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Thème
Soutenue le : 22/06/2022
V.1 Introduction………………………………………………………………...……55
V.2.1.2Conductivité ……………………………………………………….….…………58
V.3.2.2Conductivité ..……………………………………………………………..…....63
V.3.2.4 Eliminox………………………………………………………………………..68
Conclusion générale…………………………………………………………………….74
Références bibliographiques
Annexe
Symboles et abréviations
T : Température
M : Molarité.
H3PO4 : Acide phosphorique
3
m : Mètre cube
DCS: Distributed Control System
KW: Kilo Watt
ppm : Partie par million
% : Pourcentage
HP : Haute pression
MP : Moyenne pression
BP : Basse pression
°C : Degré Celsius
µs/cm : Microsiemens par centimètre
ms/cm : Millisiemens par centimètre
nm : Nanomètre
ml : Millilitre
-3
PO 4: Ion phosphate
mg/l : Milligramme par litre
DEHA : Diethylhydroxylamine
M : Molarité (mole par litre)
Fe: Fer
FV: Ferrover
2+
Fe : Ion ferreux
3+
Fe : Ion ferrique
T/h : Tonne par heure
GN : Gaz naturel
Liste des figures
Figure V.21 : Evolution du pH de l’eau distillée au niveau des bacs des phases II et III
Figure V.22 : Evolution dela conductivité de l’eau d'alimentation des bacs de la phase II
et la III
Figure V.26 : Concentration des phosphates dans l’eau de chaudière au niveau de la phase III
Figure V.27 : Concentrations de l’éliminox dans l’eau de chaudière au niveau de la phase III
Figure V.28: Teneur en fer dissous dans l’eau de chaudière de la phase III.
Liste des tableaux
Tableau V.8 : Résultats des analyses dela conductivité de l’eau de chaudière phase III
Tableau V.9 : Résultats des analyses des concentrations des phosphates dans l’eau de
chaudière
Tableau V.11: Résultats des analyses de Fer dissous dans l’eaude chaudière au niveau de
laphase III.
Introduction générale
L'eau, lors de son utilisation dans les installations de chauffage peut causer aux différents
matériaux avec lesquels elle est en contact des altérations de diverses natures dont la plus
fréquente : la corrosion, primage et l’entartage, la précipitation des sels sous forme solides …
Ces phénomènes sont particulièrement dangereux dans les industries, car il peuvent
conduire à des explosions qui mettent en péril la durée de vie de l'installation des machines, et
augmentent les coûts d'exploitation et aussi elles entraînent des problèmes de sécurité et de
perte de vie.
La chaudière est un dispositif permettant de chauffer l’eau et de produire de la vapeur
nécessaire au fonctionnement des procédés. Ces chaudières fonctionnent avec des
caractéristiques biens déterminées par le constructeur.
Pour maintenir ces normes, réduire les dégâts occasionnés par l'eau distillée et pour
garantir un fonctionnement optimisé de la chaudière une purge de déconcentration est
nécessaire afin de préserver notre équipement durant son fonctionnement, ainsi qu’il est
indispensable que les eaux d'alimentation soient dépourvues des sels minéraux, de gaz en
particulier l'oxygène et le dioxyde de carbone et débarrassées des matières en suspension.
Pour toutes ces raisons, il ne suffit pas seulement de pomper l'eau du réservoir, mais
encore il faut la traiter avant d'arriver à la chaudière. Les méthodes de traitement sont très
variables selon la composition de l'eau brute. D'une manière générale l'eau doit être
débarrassée des matières solides en suspension, dessalée, déminéralisée, dégazée puis
conditionnée par addition d'espèces réductrices.
Au complexe GP1Z et au niveau de la chaudière de la phase III les tubes évaporateurs
sont constitués en acier au fer dans leur majorité. L’acier au fer est sujet à toutes sortes de
dégradation lorsqu’il est en contact avec l’eau quel que soit son degré de purification, ce qui
rend facile la diffusion de l’oxygène.
Durant notre stage, notre méthodologie de travail était basée sur des données
transmises par le service technique du complexe GP1Z ,et sur des analyses physico-chimiques
effectuées au laboratoire du complexe. Afin de cerner le problème liées a eaux de chaudières,
de tirer les causes et prévoir éventuellement des solutions .
Pour bien mener notre travail, nous avons d’abord suivie avec des analyses
journalières de traitement des eaux externe et interne de la chaudière. Nous avons ensuite,
procédé à une série d’analyses dans le laboratoire .
C’est dans ce contexte que notre travail va se focalise sur la surveillance du taux de
l’oxygène dissous dans l’eau d’alimentation aux niveaux de la purge de chaudière ainsi que
dans les bacs de l’eau d’alimentation.
Notre présent mémoire comporte cinq chapitres :
-le premier chapitre, décrit brièvement le complexe GP1/Z,
-Le deuxième chapitre quant à lui donne une conception générale sur les chaudières,
les principaux constituants d'une chaudière et son matériau de construction, ainsi que leur
principe de fonctionnement.
-Le troisième chapitre sera consacré aux différents traitements des eaux externe et
interne de la chaudière.
