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Introduction

Le protocole IP est né avec les premiers réseaux de recherche américains dans les
années 1970. Mais ce n’est qu’avec l’apparition en 1993 du premier navigateur MOSAIC,
ancêtre universitaire de Netscape et Explorer, qu’il a été largement diffusé.

Cependant, la création du réseau actuel tel que nous le connaissons aujourd’hui a été
basée sur les protocoles TCP/IP, dont :
Le modèle protocole IPv4 est un protocole de niveau 2 dans la suite TCP/IP, il gère
l’adressage et la création des chemins, et permet d’identifier une interface connectée à
un réseau par l’attribution d’une adresse unique. IPv4 ne peut, même s’il continue
d’évoluer, répondre aux exigences des nouvelles tendances réseau.
C’est pourquoi l’IETF (Internet Engineering Task Force) a élaboré un ensemble de
nouveaux standards permettant de garantir la croissance et l’évolution de l’Internet. IPv6,
la version 6 du protocole, en est la clé de voûte.

Le déploiement d’IPv6 est inéluctable et tous les acteurs du domaine des réseaux
(équipementiers, fournisseurs de services, éditeurs de logiciels...) doivent s’y préparer.
Les produits IPv6 sont aujourd’hui sur le marché et les premiers déploiements sont en
cours.

IPv6 a été conçu pour apporter à l’Internet les moyens de son développement en termes
de capacité d’adressage, mais également pour prendre en compte l’ensemble des
besoins nouveaux en matière de communications : mobilité des acteurs, sécurité et
qualité des transferts, facilité d’emploi, indépendance des moyens de transmission et des
types de terminaux utilisés.

Ce mémoire ce portera sur quatre grand chapitre, le premier sera consacré à la


présentation d’IPv6 qui repose fondamentalement sur (les limites d’adresse IP et le choix
d’IPv6, le format d’adresse IPv6, et la transition d’IPv4 ver IPv6), et ensuite, le
deuxièmes chapitre sera consacré aux différentes types d’adresse IPv6 qui incluent l’en-
tête IPv6/IPv4, ensuite, le troisième chapitres ce portera sur la configuration automatique

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des adresses réseau, et afin, le quatrièmes chapitre sera consacré à la conception et la
réalisation d’un réseau avec IPv6.

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Historique

Au début des années 1990, il est devenu clair que le développement d'Internet allait
aboutir à l'épuisement des adresses disponibles (RFC 1752). En 1993, l'IETF lance un
appel à propositions (RFC 1550) et annonce la création d'un groupe de travail IP Next
Génération (IPng).

D'abord nommé Simple Internet Protocol Plus (SIPP, RFC 1710), puis IP Next
Génération (IPng), et a reçu ainsi en 1995 son nom définitif d'IPv6 (IP version 6), la
version 5 d'IP ayant été réservée pour le Internet Stream Protocol Version 2 (ST2) par la
RFC 1819. Les spécifications d'IPv6 sont initialement publiées en décembre 1995 dans
la RFC 1883 et finalisées dans la RFC 2460 en décembre 1998.

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CHAPITRE I 

PRESENTATION D’IPV6

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Le protocole IPv6 est conçu pour être le successeur de l'IPv4, elle répond
raisonnablement aux objectifs édictés. Il maintient les meilleures fonctions d’IPv4, en
minimise les mauvaises, et en ajoute de nouvelles quand elles sont nécessaires.

Section 1 : Les limites d’adresse IP et la nécessité d’d’IPv6

A. Le problème :
Lors de la création de l’IPv4 il paraissait invraisemblable que le nombre d’adresse
soit un jour épuisé. Mais à la vue de l’expansion d’Internet la limite d’adressage
est devenue bien plus qu’approchable.
Les adresses IPv4 sont codées sur 32 bits, ce qui permet de réer jusqu’à 4
milliards d’adresses (4 294 967 296 = (232)), mais les estimations avait montré
que ce nombre doit s’épuiser à la fin de l’année 2015-2020.
La solution qui a été proposé et adopté pour retarder l’épuisement est la
traduction d’adresse réseau NAT
1. La traduction d’adresses NAT (Network Adresse Translation) :
La fonction NAT peut être utilisée à différentes fins, mais son utilisation principale
consiste à limiter la consommation des adresses IPv4 publiques. Ainsi, elle
permet aux réseaux d'utiliser des adresses IPv4 privées en interne, et assure la
traduction de ces adresses en une adresse publique lorsque nécessaire
uniquement. La NAT permet également d'ajouter un niveau de confidentialité et
de sécurité à un réseau, car elle empêche les réseaux externes de voir les
adresses IPv4 internes.
Il existe trois types de traduction NAT :
a. Traduction d'adresse statique (NAT statique) :
La NAT statique utilise un mappage de type un à un des adresses locales et
globales. Ces mappages sont configurés par l'administrateur réseau et restent
constants.
b. Traduction d'adresse dynamique (NAT dynamique) :

