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Définitions du vocabulaire du chapitre 4 sur

essor et déclin des puissances qui n’apparaît pas dans votre manuel.

Empire : notion qui désigne tout à la fois un régime politique (régime autoritaire de type
monarchique ou césariste, c’est-à-dire dans lequel le pouvoir est détenu par un empereur) et
l’ensemble des territoires soumis à son autorité.

Devchirmé (devsirme : « ramassage ») : système de recrutement forcé de jeunes chrétiens des


Balkans. Eduqués, turquisés et islamisés, ils sont destinés à fournir les cadres de l’armée et
de l’administration.

Janissaires : corps d’élite de l’infanterie ottomane, issu du devchirmé. Leur esprit de corps
devient peu à peu problématique (corruption, frein, aux réformes, tendance à la
mutinerie…). Le corps des Janissaires est aboli en 1826.

Sultan : titre conféré par le calife (successeur du prophète Mahomet) à un chef militaire. A
partir de 1517, les souverains ottomans sont à la fois califes et sultans.

Vizir : conseiller et principal ministre du sultan. A partir du XVI è siècle, le souverain ottoman
délègue l’administration des affaires au grand vizir, le gardien du sceau impérial.

Génocide : destruction physique, intentionnelle, systématique et programmée d’un groupe


ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines ethniques ou religieuses.

« L’homme malade de l’Europe » : expression utilisée a posteriori pour justifier l’inéluctable


déclin de l’Empire ottoman. Employée pour la première fois par le tsar de Russie, Nicolas Ier,
en 1853, elle traduisait à ce moment, à la veille de la guerre de Crimée, les ambitions russes
sur les territoires ottomans.

Sublime porte : maison et résidence officielle du grand vizir qui abrite les services de
l’administration centrale. Cœur du pouvoir ottoman dans les deux premiers tiers du XIXè
siècle.

Tanzimat (« réorganisations ») : ensemble des réformes menées au sommet de l’Etat entre


1839 et 1876, destinées à moderniser l’Empire ottoman pour qu’il rattrape son retard
économique et social et pour enrayer le recul territorial.

« Etranger proche » : expression forgée en Russie au lendemain de l’éclatement de l’URSS,


désignant les ex-républiques soviétiques. Dans sa doctrine de sécurité officielle, la Russie
considère cet espace comme sa « sphère d’intérêt vital ».

Glasnost (« transparence » en russe) : politique lancée par Gorbatchev à partir de 1985 qui
consiste à établir la liberté d’expression en UIRSS.

Minorité : groupe en petit nombre par rapport à la population totale du pays, qui partage des
caractéristiques linguistiques et culturelles et exprime un sentiment de solidarité interne.

Perestroïka (« restructuration » en russe) : politique de réformes économiques et sociales


menée par Gorbatchev en URSS à partir de 1985.
« Rideau de fer » : expression employée par Churchill, ancien Premier ministre britannique,
lors d’un discours prononcé à Fulton (Etats-Unis) le 5 mars 1946, pour dénoncer l’installation
de régimes communistes en Europe de l’Est et déplorer leur isolement du reste du continent.

Cyberpropagande : propagande développée sur Internet (tentatives de persuasion, de


manipulation, diffusion de rumeurs, armée de trolls et hackers…)

Economie de marché : économie fondée sur la libre confrontation de l’offre et de la demande.

Transition démocratique : concept discuté de science politique qui cherche à identifier les
étapes du passage d’un régime autoritaire à un régime démocratique.

Impérialisme : politique de conquête et de domination territoriale. Le terme désigne à la fois


les doctrines et les pratiques par lesquelles un pays cherche à établir sa domination, directe
(domination politique et militaire ; colonisation) ou indirecte (domination économique,
influence), sur d’autres territoires.

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