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Appliquer Les Regles D Hygiene Et de Securite
Appliquer Les Regles D Hygiene Et de Securite
et de sécurité
Développer votre clientèle, offrir les meilleurs services et produits du marché sont vos
priorités en tant que chef d’établissement. Mais la pérennité de votre activité dépend
également du respect des conditions de sécurité et d’hygiène.
Pour protéger les biens et les personnes, la réglementation a défini des règles
d’hygiène et de sécurité et impose notamment au chef d’établissement de mettre en
oeuvre des vérifications périodiques des équipements et installations et de disposer
d’un document unique d’évaluation des risques professionnels.
Sommaire
1. Le point sur les réglementations applicables en termes d’hygiène et de sécurité
2. Règles d’hygiène
3. Règles de sécurité
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1. Le point sur les réglementations applicables
en termes d’hygiène et de sécurité
Si vous avez du personnel (quelle que soit la nature du contrat de travail), vous
êtes en tant qu’employeur, soumis aux exigences réglementaires du Code du
travail.
Si vous recevez des clients ou des patients dans votre établissement, vous devez
répondre aux exigences réglementaires liées aux Etablissements recevant du
public (ERP).
En outre, certaines activités, compte tenu des risques qu’elles représentent
pour l’environnement, sont soumises à la réglementation des Installations
classées pour la protection de l’environnement (ICPE) issue du Code de
l’environnement. Il s’agit par exemple des activités utilisant des produits
inflammables ou toxiques, des bâtiments de stockage de métaux, bois ou
caoutchouc, des métiers liés à la transformation de plastique…
2. Règles d’hygiène
En matière d’hygiène, le chef d’entreprise est tenu de prendre toutes les
dispositions pour satisfaire aux obligations suivantes :
Les locaux de travail doivent être tenus dans un état constant de propreté
(article L. 4221.1 du Code du travail).
Il est interdit de fumer dans les locaux à usage collectif. Cette interdiction doit
être signalisée de façon apparente.
Dans les locaux fermés, l’air doit être renouvelé de façon à préserver la pureté
de l’atmosphère.
L’éclairage des locaux doit être conçu de manière à éviter la fatigue visuelle et
les affections qui en résultent.
Les locaux de travail fermés doivent être chauffés afin de maintenir une
température convenable.
L’employeur doit réduire le bruit des locaux de travail au niveau le plus bas
possible compte tenu de l’état des techniques.
Les salariés doivent disposer de cabinets d’aisance, de lavabos, voire de
vestiaires.
L’employeur doit mettre à la disposition de ses salariés de l’eau potable et
fraîche.
3. Règles de sécurité
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Les principales exigences liées à la sécurité ont pour objectif :
Affichage
Les coordonnées des services d’urgence (pompiers et SAMU au minimum) doivent
être affichées dans l’établissement (voir « Embaucher un salarié »).
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Code du travail Art. R. appareils
4323-22 à R. 4323-28
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INSTALLATIONS / TEXTE PÉRIODICITÉ
EQUIPEMENTS DE RÉFÉRENCE
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lourdes ;
un environnement agressif, par exemple l'exposition à des agents chimiques
dangereux ;
certains rythmes de travail comme le travail de nuit ou le travail en équipes
successives.
Les salariés sont considérés comme exposés à ces facteurs de risques exclusivement
lorsqu'ils dépassent les seuils annuels d'exposition fixés par la réglementation, après
application des mesures de protection collective et individuelle.
Pour six des dix facteurs de risques professionnels listés par la réglementation (à savoir
: travail milieu hyperbare, températures extrêmes, bruit, travail de nuit, travail répétitif,
travail en équipes successives alternantes), l'entreprise doit déclarer spécifiquement
chaque année, à la Caisse nationale d’assurance maladie – branche accident du
travail/maladie professionnelle via la DSN, les expositions, le cas échéant, de ses
travailleurs.
Cette déclaration d'exposition à ces facteurs de risque servira de base pour déclencher
des droits au titre d'un nouveau compte dédié désormais dénommé : le Compte
professionnel de prévention (C2P).
Les droits acquis sur le C2P correspondent à des points qui serviront, soit à la validation
de trimestres pour la retraite, soit à l'accès à des formations pour l’accès à des
fonctions sur des postes non exposés soit à une réduction de temps de travail sans
perte de rémunération.
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Tout manquement à cette obligation présente le caractère d’une faute inexcusable
lorsque l’employeur avait ou aurait dû avoir conscience du danger auquel était exposé
le salarié et qu’il n’a pas pris les mesures nécessaires pour l’en préserver.
Une faute légère, voire indirecte, de la part de l’employeur est susceptible
de caractériser sa faute inexcusable telle que :
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qualité de ses prestations et l’adéquation de son offre Bureau Veritas Pro aux
problématiques des petites entreprises. Pour plus d’informations, consultez notre
page Mise en conformité réglementaire.
une amende de 45 000 € pour une personne physique et 225 000 € pour
une personne morale.
une amende forfaitaire de 1.500 € (établissements de 5ème catégorie) ou 5.000
€ dans les autres cas.
la fermeture de l’établissement.
Qui contrôle ?
Le préfet peut exercer un contrôle du respect de la réglementation, en demandant au
propriétaire ou à l’exploitant des justificatifs sur les démarches effectuées, ou
l’attestation d’achèvement des travaux.
Les entreprises qui n’auraient pas encore mis leur établissement aux normes ni pris
l’engagement de le faire, auront un délai pour déposer l’agenda d’accessibilité à
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compter de la réception de la LRAR en cas de contrôle.
A défaut de réponse, les sanctions pourront être appliquées.
Le préfet a également la possibilité d’actionner une procédure de constat de carence
en cas de défaillance dans la mise en oeuvre des travaux initialement prévus dans un
agenda d’accessibilité (absence de tout commencement des travaux, retard dans la
réalisation, non-respect des engagements de travaux prévus). L'arrêté du 14 septembre
2018 organise le suivi de l'avancement des agendas d'accessibilité programmée
(Ad'AP). Une sanction pécuniaire spécifique est prévue, pouvant aller de 5 % à 20 % du
montant des travaux restant à réaliser.
une attestation d'achèvement des travaux devant être envoyée au Préfet ayant
validé l'agenda dans les 2 mois suivant la fin des travaux ;
pour les agendas dont la durée est supérieure à 3 ans, un point de situation à 1
an et un bilan à mi-parcours, devant tous 2 être envoyés à la Direction
Départementale du Territoire (DDT) concernée.
Rappel des cas de dérogation permettant de ne pas réaliser de travaux :
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de mise aux normes ne peuvent plus être mis à la charge du locataire.
Il peut s’avérer utile d’être accompagné dans vos démarches par un bureau d’études
afin d’évaluer le niveau d’accessibilité de votre établissement au regard des normes
en vigueur et d’identifier les travaux nécessaires.
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Mireille DELAPORTE
01 - 03 - 2017
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