-Le quatrième chapitre, résume des notions générales sur la corrosion, primage et
l’entartage ainsi suivi le traitement des eaux de la chaudière par des conditionnent.
-Le cinquième chapitre est une partie pratique ou on a essayé de mettre au point, par les
différentes analyses disponibles,
En conclusion nous reviendrons sur les points clés de ce travail puis, nous évoquerons
les recommandations à cette étude.
Chapitre I Présentations de l’entreprise et du complexe GP1/Z
2. Le Centre National d’expédition Gaz (CNDG) de Hassi R’mel, qui assure la collecte
du gaz naturel provenant des sites de production et son acheminement par pipeline
Messaoud). vers les centres de consommation (Sonelgaz, clients tiers et unités de
Sonatrach), de transformation (complexes de liquéfaction) et d’exportation par
gazoducs (figure I.2).
Depuis le début des années 70, SONATRACH développe une stratégie de pénétration et de
déploiement sur les marchés internationaux du pétrole et du gaz qui s’est traduite par une
présence importante à travers le monde avec un portefeuille clients couvrant les cinq
continents. Actuellement, ces marchés représentent près des 2/3 des ventes globales
d’hydrocarbures liquides et gazeux.
Pour assurer une maximisation de ces exportations et la consolidation de son rôle de
fournisseur fiable, SONATRACH s’appuie sur sa position géographique privilégiée, la
réalisation d’infrastructures tout le long de la chaîne pétrolière et gazière ainsi que sur la
création de filiales de marketing à l’international qui interviennent directement sur les
marchés finaux21.
Le transport maritime est un outil de flexibilité et un vecteur de création de valeur ajoutée
sur la chaîne des hydrocarbures. SONATRACH, dispose ainsi de 2 navires de transport des
Chapitre I Présentations de l’entreprise et du complexe GP1/Z
DIRECTION (D)
DIRECTION (D)
ASI SECRETARIAT
ASI SECRETARIAT
SIG COORDINATEUR
SIG COORDINATEUR
AUDIT GENERALE
AUDIT GENERALE
II TT FF W
W
D*E
D*E D*S
D*S
RT
RT
PP GG AA RR SS MM
I Sécurité T Technique
Finances
F W Travaux neufs
Maintenance
G R Ressources Humaines
3. Unité de démercurisation.
SECRETARIAT
SECRETARIAT
SERVICE SERVICE
SERVICE SERVICE
LABORATOIRE NUMERIQUE
LABORATOIRE NUMERIQUE
SERVICE SERVICE
SERVICE SERVICE
INSPECTION ETUDES
INSPECTION ETUDES
Le service laboratoire fait partie des cinq (05) services du département Technique. Il est
composé de 22 agents chapotés par un chef de service. Le service laboratoire comporte 4
équipes, chacune est composée d'un chef de quart et de 4 chimistes. Ces chimistes procèdent
aux analyses courantes quotidiennes et planifiées ou non planifiées. La saisie des résultats
d'analyse se fait par un système informatique SISPRO, puis sont soumis au chef de quart, qui
a son tour établit et vise le certificat de qualité des produits finis. Ce dernier est remis au
service d'exploitation.
Service inspection :
Service laboratoire :
Service numérique :
Air instrument : C’est de l’air séché après enlèvement de l’humidité. Cet air aide pour
ouvrir les vannes et la manipulation des boucles de régulation (vanne pneumatique).
Air service : C’est du l’air qui sert pour le nettoyage et l’entretien.
Vapeur : On utilise le dessaleur pour avoir l’eau distillée et à partir de la chaudière on
produit de la vapeur.
Eau :L’eau distillée ;
L’eau de refroidissement ;
L’eau potable.
équipements.
Les torches : deux hautes pressions et une basse pression sert à brûler la quantité
de gaz provoquée par un dysfonctionnement des trains1.
Fractionnateur :
C’est une colonne de fractionnement équipée de 55 plateaux à clapets. C’est dans cette
colonne que l’on effectue la récupération de l’éthane et du propane en tête, tandis que le
butane et le pentane seront récupérés en fond. Le produit de tête du fractionnateur est envoyé
vers le dé-éthaniseur au moyen d’une pompe de reflux qui assure en même temps la charge de
dé-éthaniseur et le reflux du fractionnateur. Le butane sortant du fond est dirigé vers la
section de réfrigération.
Dé-éthaniseur :
Dépentaniser :
Les gaz réfrigérés sont véhiculés aux bacs où ils seront stockés dans les conditions de
3
basse température sachant que la capacité de chacun est 70 000 m et sont munis de pompes
immergées pour la circulation du gaz et le chargement des navires1
-Principe de fonctionnement :
Le tube foyer qui se trouve dans le ballon même de la chaudière, sous le plan d’eau,
collecte les gaz chauds en sortie de brûleur. Les gaz chauds accumulés dans un premier
Chapitre II Généralités sur les chaudières
Caisson à l’arrière de la chaudière sont véhiculés par un groupe de tubes immergés dans
l’eau du ballon vers un second caisson à l’avant de la chaudière.
