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Leçon2 : Systèmes du deuxième ordre

1) Système simple du 2nd ordre

 Définition

C’est un système linéaire régit par une équation différentielle d’ordre 2 à


coefficients constants :

b0 s(t) + b1 + b2 = a0 e(t)

 Fonction de transfert

Par application de la transformée de Laplace, on a :

b0 S(P) + b1P S(P) + b2P2 S(P) = a0 E(P)

⟹ F(P) = = soit F(P) =

 Autre écriture de la fonction de transfert

F(P) =

F(P) est la forme canonique de la fonction de transfert d’un système de deuxième


ordre simple.

Par identification on définit les paramètres suivants :

 K : gain statique du système

 0 = ( ) ½ : pulsation propre non amortie du système


 m=ζ= : facteur d’amortissement ou amortissement réduit
 Exemple d’un système de 2nd ordre simple

Déterminer la fonction de transfert F(P)= du système.

i(t)

R
e(t) L
L

C s(t)

e(t) = Ri(t) + L + s(t) or i(t) = C

⟹ s(t) + RC + LC = e(t)

⟹ S(P) + RCPS(P) + LCP2S(P) = E(P)

⟹ F(P) =

Par identification, on a :

K = 1 : gain statique

ω0 = : pulsation propre non amortie

m= : facteur d’amortissement

2) Système du 2nd ordre généralisé

 Définition

C’est un système linéaire régit par une équation différentielle d’ordre 2 à


coefficient constant de la forme :
b0 s(t) + b1 + b2 = a0 e(t) + a1 + a2

 Fonction de transfert

Par application de Laplace, on a : F(P) = =

Généralement a2 = 0 ⟹ F(P) =

 Autre écriture de la fonction de transfert

F(P) = forme canonique de la fonction de transfert.

Par identification, on a :

 K : gain statique

 0 = ( ) ½ : pulsation propre non amortie

 m=ζ= : facteur d’amortissement

 a = : constante

 Exemple

i(t) L

e(t) R
s(t)
C
S(P) = E(P) : diviseur de tension tel que Z1 = LP et Z2 =

⟹ S(P) = E(P) = E(P)

F(P) = =

Par identification, on a :

K = 1 : gain statique

ω0 = : pulsation propre non amortie

m= : facteur d’amortissement

a RC : constante

3) Réponse d’un système du 2nd ordre simple a un échelon unitaire

E(P) S(P)
F(P)

 1er cas : Δ=0 c'est-à-dire m =1 ; on dit que le système est en amortissement


critique.

Il existe P0 = tel que S(P) =

⟹ s(t) = K avec
 2ème cas : Δ > 0 c'est-à-dire m > 1 ; le système admet deux racines réelles. Pas
d’oscillation. Il existe deux racines réelles P1 = - m - et
P2 = - m +

⟹ S(P) = = avec P1P2 = ω0

⟹ s(t) = avec et

Réponse indicielle pour m ≥ 1


S(t)

m
m
m

 3ème cas : Δ<0 c'est-à-dire m<1 ; le système admet deux racines complexes
conjuguées. On dit que le système est oscillant ou pseudopériodique.

Il existe deux racines complexes conjuguées P1 = - m - et


P2 = - m +

⟹ s(t) = avec ,

et = arctan( )
Réponse indicielle pour m

S(t)
Smax
5
D1
K
0,95K D2

t
tm tPic tr(5 )

On définit les quelques relations suivantes :

 Dépassement

Di = 100

Di = 100

⟹ D1 = 100

 Temps du ième dépassement

ti =

 Temps de réponse à x%

tr(x =
 Temps de pic

tPic =

 Nombre d’oscillations complètes

N =

 Temps de montée

tm = (

 Pulsation de résonance

=
 Gain maximal atteint

Gmax =

 Facteur de surtension ou de résonance ou de qualité

Q= ==

 Pulsation des oscillations transitoires

=
 Pseudo période

TP = =

Mr ZAKADE Sébé professeur d’électronique à ITES 2-PLATEAUX /ABIDJAN

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