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La NAT dynamique utilise un pool d'adresses publiques et les attribue selon la
méthode du premier arrivé, premier servi. Lorsqu'un périphérique interne
demande l'accès à un réseau externe, la NAT dynamique attribue une adresse
IPv4 publique disponible du pool.
c. Traduction d'adresses de port (PAT) :
La traduction d'adresses de port (PAT), également appelée surcharge NAT,
mappe plusieurs adresses IPv4 privées à une seule adresse IPv4 publique unique
ou à quelques adresses. C’est ce que font la plupart des routeurs personnels. Le
FAI attribue une adresse au routeur et pourtant, plusieurs membres de la famille
peuvent accéder simultanément à Internet. C'est la forme la plus courante de
NAT.
B. La nécessité d’IPv6 :
Le protocole IPv6 est conçu pour être le successeur de l'IPv4. L'IPv6 possède un
plus grand espace d'adressage (128 bits) pour un total de 340 undécillions
d'adresses disponibles (c'est-à-dire 340, suivi de 36 zéros). Toutefois, l'IPv6 ne se
limite pas à la multiplication des adresses. Lorsque l'IETF a commencé à
développer un successeur à l'IPv4, l'organisme a utilisé cette opportunité pour
corriger les limites de l'IPv4 et améliorer ce protocole.
Le manque d'espace d'adressage IPv4 a été le facteur le plus décisif pour la
transition vers l'IPv6. À mesure que les connexions à Internet augmentent en
Afrique, en Asie et dans d'autres parties du monde, les adresses IPv4 deviennent
insuffisantes pour prendre en charge cette croissance. Comme l'illustre la figure,
quatre des cinq RIR se sont trouvés à court d'adresses IPv4.

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Figure 1 : Les RIR (Registre Internet Regional)
C. Représentation de l’adresse IPv6 :

Les adresses IPv6 ont une longueur de 128 bits et sont notées sous forme de
chaînes de valeurs hexadécimales. Tous les groupes de 4 bits sont
représentés par un caractère hexadécimal unique ; pour un total de 32 valeurs
hexadécimales. Les adresses IPv6 ne sont pas sensibles à la casse et
peuvent être notées en minuscules ou en majuscules.

1) Format d’adresse IPv6

Pour noter une adresse IPv6 est x:x:x:x:x:x:x:x, où chaque « x » est


constitué de quatre valeurs hexadécimales. Pour faire référence aux 8 bits
d'une adresse IPv4, nous utilisons le terme « octet ». Pour les
adresses IPv6, « hextet » est le terme officieux qui désigne un segment de
16 bits ou de quatre valeurs hexadécimales. Chaque « x » équivaut à un
hextet, 16 bits, ou à quatre caractères hexadécimaux.

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Figure 2 : Format d’adresse IPv6

Le format privilégié implique que l'adresse IPv6 soit écrite à l'aide de 32 caractères


hexadécimaux. Cela ne signifie pas nécessairement que c'est la solution idéale pour
représenter une adresse IPv6. Dans les pages suivantes, nous verrons deux règles
permettant de réduire le nombre de chiffres requis pour représenter une adresse IPv6.

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Figure 3 : Format privilégié

D. Les règles :

Il y’a deux règles pour abréger l’adresse IPv6, qui sont :

1) Règle n°1 : Omettre les zéros en début de segment

La première règle pour réduire la notation des adresses IPv6 consiste à omettre les
zéros (0) du début d'une section de 16 bits (ou hextet). Par exemple :

 01AB est équivalent à 1AB

 09F0 est équivalent à 9F0

 0A00 est équivalent à A00

 00AB est équivalent à AB

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Cette règle s'applique uniquement aux zéros de début de segment et NON aux zéros de
fin. L'omission de ces derniers rendrait l'adresse ambiguë. Par exemple, l'hextet « ABC »
peut être « 0ABC » ou « ABC0 », mais ce sont deux valeurs différentes. Voici plusieurs
exemples où les zéros de début de segment sont omis pour réduire la taille des
adresses IPv6. Pour chaque exemple, le format privilégié est indiqué. Notez que
l'omission des zéros en début de segment entraîne un raccourcissement de l'adresse
dans la plupart des cas.

Figure 4 : Les règles N°1

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2) Règle n°2 : Omettre les segments composés uniquement de zéros

La deuxième règle permettant d'abréger la notation des adresses IPv6 est qu'une suite
de deux fois deux points (::) peut remplacer toute chaîne unique et contiguë d'un ou
plusieurs segments de 16 bits (hextets) composés uniquement de zéros.

Une suite de deux fois deux points (::) peut être utilisée une seule fois par adresse :
sinon, il serait possible d'aboutir sur plusieurs adresses différentes. Lorsque l'omission
des zéros de début de segment est utilisée, la notation des adresses IPv6 peut être
considérablement réduite. Il s'agit du « format compressé ».

