II- Les principaux accords commerciaux bilatéraux du Maroc

avec les membres de CEDEAO :

Accord commercial
au date d’entrée en vigueur
- Niger en •03/11/1993 a Fès sur 5 ans , Bénin en •07/03/1991 sur 5 ans , Mali en
•04/12/1993 sur 2 ans , Burkina Faso en •29/06/1996 sur 3 ans , Côte d’Ivoire en
•05/05/1995 sur 3 ans , Nigéria en •05/07/1978 à Bangui sur 3 ans .
Cet accord convenu les Échanges commerciaux Sur la base de la clause De la nation la plus
Favorisée N.P.F* et applicable sur les produits originaires des deux pays
- Pour Sénégal le Maroc signe une convention qui s’appelle Convention générale
Maroco-Sénégal qui entrer en vigueur en 1968 pour une durée de 2 ans, comprend les
produits originaires des deux pays, et avec le même pays le Maroc signe un Protocole
d’accord qui fait en 1987
Ces accords convenu l’exonération des droits d’importation pour les produits originaires
et en provenance des deux pays, figurant sur la liste jointe de convention et de protocole.
- Et finalement le Maroc a signé une convention commerciale et Tarifaire en 12 avr
1997 avec Guinée
III- Les freins à l’intégration du Maroc dans l’économie
africaine
1- Une absence d’approche intégrée : le dispositif institutionnel chargé
d’organiser la coopération africaine est caractérisé par une multitude des
intervenants, une faiblesse des moyens humains et financiers et des difficultés
de coordination entre les différentes composantes.
2- Des accords commerciaux qui ne portent pas sur le libre-échange. En outre,
les mesures non-tarifaires et la multiplicité des régimes fiscaux entre pays
augmentent les coûts de transaction afférents aux échanges extérieurs.
3- Une zone cible restreinte. Les échanges commerciaux sont concentrés sur la
zone d’Afrique de l’Ouest (58%) suivie de la zone d’Afrique de l’Est (15,5).
4- Une offre commerciale insuffisamment diversifiée. Les produits échangés
portent sur un nombre limité de produits faiblement transformés.
5- Une diplomatie économique insuffisamment outillée pour assurer le suivi des
accords et des projets d’investissement.

Conclusion
Pour conclure on peut dire que les échanges commerciaux du Maroc avec la zone CEDEAO
enregistrent une croissance, et les exportations du Maroc à destination de la zone CEDEAO
ont triplé depuis 2008 et on a observé que les investissements directs marocains dans la zone
CEDEAO, représentent en 2016 près des deux tiers des investissements directs marocains en
Afrique et finalement nous avons vu les principaux accords commerciaux bilatéraux conclus
entre le Maroc et les pays membres de la zone CEDEAO.