Un second groupe de tubes immergés emmène les gaz vers un troisième caisson à l’arrière
de la chaudière. Ce troisième caisson débouche sur la cheminée pour l'évacuation des
fumées vers l’extérieur. Il y a donc une circulation des gaz de combustion dans les tubes 4.
-Principe de fonctionnement :
Ce type de chaudière possède deux réservoirs appelés ballon distributeur (en partie
inférieure) et ballon collecteur (ou encore ballon de vaporisation, en partie supérieure),
reliés par un faisceau de tubes vaporisateurs. Dans cet ensemble circule l’eau qui se
transforme en vapeur. Les gaz chauds produits par le brûleur sont directement en contact
avec les tubes vaporisateurs, à l’intérieur de ceux-ci se produit la vaporisation. La vapeur
ainsi générée est collectée dans le ballon supérieur, l’eau excédentaire est ramenée vers le
ballon inférieur par des tubes de chute non soumis à la chaleur. Dans le domaine des
hautes pressions, une pompe peut être installée pour faciliter cette circulation du haut vers
le bas4.
II.5.1 Le réservoir :
Le réservoir est un élément principal dans la chaudière. C’est le lieu où elle reçoit le
mélange d’eau et de vapeur qui provient des tubes d’écran et de faisceaux vaporisateurs
(figure II.11). Le ballon est un gros cylindre horizontal à parois épaisse qui se trouve à la
partie supérieure de la chaudière et dont le rôle est multiple, à savoir:
• La séparation de l’eau et de la vapeur contenues dans l’émulsion.
• L’équilibrage des pressions eau et de vapeur grâce au maintien d’un plan d’eau.
• L’introduction de l’eau d’alimentation dans le système évaporateur.
Chapitre II Généralités sur les chaudières
• La répartition correcte de l’eau d’alimentation dans les tubes de descente avec le minimum
d’entrainement de vapeur.
• L’introduction et la dilution des produits de traitement de l’eau de la chaudière.
• L’extraction de déconcentration.
Le type B utilise la séparation par la gravité d’eau. Il contient des grilles de séchage
(chicanes) pour séparer les gouttelettes d’eau dans la vapeur de la partie haute du ballon pour
avoir que de la vapeur sèche.
Le type C utilise des séparateurs cyclones (à recommander aux pressions élevées). Ils
utilisent la vitesse de rotation pour centrifuger et projeter l’eau sur les parois, le long
desquelles elle se rassemble, tandis que la vapeur se dégage au centre, avec une faible
proportion d’eau entrainée. Cette vapeur passe ensuite par des sécheurs qui se trouvent au-
dessus des cyclones, en partie haute du ballon pour obtenir que de la vapeur sèche.
L’efficacité des dispositifs de séparation ne peut être obtenue que si le niveau de l’eau dans le
ballon est correctement réglé. En effet, si le niveau est trop haut et dépasse les dispositifs de
mise en rotation des séparateurs centrifuges, ceux-ci ne peuvent assurer leur fonction et la
séparation se fait mal, il ya alors entrainement d’eau dans la vapeur.
Chapitre II Généralités sur les chaudières
Par ailleurs, le niveau ne doit pas descendre en-dessous d’un seuil de sécurité, afin qu’il
subsiste toujours une garde d’eau permettant d’éviter la création de vortex à l’intérieur des
tubes de descente et d’assurer, avec une sécurité suffisante, l’alimentation des écrans
vaporisateurs. Le niveau doit donc être maintenu quel que soit les conditions de
fonctionnement, entre deux limites relativement rapprochées 5.
La figure II.12représente schématiquement les deux types de ballons,
Chaleur perdue vers l’extérieur par les calorifugées du foyer (souvent négligeable, de
b. Surchauffeurs :
Ils sont situés sur le parcours des fumées entre la sortie de la chambre de combustion
et l’économiseur (figure II.15). Le rôle des surchauffeurs est d’augmenter la température de la
vapeur à la température désirée sans changer la pression. La position de la surchauffeur varie
suivant le type de la chaudière et l’importance de la surchauffe de la vapeur. Ce sont
généralement des échangeurs tubulaires et comprenant parfois deux parties, une surchauffeur
primaire et une surchauffeur secondaire, comportant entre eux un système de régulation de
température de la vapeur surchauffée 5.
c. Réchauffeurs :
Les réchauffeurs ont un rôle identique à celui des surchauffeurs, à savoir élever la
température de la vapeur surchauffée provenant de la turbine à un niveau déterminé 5.
d. Désurchauffeurs :
Ils sont destinés à refroidir et moduler la température de la vapeur surchauffée ou
resurchauffée. Ils sont rarement tubulaires mais généralement assimilables à des échangeurs
par mélange puisqu’ils procèdent par injection d’eau dans la vapeur.
L’eau à travers les tubes est chauffée par les gaz de combustion depuis l’extérieur puis
se transforme en vapeur collectée dans le tambour sous contrôle de pression et enfin elle est
distribuée par des lignes aux utilisateurs pour la consommation 6.
Le principe d’une telle installation de générateur de vapeur est schématisé sur lefigure
II.16.
