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DOUALA
Cours
de
CONSTRUCTION
METALLIQUE
Introduction
Les aciers spécifiés dans les normes européennes sont repérés par une seule désignation
symbolique. Celle-ci identifie, pour chaque nuance d’acier, un ensemble d’informations
permettant, notamment lors d’une commande ou d’une spécification, le repérage sans
équivoque de la nuance d’acier désirée.
En général, deux systèmes de désignation coexistent, l’un « symbolique » (NF EN 10027-
1) et l’autre « numérique » (NF EN10027-2). Dans ce cas, c’est le système de désignation
symbolique des aciers que nous choisissons de présenter. Ce système est en effet plus
parlant pour l’utilisateur (le client, le bureau d’études, le constructeur, ...) pour décrire
l’ensemble des propriétés ou des caractéristiques attachées à une spécification donnée ou
à une commande de produit acier particulier
Pour la commodité de l’utilisateur, nous avons retenu de présenter les éléments principaux
de la désignation symbolique sous la forme d’un tableau synoptique donné ci-après.
Cette forme de présentation permet d’embrasser d’un seul coup d’œil un ensemble
d’informations (exigences, propriétés, caractéristiques, ...) qu’il est utile d’avoir en tête
lorsqu’on veut spécifier une nuance d’acier pour une utilisation bien particulière.
Bien sûr, pour des exigences exactes et précises, il est recommandé de se reporter à la
norme NF EN 10027-1.
Mais attention, désigner un acier par une série de symboles qui sous-entendent des
caractéristiques technologiques de qualité et d’aptitude à l’emploi à spécifier à la
commande, n’est pas sans conséquences sur le coût des fournitures. Il y a lieu, chaque fois,
de se reporter aux normes produits aciers pour identifier les caractéristiques ou propriétés
particulières qui relèvent d’options. En effet, si l’acheteur n’indique pas précisément ses
exigences sur tout ou partie des options retenues, le fournisseur livrera la spécification de
base prévue par la norme.
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Lorsqu’un acier est spécifié en vue de la fabrication d’une pièce moulée, sa désignation, telle
que définie ci-après, doit être précédée de la lettre G.
Lorsqu’un acier est désigné en vue de son utilisation pour un domaine d’application précis, la
première lettre indique son domaine d’utilisation selon l’énumération qui en est donnée dans le
bloc 1. Les aciers de construction métallique sont désignés par la lettre S. Il existe des symboles
additionnels à cette liste donnée dans le bloc 1, qui désignent, non pas un acier, mais des produits :
H pour les produits plats laminés à froid pour emboutissage à froid, D pour les produits plats pour
formage à froid, T pour les fers noir, blanc et chromé (aciers pour emballage) et enfin, M pour les
aciers magnétiques.
Pour certains domaines d’application, le deuxième bloc correspond à un nombre qui indique la limite
d’élasticité en MPa pour la gamme d’épaisseur la plus faible (généralement inférieure ou égale à
16 mm). On rappelle que l’expression «limite d’élasticité» utilisée dans les normes aciers de
construction métallique se réfère à la limite supérieure de la limite d’élasticité(ReH) ou à la
limite conventionnelle d’élasticité caractérisée par un allongement résiduel de 0,2 % (Rp0,2). Il
y a lieu de se reporter à la norme de produit considérée pour connaître la limite d’élasticité garantie
pour un produit d’épaisseur donnée.
Le symbole alphanumérique utilisé dans ce bloc désigne l’énergie à la rupture (en joules)
garantie pour une certaine température d’essai (en °C). La valeur d’énergie à la rupture donnée
dans les normes de produit se définit par rapport à un essai de flexion par choc sur éprouvette
avec une entaille en V.
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Ces propriétés technologiques additionnelles sont à spécifier lors de la commande. Elles visent
essentiellement à définir l’aptitude pour un emploi bien déterminé (une fourchette spécifiée de
la teneur d’un élément de la composition chimique de l’acier, le for mage à froid ou à chaud,
l’adéquation à un revêtement particulier, la résistance à la corrosion atmosphérique, ...). Pour les
symboles de ce bloc, il y a lieu de se reporter aux normes de produits applicables qui contiennent
des options particulières pour chacune de ces propriétés.
Les symboles sont séparés des symboles précédents par le signe +. Ils indiquent des exigences
spéciales qui sont normalement des caractéristiques de l’acier lui-même, en particulier les
caractéristiques de déformation améliorées dans le sens perpendiculaire à la surface selon la norme
NF EN 10164. Cette dernière exigence permet, sous réserve toutefois d’un choix judicieux de
mise en œuvre et de conception, de se prémunir contre le risque d’arrachement lamellaire
consécutivement à la réalisation d’un joint soudé. Ces caractéristiques font l’objet d’une option
qu’il y a lieu de préciser à la commande.
Les symboles sont également séparés des symboles précédents par un signe +. Ils identifient
le type de revêtement souhaité.
Dans ce cas aussi les symboles sont séparés des symboles précédents par le signe +. La liste
des symboles donnée dans ce bloc n’est pas exhaustive. Nous n’avons retenu que ceux pouvant
intéresser la construction métallique.
3-Elaboration de l’acier
L’acier est un alliage à base de fer additionné d’un faible pourcentage de carbone (de
0,050% à environ 2,10% en masse) et d’autres éléments en faible quantité (des impuretés et
des introductions volontaires, comme le silicium ou le nickel, ajustables en fonction du
résultat recherché).
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Chap. 1 Introduction &Généralités
L’acier possède une haute résistance, Il en résulte des dimensions mois encombrantes,
portées plus grandes à franchir, des constructions plus légères (charges transmises au sol
relativement faible et des dimensions pas trop grandes des semelles de fondations).
L’industrialisation des ossatures porteuses permet de réduire la durée d’exécution des
travaux.
Les extensions du bâtiment est possible
Le renforcement des éléments porteurs est possible en cas de besoins
La récupération d’éléments et le recyclage sont possibles
Bien évidement l’acier possède des défauts tel que : la maintenance contre la corrosion
une dilatations non négligeables, conductivité thermique élevée d’ou une faible isolation
thermique.
