Pour la clarté de la lecture, les textes sont bâtis selon une
structure qui permet d’ordonner les idées qu’ils expriment.
Selon le type de texte, la structure ne sera pas exactement
la même. Celle-ci dépend de l’intention et de la fonction souhaitées par la personne qui rédige. Entre autres, il y’a une différence entre les textes informatifs, les textes injonctifs (dont le but est de pousser à réaliser une action) et les textes persuasifs (qui tentent de convaincre en avançant une opinion). Repérer comment un texte est construit permet d’en dégager les liens logiques, d’en repérer les idées et leurs hiérarchie. Une bonne architecture textuelle permet de mieux suivre l’ordre d’énonciation du texte, et de mieux comprendre son sens. Pour mieux comprendre la structure d’un texte, une première étape consiste à identifier les idées importantes, et à repérer les indicateurs qui associent les idées, les lient entre elles, assurent la succession d’une idée à l’autre. Il devient alors facile de distinguer l’articulation du texte et les liens entre ses différentes parties. Les éléments typographiques sont essentiels à la compréhension d’un propos. Au moins, ils en facilitent l’appréhension rapide, de premier niveau. Titraille,, encadrés, citations, disposition des paragraphes: grâce à ces aides à la lecture, le lecteur repère facilement la hiérarchie des idées dans le texte. Cependant, il faut se rappeler qu’une même idée peut être développée sur plusieurs paragraphes tout comme un seul paragraphe peut aussi contenir un seul argument. Ensuite, on cherchera les connecteurs logiques qui articulent le texte et servent à établir une relation entre les opinions et arguments. Les conjonctions de coordination ou de subordination, les pronoms relatifs, les prépositions et autres locutions sont autant de connecteurs logiques, qui peuvent servir à exprimer différents types d’articulations:
Ces connecteurs aident à organiser hiérarchiquement les
arguments.
• addition (et, de même que, encore…),
• opposition (mais, bien que, cependant, malgré…),
• cause (car, parce que, effectivement, grâce à…), • conséquence (donc, de sorte que, voilà pourquoi…), • exemple (par exemple, c’est à dire…), • but (pour que, dans le but de…), • hypothèse (si, en cas de), • conclusion (donc, finalement, en définitive…)
Enfin, les phrases ou paragraphes de transition mettent du
liant(1) dans l’articulation, pour ajouter de l’émotion et du caractère aux discours.