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Fumées Entrée d'air
Prˇchauffe de l'air
BALLON
Entrée Séparateur
d'eau gravitaire
Economiseur
Vers Vaporiseur 1
turbine
SURCHAUFFEUR
Vaporiseur 2
FOYER
Entrée combustible
Différents critères pourraient permettre de classer les cycles moteurs à vapeur. Parmi ces critères,
apparaissent naturellement le type de machine de détente utilisé et la nature du fluide de travail. Dans la
plus grande majorité des cas, c’est dans une turbine que l’on détend la vapeur. Le fluide le plus utilisé est
l’eau. Les domaines d’utilisation sont la production d’électricité, la propulsion (sous-marins, navires de gros
tonnage, porte-avions). Les combustibles sont variés, allant du fuel, au gaz en passant par le nucléaire et
le charbon dans le passé, ils servent à chauffer le fluide pour le vaporiser. Aujourd’hui la géothermie et le
solaire sont aussi des sources d’énergie possible. On utilise parfois aussi les gaz d’échappement chauds
d’une turbine à gaz
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I. Turbines à vapeur
Les cycles des turbines à vapeur utilisent un fluide, qui change d'état au cours du cycle. Le changement
d'état de la vapeur génère des variations importantes de l'enthalpie qui permet de transformer de grandes
quantités de chaleur en travail. Dans une turbine la vapeur est détendue de façon continue dans un
système de roues à aubes.
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La figure 2 est la représentation graphique du cycle de Carnot d’une machine à vapeur dans le
diagramme (P,V), A un fluide qui est diphasé on fait subir :
- une compression isentropique 1 à 2 par une pompe, l’état 2 correspond à un état de liquide saturant
-une transformation isotherme 2 à 3, sur une isotherme de vaporisation, le fluide reçoit de la chaleur dans un
générateur de vapeur
-une détente isentropique 3 à 4 dans une turbine amenant la vapeur dans un état diphasique (mélange liquide-
vapeur)
- une transformation isotherme ramenant le fluide dans l’état 1 dans un condenseur
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Pratiquement et pour des raisons évidentes de simplicité on préfère travailler dans un diagramme T, S
Application :
Le travail reçu par la machine, travail fourni par la pompe, la quantité de chaleur reçue par le fluide et le rendement
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I-2 Cycle de Rankine
Il est possible de remédier en partie au défaut précédent en modifiant légèrement le cycle de Carnot d’où le cycle
de Rankine.
Le cycle de base d'une turbine à vapeur est un cycle de Rankine qui se déroule totalement en vapeur humide.
Dans ce cycle, la vapeur humide issue de la turbine est totalement condensée (déplacement du point 1 à
1liq). Le liquide subit une compression isentropique jusqu'a la pression de vaporisation (point 2), puis est
vaporise à pression constante jusqu'au point 2vap.
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I-3- Cycle de Rankine : bilan énergétique
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I-4 Cycle de Hirn
Dans la pratique on évite la condensation sur les parois de la machine lors de la détente isentropique. Le
cycle de Hirn est un cycle de Rankine, dans lequel la vapeur sortant de la chaudière est surchauffée à une
température supérieure à la température de saturation
Application
Considérons un cycle de Rankine fonctionnant entre les températures T1=100ºC et T2=180ºC et son
cycle de Hirn fonctionnant entre les températures 100ºC et 427 ºC.
Déterminer le rendement des deux cycles
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I-5 Cycle de Hirn avec resurchauffe
Afin d’accroitre le rendement thermique, toutes les grandes installations sont alimentées en vapeur
a très haute pression.
Pour améliorer le rendement du cycle de Hirn, on cherche à augmenter la pression au point 2. Cette
augmentation de pression risque de déplacer la détente en milieu humide :
Q GV R es u rch a u ffeu r
4 Tu rb i n e Tu rb i n e
WT
3
S u rch a u ffeu r
B o u ill eu r
C o n d en s eu r
GV Q C
2
1
WP Pom pe
Fig8-Schéma d’une installation de vapeur avec resurchauffe
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I-6 Prise en considération des irréversibilités
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Fig10-schéma de principe et diagramme (T-
S) d’un cycle a soutirage
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wT
y h2 (1 y ) h3 h1
m
Qout
(1 y ) (h4 h3 )
m
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Cycle de Hirn avec resurchauffe et soutirage
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