Les nuances d’acier produites et disponibles sur le marché sont : S235, S275, S355
Les objectifs de ce cours sont :
Connaitre quelques notions générales sur la conception de l’ossature porteuse
d’un bâtiment industriel
Maitriser les principes de justification des éléments porteurs vis-à-vis des
sollicitations selon les règles de l’Eurocode 3
Maitriser la conception et le calcul des assemblages entre éléments porteurs
Maitriser l’évaluation des actions climatiques sur les éléments porteurs selon les
l’Eurocode
Appliquer les connaissances acquises dans un cas concret : Etude de l’ossature
porteuse d’un Bâtiment industriel
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Artère secondaire :
Accès Sortie
Aire de stockage MP
stockage PF
Aire de fabrication
Aire de
Un bâtiment industriel comporte en général deux grandes faces, deux petites faces et une
couverture.
f
Est
h
h1
a
b
l
b
Nord
Le bâtiment peut être orienté de manière que la petite face soit orthogonale au vent
dominant. Néanmoins le bâtiment industriel doit être stable vis-à-vis :
D’un vent longitudinal vent perpendiculaire à la petite face
D’un vent transversal vent perpendiculaire à la grande face
Le batiment à ossature porteuse métallique (en acier par exemple), peut être soumis à
différentes types d’actions notamment :
Actions permanentes : poids propre des éléments
Actions variables : actions de la neige, actions du vent, d’exploitation
Actions accidentelles : chocs de véhicules, séisme
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Les produits sidérurgiques en acier ferritique utilisés en construction métallique sont les aciers
S235, S275, S355.
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Les différents profilés normaux commercialisés sont données sous forme de tableaux
présentés à la fin du chapitre.
La feuille ci-après donne quelques laminés marchands. Les différents laminés marchands sont
présentés à la fin du chapitre
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Dans la norme EC3 les propriétés mécaniques sont : la limite élastique fy , limite ultime fu , le
module de Young E et le coefficient de poisson
le module d’élasticité longitudinale E = 210000 MPa ;
le module d’élasticité transversale G = E/[2(1+ν)]= 81000 MPa ;
le coefficient de poisson ν = 0.3 ;
le poids volumique de l’acier ρ = 78.5 KN/m3.
Coefficient de dilatation linéaire α = 12.10-6/°C
Nous nous limitons en construction à trois nuances principales (S235 : fy = 235 MPa est
utilisée pour des constructions courantes privées, S275 : fy = 275 MPa constructions
publiques et S355 : fy = 355 MPa ouvrages spéciaux ouvrages d’art…)
Pour les profilés on adopte les caractéristiques mécaniques suivantes :
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Panne faitière
Panne sablière
Panne courante
Toiture
Long-pan
Portique courant
Pignon
Contreventement
Portique pignon
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Rondelle d’étanchéité et
Panne faitière écrous de serrage
Tôle ondulée
Portique courant
Potelet Panne
Panne sablière
La couverture est en général en tôle ondulée ou en panneaux sandwichs. Elle repose
sur les pannes et elle est fixée par des crochets galvanisés. Le bardage périphérique
supérieur est constitué par des futs en profilés qui sont fixés sur les montants des portiques.
Les futs sont reliés par des lisses horizontales qui permettent la fixation du bardage en
tôle ondulée. Le chéneau permet d’évacuer les eaux de ruissellement en provenance de la
toiture vers les descentes d’eau pluviale.
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Faitage
Jarrêt
Pieds
Arbalétrier de la ferme
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Chap. 1 Introduction &Généralités
N
N et V M, N et V
Le portique isostatique à trois articulations peut être également utilisé pour réduire le moment
fléchissant sur les traverses du portique. Pour les portiques de grandes portées il est préférable
de créer des souplesses soit en tête du montant soit au pied de celui-ci.
Ferme en liaison complète
avec le montant Ferme relâchée avec le montant
Les montants des portiques peuvent être soit en profilés normaux PN si la hauteur n’excède
pas 6 à 7m et l’effort normal de compression est modéré soit composées en treillis si la
hauteur dépasse 8 m. On distingue trois types de treillis en N, V et en K. les membrures peuvent
être symétriques ou dissymétriques. Les treillis en V et en K comportent des traverses,
celles-ci diminuent la déformation du plan de treillis due à l’effort tranchant. Le
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Membrure
Montant composé par deux Montant composé par deux Montant composé par trois
membrures dissymétriques membrures symétriques et profilés PN
et un plan de treillis deux plans de treillis
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Ferme anglaise
Ferme américaine
Ferme Shed
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Traverse
Jarret
Platine
Gousset raidisseur
Montant
Assemblage au Jarret
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Chap. 1 Introduction &Généralités
Assemblage au faitage
Arbalétrier en double
Gousset
Diagonale en double
Entrait en double
Montant en double
Chaise en cornière ou
Gousset en tôle
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Chap. 1 Introduction &Généralités
U de fixation de la
poutre de roulement Poutre de roulement
Raidisseur
Chaise du pont
Traverse
Raidisseur
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Chap. 1 Introduction &Généralités
béton armé suffisamment rigide de niveau Z2 et d’un fut en béton armé de forme cubique
creux de niveau Z3. Des crochets anti-soulèvement sont noyés d’une part dans la semelle en
BA et d’autre part dans le gros béton.
Poteau
Ecrous de mise à niveau
Niveau Z4
Clé d’ancrage
Fut de la semelle en BA
Micro
béton
Niveau Z3
Semelle en BA Ni veau Z
2
BA
Crochets anti-soulèvement
Gros béton
Niveau Z1
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
11. Coulage en micro-béton fortement dosé (450 kg/m3 de ciment CEM 42.5 HRS)
adjuvanté (micro-béton auto-plaçant)
12. Mise en place des montants des portiques et fixation provisoire aux pieds et alignements
dans les deux sens
13. Montage des portiques pignons : mise en place des traverses ou des fermes
14. Montage des portiques courants : mise en place des traverses ou des fermes
15. Montage des panes sablières et faitières puis courantes
16. Contreventement des travées extrêmes
17. Montage des liernes
18. Montage des lisses
19. Montage des éléments du bardage supérieur
20. Montage de la couverture
21. Maçonnerie des parois
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 1 Introduction &Généralités
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
*Les forces de frottement peuvent être négligées si l’aire des surfaces parallèles
au vent est inférieure à quatre fois l’aire de toutes les surfaces extérieures
perpendiculaires au vent.