Adresse non valide :

 2001:0DB8::ABCD::1234

Extensions possibles des adresses ambiguës compressées :

 2001:0DB8::ABCD:0000:0000:1234

 2001:0DB8::ABCD:0000:0000:0000:1234

 2001:0DB8:0000:ABCD::1234

 2001:0DB8:0000:0000:ABCD::1234

Voici plusieurs exemples de l'utilisation de deux fois deux points (::) et d'omission des
zéros de début de segment pour réduire la taille d'une adresse IPv6.

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Figure 5 : Les règles N°2

Section 2 : La transition d’IPv4 vers IPv6

La transition entre IPv4 et IPv6 doit se faire de la façon la plus transparente possible.

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La transition vers l'IPv6 n'aura pas lieu à une date fixe. Dans un futur proche, l'IPv4 et
l'IPv6 vont continuer à coexister. La transition vers l'IPv6 durera probablement plusieurs
années. L'IETF a créé divers protocoles et outils pour aider les administrateurs réseau à
migrer leurs réseaux vers l'IPv6. Les techniques de migration peuvent être classées en
trois catégories :

 Technique de la double pile

 Techniques de tunneling

 Techniques de traduction

I. Principes des différentes techniques :

1. La technique du double pile (dual-stack):

La double pile permet à l'IPv4 et à l'IPv6 de coexister sur le même segment de


réseau. Cette solution dite dual-stack est la plus simple à priori, par ce que les
périphériques doubles pile exécutent les piles de protocoles IPv4 et IPv6
simultanément.

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Figure 6 : La double pile

L’avantage principal de cette méthode est de pouvoir se connecter aux


applications IPv4 via IPv4, tout en ayant accès aux applications IPv6 via le réseau
IPv6. Cependant, comme les deux protocoles fonctionnent simultanément sur une
machine, cela peut être couteux en termes de performance et d’utilisation CPU.

2. La technique du tunnel :

Le tunneling est une méthode de transport des paquets IPv6 via un réseau IPv4.
Les paquets IPv6 sont encapsulés dans des paquets IPv4, de la même manière
que d'autres types de données.

Les tunnels peuvent être statiques (configurés manuellement par l’administrateur)


ou dynamiques. Cette méthode voit tout son intérêt lors d’une migration d’un
réseau IPv4 vers IPv6.

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Figure 7 : Le tunneling

3. La technique de la traduction (NAT64) :

Avec la traduction, les périphériques IPv6 peuvent utiliser la traduction d'adresses


réseau 64 (NAT64) pour communiquer avec les périphériques IPv4 à l'aide d'une
technique de traduction similaire à la NAT pour l'IPv4. Un paquet IPv6 est traduit
en un paquet IPv4, et inversement.

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Figure 8 : La traduction

Remarque : le tunneling et la traduction sont utilisés uniquement lorsque nécessaire.


L'objectif doit être de communiquer de manière native via le protocole IPv6 depuis la
source jusqu'à la destination

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CHAPITRE II 
LES DIFFERENTES TYPES D’ADRESSE IPV6

Section 1 : Les types d’adresses IPv6


Il existe trois types d'adresses IPv6 :

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 Les adresses de monodiffusion : une adresse de monodiffusion IPv6 identifie une
interface sur un périphérique IPv6 de façon unique.
 Les adresses de multidiffusion : une adresse de multidiffusion IPv6 est utilisée
pour envoyer un seul paquet IPv6 vers plusieurs destinations.
 Les adresses anycast : une adresse anycast IPv6 est une adresse de
monodiffusion IPv6 qui peut être attribuée à plusieurs périphériques. Un paquet
envoyé à une adresse anycast est acheminé vers le périphérique le plus proche
ayant cette adresse. Contrairement à l'IPv4, l'IPv6 n'a pas d'adresse de diffusion.
Cependant, il existe une adresse de multidiffusion destinée à tous les nœuds IPv6
et qui offre globalement les mêmes résultats.
A. La longueur de préfixe IPv6 :
Souvenez-vous que le préfixe (ou la partie réseau) d'une adresse IPv4 peut être
identifié par un masque de sous-réseau en notation décimale à point ou une
longueur de préfixe (notation de barre oblique). Par exemple, l'adresse IPv4
192.168.1.10 et le masque de sous-réseau en notation décimale à point
255.255.255.0 correspondent à 192.168.1.10/24.
L'IPv6 utilise la longueur de préfixe pour représenter le préfixe de l'adresse. Le
protocole IPv6 n'utilise pas la notation décimale à point du masque de sous-
réseau. La longueur de préfixe est utilisée pour indiquer la partie réseau d'une
adresse IPv6 à l'aide de la notation adresse IPv6/longueur de préfixe.
La longueur de préfixe peut être comprise entre 0 et 128. La longueur de préfixe
IPv6 standard pour les réseaux locaux et la plupart des autres types de réseau
est /64. Cela signifie que le préfixe ou la partie réseau de l'adresse a une
longueur de 64 bits, ce qui laisse 64 bits pour l'ID d'interface (partie hôte) de
l'adresse.
B. Les adresses de monodiffusion IPv6 :