Séquentielle de
PSLL démarrage et Tambour
d’arrêt 10 ~ 10.5 Bar
LIC
LSLL
50 %
FSG (UV)
5 Bar 3 Bar
V
C
L
PCV-5770 PCV-5771 XV-5770 XV-5771 FCV
2 ~ 2.4 Bar
M-0511 A/B
19 T/h
~ ~
Couronne à ailettes
M-0512
GN MC
Ballon inférieur
9 Bar Master FDF
P-0515
Pompe
Chimique
E-0512 E-0511
V-0511
Produit chimique
05-T-0512
Filtre FG
BFW 5770
12 Bar
450 m3.
Ligne Prise
P-0512 A/B drainage Analyse
CS CS
Lignes de distribution vapeur (équipée de trois lignes sous distributrices pour alimenter le
complexe en vapeur) ;
Un by-pass de maintien (pour alimenter le réchauffeur de GN « E-0535 » en cas de coupure
électrique et démarrage du générateur de secours ;
Un ventilateur à tirage forcé muni d’un registre (pour alimenter le brûleur en comburant à
l’aide d’une couronne à ailettes réglable actionnées par le master) ;
Deux ballons superposés reliés entre eux par un ensemble de tubes ascendants et descendants
(pour le remplissage du ballon inférieur et la production de vapeur) ;
Un désaérateur et évent (pour chasser l’air et/ou l’O2dissout dans l’eau (tambour) 6.
pH GP1Z/T/TL/E
10.5-11.5
AUX/N°1
Chaudières SC-5509
GP1Z/T/TL/E
05M0511A Conductivité <
(A, B,Phase II AUX/N°2 3000µs/cm
05M0511B
Phase III)
25M0511 Phosphates GP1Z/T/TL/EAUX/ 20 –
N°4 40mg/l
Phase III
Elimin-Ox GP1Z/T/TL/EAUX/ 0.4-0.7mg/l
N°5
GP1Z/T/TL/EAUX/ 5
pH N°1
Sortie pompe
Unités eau distillée Conductivité GP1Z/T/TL/EAUX/ < 60µs/cm
N°2
Production Eau
(SIDEM A,
Distillée
SIDEM B)
Dureté totale GP1Z/T/TL/EAUX/ <1
N°3
pH
GP1Z/T/TL/EAUX/ 5
Bacs 05T0512
N°1
d’alimentation
SC5507
Chaudières
Conductivité
GP1Z/T/TL/EAUX/ < 60µs/cm
(Phase I, (Phase I,
N°2
Phase II, Phase II et
Phase III) Phase III)
Dureté totale
GP1Z/T/TL/EAUX/ <1
N°3
Chapitre IV Traitement et conditionnement d’eau des chaudières
- IV.2. L’entartrage :
Les incrustations dues au dépôt de précipités cristallins sur les parois de la chaudière, gênent la
transmission de la chaleur et provoquent des surchauffes locales et sont à l’origine des « coups de
feu
- Ces incrustations sont dues principalement à la présence dans l’eau de sels de calcium
(carbonates ou sulfates) moins solubles à chaud qu’à froid, ou à une trop forte concentration en
silice par rapport à l’alcalinité de l’eau dans la chaudière.
L’entartrage, ou la précipitation des sels sous forme solide, formant des dépôts, intervient
principalement lors de l’élévation de la température.
← Le premier sel qui précipite est l’hydroxyde de magnésium. Il donne des boues non adhérentes.
← Immédiatement après, le carbonate de Calcium précipite. Il se forme par décomposition des
bicarbonates selon la réaction :
Ca(HCO3)2 CaCO3 + CO2 +H2O
Chapitre IV Traitement et conditionnement d’eau des chaudières
sa solubilité au sein du générateur (rapport SiO 2/TAC). La silice peut précipiter, pour des
teneurs de l’ordre de 300 mg/l, elle forme des dépôts très durs24.
Chapitre IV Traitement et conditionnement d’eau des chaudières
M(S)M(aq)n+ + n e (1)
La réduction cathodique et l’oxydation anodique étant localisées en deux zones distinctes 8.
Réaction anodique : oxydation du fer :
2+ –
Fe (s) → Fe + 2e (2)
Dans l'eau contenant de l'oxygène, le potentiel de corrosion de l'acier est contrôlé par la
réaction cathodique de réduction de l'oxygène, et se trouve dans le domaine de stabilité de
Fe2O3.
4 Fe + 4 OH 2 Fe O + 2 HO + 4 e
(4)
3 3 2 3 2
On considère généralement que les seuls oxydes capables de protéger le fer dans l'eau.
IV.4.Le primage :
C’est l’entraînement de vésicules liquides dans la vapeur (mousse et brouillard). Il est enrelation avec
la viscosité et la tension superficielle de l’eau. Celles-ci sont fonction de l’alcalinité, de la présence de
certaines substances organiques et de la salinité totale. L’importance du primage dépend aussi des
caractéristiques de la chaudière et de son régime de vaporisation ; il est provoqué par les facteurs
suivants :
marche poussée des générateurs
mauvaise conception du matériel
demande brusque de vapeur
alcalinité importante ou salinité exagérée de l’eau de chaudière
présence de boues, matières organiques, huiles, etc….