Où :
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
𝐹𝑤 = [𝑐𝑠 𝑐𝑑 × ∑𝑞𝑝 (𝑧𝑒 ) × 𝐶𝑝𝑒 × 𝐴𝑟𝑒𝑓 − ∑𝑞𝑝 (𝑧𝑖 ) × 𝐶𝑝𝑖 × 𝐴𝑟𝑒𝑓 ] + ∑𝐹𝑟
q p (z) = qb ce (z)
où :
qb : est la pression dynamique de référence pour les constructions permanentes
en fonction de la zone du vent (section 4.1.2).
ce (z) : est le coefficient d’exposition au vent (section 4.1.4).
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Remarque :
qb en daN / m 2 est calculée par la formule de Bernoulli suivante :
qb = 0.5 vb2 , où vb en m / s est la vitesse de référence du vent, et
1.25kg / m 3 est la masse volumique de l’air adoptée pour la France.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Remarque :
La pression dynamique de pointe peut être déterminée par l’expression suivante
donnée en (EN 1991-1-4:2005§4.5)-Equation 4.8
1
q p ( z ) = [1 + 7.I v ( z )]. .vm2 ( z) = Ce ( z) qb
2
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Où :
vm (z) est la vitesse moyenne du vent à une hauteur z au dessus du sol qui
dépend de la rugosité du terrain et de l’orographie ainsi que de la vitesse de
référence du vent vb .
Elle est donnée par l’expression suivante :
vm (z) cr (z).c0 (z).vb
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Remarque :
kT : facteur du terrain dépendant de la longueur de rugosité z 0 et peut être
𝑧0 0.07
𝐾𝑇 = 0.19( )
𝑧0,𝐼𝐼
avec :
z 0, II =0.05m ; longueur de rugosité pour le terrain de catégorie II.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
𝑧
𝐶𝑟 (𝑧) = 𝑘𝑟 𝑙𝑛( )
𝑧0
Pour zmin ≤z≤zmax=200m
avec :
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
k r : facteur du terrain.
z 0 : longueur de rugosité (en m).
z min : hauteur minimale (en m).
z : hauteur considérée (en m).
Les facteurs de sites : k r , z0 , zmin sont
La rugosité du sol, ralenti le vent à
définis dans la section 5.1 . faible altitude.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
pour z zmin
z
0
v pour z z min
z min
C (z)ln
z0
où :
ct (z) : coefficient d’orographie.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Où :
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
46 d
n1, x (en Hz) est la fréquence fondamentale. Parfois : n1, x
h 0.1h
Li (z s ) est l’échelle intégrale de turbulence donnée en section 6.2.1
Vm (z s ) est la vitesse moyenne donnée pour z =zeq . ; Vm (z) = Cr (z) xCt (z) xVref
est le décrément logarithmique d’amortissement des vibrations pour le
mode fondamental dans la direction du vent donné par :
=s+a
s a
Où :
s est le décrément logarithmique d’amortissement structural donné par le
tableau ci-contre.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Où :
v ( en HZ) est la fréquence moyenne donnée par :
R2
v = n1,x x ≥0.08Hz en HZ.
Q2 R 2
T =600s : est le temps moyen pour la vitesse moyenne du vent
5- Coefficients de pression :
Les coefficients de pression sont des coefficients aérodynamiques qui dépendent
de la forme de la construction et de la direction du vent. Ils sont déterminés dans
les tableaux et abaques pour les cas courant ou bien déterminés par les essaies en
soufflerie pour les cas complexes. On désigne les coefficients de pressions
extérieures (section 7.1) et les coefficients de pressions intérieures (section 7.2).
Zone A B C D E
h/d Cpe.10 Cpe.1 Cpe.10 Cpe.1 Cpe.10 Cpe.1 Cpe.10 Cpe.1 Cpe.10 Cpe.1
5 -1.2 -1.4 -0.8 -1.1 -0.5 +0.8 +1.0 -0.7
Une interpolation linéaire peut être réalisée pour les valeurs intermédiaires de h /d.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Remarque :
Le coefficient de pression extérieure dépend de la dimension de la surface
chargée, on définie C e.1 et C e.10 les coefficients de pressions externes pour une
surface de 1 m2 et 10m2, respectivement. Les valeurs pour d’autres surfaces A
s’obtiennent par une interpolation logarithmique :
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
e = min. ( b ; 2h )
b: dimension du côté au
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Direction du vent θ = 0.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1 CH. 2 : Etude au vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1 CH. 2 : Etude au vent selon l’Eurocode 1
Les ouvertures considérées ici sont les orifices de toutes natures débouchant sur
l’extérieur et au travers desquelles l’air peut circuler.
Dans le cas des bâtiments ayant une face dominante, les valeurs de c pi sont
données dans le tableau 7 ci-dessous.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Convention de signe :
La pression dirigée vers la paroi est positive et la dépression (succion)
s’éloignant de la paroi est négative, telle qu’il est indiqué sur la figure 11 ci-
dessous.
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
c f c f ,0 x ψλ
où :
- c f ,0 est donné sur la Figure 12 en fonction du rapport d/b des deux dimensions
dans le plan,
- est le facteur d'élancement donné sur la Figure 13 en fonction de h / b
(ou h/d, attention hypothèse b < 2h) et du coefficient de remplissage (d’opacité)
A / Ac (où A est l'aire des éléments et Ac l'aire à l’intérieur du périmètre
extérieur de la construction).