Une adresse de monodiffusion IPv6 identifie une interface sur un périphérique IPv6 de


façon unique. Un paquet envoyé à une adresse de monodiffusion est reçu par l'interface

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correspondant à cette adresse. Comme c'est le cas avec l'IPv4, une adresse source IPv6
doit être une adresse de monodiffusion. L'adresse IPv6 de destination peut, quant à elle,
être une adresse de monodiffusion ou de multidiffusion.

Il y’a plusieurs adresses de monodiffusion :

a. Adresses Monodiffusion globale

Une adresse de diffusion globale est similaire à une adresse IPv4 publique. Ces
adresses sont uniques au monde et routables sur Internet. Les adresses de diffusion
globale peuvent être configurées de manière statique ou attribuées dynamiquement.

Les adresses de diffusion globale  (GUA) IPv6 sont uniques au monde et routables
(Internet IPv6). Ces adresses sont équivalentes aux adresses publiques IPv4. L'ICANN
(Internet Committee for Assigned Names and Numbers), opérateur de l'IANA, attribue
des blocs d'adresses IPv6 aux cinq organismes d'enregistrement Internet locaux.
Actuellement, seules des adresses de diffusion globale dont les trois premiers bits sont
001 ou 2000::/3 sont attribuées. En d'autres termes, le premier chiffre hexadécimal d'une
adresse de diffusion globale commence par 2 ou par 3.

Une adresse de diffusion globale se compose de trois parties :

 Préfixe de routage global 


Le préfixe de routage global est le préfixe ou la partie réseau de l'adresse
attribué(e) par le fournisseur (par exemple un FAI) à un client ou à un site.
Généralement, les RIR attribuent le préfixe global de routage /48 aux clients, à
savoir tous les clients potentiels, des réseaux d'entreprise aux réseaux
particuliers.
Par exemple, l'adresse IPv6 2001:0DB8:ACAD::/48 a un préfixe indiquant que les
48 premiers bits (3 hextets) (2001:0DB8:ACAD) constituent le préfixe ou la partie
réseau de l'adresse. La suite de deux fois deux points (::) avant la longueur de
préfixe /48 signifie que le reste de l'adresse contient uniquement des 0.
 ID de sous-réseau

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L'ID de sous-réseau est utilisé par une entreprise pour identifier les sous-réseaux
au sein de son site.
 ID d'interface 
L'ID d'interface IPv6 est l'équivalent de la partie hôte d'une adresse IPv4. Le
terme ID d'interface est utilisé, car un hôte unique peut avoir plusieurs interfaces,
chacune dotée d'une ou de plusieurs adresses IPv6. Dans la plupart des cas, il
est fortement recommandé d'utiliser des sous-réseaux /64, c'est-à-dire un ID
d'interface 64 bits

Figure 9 : Répartition de l’Adresse de monodiffusion globale

b. Link-local :

Les adresses link-local sont utilisées pour communiquer avec d'autres périphériques sur
la même liaison locale. Dans le cadre de l'IPv6, le terme « link » (ou liaison) fait
référence à un sous-réseau. Les adresses link-local sont confinées à une seule liaison.
Leur caractère unique doit être confirmé uniquement sur cette liaison, car elles ne sont
pas routables au-delà de la liaison. En d'autres termes, les routeurs ne transmettent
aucun paquet avec une adresse source ou de destination link-local.

Les adresses link-local IPv6 se trouvent dans la plage FE80::/10. Le /10 Indique que les
10 premiers bits sont 1111 1110 10xx xxxx. Le premier hextet dispose d'une plage
comprise entre 1111 1110 1000 0000 (FE80) et 1111 1110 1011 1111 (FEBF).

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Figure 10 : Adresse Link-Local
c. Adresse locale unique

L'adresse de monodiffusion locale unique est un autre type d'adresse de monodiffusion.


Les adresses IPv6 locales uniques ont certains points communs avec les adresses
privées RFC 1918 utilisées dans l'IPv4, mais présentent également d'importantes
différences. Des adresses locales uniques sont utilisées pour l'adressage local au sein
d'un site ou entre un nombre limité de sites. Ces adresses ne doivent pas être routables
sur le réseau IPV6 global et ne doivent pas être traduites en adresses IPv6 globales. Les
adresses locales uniques sont comprises entre FC00::/7 et FDFF::/7.

d. Adresse non spécifié


Elle est composé uniquement de 0 (::/128 ou ::/0).
e. Adresse de bouclage
L’adresse de bouclage IPv6 est : ( ::1/128).
C. Les adresses de multidiffusion IPv6 :

Les adresses de multidiffusion IPv6 sont semblables aux adresses de


multidiffusion IPv4. Rappelez-vous qu'une adresse de multidiffusion est utilisée pour

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envoyer un même paquet à un ou plusieurs destinataires (groupe de multidiffusion). Les
adresses de multidiffusion IPv6 ont le préfixe FF00::/8.

