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Interventions faites par les municipalités

Références contexte Bonnes pratiques Actions menées


Douala- L’amélioration de
Cameroun l’environnement des activités - assainissement : avec l’accroissement de 24% du taux d’enlèvement des ordures
Essombè Edimo, J., économiques  ménagères entre 2001 et 2003, une augmentation de 50% du nombre des secteurs
R. (2005). «  le couverts par la société locale de ramassage de ces ordures, ainsi qu’un accroissement
développement significatif des fréquences des collectes de celles-ci, et des opérations de curetage de
territorialisé à drains primaires dans différents quartiers de Douala, qui ont contribué à faire diminuer
douala : fondements sensiblement les inondations dans la ville.
et repérage des
modalités
- habitat social : réalisation en cours, grâce à sa structure d’économie mixte (Société
institutionnelles d’aménagement de Douala) et en collaboration avec une firme financière française, de
d'une dynamique 500 logements sur un terrain de 15 ha (lotissement de Mbanga-Japoma, 1,5 millions)
nouvelle », De Boeck livrables avant fin 2005. Mise en chantier des études de réalisation prochaine d’autres
Supérieur « Mondes logements successivement au nord (lotissement Lendi) et au nord-ouest de la ville
en développement », (lotissement de Bonamatoumbè).
2005/2 no 130 |
pages 111 à 130
- nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) : création dans
le premier arrondissement de Douala d’un centre multimédia équipé de plus d’une
centaine d’appareils fonctionnant à haut débit, et mise en chantier de la réalisation de
centres similaires dans chaque arrondissement de la ville,
La réhabilitation des
infrastructures - la réfection de la voirie entre 2001 et 2004 (76 millions). Ceci aura concerné (pour les
chaussées et les drains) une quinzaine de grandes artères réparties sur les cinq
arrondissements de Douala ;

- le désenclavement des zones industrielles de la ville : par la rénovation et le doublement


des voies des axes routiers qui mènent à ces aires de production pour un investissement
de 145 millions (Africa New Destiny, 2004, 27-28) ;

- la rénovation d’autres axes routiers secondaires dans les différents arrondissements de


la ville, afin de faciliter la circulation des hommes et des marchandises. On dénombre
ainsi une trentaine de rues rénovées d’urgence, pour un montant de 60 millions (Ibid. et
Devey, 2004, 7) ;

- la réalisation d’un réseau de câbles à fibres optiques irriguant toute la ville d’une
infrastructure de communication à haut débit, ce qui permet de mettre à la disposition
des entreprises des outils performants de communication, tout en facilitant leur
organisation et la vitesse de leurs transactions (D’Alayer, 2004 ; Signouret, 2004).
La réorganisation interne de la 1) la mise au point des stratégies de développement économique de la ville ou la mise
CUD en perspective des actions municipales en matière économique ;
2) la coordination ou le montage des dossiers des entreprises en difficulté et sollicitant
des informations auprès de la CUD ;
3) la participation à la mise en œuvre des plans de communication et de valorisation
économique de la ville, en liaison avec l’Agence de développement de Douala ;
4) le soutien à différentes actions dans le domaine de l’économie sociale ou de la
promotion des institutions spécialisées en développement local ;
La création des structures Mise en place de l’Agence de Développement de Douala  dont le rôle est promouvoir un
d’animation et de promotion développement économique local durable et plus solidaire, et susceptible de générer une
économique amélioration notoire des conditions de vie des populations. Il s’agissait en définitive pour la
CUD, dont les moyens financiers sont limités, de créer un espace permettant de mobiliser les
divers autres partenaires institutionnels en vue d’animer ou de cultiver désormais une
dynamique du développement local à Douala.
Promotion d’un Observatoire économique Urbain  dont le rôle est de collecter et de traiter
toutes données relatives à l’activité économique de la ville ; gérer une base de données sur
l’économie locale, ainsi que celle d’un centre informatique économique de la ville ; évaluer
les politiques sectorielles initiées par l’Exécutif Municipal ; réaliser de toute étude de nature
à éclairer ce dernier sur la situation économique et sociale de la ville ; participer aux actions
de promotion de la ville, en rapport avec les administrations et les opérateurs concernés (à
l’exemple de l’A2D)
CIEDEL, DELTA-C | Bamako Eau et assainissement Trois principaux points synthétisent les initiatives entreprises :
Pratiques inspirantes
des collectivités 1. Structuration de la maîtrise d’ouvrage :
territoriales
d’Afrique de l’Ouest
- Création d’un service technique municipal, le service eau, environnement et
assainissement pourvu en moyens matériels et ressources humaines (deux agents) ;
face aux défis de la
décentralisation | - La mise en place d’un cadre de concertation communal regroupant l’essentiel des
avril 2018 acteurs intervenants dans le secteur eau/assainissement (élus locaux, services
techniques municipal et étatiques, délégataires et usagers), La commission communale
de l’eau et l’assainissement qui réalise le suivi de la mise en œuvre des contrats et
éclaire le conseil municipal dans la prise de décision

- Responsabilisation, formation et coordination d’acteurs à l’échelle villageois : CVD,


Conseillers Municipaux, AUE, hygiénistes, maçons.