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
Remarque :
Dans le cas d’un bâtiment fermé on prend : A / Ac 1.0
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
avec :
∑Airetotaledessurface//auvent≤4∑Airetotaledessurfaces┴auvent
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
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Chap. 2 : Etude de l’action vent selon l’Eurocode 1
7- Action d’ensemble :
La force résultante se décompose en deux forces (voir figure) :
avec :
q p (z) (en daN / m 2 ) : pression dynamique de pointe qui s’exerce sur un
élément de surface i.
Aref (en m2 ) : l’aire de référence de l’élément de surface i.
F fr (en daN ) : les forces de frottements (d’entraînement) éventuelles.
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
Données :
Longueur : 40 m
Largeur : 16 m
Hauteur totale : h = 7.5 m
Implantation du hangar : Zone 1
Nature du site : plat Terrain de catégorie IV. Overtures: non spécifiées
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
Introduction
Le règlement EC3 est basé sur l’évaluation des actions totales dans deux situations limites.
La première situation correspondant à l’état d’exploitation normale est appelée situation
en service. Le dépassement de cette action en service provoque d e s déformations
nuisibles à l’exploitation normale (présence de fissure, réduction de la durée de vie). La
seconde correspond à un état limite ultime au-delà duquel l’action exercée provoque
l’instabilité de la structure (instabilité par atteinte des contraintes ultimes des matériaux
utilisés ou géométrique par flambement local ou global, par déversement, par voilement)
L’action totale en service ou ultime est le résultat d’une combinaison des charges et des
surcharges permanentes telle que poids propres de la structure, revêtements …
; des charges et surcharges d’exploitations telle que les personnes, des meubles et autres,
des actions climatiques à titre d’exemple actions du vent, actions de la neige, actions
de la température et éventuellement des actions accidentelles.
2. Etat Limite
Un état limite est un état particulier, au de la duquel une structure ne satisfait plus aux
exigences pour lesquelles elle a été conçue et dimensionnée. On distingue deux types
d’états limites :
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
Vy
Flèche hors du plan Mz
Mx Mz
𝑅
∑𝛾𝑖 × 𝜎𝑖 ≤ 𝛾
𝑚
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
- Séisme,
- chocs de véhicules.
Ce dernier type d’actions est rarement pris en compte ; uniquement s’il est spécifié sur le
cahier des charges du marché.
Effet
favorable
γG = 1.00 γQ = 0 γQ = 0
Une action variable se présente de plusieurs façons qui dépendent de la durée d’application et
de sa fréquence :
Valeur nominale : Q
Valeur de combinaison ψ 0.Q
Valeur fréquente : ψ 1.Q
Valeur quasi-permanente : ψ 2.Q
Les valeurs de ψ figure dans le tableau suivant.
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
5 Combinaisons d’actions
5.1 Combinaisons d’actions à L’ELU
La combinaison fondamentale s’écrit en fonction des actions permanentes Gi et des n actions
variables Qi. Soit Q1 l‘action variable de base choisie avec sa valeur nominale et Qi les actions
variables d’accompagnement avec leurs valeurs de combinaison 0i Qi
n
Gi
.Gi Q1
.Q1 . .Qi
Qi 0i
i2
Combinaison simplifiée:
La combinaison fondamentale peut être remplacée par celle qui se révèle la plus contraignante
parmi les combinaisons données ci-après :
Avec prise en compte uniquement de l’action variable la plus défavorable :
(Gi .Gi ) Qi .Qi
Avec prise en compte de toutes les actions variables défavorables :
n
( Gi .Gi ) 0.9 Qi .0i .Qi
i1
n
Combinaisons fréquentes. G 1.Q1 2i .Qi
i2
n
Combinaisons quasi-permanentes. G 2i .Qi
i1
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Chap.Cours
3 : Bases de Calculmétallique
de charpente du règlement Eurocode 3 Mounir Ben Jdidia
toitures en général f L 2
L
200 250
verticalement
planchers en général f L 2
L
250 300
planchers supportant des f L 2
L
poteaux 400 500
poteaux de portiques en L
général 300
horizontalement
poteaux de portiques avec L
un pont roulant 500
f : flèche dans l’état final, par rapport à la droite reliant les appuis d’une poutre.
f 1 2 0.
: pré-cintrage (contre flèche résultat de la précontrainte) de la poutre non chargée.
: variation de la flèche de la poutre due aux charges permanentes immédiatement après
chargement.
: variation de la flèche de la poutre due aux charges variables augmentée de toutes les
déformations dans le temps due aux charges permanentes (fluage, retrait…).
: déplacement horizontal en tête de poteaux.
L : portée.
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
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Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
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Chap. 4 : Classification des sections transversales
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Chap. 4 : Classification des sections transversales
1 Introduction
La ruine d’un élément de structure peut être due par atteinte des propriétés limites du matériau
c’est la ruine plastique ou par flambement c’est la ruine géométrique l’élancement d’ensemble
est important ou par voilement (flambement local dans les zones comprimées) ou encore par
déversement. L’EUROCODE 3 a instauré une classification des sections transversales, en
fonction des divers critères suivants:
Elancements des parois,
Résistance de calcul,
Capacité de rotation plastique,
Risque de voilement local,
Etc.
My
My
Zone comprimée
Rotule plastique
Zone tendue
Flambement d’ensemble
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Chap. 4 : Classification des sections transversales
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Chap. 4 : Classification des sections transversales
Remarques :
Les différentes parois comprimées d’une section transversale (âme ou semelle) sont souvent
de classes différentes. La classe de la section sera, en ce cas, la classe (la plus défavorable).
Le fait de déterminer la classe d’une section permet de choisir la méthode de calculs (analyse
plastique ou élastique).
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Chap. 4 : Classification des sections transversales
La classification peut être établie en fonction des élancements limites des parois. Les parois
présentant un élancement supérieur à l’élancement limite de la classe 3 sont naturellement de
classe 4.
Dans le cas de sections uniformément comprimées, les élancements limites de parois pour les
classes 1 et 2 sont identiques à ceux de la classe 3 car aucune capacité de rotation plastique n’est
alors nécessaire (pas de rotule plastique) pour assurer une redistribution des sollicitions dans
l’élément considéré.