Remarque : les adresses de multidiffusion ne peuvent être que des adresses de


destination et non des adresses source.

Il existe deux types d'adresses de multidiffusion IPv6 :

 Les adresses de multidiffusion attribuées


 Les adresses de multidiffusion de nœud sollicité
a) Les Adresses de multidiffusion attribuées :

Les adresses de multidiffusion attribuées sont des adresses de multidiffusion réservées


à des groupes ou périphériques prédéfinis. Une adresse de multidiffusion attribuée est
une adresse unique utilisée pour joindre un groupe de périphériques exécutant un
service ou un protocole commun. Les adresses de multidiffusion attribuées sont utilisées
avec des protocoles spécifiques, tels que DHCPv6.

Les deux groupes suivants de multidiffusion IPv6 attribuée sont les plus courants :

 Le groupe de multidiffusion à tous les nœuds FF02::1 


Il s'agit d'un groupe de multidiffusion que tous les périphériques IPv6 peuvent
rejoindre. Un paquet envoyé à ce groupe est reçu et traité par toutes les
interfaces IPv6 situées sur la liaison ou le réseau. Cette opération a le même effet
qu'une adresse de diffusion IPv4. La figure illustre un exemple de communication
via l'adresse de multidiffusion à tous les nœuds. Un routeur IPv6 envoie des
messages d'annonce de routeur ICMPv6 au groupe de multidiffusion à tous les
nœuds. Le message d'annonce de routeur indique à tous les périphériques IPv6
du réseau les informations d'adressage telles que le préfixe, la longueur du
préfixe et la passerelle par défaut.

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Figure 11 : multidiffusion à tous les nœuds
 Le Groupe de multidiffusion à tous les routeurs FF02::2
Il s'agit d'un groupe de multidiffusion que peuvent rejoindre tous les
routeurs IPv6. Un routeur devient un membre de ce groupe lorsqu'il est activé en
tant que routeur IPv6 avec la commande de configuration globale ipv6 unicast-
routing. Un paquet envoyé à ce groupe est reçu et traité par tous les
routeurs IPv6 situés sur la liaison ou le réseau.
Les périphériques IPv6 envoient des messages de sollicitation du routeur ICMPv6
(RS) à l'adresse de multidiffusion à tous les routeurs. Le message RS demande
un message d'annonce au routeur IPv6 (RA) pour faciliter la configuration de
l'adresse du périphérique.
b) Les adresses de multidiffusion de nœud sollicité :

Une adresse de multidiffusion de nœud sollicité est semblable à une adresse de


multidiffusion à tous les nœuds. Notez qu'une adresse de multidiffusion à tous les nœuds
est en grande partie semblable à une adresse de diffusion IPv4. Tous les périphériques
du réseau doivent traiter le trafic envoyé à l'adresse de multidiffusion à tous les nœuds.

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Une adresse de multidiffusion de nœud sollicité est une adresse correspondant
uniquement aux 24 derniers bits de l'adresse de monodiffusion globale IPv6 d'un
périphérique. Les seuls périphériques qui n'ont pas besoin de traiter les paquets sont
ceux dont l'ID d'interface dispose des 24 mêmes bits les moins significatifs (derniers bits
de l'ID d'interface).

Elle est créée automatiquement lorsque l'adresse de monodiffusion globale ou l'adresse


link-local est attribuée. L'adresse de multidiffusion de nœud sollicité IPv6 est créée grâce
à la combinaison d'un préfixe spécifique, FF02:0:0:0:0:1:FF00::/104, et des 24 derniers
bits de son adresse de monodiffusion.

Figure 12 : Multidiffusion de nœud sollicité

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Section 2 : En-tête IPv4/IPv6

