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République Algérienne Démocratique et Populaire

‫الجمهورية الجزائرية الديمقراطية الشعبية‬


Scientifique Recherche la de et Supérieur l’Enseignement de Ministère
‫وزارة التعليــم العالـي والبحـث العلمـي‬

UNIVERSITE YAHIA FARES


DE MEDEA !‫المدية‬-‫جامعة يحيى فارس‬

FACULTE DE TECHNOLOGIE

Département du Génie des procédés et environnement

Filière : Hygiène Et Sécurité Industrielle

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de MASTER

Spécialité : Hygiène Et Sécurité Industrielle


Thème

L’application de la méthode
HAZOP pour L’analyse des
risques liés au stockage des
hydrocarbures
Réalisé Par : Encadré par :
Mr. DOUMA Bouziane Mr. HADIDI. N
Mr. KABKOUB Mohamed Mr. REBHI. R
Année universitaire 2019/2020
REMERCIMENTS

Mener à bien un projet de mémoire est un exercice difficile, exigeant


un fort investissement, mais apportant nécessairement, en retour, un
sentiment de satisfactions dues à l’accomplissement réussi d’un
travail.
De ce fait nous remercions tout d’abord ‘ALLAH’ qui nous a
donné le courage pour achever ce modeste travail, ainsi que nos
parents et nos familles qui nous ont apporté le soutien nécessaire et
leurs réconforts durant toute la période de nos études.
Nos remerciements s’adressent aussi à notre encadreur Mr HADIDI
Noureddine pour son aide et ses précieux conseils au cours de
réalisation de ce mémoire.
Nous adressons nos remerciements aux membres du jury qui ont
accepté de juger notre travail.
Nous tenons à remercier tous le personnel de l’unité de
production de gaz Module 0 de Hassi R’mel en particulier le service
HSE.
Enfin, nos remerciements les plus sincères à toutes les personnes
qui ont contribué de près ou de loin à l'élaboration de ce mémoire.

MERCI à tous
Dédicace
Je dédie ce modeste travail :

A la fleur de ma vie…ma très chère mère en témoignage de ma profonde et ma


grande reconnaissance pour sa tendresse, sa patience, ces sacrifices tout au
long de ma vie.

Mon honorable et très cher père qui a sacrifié sa vie pour qu'on puisse se
retrouver à ce niveau et qui m'a été source de réussite.

A tous les membres de ma famille: Salma, Nour El-Hoda et Haroun

Et à mes neveux Anas et Ishrak.

A tous mes ami : chihab, Abdo, Rabah, Abdullah, Mohammed, Rachid

Et aux camarades de classe : Said, Islam, Mustapha, AbdelGhani et Abdessalam

Et à mon binôme DOUMA Bouziane.

A Toute la promotion de spécialité Hygiène et Sécurité Industriel

2019/2020 À tous ceux-ci, je dédie le fruit de mes efforts.

KABKOUB Mohamed
Dédicace
Je dédie ce travail pour tous et chacun :
A tous les membres de ma grande famille et ma petite famille
A ma brave épouse
A mes adorables enfants, Aridj et Haitham
Nul dédicace ne peut exprimer ce que je vous dois pour vos sacrifices et votre
patience durant mes années d ‘études. Ce travail n’est qu’un humble
témoignage de mon grand et éternel amour, de mon infinie reconnaissance et
de mon attachement indéfectible.
Que dieu préserve votre santé et vous accorde longue vie.
A tous mes amis et à tous ceux que je n’ai pas cités et qui ne sont pas moins
chers.
Je dédis aussi ce mémoire A l’homme qui m’a demandé et insisté sur moi et m’a
encouragé pour reprendre mes études Mr : KADOUR Benyoucef.

DOUMA Bouziane
Résumé
L’objectif principal de ce travail est l’utilisation de la méthode HAZOP pour l’analyse des
risques liés au stockage des hydrocarbures liquides qui représente un secteur stratégique dans
l’industrie pétrolière, mais connu des accidents désastreux qui fait des dégâts très grave sur
l’homme l’installation et l’environnement par ces caractéristiques et le volume très important
de produit stocké.