Les tableaux suivants permettent de déterminer la classe d’une section. Les parois présentant un
élancement supérieur à l’élancement limite de la classe 3 sont de classe 4.
σ<Sy σ>Sy
T
T
σ>Sy
C
σ>Sy
σ<Sy
d tw
T T
p. 77
Chap. 4 : Classification des sections transversales
L’élancement est défini par le rapport d/tw ou d est la hauteur de l’âme et tw son épaisseur.
Selon le diagramme des contraintes dans la semelle, Les élancements seront calculés selon
que la semelle soit totalement comprimée soit partiellement comprimée (flexion composée).
Nous avons alors deux cas :
Semelle totalement comprimée
Semelle fléchie comprimée : flexion avec effort normal de compression
σ>Sy
tf
c >S
σ y
σ<Sy
tf σ>Sy
b
Section en caisson : Semelle comprimée
Le livre de Jean MOREL présente les élancements pour les différents cas de sections et de
distribution des contraintes. Les tableaux données ci après présentent les différentes
configurations.
p. 78
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 79
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 80
Chap. 4 : Classification des sections transversales
Les profils laminés courants (I ou H), sollicités soit en compression seule, soit en flexion
simple, les tableaux suivants donnent directement les classes.
Acier : Fy = 235 MPa
p. 81
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 82
Chap. 4 : Classification des sections transversales
𝐶
̅̅̅𝑝 = 𝑡𝑓 235
défini par : 𝜆 et 𝑘𝜎 est tabulé
28,4√𝑘𝜎
ou Sy
p. 83
Chap. 4 : Classification des sections transversales
beff vs
y y’ y G y’
G
v v’ v v’
G1 G1
vi
σ2
Avec b = bc + bt d . Les parties comprimées de l’âme sont de hauteur be1 et be2 tel que :
be1 =0, 4.beff et be2 =0,6.beff ; le centre de gravité de la section descend encore (G2) et il
faudrait à nouveau évaluer les distances v’s et v’i
tf
s
be1
bc
v’s
y G y’ y y’
G1 G1 be2
u u’
G2
G2 v’i bt
p. 84
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 85
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 86
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 87
Chap. 4 : Classification des sections transversales
p. 88
Chap. 3 : Bases de Calcul du règlement Eurocode 3
p. 89
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
1 Introduction
Caractéristiques des sections transversales
2
Facteurs partiels de sécurité
3
Résistance des sections transversales
4
p. 90
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
1 Introduction
Les sections transversales d’un élément de structure barre ou profilés peuvent être soumises à
des sollicitations simples ou composées. Dans ce chapitre on détermine les résistances ultimes
des sections sollicitées en traction, en compression pour les pièces courtes, en cisaillement
pur, en flexion pure, en flexion simple, en flexion composée et en flexion déviée ou bi-axiale
Ab =bx t et Anet = bx t - 2 x d0 t
F F t
b
b
p. 91
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
F F
Dans un élément sollicité en traction axiale, l’effort de traction NT dans chaque section
transversale doit satisfaire la condition : NT ≤ N R
avec NR= min (Npl ; Nu ; Nnet) l’effort de plastification Npl, l’effort ultime Nu en tenant compte
de la réduction de la section au droit des trous et l’effort plastique à l’ELU Nnet en tenant
compte de la section nette (Anet) sont définies dans le tableau suivant :
A.f y
N pl = Résistance plastique de la section brute
M0
0.9A n et .f u
Nu = Résistance ultime de la section nette au droit des trous de fixation
M2
4.2 Section soumise à effort axial de compression (NC) : Pièces courtes non
élancées
F F
Aeff . f
4 N R = N0 = Résistance de calcul de la section brute au voilement
y M1 local
p. 92
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
My My x
Wel . f y
3 M el Moment de résistance élastique de la section brute
M0
Weff . f y
4 M0 Moment de résistance de la section brute au voilement local
M1
Wel : module de résistance élastique, Wpl : module de résistance plastique et Weff : module de
résistance efficace
ε F
(Av : Aire de cisaillement qui peut être déterminé à partir du tableau suivant.)
p. 93
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
My x
Vz
Le moment de résistance plastique d’une section transversale est réduit par l’existence du
cisaillement.
Si l’effort tranchant est faible V ≤ 0.5 Vpl, cette réduction est négligeable (elle est compensée
par l’écrouissage du matériau).
M ≤ MR
Mais, lorsque l’effort tranchant V > 0.5 Vpl, il faut prendre en compte son interaction sur le
moment de résistance plastique
M ≤ Mv
MV : moment résistant plastique réduit du fait de l’effort tranchant, déterminé en utilisant
une limite d’élasticité réduite fred pour l’aire de cisaillement seule, soit :
2
fred = (1-ρ) fy 2V 1
Vpl
Pour les sections transversales à semelles égales et fléchies suivant l’axe de forte inertie, on
obtient :
Av ² fy
M v
W pl
4t w M0
p. 94
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
MV
Mpl
MR
Msemelles
V/Vpl
0.5 1
My
x
N
- Si l’effort normal est important N > min [0.25 Npl ; 0.5 Aw fy / γM0], les valeurs de
MN sont données au tableau suivant :
p. 95
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
A Wely Welz M0
N M y Ney M z Nez fy
Aeff Wely(eff ) Welz (eff ) M1
Aeff : aire de la section transversale supposée soumise à une compression uniforme (M=0)
Weff = module de résistance de la section efficace, la section transversale étant supposée
soumise uniquement à un moment fléchissant suivant l’axe concerné (N = 0)
e : décalage de l’axe neutre concerné, la section transversale étant supposée soumise à une
compression uniforme (M = 0).
p. 96
Chap. 5 : Justification des sections transversales selon EC3
p. 97
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
p. 98
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
1 Introduction
Le flambement simple est une déformation de flexion latérale due à la géométrie de la barre :
la longueur est importante devant l’une des dimensions de la section. La déformée de
flambement s’inscrit dans le plan de flambement qui est orthogonal à l’axe d’inertie la plus
faible.