Les inconvénients du primage sont :
On constate bien que plus le taux de purge est faible (et donc la salinité élevée en chaudière) plus
les difficultés liées aux quatre problématiques ci-dessus discutées deviennent importantes 24.
IV.5.1. Alcalinisation et pH :
Les produits utilisés pour corriger le pH sont souvent les alcalinisant : bases minérales et organiques.
IV.5.1.1 Soude caustique : NaOH :
La soude caustique est une base forte, utilisée pour remonter le pH des eaux d’appoints acides.
Elle doit être manipulée avec beaucoup de précaution, vu son caractère très corrosif pour la peau et
Les muqueuses. Par réaction avec le CO2 dissous, elle forme des carbonates et bicarbonates.
La réaction est partielle jusqu’à 50 atm (275°C) et totale au-dessus (voir figure IV.19)
En Chaudière
+ +
(NH4)PO4 H2O H3PO4 3 NH4(OH)
+ 3 NaOH +3H2O
H3PO4 Na3PO4
+ NH3 + H2O
CO2 (NH4)HCO3
Les polyphosphates les plus utilisés sont les polymétaphosphates de structure Na n+2PnO3n+1, jamais
utilisé seul, en général utilisé avec le phosphate bi sodique.
Les phosphates forment des complexes solubles avec les alcalino-terreux et les ions ferriques. Ils
évitent le dépôt de tarte dans les circuits d’eau alimentaire et dans les économiseurs. Ils ont une
réaction acide et peuvent baisser le pH de l’eau alimentaire.
De nombreux composés ayant des propriétés antitartres peuvent être utilisés en chaudières comme :
-Par complexation des ions calcium et magnésium, ce qui repousse leur seuil de précipitation
-Par adsorption sur les germes et modification des cristaux qui deviennent non adhérents : formation de
boues
Les réducteurs : plusieurs composes réducteurs sont utilisés pour leconditionnement des chaudières
on cite :
-Le sulfite de sodium : Na2SO3 qui réagit avec l’oxygène pour se transformer en sulfate, selon la
réaction suivante :
Na2SO3 + ½ O2 Na2SO4
La réduction de l’oxygène par e sulfite augmente la salinité totale de l’eau de chaudière. Il ne pourra
pas être utilisé pour le traitement des chaudières à haute pression.
-L’hydrazine : N2H4 : la réduction de l’oxygène dissous par l’hydrazine se fait selon
La réaction suivante :
Chapitre IV Traitement et conditionnement d’eau des chaudières
N2H4 + ½ O2 N 2+ 2 H 2O
Les tannins : sont des composés phénoliques utilisés dans le traitement des eaux sont
généralement les tannins hydrolysables du type pyrogallique, dérivés de l’acide
pyrogallique C6H3(OH)3. Les tannins sont extraits des végétaux : chêne, châtaigner.
Les propriétés réductrices et colloïdales en font des produits utilisés en traitement des
eaux de chaudières.
Les amines volatiles : ce sont des bases organiques utilisés pour neutraliser le gaz
carbonique dans les condensats de vapeur et pour alcaliniser l’eau alimentaire et
l’eau de chaudière.
IV.5.5. Conditionnement anti primage :
Consiste à utiliser des produits qui permettent de diminuer la formation de la mousse à la surface de l’eau
du ballon de chaudière. Ils ont donc une incidence directe sur le primage, se sont pratiquement des
produits organiques qui sont utilisés.
Les produits anti primage provoquent la coalescence des bulles de vapeur dans le liquide et facilitent la
rupture des bulles de vapeur en surface.
Le conditionnement anti primage est actuellement assuré par deux classes de réactifs :
Les polyamides à longue chaine et haut poids moléculaires
Les polyéthylènes et propylène glycols.
V.1 Introduction :
Dans cette partie nous avons présenté les résultats de notre travail sous forme de graphes
regroupant les évolutions des paramètres caractéristiques de la qualité de l’eau d’alimentation
et l’eau de chaudière avec des commentaires et des interprétations.
-Appareillage :
pH Mètre avec électrode en verre.
-Mode opératoire :
- Bien rincer l’électrode de verre avec l’eau distillée.
- -
Discussion :
D’après les résultats d’analyses, nous constatons que le potentiel d’hydrogène de l’eau
d’alimentation (bacs : phase II, phase III) était dans les normes (Voir la figure V. 21).
7
pH
01/04/1502/0 4/1503/04/1504 /04 /1505/0 4/150 6/0 4/1507/04/15 08/0 4/1509/04/1510 /04/1511/0 4/151 2/04/1513/04 /15 14/0 4/1515/0 4/1516/04/1517/0 4/1518/04/1519 /04 /1520/0 4/152 1/0 4/1522/04/15 23/0 4/152 4/0 4/1525 /04 /15 26/0 4/152 7/0 4/1528 /04 /15 29/0 4/153 0/0 4/1501 /05 /15 02/0 5/150 3/0 5/1504 /05 /15 05/0 5/150 6/0 5/1507 /05 /15 08/0 5/150 9/0 5/1510 /05 /15 11/0 5/151 2/0 5/1513 /05 /15 14/0 5/151 5/0 5/1516 /05 /15 17/0 5/151 8/0 5/1519 /05 /15 20/0 5/15
Jours
Figure V. 21:Evolution du pH de l’eau distillée au niveau des bacs des phases II et III
V.2 .1.2Conductivité :
Principe :
C’est la mesure de la résistance ou de la conductance électrique d’une colonne d’eau délimitée par
deux électrodes de platine maintenues parallèles.
