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Raisons d’utiliser l’injection co2 dans le puits 

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La fracturation hydraulique consiste à injecter des fluides sous pression dans des sols
(schiste) pour fracturer les roches et en extraire les ressources: pétrole et gaz.

De l'eau mélangée à des produits chimiques est aujourd'hui utilisée, à raison de


millions de litres par puits. Aux Etats-Unis, ce mode d'extraction a permis une
explosion de la production d'hydrocarbures depuis les années 2000.
Mais la pratique est controversée. Les fluides modifient les sols, sont accusés de
contaminer les aquifères et de provoquer des mini-séismes.
L'idée de remplacer l'eau par le CO2 pour réduire l'impact environnemental est
étudiée depuis des années. Des scientifiques de l'Académie chinoise des sciences et de
l'université chinoise du pétrole à Pékin l'ont testée en laboratoire et en conditions
réelles, dans cinq puits du champ pétrolier de Jilin, dans le nord-est de la Chine.
"A notre grande satisfaction, la production de pétrole a augmenté d'environ 4 à 20
fois" avec le CO2 par rapport à l'eau, rapportent les auteurs dans leur étude, publiée
par la revue américaine Joule. Le gaz fracture mieux les roches, selon eux.
"Ces résultats du monde réel révèlent que, comparée à la fracturation hydraulique, la
fracturation par CO2 est une alternative importante et plus verte", poursuivent-ils. A
fortiori dans les régions arides, qui aujourd'hui obligent les producteurs à transporter
de l'eau par camions-citernes.
Lorsque la pression d'un réservoir est épuisée par la production primaire et
secondaire, l’injection de dioxyde de carbone peut être une méthode idéale de
récupération tertiaire. Cette méthode est particulièrement efficace dans les réservoirs
d’une profondeur supérieure à 760 m, où le CO2 sera dans un état supercritique, la
densité API du pétrole supérieure à 22-25° et la saturation du pétrole restant supérieur
à 20 %. Il convient également de noter que l’injection du dioxyde de carbone n’est pas
affectée par la lithologie de la zone du réservoir, mais simplement par les
caractéristiques du réservoir. L’injection du dioxyde de carbone fonctionne sur le
même phénomène physique que l'injection du CO2 dans le réservoir réduit la
viscosité de quelques hydrocarbures que ce soit et donc sera plus facile à extraire du
puits de production.

L’injection de CO2 est la deuxième technique de récupération tertiaire le plus


commune et est utilisée dans le monde entier. Sauf cas particulier où l'injection du
CO2 est couplée à un procédé de stockage dans le gisement, une grande partie du
CO2 injecté retourne dans l’atmosphère. Le principal intérêt environnemental de
l’EOR-CO2 réside donc dans le fait d’utiliser du CO2 capté dans les fumées
industrielles plutôt que du CO2 extrait de gisements naturels.

Les référence :

- - Algérie presse service.


- - Wikipédia.

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