Charge axiale
x
z
a y
b
XZ plan de flambement
z
Le flambage élastique se manifeste pour des contraintes de compression faibles
et le comportement du matériau reste élastique. Le flambement simple est du à une action
normale de compression. Le flambement avec flexion est le résultat de l’application d’un
effort normal de compression et d’un moment fléchissant. On distingue deux cas :
Déformée de flambement et déformée de flexion s’ajoutent (elles sont dans le
même plan)
Déformée de flambement et la déformée de flexion sont deux plans
orthogonaux
Charge de flexion
a
a y
y b
b
z z
Cas 1 : flambement et flexion Cas 2 : flambement dans un plan et flexion
dans un même plan dans l’autre plan
élastique
p. 99
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
2 Flambement simple d’Euler
La force critique à partir de laquelle apparaît le phénomène de flambement a été définie par
Euler par l’expression suivante :
² EI
𝜋2 𝐸𝐼
𝐹𝑐 = 𝑁𝑐𝑟 =
𝐿2𝐶
Fc: force critique qui produit l’instabilité.
E : module d'élasticité longitudinale, caractéristique du matériau.
I : moment d’inertie minimal de la section de la pièce.
Lc : longueur libre de flambement dépendant de la longueur réelle de la pièce et du mode de
fixation des extrémités. C’est la longueur sur la quelle se produit le flambement.
Conditions bi-encastrée
bi-articulée articulé - encastré libre- encastrée bi-encastrée
d’appuis avec translation
Flambement simple
Lc L 0.7L 2L L/2 L
²EI 2 ²EI ²EI 4 ²EI ²EI
Fc Fc Fc Fc Fc Fc
L² L² 4L² L² L²
𝐹𝐶 𝜋 2 𝐸𝐼𝑚𝑖𝑛 𝜋 2𝐸 𝜋 2𝐸
𝜎𝑐 = = = 2 = 2
𝐴 𝐴𝐿2𝐶 𝐿𝐶 𝐿𝐶
𝐼𝑚𝑖𝑛 2
𝑖𝑚𝑖𝑛
𝐴
Ou imin représente le rayon de giration minimal :
I min
imin
A
p. 100
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
et l’élancement défini par
𝐿2𝐶
𝜆=
𝑖𝑚𝑖𝑛
235 MPa
λ
20 91,6
Avec : NR l’effort résistant selon EC3 vis-à-vis du phénomène de flambement qui est fonction
de coefficient de flambement χ , de la classe de la section βA, de la section de la pièce A, de la
limite élastique du matériau fy.
: pour les sections transversales de classe 1, 2 ou 3
A eff : pour les sections transversales de classe 4
A
A
: est le coefficient de réduction pour le mode de flambement à considérer et fonction
de l’élancement réduit .
L’élancement réduit est défini par :
0,5 0,5
f 0,5 E
A
.A. y A et 1
N cr 1 fy
p. 101
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
0,5
235
1
f yen N / mm 2 .
fy
Pour les éléments à section transversale constante, sollicités en compression axiale constante,
la valeur de pour l’élancement réduit λ , peut être déterminée par la formule :
2
2 2 0,5
avec 1 toujours ; et la fonction 0,5 1 0, 2
( )
Le facteur d’imperfection correspondant à la courbe appropriée du flambement
envisagé. Le tableau 5.5.3 donné ci-après définit la courbe à retenir (a ou b, c, d) selon
le type de la section et l’axe de flambement et il vaut :
Courbe de flambement a b c d
Facteur d’imperfection α 0.21 0.34 0.49 0.76
Les courbes de flambement sont les courbes donnant le coefficient de réduction en fonction
de l’élancement réduit λ . Le coefficient χ peut être également obtenu en fonction de
l’élancement réduit λ , au moyen du tableau suivant :
p. 102
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
Coefficients de réduction
Valeurs de pour la courbe de flambement
a b c d
0,2 1,0000 1,0000 1,0000 1,0000
0,3 0,9775 0,9641 0,9491 0,9235
0,4 0,9528 0,9261 0,8973 0,8504
0,5 0,9243 0,8842 0,8430 0,7793
0,6 0,8900 0,8371 0,7854 0,7100
0,7 0,8477 0,7837 0,7247 0,6431
0,8 0,7957 0,7245 0,6622 0,5797
0,9 0,7339 0,6612 0,5998 0,5208
1,0 0,6656 0,5970 0,5399 0,4671
1,1 0,5960 0,5352 0,4842 0,4189
1,2 0,5300 0,4781 0,4338 0,3762
1,3 0,4703 0,4269 0,3888 0,3385
1,4 0,4179 0,3817 0,3492 0,3055
1,5 0,3724 0,3422 0,3145 0,2766
1,6 0,3332 0,3079 0,2842 0,2512
1,7 0,2994 0,2781 0,2577 0,2289
1,8 0,2702 0,2521 0,2345 0,2093
1,9 0,2449 0,2294 0,2141 0,1920
2,0 0,2229 0,2095 0,1962 0,1766
2,1 0,2036 0,1920 0,1803 0,1630
2,2 0,1867 0,1765 0,1662 0,1508
2,3 0,1717 0,1628 0,1537 0,1399
2,4 0,1585 0,1506 0,1425 0,1302
2,5 0,1467 0,1397 0,1325 0,1214
2,6 0,1362 0,1299 0,1234 0,1134
2,7 0,1267 0,1211 0,1153 0,1062
2,8 0,1182 0,1132 0,1079 0,0997
2,9 0,1105 0,1060 0,1012 0,0937
3,0 0,1036 0,0994 0,0951 0,0882
p. 103
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
p. 104
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
4 Aspects réglementaires du flambement avec flexion
Les éléments d’une structure métallique peuvent être soumis à des charges pouvant induire de
la flexion et à des charges axiales produisant de la compression.
Charge axiale
x
Pour la flexion hors du plan et pour les sections de classe 1 et 2 nous aurons à vérifier :
qxy
y
α qxz
Ainsi pour les sections de classe 1 et 2 soumises à N, My, Mz nous aurons à vérifier :
p. 105
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
Les coefficients d’amplification de la flexion ky ou kz du à l’effort normal appliqué qui produit
𝛽𝑀𝑦 et 𝛽𝑀𝑦 : sont les facteurs de moment uniforme équivalent pour le flambement par
flexion.