2. Les relations contractuelles :


- L’affermage du réseau urbain d’eau potable à l’ONEA : en réponse au
dysfonctionnement de la Régie Communale de l’Eau, à partir de 2008 les autorités
communales ont décidé de déléguer la gestion de l’AEP à l’ONEA. La commune demeure
le maître d’ouvrage et confie la production et la distribution d’eau potable à la Société
Nationale qui gère le réseau et en rend compte à la commune. Le contrat d’affermage a
une durée de 5 ans ;

- Les contrats de gestion des AEPS : cette gestion de type mutualisée met en présence la
commune, l’ADAE et la Fédération des Usagers de l’Eau de la Région de Bobo Dioulasso
(FAUEREB) et concerne les AEPS de 3 gros villages

- La propreté urbaine : entre 2008 et 2014 la commune est en contrat avec 3 associations
féminines pour la pré collecte des ordures ménagères et le nettoyage des places
publiques sensibles ;

- La gestion des forages équipés de PMH : d’une part des conventions ont été signées
permettant à la commune de déléguer la gestion des PMH aux AUE, d’autre part des
contrats de maintenance des PMH engagent la Commune et les Artisans Réparateurs
pour l’entretien des forages ;

- La gestion des ouvrages d’assainissement des places publics (marchés, gare routière et
aire de stationnement)
3. Elaboration et mise en œuvre d’outils de développement : Plusieurs outils ont été
élaborés entre 2009 et 2013 : (i) le Plan Communal de Développement Sectoriel
Eau/Assainissement (PCD AEPA), (ii) le Plan Stratégique d’Assainissement de la ville de
Houndé (PSA), (iii) le Plan Stratégique de Gestion des Ordures Ménagères (PSGOM), (iv)
la Stratégie Communale de Changement de comportements en Hygiène et
Assainissement.
Rapport, (2021). Kigali promouvoir la santé et le bien- La réhabilitation des centres et la mise en place des infirmières qualifiées a permis
« Résonnance : Le être des jeunes, en particulier d’améliorer leurs conditions d’accueil et leur attractivité, ainsi que de disposer d’espaces
cahier de réflexion ceux qui vivent dans la précarité, dédiés aux consultations médicales : les jeunes peuvent ainsi consulter et recevoir des
des maires directement dans leurs lieux de informations sur leur santé, y compris sur la Santé Sexuelle et Reproductive (SSR). La Ville de
francophones », vie et de sociabilité. Kigali assure également la formation des éducatrices et éducateurs des centres pour leur
n°17 permettre d’informer et d’orienter, en assurant discrétion et non-jugement. Les activités de
sensibilisation sont également prévues pour la dissémination des messages intégrant
l’information sur la santé sexuelle, notamment en direction des filles pour améliorer leur
fréquentation des centres et leurs recours à la planification familiale.
Gitega Renforcer l’offre de services de
proximité - Renforcer l’offre de services de proximité est le premier chantier auquel nous nous
sommes attelés ;

- Donner accès à plusieurs services dans un même lieu et dans le même temps, amener
des services au plus près des usagers, sont nos priorités ;

- Pour améliorer les conditions d’accueil des patients, le service de planification familiale
de l’Hôpital Régional de Gitega est en cours de réhabilitation ; par ailleurs une salle
d’écoute a été inaugurée récemment à la Mairie de Gitega. Elle permettra d’informer et
d’orienter les femmes pour leurs besoins en santé ;

- En ce qui concerne la santé infantile et la lutte contre la malnutrition, la ville a mis en


chantier 3 nouveaux Foyers d’apprentissage nutritionnel « FAN-FARN » ;

- L’autre aspect développé par cette politique est l’information et de la sensibilisation des
habitants. La Commune développe une stratégie large sur les thématiques de la santé
reproductive, maternelle et infantile auprès de groupes clés : leaders communautaires
et religieux, jeunes, maris et femmes enceintes et allaitantes.

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