Appareillage :
Conductimètre avec électrodes en verre.
Mode opératoire :
- Bien rincer l’électrode de verre avec l’eau distillée.
Discussion :
Durant notre stage nous avons constaté que tous les résultats obtenus sont au dessous de
la valeur limite. La conductivité de l’eau d’alimentation est faible (moins de 60 µS/cm),
(Voir la figure V.22).
60
20
10
01/04/1502/04/1503/04/1504/04/1505/04/1506/04/1507/04/1508/04/1509/04/1510/04/1511/04/1512/04/1513/04/1514/04/1515/04/1516/04/1517/04/1518/04/1519/04/1520/04/1521/04/1522/04/1523/04/1524/04/1525/04/1526/04/1527/04/1528/04/1529/04/1530/04/1501/05/1502/05/1503/05/1504/05/1505/05/1506/05/1507/05/1508/05/1509/05/1510/05/1511/05/1512/05/1
513/05/1514/05/1515/05/1516/05/1517/05/1518/05/1519/05/1520/05/15
Jours
La purge de l’eau de chaudière est l’évacuation de la quantité requise de dépôts salins et les
solides dissous dans l’eau d’alimentation d’une façon régulière ou bien continue. Elle a pour
objet le maintien des paramètres de contrôle de l’eau de chaudière afin de minimiser la
corrosion, l’entartrage et d’autres problèmes particuliers.
Le robinet de purge se trouve au bas de la chaudière où la boue formée aurait tendance à se
déposer (c’est notre point de prélèvement).
Notre travail consiste à analyser les eaux issues de ces purges par les techniques physico-
chimiques disponibles à savoir la mesure du potentiel d’hydrogène, la conductivité, la teneur en
phosphate, en Elimin-Ox et la concentration en fer afin d’estimer l’état physique des
chaudières.
Discussion :
D’après les résultats d’analyses, on a remarqué que le potentiel d’hydrogène de l’eau de purge
est dans les normes, suite au respect de l’injection du phosphate tri-sodique dans l’eau
d’alimentation pour maintenir un milieu alcalin dans la chaudière, (Voir la figure V.23).
9,5
10,5
11
11,5
12
10Chaudière
Norme min
pH de l'eau de
Jours
01/04/1502/04/1503/04/1504/04/1505/04/1506/04/1507/04/1508/04/1509/04/1510/04/1511/04/1512/04/1513/04/1514/04/1515/04/1516/04/1517/04/1518/04/1519/04/1520/04/1521/04/1522/04/1523/04/1524/04/1525/04/1526/04/1527/04/1528/04/1529/04/1530/04/1501/05/1502/05/1503/05/1504/05/1505/05/1506/05/1507/05/1508/05/1509/05/1510/05/1511/05/1512/05/1513/05/1514/05/1515/05/1516/05/1517/05/1518/05/1519/05/1520/05/15
Chapitre V Résultats d’analyses et discussions
V.3.2.2Conductivité :
Tableau V.8: Résultats des analyses de la conductivité de l’eau de chaudière phase III
Conductivité de l'eau Conductivité de l'eau
Jours Jours
de chaudière (µS/cm) de chaudière (µS/cm)
01/01/2022 1336 26/01/2022 753
02/01/2022 1308 27/01/2022 769
03/01/2022 1334 28/01/2022 716
04/01/2022 1368 29/01/2022 679
05/01/2022 1173 30/01/2022 630
06/01/2022 1120 01/02/2022 594
07/01/2022 1044 02/02/2022 597
08/01/2022 985 03/02/2022 639
09/01/2022 921 04/02/2022 589
10/01/2022 812 05/02/2022 571
11/01/2022 785 06/02/2022 518
12/01/2022 880 07/02/2022 440
13/ 01/2022 850 08/02/2022 452
14/ 01/2022 904 09/02/2022 465
15/01/2022 959 10/02/2022 390
16/01/2022 909 11/02/2022 353
17/01/2022 1100 12/02/2022 362
18/01/2022 1070 13/02/2022 475
20
Discussion :
La purge de la chaudière étudiée présente des valeurs de conductivité assez faibles qui ne
dépassant pas la valeur maximale enregistrée durant toute la période qui est de 1368 s/cm,
ce qui indique l’absence des sels dissous dans l’eau d’alimentation, (voir la figure V.24).
Chapitre V Résultats d’analyse set discussions
3500
3000
2500Conductivité de l'eau de
chaudière (μS/cm)
2000
(μS/
1500
1000
Conduct
500
01/04/1502/04/1503/04/1504/04/1505/04/1506/04/1507/04/1508/04/1509/04/1510/04/1511/04/1512/04/1513/04/1514/04/1515/04/1516/04/1517/04/1518/04/1519/04/1520/04/1521/04/1522/04/1523/04/1524/04/1525/04/1526/04/1527/04/1528/04/1529/04/1530/04/1501/05/1502/05/1503/05/1504/05/1505/05/1506/05/1507/05/1508/05/1509/05/1510/05/1511/05/1512/05/1513/05/1514/05/1515/05/1516/05/1517/05/1518/05/1519/05/1520/05/15
Jours
Mode opératoire :
- Faire un essai à blanc dans les mêmes conditions que l’échantillon avec l’eau distillée.