LT y z z
1
.
N pl
.
M ply M plz
z LT
M1 M1 M1
Avec :
• Pour la flexion hors du plan et pour les sections de classe 3 nous aurons à vérifier :
• Pour la flexion bi-axiale et pour les sections de classe 3 nous aurons à vérifier :
p. 106
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
. .
Les facteurs de moment uniforme équivalent βMy, βMy βMLT doivent être calculés en fonction
de l’allure du diagramme des moments fléchissant entre points de maintien.
p. 107
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
Ad
Membrure de section Am
ho
p. 108
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
résistance au cisaillement (déformation du treillis vis-à-vis de l’effort tranchant) la valeur de
Sv dépend de la nature du treillis.
Pour le treillis simple en V nous avons :
,
pour le treillis en N :
et pour le treillis en K :
avec
6 Longueur de flambement
La méthode de détermination de la longueur de flambement est présentée ci après
p. 109
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
• On appelle coefficient d’encastrement K des poteaux en un nœud, le rapport de la somme des rigidités
des poutres ou traverses, aboutissant au nœud et situées dans le plan de flambement du poteau à la
somme des rigidités de toutes les barres aboutissant au nœud (y compris le poteau étudié). Toutefois, on
ne tient compte que des poutres ou traverses solidarisées avec le poteau par un assemblage sans jeu dont
la hauteur totale, mesurée entre axes des boulons, rivets ou cordons de soudure extrêmes, est au moins
égale à trois fois le rayon de giration intervenant dans le calcul du poteau. En cas d’assemblages par des
boulons ordinaires avec jeu normal, on ne tient aucun compte d’une poutre n’existant que d’un seul côté
du poteau ; s’il existe de part et d’autre du poteau des poutres dont les assemblages satisfont à la condition
de hauteur ci-dessus, on ne tient compte que de celle ayant la rigidité la plus faible.
Ln In
Inw Ine
Lo Io
Isw Ise
Ls Is
Lw Le
𝑙 0.7−0.38𝐾𝐴
𝑙0
= 1−0.36𝐾𝐴
si l’extrémité B est parfaitement encastrée
p. 110
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
𝑙 1−0.6𝐾
𝑙0
= 1−0.2𝐾𝐴 si les deux extrémités ont le même coefficient d’encastrement (KA=KB)
𝐴
𝑙 1.6+2.4𝐾𝐴
𝑙0
=√ 𝐾𝐴
si l’extrémité B est articulée
𝑙 4+3.5𝐾
𝑙0
= √1+6.5𝐾𝐴 si l’extrémité B est parfaitement encastrée
𝐴
𝑙 0.8+0.2𝐾𝐴
𝑙0
=√ 𝐾𝐴
si les deux extrémités ont le même coefficient d’encastrement 𝐾𝐴 = 𝐾𝐵
p. 111
ENSPD 2020-2021
Chap. 6 : Les phénomènes d’instabilité élastique
p. 112
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
p. 113
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
Concourantes
Bout à bout
Fonctionnement par obstacle : c’est le cas des boulons ordinaires dont les tiges
reprennent les efforts tranchants et le fonctionnement est en cisaillement.
Fonctionnement par adhérence : dans ce cas, la transmission des efforts s’opère
par adhérence des surfaces des pièces en contact. Cela concerne le soudage, le
collage, le boulonnage par boulons HR.
Fonctionnement mixte : c’est le cas du rivetage, à savoir que les rivets assurent la
transmission des efforts par adhérence des pièces jusqu’à une certaine limite, qui
lorsqu’elle est dépassée, fait intervenir les rivets par obstacle, au cisaillement.
L’assemblage par boulons HR permet de reprendre l’effort de traction et l’effort
tranchant.
p. 114
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
Un assemblage peut être souple ou rigide. L’assemblage souple doit permettre la
transmission d’un effort normal, d’un effort tranchant. L’assemblage rigide permet de
transmettre toutes les sollicitations (M, N, V).
Faitage M, N, V
p. 115
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
La fixation sur faitage peut être réalisée par utilisation d’une âme et des brides ou
cornières les brides seront fixées d’une part sur l’âme et d’autre part sur les éléments de
la ferme(20, 21)
p. 116
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
Recouvrement simple
p. 117
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
La contrainte maximale de traction vaut, pour une largeur b de tôle : σ=N + M.v si
S I
2
be 7.N
S = b.e ; M = N e et I = La valeur de la contrainte est donc : σ=
6 b.e
La contrainte augmente considérablement et les têtes de boulons risquent l’arrachement.
Il faut par ailleurs s’assurer que les axes neutres des barres soient concourants aux
nœuds des treillis, dans les systèmes réticulés .Ce n’est souvent pas le cas pour les
treillis réalisés en cornières.
p. 118
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
Classe de qualité 4.6 4.8 5.6 5.8 6.6 6.8 8.8 10.9
fub (N/mm2) 400 400 500 500 600 600 800 1000
La classe est définie par deux nombres X.Y sachant que : f yb = 10XY et fub =100X en
MPa.
p. 119
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
où Fv représente la résistance au cisaillement des boulons et FB est la résistance à la
pression diamétrale des pièces.
V
V1 : effort de cisaillement appliqué à un boulon ( V1 = ) ; n : nombre de boulons.
n
, P1 1 , f ub , 1
3d 0 3d0 4 fu
p. 120
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
Fp
Axe du boulon
p. 121
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
Avec Fp est l’effort de précontrainte autorisé dans les boulons vaut : Fp = 0,7.f ub.As ;
m est le nombre d’interfaces de frottement et ks est un coefficient dépend des trous de
perçage et vaut :
Types de trous ks
Trous normalisés (tolérances normales) 1
1 mm pour les boulons d12 et d14
2 mm pour les boulons d16 à d 24
3 mm pour les boulons d27 et plus
Trous circulaires surdimensionnés et les trous oblongs courts 0.85
Trous oblongs longs 0.7
p. 122
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
6.2 Assemblages sollicités simultanément au cisaillement et à la traction
Si un assemblage résistant au glissement est soumis à un effort de traction T
concomitant à un effort de cisaillement V, qui tend à provoquer le glissement, la
résistance au glissement par boulon doit être calculée selon la formule ci-après.