1. L’en-tête IPv4 :
Un en-tête de paquet IPv4 comporte des champs contenant des informations
importantes sur le paquet. Ces champs contiennent des nombres binaires,
examinés par le processus de couche 3. Les valeurs binaires de chaque champ
indiquent divers paramètres du paquet IP.
Les champs important de l’en-tête IPv4 sont les suivant :
 Version : contient une valeur binaire de 4 bits indiquant la version du
paquet IP. Pour les paquets IPv4, ce champ est toujours 0100.
 Services différenciés : Anciennement appelé champ de type de service, le
champ services différenciés est un champ de 8 bits utilisé pour définir la
priorité de chaque paquet. Les 6 premiers bits définissent la valeur DCSP
(Differentiated Services Code Point) qui est utilisée par un mécanisme de
qualité de service. Les 2 derniers bits identifient la valeur de notification
explicite de congestion qui peut être utilisée pour empêcher l’abandon de
paquets pendant les périodes d’encombrement du réseau.
 Time-to-live (durée de vie, TTL) :
Contient une valeur binaire de 8 bits utilisée pour limiter la durée de vie
d’un paquet. Cette durée est indiquée en secondes mais est généralement
appelée « nombre de sauts ». L’expéditeur du paquet définit la valeur de
durée de vie initiale et celle-ci diminue de un chaque fois que le paquet est
traité par un routeur, ou effectue un saut. Si la valeur du champ TTL (durée
de vie) arrive à zéro, le routeur rejette le paquet et envoie un message de
dépassement de délai ICMP à l’adresse IP source.
 Protocole :
Ce champ contient une valeur binaire de 8 bits qui permet d’identifier le
protocole utilisé.

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 Adresse IP source :
Contient une valeur binaire de 32 bits qui représente l’adresse IP source du
paquet.
 Adresse IP de destination :
Contient une valeur binaire de 32 bits qui représente l’adresse IP de
destination du paquet.

Les deux champs les plus souvent utilisés sont les adresses IP source et de destination.
Ces champs indiquent d’où vient et où va le paquet. Généralement, ces adresses ne
changent pas lors du déplacement de source vers la destination.

2. L’En-tête IPv6 :
Contrairement à l’en-tête IPv4 qui fait entre 20 et 60 octets, la taille de l’en-tête
IPv6 est fixée à 40 octets. Les champs d'en-tête de paquet IPv6 incluent :
 Version : contient une valeur binaire de 4 bits indiquant la version du paquet IP.
Pour les paquets IPv6, ce champ est toujours 0110.
 Classe de trafic :
Ce champ de 8 bits est équivalent au champ de services différenciés pour l'IPv4.
Il contient également une valeur DSCP de 6 bits utilisée pour classer les paquets
et une valeur de notification explicite de congestion de 2 bits utilisée pour
contrôler l'encombrement.
 Étiquetage de flux :
Ce champ de 20 bits fournit un service spécifique pour les applications en temps
réel. Ce champ peut être utilisé pour indiquer aux routeurs et aux commutateurs
de conserver le même chemin pour le flux de paquets, de telle sorte que l'ordre
des paquets ne soit pas modifié.
 Longueur des données utiles :
Ce champ de 16 bits est équivalent au champ de longueur totale de l'en-tête IPv4.
Il définit la taille globale du paquet (fragment), y compris l'en-tête et les extensions
facultatives.

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 En-tête suivant :
Ce champ de 8 bits est équivalent au champ de protocole de l'IPv4. Il indique le
type de données utiles transportées par le paquet, permettant ainsi à la couche
réseau de transmettre les données au protocole de couche supérieure approprié.
Ce champ est également utilisé s'il existe des en-têtes d'extension ajoutés au
paquet IPv6.
 Limite de nombre de sauts :
Ce champ de 8 bits remplace le champ de durée de vie (TTL) de l'IPv4. Cette
valeur est réduite de un chaque fois qu'un routeur transmet le paquet. Lorsque le
compteur atteint 0, le paquet est rejeté et un message ICMPv6 est transféré à
l'hôte émetteur, indiquant que le paquet n'a pas atteint sa destination.
 Adresse source :
Ce champ de 128 bits identifie l'adresse IPv6 de l'hôte émetteur.
 Adresse de destination :
Ce champ de 128 bits indique l'adresse IPv6 de l'hôte récepteur.

Un paquet IPv6 peut également contenir des en-têtes d'extension qui fournissent des
informations facultatives de couche réseau. Les en-têtes d'extension sont facultatifs et
sont placés entre l'en-tête IPv6 et les données utiles. Ces en-têtes sont utilisés pour la
fragmentation, la sécurité, la prise en charge de la mobilité, etc.

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Figure 13 : En-tête IPv4/IPv6

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CHAPITRE III 

CONFIGURATION DES ADRESSES IPv6

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Comme pour IPv4, les adresses IPv6 peuvent être configurées manuellement ou de
façon dynamique.

I. Configuration statique d’une adresse de monodiffusion globale :

La configuration statique consiste à configurer manuellement les équipements (routeur,


ordinateur, etc.)

Pour configurer un routeur La plupart des commandes de configuration et de vérification


IPv6 de Cisco IOS sont semblables à celles utilisées pour l'IPv4. Dans de nombreux cas,
la seule différence est l'utilisation d'ipv6 au lieu d’IP dans les commandes.

Figure 14 : configuration statique d’ipv6 sur un routeur

Pour La configuration manuelle de l'adresse IPv6 sur un hôte, cela est similaire à celle
d'une adresse IPv4.