- Après 03 minutes de temps l’appareil émet un son sonore qui indique que l’appareil est
prêt pour analyse.
Chapitre VRésultats d’analyses et discussions
Tableau V. 9: Résultats des analyses des concentrations des phosphates dans l’eau de
chaudière
-3 -3
Jours [PO 4](mg/l) Jours [PO 4] (mg/l)
01/01/2022 35,5 26/01/2022 31,2
02/01/2022 32,5 27/01/2022 trouble
03/01/2022 38,6 28/01/2022 trouble
04/01/2022 32,9 29/01/2022 trouble
05/01/2022 28 30/01/2022 trouble
06/01/2022 31,4 01/02/2022 trouble
07/01/2022 37,2 02/02/2022 trouble
08/01/2022 36,9 03/02/2022 trouble
09/01/2022 trouble 04/02/2022 trouble
10/01/2022 trouble 05/02/2022 trouble
11/01/2022 trouble 06/02/2022 trouble
12/01/2022 trouble 07/02/2022 trouble
13/01/2022 trouble 08/02/2022 trouble
14/01/2022 trouble 09/02/2022 trouble
15/01/2022 trouble 10/02/2022 trouble
16/01/2022 trouble 11/02/2022 trouble
17/01/2022 34,9 12/02/2022 trouble
20
18/01/2022 28,1 13/02/2022 trouble
19/01/2022 25,6 14/02/2022 trouble
20/01/2022 29,4 15/02/2022 trouble
21/01/2022 28,4 16/02/2022 trouble
22/01/2022 29,1 17/02/2022 trouble
23/01/2022 24,4 18/02/2022 trouble
24/01/2022 26,6 19/02/2022 trouble
25/01/2022 29,3 20/02/2022 28,7
Valeurs limite 20 – 40 mg/l Valeurs limite 20 – 40 mg/l
Chapitre V Résultats d’analyses et discussions
Discussion :
Les concentrations en phosphates relevées de la purge de chaudière suivie ne dépassent pas
la valeur de 40 mg/l. Entre autres, les analyses n’ont pas été réalisées du 09/01/2020 au
16/01/2020 et du 27/01/2020 au 19/02/2020, suite à l’aspect d’eau de purge qui été trouble,
sachant que le test s’effectue dans un spectrophotomètre à double faisceaux lumineux, (Voir
la figureV. 26)
45
40
35[Phosphate] (mg/l)
Norme min
30
Phosphate (mg/l)
Norme max
25
20
15
10
0 01/04/1502/04/1503/04/1504/04/1505/04/1506/04/1507/04/1508/04/1509/04/1510/04/1511/04/1512/04/1513/04/1514/04/1515/04/1516/04/1517/04/1518/04/1519/04/1520/04/1521/04/1522/04/1523/04/1524/04/1525/04/1526/04/1527/04/1528/04/1529/04/1530/04/1501/05/1502/05/1503/05/1504/05/1505/05/1506/05/1507/05/1508/05/1509/05/1510/05/1511/05/1512/05/1513/05/1514/05/1515/05/1516/05/1517/05/1518/05/1519/05/1520/05/15
Jours
Figure V.26: Concentration des phosphates dans l’eau de chaudière au niveau de la phase III
Chapitre VRésultats d’analyses et discussion
V.3.2.4Eliminox :
L'oxygène dissout réagit avec les métaux dans les systèmes de chaudière et entraînera une corrosion.
Afin de protéger la chaudière de ce contaminant, ils devraient être contrôlés ou éliminés grâce à un
traitement avec éliminox.
Mode opératoire :
- Mettre le spectrophotomètre (HACH) en service en sélectionnant le programme 959 et la
longueur d’onde de 562 nm.
- Faire l’essai à blanc dans les mêmes conditions que l’échantillon avec l’eau distillée.
TIME
- Après 10 mn de temps, l’appareil émet un bip sonore qui indique que l’appareil est prêt
pour analyse.
Appareillage
Spectrophotomètre HACH (voir le figure V.25).
Discussion
Les concentrations du réducteur d’oxygène relevées de la purge de chaudière suivie sont presque
toutes hors normes, à l’exception de quelque jour où on a enregistré quatre valeurs légèrement
supérieures à la valeur limite minimale. Entre autres, les analyses n’ont pas été réalisées du
09/01/2022 au 16/01/2022 et du 27/01/2022 au 19/02/2022, suite à l’aspect d’eau de purge qui été
trouble.