Le préventionniste des risques dans le stockage des hydrocarbures a beaucoup appris


de l'accidentologie passée et malgré tout, les accidents à l'entreposage ou au stockage (surtout
des incendies) sont encore bien trop nombreux.qui nécessite de faire analyse continu des
risques pour minimiser la probabilité d’occurrence par l’application des méthodes d’analyse
des risques adapter a se genre d’installation.

La méthodologie développée dans ce mémoire suit deux parties :


 La première est théorique et axée sur des généralités sur les hydrocarbures, leurs
modes de stockages et les risques liés de son stockage ainsi que la démarche de
gestion et d’analyse des risques industriels suivis par un aperçu sur quelques méthodes
quantitatif et qualitatif d’analyse et évaluation des risques et nous examinons en détail
la méthode HAZOP.
 La deuxième partie axée sur l’analyse des risques liés au stockage des hydrocarbures
par l’application de la méthode HAZOP sur un bac de stockage de condensat au
niveau de l’unité de production de gaz Module(0) complexe gazier de Hassi R’mel.

Cette étude nous a permis de déceler les déférents risques et proposer des recommandations
pour minimiser et maitriser les risques existants.

Mots clés : Méthode HAZOP, Stockage des hydrocarbures, analyse des risques.
‫ملخص‬
‫لتحليل المخاطر الناتجة عن تخزين‬
‫الهدف الرئيسي من هذا العمل هو استخدام طريقة ‪HAZOP‬‬
‫المحروقات السائلة التي تمثل قطاعا استراتيج ًيا في الصناعة البترولية ‪ ،‬و لكن يعرف الكثير من الحوادث‬
‫الكارثية التي ينجم عليها أضرار وخيمة على اإلنسان و المنشآت والبيئة من خالل خصائصها والحجم‬
‫الكبير للمواد المخزنة‪..‬‬

‫لقد تعلم الكثير المختصون في الوقاية من مخاطر تخزين المحروقات من الحوادث السابقة وعلى الرغم من ذلك ‪ ،‬فإنها ال‬
‫تزال كثيرة جدًا (خاصة الحرائق) مما يتطلب تحلي ًال مستم ًرا لمخاطر لتقليل من‬
‫احتمالية حدوثها من خالل تطبيق طرق تحليل المخاطر ‪ ،‬المختصة في هذا النوع من القطاعات‪.‬‬

‫تتبع المنهجية التي تم تطويرها في هذه الرسالة جزأين‪:‬‬


‫األول نظري ويركز على معلومات عامة عن المحروقات وطرق تخزينها والمخاطر المرتبطة‬ ‫•‬
‫عا نب ظرة عامة على بعض طرق‬
‫بتخزينها‪ ،‬باإلضافة إلى إدارة وتحليل المخاطر الصناعية متبو‬
‫تحليل المخاطر و التفحص بالتفصيل طريقة ‪HAZOP.‬‬
‫الجزء الثاني يركز على تحليل المخاطر المرتبطة بتخزين المحروقات من خالل تطبيق طريقة ‪ HAZOP‬على‬ ‫•‬
‫خزان للمكثفات على مستوى وحدة إنتاج الغاز المعمل )‪ (0‬بمركب إنتاج الغاز‬
‫بحاسي الرمل‪.‬‬
‫سمحت لنا هذه الدراسة بتحديد المخاطر المختلفة واقتراح توصيات لتقليل المخاطر القائمة والتحكم فيها‪.‬‬

‫الكلمات المفتاحية ‪ :‬طريقة‪ ، HAZOP‬تحليل المخاطر‪ ،‬تخزين المحروقات ‪.‬‬


Abstract
The main objective of this work is the use of the HAZOP method for the analysis of
the risks due to the storage of liquid hydrocarbons which represents a strategic sector in the
petroleum industry, but known of disastrous accidents which causes very serious damage on
the installation and the environment by these characteristics and the very large volume of
product stored.