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Figure 15 : configuration statique d’un ordinateur avec ipv6

Cependant, il existe deux méthodes d'attribution dynamique des adresses de


monodiffusion globale IPv6 :

 Configuration automatique des adresses avec option (SLAAC)

 Protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour IPv6 (DHCPv6


sans état, et avec état)

II. Configuration automatique d’une adresse de monodiffusion globale :


1) Configuration automatique des adresses sans état (SLAAC)
a. Présentation de l'SLAAC :

SLAAC est une méthode grâce à laquelle un périphérique peut obtenir une adresse de
monodiffusion globale IPv6 sans les services d'un serveur DHCPv6. Le protocole
ICMPv6 se trouve au cœur du processus SLAAC. ICMPv6 est similaire à ICMPv4, mais
inclut des fonctionnalités supplémentaires, ce qui en fait un protocole bien plus robuste.
SLAAC utilise des messages d'annonce et de sollicitation de routeur ICMPv6 pour fournir
les informations d'adressage et d'autres informations de configuration autres qui seraient
normalement fournies par un serveur DHCP :

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 Message de sollicitation de routeur (RS) : lorsqu'un client est configuré pour
obtenir ses informations d'adressage automatiquement via le processus SLAAC,
celui-ci envoie un message RS au routeur. Le message RS est envoyé à
l'adresse de multidiffusion à tous les routeurs IPv6, FF02::2.
 Message d'annonce de routeur (RA) : les messages RA sont envoyés par les
routeurs pour fournir des informations d'adressage aux clients configurés pour
obtenir leurs adresses IPv6 automatiquement. Le message RA inclut le préfixe et
la longueur de préfixe du segment local. Les clients utilisent ces informations pour
créer leur propre adresse de monodiffusion globale IPv6. Les routeurs envoient
un message d'annonce de routeur à intervalles réguliers ou en réponse à un
message de sollicitation. Par défaut, les routeurs Cisco envoient des messages
d'annonce de routeur toutes les 200 secondes. Ces messages sont toujours
envoyés à l'adresse de multidiffusion à tous les nœuds IPv6, FF02::1.

Comme son nom l'indique, le processus SLAAC est sans état. Un service sans état ne
fait appel à aucun serveur pour maintenir à jour les informations d'adresse réseau.
Contrairement à DHCP, aucun serveur SLAAC ne sait quelles adresses IPv6 sont
utilisées et lesquelles sont disponibles.

b. Configuration automatique des adresses avec option SLAAC (annonce


de routeur uniquement) :

SLAAC est l'option par défaut sur les routeurs Cisco. Les indicateurs M et O sont tous
deux définis sur 0 dans l'annonce de routeur, comme illustré sur la figure.

Cette option indique au client d'utiliser exclusivement les informations fournies dans le
message RA. Il s'agit du préfixe, de la longueur du préfixe, du serveur DNS, du
paramètre MTU et des informations sur la passerelle par défaut. Aucune information
supplémentaire n'est disponible auprès d'un serveur DHCPv6. L'adresse de
monodiffusion globale IPv6 est créée en combinant le préfixe indiqué dans l'annonce de

32
routeur et un ID d'interface obtenu via le processus EUI-64 ou généré de manière
aléatoire.

Les messages RA sont configurés sur une interface d'un routeur. Pour réactiver l'option
SLAAC sur une interface qui a été définie sur une autre option, les indicateurs M et O
doivent être réinitialisés (reprendre leurs valeurs initiales de 0). Les commandes
suivantes du mode de configuration d'interface permettent d'y parvenir :

Router(config-if)# no ipv6 nd managed-config-flag

Router(config-if)# no ipv6 nd other-config-flag

Figure 16 : Option SLAAC


2) Protocole DHCP (Dynamic Host Configuration Protocol) pour IPv6
(DHCPv6 sans état, et avec état) :

Bien que DHCPv6 et DHCPv4 fournissent des services similaires, ces deux protocoles
sont indépendants. Le protocole DHCPv6 est défini dans la norme RFC 3315. Cette
spécification a fait l'objet d'un travail approfondi au fil des années comme l'indique le

33
nombre de révisions du document RFC sur DHCPv6 puisqu'il s'agit du document Internet
le plus révisé.

a) Option DHCPv6 sans état (annonce de routeur et DHCPv6) :

L'option DHCPv6 sans état enjoint le client à utiliser les informations dans le message
RA pour l'adressage, mais les paramètres de configuration supplémentaires sont fournis
par un serveur DHCPv6.

Le client crée son adresse de monodiffusion globale IPv6 à l'aide du préfixe et de la


longueur de préfixe indiqués dans le message RA, et de l'IID généré via le processus
EUI-64 ou aléatoirement.

Le client communique alors avec un serveur DHCPv6 sans état pour obtenir des
informations complémentaires non fournies dans le message RA. Il peut s'agir d'une liste
d'adresses IPv6 de serveurs DNS, par exemple. Ce processus est appelé DHCPv6 sans
état, car le serveur ne conserve aucune information sur l'état des clients (c'est-à-dire une
liste des adresses IPv6 disponibles et attribuées). Le serveur DHCPv6 sans état fournit
uniquement des paramètres de configuration pour les clients et non pour les adresses
IPv6.

