Sois forte Anita, ça va aller

- Merci maitre

- Anita on va bientôt être libre le Seigneur est merveilleux, merci infiniment maitre nous ne
regretterons en aucun jour de vous avoir fait confiance

- Je vous en prie mesdames je ne fais que mon travail

- Bonne journée à vous et rendez-vous le 30 septembre les membres de leur famille

continueront à leur apporter leur soutien et leur réconfort en attendant le car de la police
chargé d’escorter les détenues

- Ma fille papa, maman, tantine, oncle George, vous êtes tous là merci d’être venus le Seigneur
n’oublie pas les enfants

- Nous sommes tristes par la mort tragique de la cousine Ivana, nous aurons réunion ce soir
pour établir le programme des obsèques.ca nous a fait énormément de peine mais le
seigneur est au contrôle de tout ma fille, nous remettons tout entre tes mains répondu la
mère de Anita

- Amen

- Papa c’est l’heure de partir on se voit le 29 septembre s’il plait à Dieu, je ne pourrai pas
assister aux obsèques de Ivana je vendrai au village à ma sortie de la prison. Au revoir papa
au revoir maman au revoir à tous

- Au revoir Anita.

C’est ainsi que au tour de 13h30, le car embarqua le retenu pour la prison centrale de
kondengui de retour au quartier des femmes de la prison de Gohoma

- Anita, tu es déjà de retour du parquet ?

- OUI Rita je suis de retour, alors comment ça se passe, ça promet ?

- Oui ça promet Rita le Seigneur est entrain de décanter la situation la prochaine audience
aura lieu dans un mois

- Amen, les presque tu élevés chaque jour dans cette prison vont directement au ciel,
persévère dans la prière et le Seigneur verra le reste

- Amen Rita

- Et toi Rita comment ça va de ton côté

- Ah Anita ; je suis condamné à 11 ans de prison, ma sentence a déjà été scellé depuis
longtemps pour détournement de derniers public. Ça fait déjà 6 ans que je travaille ma
prison en faisant le restaurant pour les prisonniers là je suis en train d’apprêter les
ingrédients car je dois me réveiller de bonne heure pour faire la cuisine, répondit Rita

- Oh donc c’est possible de faire les affaires ici en prison et ça passe bien ?

- Oui c’est possible d’apprendre en prison Rita et tu verras qu’ici les femmes les femmes sont
des véritable business woman et les affaires marchent.la vie en prison n’est pas aussi facile, il
faut se battre Rita et éviter l’oisiveté et la distraction. Ça fait déjà 4 ans que je fais la
restauration ça me permet de nourrir ma famille et construire ma maison et de me prendre
 en charge. L’entreprenariat en milieu crucial contrairement aux pensées péjoratives et
négatives de la population, autrement dit, le monde entrefers.la prison de Gohoma est un
milieu qui favorise les femmes à entreprendre.la vie en prison étant un véritable challenge et
un combat perpétuel certaines détenues ont fait le choix d’entreprendre en développant les
activités génératrices des revenus pour leur permettre de se prendre charge , d’aider leur
familles l’extérieur d’avoir les moyens pour le suivi de leur dossier au parquet et surtout de
prendre soin d’elles.

Parmi les business flousant à Gohoma développés par les femmes, il y a le commerce,
c’est d’ailleurs le domaine d’activité le plus flousant à Gohoma, comme exemple, on peut citer les
femmes qui vendent les œufs à la coque ou les œufs bouillies, les femmes qui font le blanchissement
ou le pressing. Des femmes qui font la coiffure, manucure, pédicure jonglerie, ménage esthétique-
cosmétique de manière générale. Un autre domaine d’activité flousant à Gohoma c’est la
restauration.au sein du camp, tous les mets traditionnels du Cameroun y sont préparé et la pâtisserie
n’est pas en reste tous les matins, un service de cafèterait est disponible pour les détensiez veulent
prendre le petit déjeuner. Des repas et mets fait avec soin et très appétissant est un autre segment
du business en milieu carcérale c’est le nettoyage des ustensiles notamment le lavage des marmites
c’est payant en fonction de la taille et de la grosseur de la marmite. Le commerce est un est un
secteur d’activité très flousant à la prison de Gohoma, les femmes ont mis sur pied des boutiques au
sein du quartier pour le commerce générale, on y retrouve également des femmes qui font des
bayam Salam, notamment la vente des vivres frais et aussi la friperie un système de transfert
d’argent est mis en place pour faciliter la ravitaillement et les appréciations avec l’extérieur .au sein
du quartier ,un autre secteur d’activité assez flousant qu’on peut relever c’est le domaine de la mode
et du design, des femmes fabriques les bijoux, des colliers de toutes sortes, des babouches, des
customisation en général dans le quartier ; il y a un atelier de couture pour permettre aux femmes
d’apprendre la couture. En prison les prix sont plus élevés pour certains articles et chacun y trouve
son compte pour se soutenir mutuellement. Les femmes de la prison de Gohoma ont instauré un
système de tontine par jour pour et par semaine pour se soutenir et soutenir leur business, car le
plus gros souci comme la plupart des entrepreneurs, c’est le manque le manque de capital par
conséquent elles se battent avec leur faible moyen et les activités génératrice des revenus sont bien
réglés et encadrés par les autorités carcérales de Gohoma dans le respect de règles et des normes
établie au sein du camp