Specialists in the prevention of storage of hydrocarbons risks has learned a lot from
past accidentology and despite everything, accidents during storage or storage (especially
fires) are still far too numerous. This requires continuous risk analysis to minimize the
probability of occurrence by applying risk analysis methods, adapt to the type of installation.

The methodology developed in this thesis follows two parts:

The first is theoretical and focused on general information on hydrocarbons, their storage
methods and the risks linked to its storage, as well as the management and analysis of
industrial risks followed by an overview of some quantitative and qualitative methods of risk
analysis and assessment and we examine in detail the HAZOP method.

The second part focused on the analysis of the risks linked to the storage of hydrocarbons by
the application of the HAZOP method on a condensate storage tank at the level of the gas
production unit Module (0) complex of gas Hassi R'eml.

This study allowed us to identify the various risks and to propose recommendations to
minimize and control the existing risks.

Key words: HAZOP method, Risk analysis, hydrocarbon storage.


LISTE DES FIGURES :
Chapitre I

Figure I.1: Structure moléculaire de base des principaux hydrocarbures pétroliers................5


Figure I.2 : Diagramme de changement d’état de la matière....................................................6
Figure I.3 : Les limites d’explosivité.........................................................................................8
Chapitre II

Figure II.1 : Réservoir cylindrique vertical à toit fixe.............................................................15


Figure II.2 : Réservoir cylindrique horizontal.........................................................................15
Figure II.3 : Réservoir sphérique (une sphère)......................................................................16
Figure II.4 : Bac de stockage a toit fixe...................................................................................19
Figure II.5 : Bac à toit flottant.................................................................................................20
Figure II.6 : Exemple d’un incendie dans un bac de stockage.............................................21
Figure II.7 : L’hexagone de l’explosion..................................................................................22
Figure II.8 : Déroulement du BLEVE.....................................................................................23
Figure II.9 : Déroulement de phénomène UVCE...................................................................23
Figure II.10 : déroulement de BOIL.OVER...........................................................................24
Figure II.11 : Feu de surface d'un bac à toit flottant : séquences d'événement.......................25
Figure II.12 : Scénario de dispersion d’un produit toxique...................................................26
Figure II.13 : Les moyens fixe de lute contre l’incendie d’un bac a toit fixe.........................29
Figure II.14 : Dispositif d’injection à mousse........................................................................30
Figure II.15 : Soupape de respiration a double effets.............................................................32
Chapitre III

Figure III.1 : Processus de gestion des risques.......................................................................33


Figure III.2 : Fiabilité des barrières de sécurité......................................................................36
Figure III.3 : Déroulement de la méthode HAZOP...........................................................................40

Chapitre IV

Figure IV.1 : Situation géographique de gisement de Hassi R’mel.......................................44


Figure IV. 2 : Répartition des différentes installations sur le champ de Hassi R’mel….......45
Figure IV.3 : la zone de stockage au niveau de module0…...................................................47
Figure IV.4 : Schéma de canalisation et d’instrumentation de Bac T3004.............................48
LISTE DES TABLEAUX :

Chapitre I

Le tableau I.1: Valeurs des spécifications de point d’éclaire de quelques produits...............7


Chapitre II
Tableau II.1 : Modes de stockage et types de réservoirs en fonction du produit stocké........17

Tableau II.2 : Différents types des moyens de lutte contre l’incendie....................................28


Chapitre III

Tableau III.1 : Critères de choix pour les principales méthodes d'analyse des risques........38

Tableau III.2 : Exemple de tableau pour l'HAZOP.................................................................41

Chapitre IV

Tableau.IV.1 : Bacs de stockage au niveau de module........................................................47

Tableau IV.2: Caractéristiques du bac de stockage de condensat T3004.............................48

