Vous êtes sur la page 1sur 4

THEMA

Pourquoi courent-ils ?
Amateurs ou professionnels, ils avalent des kilomètres de piste, soumettent leur corps
aux pires souffrances… Qu’est- ce qui peut bien les faire courir ? Le plaisir, la victoire, la
gloire ou simplement le besoin de se surpasser ? ARTE fait un tour de piste en compagnie
des athlètes britanniques des inoubliables Chariots de feu, de marathoniens amateurs et
des imbattables Kenyans, dont des scientifiques tentent de percer le secret.

20.45-00.40
dimanche 6 octobre 2002
Contact presse : Grégoire Mauban / Dorothée van Beusekom / Souad Khaldi - 01 55 00 70 42 / 73 25 / 70 43
g-mauban@artefrance.fr / d-vanbeusekom@artefrance.fr / s-khaldi@artefrance.fr

Retrouvez les dossiers de presse en ligne sur www.artepro.com


20.45
Les chariots de feu
(Chariots of Fire)
Film de Hugh Hudson (Royaume-Uni, 1981-1h58mn) - VF
Scénario : Colin Weeland
Avec : Ben Cross (Harold Abrahams), Ian Charleson (Eric Liddell), Nigel Havers (lord Andrew
Lindsey), Cheryl Campbell (Jennie Liddell), Alice Krige (Sybil Gordon), Lindsay Anderson (le
principal de Caius), Dennis Christopher (Charles Paddock), Ian Holm (Sam Mussabini)
Image : David Watkin ; Son : Clive Wibter - Montage : Roger Hall
Décors : Terry Rawlings - Musique : Vangelis Papathanassiou
Production : Enigma, 20th Century-Fox, Allied Stars
Prix du meilleur second rôle masculin (Ian Holm), Cannes 1981
Oscars du meilleur film, du meilleur scénario original,
de la meilleure musique originale et des meilleurs costumes (1982)

Deux athlètes britanniques


que tout oppose courent vers
leur destin. Une épopée à la
gloire du sport et de la
Les Chariots de feu, fraternité, servie par
une épopée à la gloir e
de la compétition. l’inoubliable musique de
Vangelis.
Londres, 1980. Dans l’église
de St. Brides, une assistance
nombreuse rend hommage à
Harold Abrahams. Une
journaliste, amie intime du
disparu, se souvient… En 1919, arrivé à Cambridge, Harold s’impose par un exploit dans
la course à pied. À la même époque, dans les Highlands écossais, Eric Lidell gagne sa
première course lors d’une fête paroissiale. En 1923, les deux hommes se retrouvent à
Cambridge. Tout les oppose : le milieu, l’éducation, la religion (l’un est juif, l’autre
protestant), mais surtout la motivation: l’un se bat parce qu’il pense gagner son intégration
dans la société britannique, l’autre pour donner du poids à la parole de Dieu qu’il ira
prêcher en Chine. Après s’être affrontés lors d’une course que remporte Liddell, ils
décident de se présenter aux Jeux olympiques de 1924…

Course en tête
Succès surprise du début des années 80 – le film ne reçut pas moins de quatre Oscars –,
les Chariots de feu révéla Hugh Hudson qui, trois ans plus tard, réalisera Greystoke.
Porté par une mise en scène lyrique et la musique de Vangelis qui marqua les esprits (et
les émissions sportives), ce film exalte l’esprit des J.O. dans ce qu’il a de plus beau, de
plus moral. Il célèbre des valeurs telles que l’engagement, la persévérance, la fraternité,
et explore la psychologie des athlètes. S’étant inspiré de l’histoire réelle de deux coureurs
victorieux aux Jeux olympiques de 1924 à Paris, Hugh Hudson a reconstitué, avec une
vraisemblance étonnante, non seulement l’ambiance des stades et des courses
(rendues plus haletantes par des ralentis), mais également le contexte historique et
l’ambiance morose de l’entre-deux-guerres en Grande-Bretagne, qui vit émerger alors le
mouvement missionnaire écossais et l’anti-sémitisme.
Rediffusion le 11 octobre à 00.30 en VOSTF

.2
22.50
À bout de course
Documentaire de Gérard Poitou-Weber
Coscénariste : François Boissonnet
(France, 2002-52mn)
Coproduction : ARTE France, 13 production, Doriane Films