1
[Eliminox]
0,9(mg/l)
Norme min
0,8
0,7
Eliminox (mg/l)
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
01 /04 /15 02/0 4/150 3/0 4/15 04 /04/15 05/0 4/1 50 6/04/1507 /04 /15 08 /0 4/150 9/0 4/1510/04 /15 11/0 4/1512/0 4/15 13 /04 /1514 /0 4/1 51 5/0 4/1516 /04 /15 17/0 4/151 8/0 4/15 19 /04/15 20/0 4/1 52 1/04/1522 /04 /15 23 /0 4/152 4/0 4/1525/04 /15 26/0 4/1527/0 4/15 28 /04 /1529 /0 4/1 53 0/0 4/1501 /05 /15 02/0 5/150 3/0 5/15 04 /05/15 05/0 5/1 50 6/05/1507 /05 /15 08 /0 5/150 9/0 5/1510/05 /15 11/0 5/1512/0 5/15 13 /05 /1514 /0 5/1 51 5/0 5/1516 /05 /15 17/0 5/151 8/0 5/15 19 /05/15 20/0 5/1 5
Jours
Figure V.27: Concentrations de l’éliminox dans l’eau de chaudière au niveau de la phase III
Chapitre V Résultats d’analyses et discussions
Appareillage
Spectrophotomètre HACH.
Mode opératoire
- Entrer le numéro de programme mémorisé pour le fer (Fe), méthode Ferrover, réactif
en gélules.
- Presser SHIFT, TIMER Une période de réaction de 3 minutes commence. Pour des
échantillons contenant de la rouille visible, laisser réagir au moins 5 minutes.
0,3
0,25
Fer dissous (mg/l)
0,2
0,15
0,1
Fer dissous dans
0,05 l’eau de Chaudière
0 phase III (mg/l)
01/01/2020
03/01/2020
05/01/2020
07/01/2020
09/01/2020
11/01/2020
13/01/2020
15/01/2020
17/01/2020
19/01/2020
21/01/2020
23/01/2020
25/01/2020
Jours
Discussion
La purge de la chaudière étudiée présente des concentrations en fer dissous élevées par
rapport à la norme dénoncée [0 mg/l]. Ces teneurs sont dues principalement à l’oxydation du
fer en Fe2+ ou Fe3+.
2+ –
Fe (s) → Fe + 2e (2)
3+ –
Fe (s) → Fe + 3e (9)
Conclusion générale
Les impuretés rencontrées dans les eaux sont la cause des divers problèmes affectant les
chaudières. Le traitement et le conditionnement de l'eau d'alimentation de chaudière doit
satisfaire trois objectifs principaux :
. L'échange continu de chaleur ;
. La protection à la corrosion ;
. La production de haute qualité de vapeur.
Un bon programme de traitement physique et chimique, augmentent l’efficacité des
systèmes ; ils réduisent les coûts d’exploitation, l’entretien et prolongent la durée des
équipements.
Pour cela on a suivi le traitement des eaux de chaudière qui semblait avoir été fait
convenablement mis à part un grand écart au niveau des teneurs en élimin-ox qui étaient
presque toutes inferieur à la norme, à l’exception de quelque jour.
Afin de mieux cerner ce problème on a procédé à la vérification de l’existence du fer
dissous dans l’eau de chaudière. La purge de la chaudière étudiée a présenté des
concentrations en fer dissous en dessous par rapport à la valeur limite.
La réduction de l’oxygène est principalement assurée par un dégazage thermique de l’eau
à la vapeur au niveau du dégazeur. Dans la plupart des cas cette opération n’est pas suffisante
et il est nécessaire de réduire chimiquement l’oxygène restant. Cette réduction
complémentaire de la teneur en oxygène est souvent réalisée par des réactifs chimiques tels
que les sulfites et la carbohydrazide. Le produit chimique doit être généralement ajouté
continuellement au réservoir d’alimentation de la chaudière. Il a pour but de maintenir à tout
temps une concentration requise (entre 30 et 50 ppm) dans l’eau et d’éliminer l’oxygène
dissous avant l’entrée dans la chaudière.
Les résultats obtenus montrent que l’eau en question est extrêmement corrosive. Pour protéger
la chaudière et la maintenir en bon état, on propose de changer le réducteur de l’oxygène
dissous (élimino-ox) par un inhibiteur de corrosion mixte qui agit à la fois sur les réactions
anodique et cathodique. Pour la protection des métaux et alliages ferreux, les inhibiteurs à
base de groupements amines ou d’acides carboxyliques (voire les deux combinés), présentent
des pouvoirs protecteurs satisfaisants et sont actuellement largement utilisés, notamment en
raison de leur faible toxicité vis-à-vis de l’environnement et leur stabilité thermique.
Références bibliographiques
21. DEVAUX I, 1999. Intérêt et limite de la mise en place d'un suivi sanitaire dans le
cadre de la réutilisation agricole des eaux usées traitées de l'agglomération
clermontoise. Thèse scientifique (Science de la Vie et de la Santé). Univ Joseph
Fourier, Grenoble.257p
22. Manuels opératoires volume V (utilités) octobre 1983 IHI (ISHIKAWAJIMA-
HARIMA HEAVY industries Co, Ltd.
23. Manuels opératoires volume IV BOG octobre 1983 IHI (ISHIKAWAJIMA-HARIMA
HEAVY industries Co, Ltd.