V
α
F T
M>0
Les boulons inférieurs sont tendus, tous les boulons sont soumis au cisaillement.
n: nombre de boulons.
M R =N1.d1 +N 2 .d 2 +...+Ni .d i = ∑𝑖 Ni .d i
p. 123
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
N1
N2 N N N ... N
1 2 3 i
N3 d1 d d d
1 d 2 3 i
N4 M d2
N5 d3
d4
d5
1 2 3 i
1
M u .d1
R u 1
d1 i
d1 i
i i
n '. i d2
i
M u .d1
N1 F p
2
n '. i d
i
p. 124
Chap. 7 : Conception et calcul des assemblages boulonnés
p. 125
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
p. 126
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
1 Introduction
Les assemblages soudés ont pour rôle de solidariser plusieurs pièces entre elles, en
assurant la transmission et la répartition des diverses sollicitations entre les pièces. La
réalisation d’un cordon de soudure permet de bloquer dans toutes les directions. Le cordon
de soudure doit principalement travailler au cisaillement. Il faudrait éviter de soumettre
un cordon à des contraintes de traction toutes fois il est possible de soumettre un cordon
à une extension. La réalisation d’un cordon nécessite une source de chaleur puissante et
régulière. En effet, la soudure consiste à la mise en place, par élévation de température,
d'un bain de métal en fusion qui s'unit aux pièces à relier. La méthode de soudure doit
permettre de constituer un assemblage par continuité de matière. Les propriétés
mécaniques du métal d'apport doit avoir sensiblement les mêmes caractéristiques que
celles des aciers à souder. Le contrôle strict des soudures s'effectue par radiographie. Cette
méthode est très performante, mais relativement onéreuse. Les assemblages soudés
présentent des inconvénients et des problèmes tel que :
Apparition de micro fissures dues au refroidissement
Apparition de déformations géométriques de la pièce dues aux effets de dilatations
et aux retraits
Main d’œuvre qualifiée et matériel spécifique
Contraintes résiduelles dans le cordon
p. 127
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
Electrodes enrobées : un enrobage d’une gaine réfractaire lors de la fusion d’où
naissance d’un laitier qui permet de ralentir le refroidissement (éviter la trempe) et
protéger l’acier contre l’absorption de l’oxygène et de l’azote ce qui peut le
rendre fragile.
Electrodes nues
Le procédé MIG ou MAG est utilisé pour réaliser des soudures ordinaires ou
particulières (étanches) Procédé MIG : Métal Inert Gaz (argon) atmosphère protectrice.
Procédé MAG : Métal Active Gaz (CO2)
En résumé plus la puissance est élevée plus les déformations seront limitées et le
chauffage est localisé. Le procédé soudure à l’arc électrique permet de souder des
profilés entre eux.
3 Dispositions constructives
3.1 Soudures bout à bout
Jusqu’à des épaisseurs de pièces de 5 à 6 mm, les soudures peuvent être effectuées sur
des pièces non chanfreinées, affranchies d’équerre (A). Au-delà de 6 mm , il faut
réaliser des chanfreins sur les rives d’ assemblage , le talon C devant être inférieure à la
plus petite des 2 valeurs : 3 mm ou t/5
Les chanfreins en V (B) et en U (C) permettent de souder sans retourner la pièce,
mais donnent lieu, lors du refroidissement, à des déformations angulaires fortes. Le
chanfrein en U est plus onéreux, du fait de l’usinage.
Les chanfreins en double U (D ) ou en double V (E ), symétriques, éliminent les
phénomènes de déformations ou de contraintes internes , si les cordons sont
exécutés simultanément sur les 2 faces ,par tronçons alternés .En outre , ils
p. 128
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
permettent une économie sur le métal d’ apport et sur le temps de main- d’ œuvre,(
nombre de passes).
Les chanfreins en K (F) constituent une solution intermédiaire.
60°
t<6
t =5 à 15
A B
d =1 à 3 c
t/2 t = 30 à 60
D
t /2 t = 10 à 25
C
c
c
60° 50°
t = 12 à 40 t = 12 à 40
E F
p. 129
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
a
t (mm) 4 6 7 8 10 12 14 16 18
a (mm) 3 4 5 6 7 8 10 11 13
p. 130
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
a a a a
Nous allons établir ci-après des formules de calculs pour des cordons reliant :
• soit des pièces orthogonales
• soit des pièces obliques.
p. 131
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
N/2
N N/2 N
N/2
N N
l
N
N
N
2 Nn N. 2
Nn N
2 , d’ou a. 2.a
2 N N. 2
N N , d’où
2 a. 2.a.
Soit :
.
w Mw
fu
• Cordons
latéraux
N
N
N/2
N N N
N/2
p. 132
Chap. 8 : Les assemblages par soudures
𝑁
𝜎 = 𝜏⊥ = 0 et 𝜏∥ = 𝑎.∑𝑙 la formule fondamentale s’ecrit :
• Cordons
obliques
N
2
• Cordons frontaux
Nous avons deux cordons, le premier est situé dans l’angle obtus, le second est situé
dans l’angle aigu. Pour l’angle obtus on vérifie :
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Chap. 8 :
• Cordons latéraux
De la même façon que pour des pièces orthogonales, on vérifie quel que soit l’angle,
obtus ou aigu, que :
• Cordons obliques
Dans le cas de cordons obliques, faisant un angle avec la direction de l’effort, on a :
Pour un angle obtus :
Formule enveloppe
Il existe une formule enveloppe, qui dispense de tous les calculs précédents, qui place
en sécurité, quelle que soit l’orientation de l’effort et du cordon de soudure nous aurons:
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Chap. 8 :
BIBLIOGRAPHIE
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