Dans le cas de DHCPv6 sans état, l'indicateur O est configuré sur 1 et l'indicateur M
conserve sa valeur par défaut de 0. La valeur de 1 de l'indicateur O sert à informer le
client que des informations de configuration supplémentaires sont disponibles auprès
d'un serveur DHCPv6 sans état.

Pour modifier le message RA envoyé sur l'interface d'un routeur pour indiquer DHCPv6
sans état, utilisez la commande suivante :

Router(config-if)# ipv6 nd other-config-flag

34
Figure 17 : Option DHCPv6 sans état
b) Option DHCPv6 avec état (annonce de routeur et DHCPv6) :

DHCPv6 avec état (DHCPv6 uniquement)

Cette option est la plus proche de DHCPv4. Dans ce cas, le message RA enjoint le client
de ne pas utiliser les informations qu'il contient. Toutes les informations d'adressage et
de configuration doivent être obtenues auprès d'un serveur DHCPv6 avec état. On parle
de DHCPv6 avec état, car le serveur DHCPv6 maintient à jour les informations relatives
à l'état des adresses IPv6. Le principe est similaire à celui d'un serveur DHCPv4
attribuant des adresses pour IPv4.

L'indicateur M indique si DHCPv6 avec état doit être utilisé. L'indicateur O n'a pas d'effet.
La commande suivante permet de faire passer l'indicateur M de 0 à 1 pour indiquer
DHCPv6 avec état :

Router(config-if)# ipv6 nd managed-config-flag

35
Figure 18 : Option DHCPv6 avec état

36
CHAPITRE V 

CONCEPTION ET REALISATION D’UN RESEAU


AVEC IPV6

Section 1 : choix d’une topologie réseau

37
Cette partie développe la conception et la réalisation d’un réseau IPv6.

1) Partie 1 : Conception du réseau IPv6


Pour concevoir un réseau IPv6, il y’a des équipements d’interconnexion qui seront
utiliser. L'infrastructure comprend les équipements d'interconnexion suivant :

Equipements Caractéristiques Nombre


Routeur Cisco 1941 4
Commutateur Catalyst série 2960 3
Ordinateur de Bureau 6

Tableau 1 : Equipements Réseaux

 Présentation de la Topologie Réseau

Figure 19 : Topologie réseau


2) Partie 2 : Réalisation du réseau IPv6

La réalisation du réseau consiste à configurer les paramètres de base des routeurs,


commutateurs, et ordinateurs.

38
a. L’adressage IPv6 :
Pour la réalisation du réseau c’est l’adresse IPv6 2001:db8:acad::/48 subdivisé en
7 sous-réseau qui sera utilisé. L’adresse des sous-réseaux sont :

Adresses Nom équipements


sous-réseau
2001:db8:acad:1::/64 R1-R2
2001:db8:acad:3::/64 R1-R3
2001:db8:acad:2::/64 R2-R3
2001:db8:acad:4::/64 R1-ISP
2001:db8:acad:7::/64 R1-LAN1
2001:db8:acad:5::/64 R2-LAN2
2001:db8:acad:6::/64 R3-LAN3

Tableau 2 : Tableau d’adresse réseau

Table d'adressage

Périphériques Interface Adresse IP Masque Passerelle


S0/0/0 2001:db8:acad:1::1 /64 N/A
S0/0/1 2001:db8:acad:3::1 /64 N/A
R1
S0/1/0 2001:db8:acad:4::1 /64 N/A
G0/0 2001:db8:acad:7::1 /64 N/A

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G0/0 2001:db8:acad:5::1 /64 N/A
R2 S0/0/0 2001:db8:acad:1::2 /64 N/A
S0/1/0 2001:db8:acad:2::1 /64 N/A
S0/0/1 2001:db8:acad:3::2 /64 N/A
R3 S0/1/0 2001:db8:acad:2::2 /64 N/A
G0/0 2001:db8:acad:6::1 /64 N/A
S0/1/0 2001:db8:acad:4::2 /64 N/A
ISP
Loopback0 2001:db8:acad:a::1 /64 N/A
PC-A CR
PC-B CR
PC-C CR
PC-D CR
PC-E CR
PC-F CR

Tableau 3 : Tableau d’adressage

b. Installation et configuration des périphériques inter-réseaux :


R1 (configuration du Premier site)

R2 (configuration du Deuxième site)

R3 (configuration du Troisième site)

ISP (configuration du routeur du Fournisseur d’accès à Internet)

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c. Installation et configuration des périphériques finaux :
Tous les PC du réseau reçoivent leur adresse dynamiquement avec l’option
SLAAC sans état.

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