Des coureurs
amateurs en plein
marathon de Paris,
un défi qu’ils
préparent depuis
des mois par envie
d’aller jusqu’au
bout d’eux-mêmes.
Haletant !
4 avril 2002. Viviane
et François en
France, Sacha et
Dimitri en
Allemagne et Mario
et Luis en Espagne
se préparent à participer au marathon de Paris. Depuis octobre, seuls, avec un coach ou
entre amis, ils s’entraînent à Paris, Stuttgart ou Valence. Après être passés au village
prendre les dossards et avoir fait quelques étirements, les voilà sur la ligne de départ,
parmi 30 000 coureurs, sur les Champs-Élysées. Leur défi : parcourir les 42 kilomètres
sans flancher…

Jusqu’au bout de soi


Après les premières foulées enthousiastes, au son des fanfares et percussions
disséminées sur les trottoirs, les crampes et les difficultés respiratoires commencent à se
faire sentir. Surtout à partir de la barre fatidique du trentième kilomètre. Pourtant, Viviane,
François, Mario et Luis, tous la cinquantaine passée, s’accrochent. Quant à Dimitri et
Sacha, le père et le fils, ils ont décidé de passer la ligne d’arrivée ensemble. Objectif : faire
le parcours en 3h30. En parallèle, le réalisateur revient sur l’entraînement, les motivations
des coureurs. Victime d’un grave accident à l’âge de vingt ans, Viviane voit la course
comme une seconde vie. François, lui, cultive son dynamisme en restant prudent : il est
régulièrement surveillé par un médecin. Pour tous, le marathon sonne comme un défi,
une victoire sur soi qui nécessite un mental de fer. Les dernières minutes de la course,
habilement mises en musique, dévoilent à quel point la souffrance peut être intense…
autant que la joie de passer la ligne d’arrivée.
Rediffusion le 19 octobre à 15.15

.3
23.45
Le secret des coureurs kenyans
Documentaire de Mikael Agaton
(Danemark, 2001-53mn)
Production : Bech film, DR TV, SVT, NRK, YLE, NFTF

“Ce qui nous

différencie des

Kenyans,

c’est qu’eux,

ils ont du plaisir

à courir.”

(Un athlète danois)

Pourquoi les Kenyans sont-ils imbattables dans les courses de fond et de demi-fond ?
Une équipe de scientifiques a cherché à percer le mystère.
Depuis les J.O. de 1964 à Mexico, où Kipchoge Keino remporta la médaille d’or dans le
3 000 mètres steeple, le succès des Kenyans dans les courses de moyenne et longue
distance ne s’est jamais démenti. Ils possèdent aujourd’hui 12 des meilleurs temps au 10
000 mètres, 18 des 20 meilleurs temps au 3 000 mètres steeple et des records dans le
marathon. La plupart d’entre eux viennent d’une petite communauté de la vallée du Rift,
celle des Kalenjins. Dans cette région pauvre, dont la capitale est Eldorète, courir est
devenu une chance unique de réussir. Et les grandes marques de sport, telles que Fila,
n’hésitent pas à organiser des entraînements et des courses pour repérer les futurs
champions.

Imbattables
Pourquoi les coureurs kenyans sont-ils si endurants, si performants ? En collaboration
avec des scientifiques du Kenya et du Danemark, une équipe de physiologistes tente de
trouver la clef du mystère. Elle réalise des tests comparatifs entre des coureurs de haut
niveau kenyans et danois, puis entre des jeunes non entraînés des deux pays.
Consommation d’oxygène, rythme cardiaque, activité musculaire… tout est mesuré avec
précision. Toutes les hypothèses sont envisagées. La domination des Kenyans est-elle
liée à leur alimentation ?
À leur méthode d’entraînement ? Au fait de vivre à 2 000 mètres d’altitude et de courir
tous les jours dès le plus jeune âge ? À une quelconque raison génétique ? Aucune
hypothèse ne semble probante. Les champions comme Moses Tanui, Japhet Kosgei ou
Wilson Kipketer, détenteur du record du monde du 800 mètres, affirment que seuls leur
travail et leur plaisir à courir peuvent expliquer leurs performances. Mais les scientifiques
avancent une autre explication, fondée sur la morphologie des coureurs…

À 17.30, dans les Grands


Duels du sport, revivez
l’affrontement entre deux
coureurs exceptionnels,
le Kenyan Kip Keino
et l’Américain Jim Ryun.
.4

Vous aimerez peut-être aussi