Tableau IV.3 : Caractéristiques physico-chimique du condensât........................................50

Tableau IV.4 : Analyse préliminaire des risques (APR) de bac de stockage T3004.............51

Tableau IV.5 : Matrice de risques SONATRACH DP............................................................53

Tableau IV.6 : Echelle de gravité............................................................................................53

Tableau IV.7 : Echelle de d’occurrence.................................................................................54

Tableau IV.8 : Niveaux de risques..........................................................................................54

Tableau IV.9 : Application de la méthode HAZOP sur le BAC T3004.................................69


LISTE DES ABBREVIATIONS

AAA Accident avec arrêt de travail


ADD Arbre des défaillances
ADE Arbre des événements
ALARP As Low As Reasonably Practicable
AMDEC Analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leur criticité.
API American Petroleum Institute
APR Analyse préliminaire des risques
ASA Accident sans arrêt de travail
ATEX Atmosphère explosif
BLEV Boiling liquid expanding vapour
BP Basse pression
CEI Commission électronique internationale
CSTF Centre de Stockage et Transfert
CTH Centre de Traitement d’Huile
DCS Distributed Control System
DNV Det Norske Veritas
EDD Etude de Danger
ERC Evénement redouté centrale
FC Flow control
FI Flow indicator
FT Flow transmitter
FV Flow valve
G Gravité
GN Gaz naturel
GNL Gaz naturel liquéfié
GPL Gaz de pétrole liquéfie
HAZOP Analyse de risques des procédés et opérations ( HAZARD & OPerability study)
HC Hydrocarbure
HP Haute pression
HSE Health Safety Environment
HXV Hand valve
INERIS Institut National de l’Environnement Industriel et des Risques
ISO International Standard Organisation
LAH Level alarm high
LAL Level alarm law
LI Level indicator
LIE Limite Inférieure d'explosivité
LOPA Layers of Protection Analysis
LSE Limite Supérieure d'explosivité
LT Level trasmetteur
MPP Module Processing Plant
OFF-SPEC Off spécification
ON-SPEC On spécification
P Probabilité
PA Pression atmosphérique
P&ID Piping and instrumentation diagram
PCV Pressure Controller Valve
PE Point d’éclair
PFD Process Flow Diagram
PII Plan interne d’intervention.
PNE Point normal d’ébullition
PSV Pressure sécurité valve
PT Transmetteur de pression
R Risqué
SBC Station Boosting Centre
SC Station de Compression
SH DP Sonatrach Division Production
SRGA Station de Récupération des Gaz Associés
TI Temperature Indicator
TVR Tension de vapeur
UV Ultra violet
UVCE Unconfined Vapor Cloud Explosion
WHAT-IF Structured What If Technique
XP Exploitation
SOMMAIRE
Introduction générale...............................................................................................................1
Chapitre I : Généralités sur les hydrocarbures
I.1. Introduction.........................................................................................................................3
I.2. L’origine des hydrocarbures................................................................................................2
I.3. Classement des hydrocarbures.............................................................................................3
I.4. Propriétés physiques des hydrocarbures..............................................................................5
I.4.1. Température de changement d’état...................................................................................5
I.4.2. Densité..............................................................................................................................6
I.4.3. Vapeurs.............................................................................................................................6
I.4.4. Tension de vapeur.............................................................................................................6
I.4.5. Point d’éclair.....................................................................................................................7
I.4.6. Le point d’inflammabilité..................................................................................................7
I.4.7. Point d’auto. inflammation................................................................................................7
I.4.8. Point d’écoulement ou de congélation..............................................................................7
I.4.9. Les limite d’inflammabilités............................................................................................7
I.5. Propriétés chimiques des hydrocarbures..............................................................................8
I.5.1. Propriétés de liaison..........................................................................................................8
I.5.2. Propriétés d’oxydation......................................................................................................8
I.6. Notions associées aux hydrocarbures..................................................................................9
I.6.1. Pétrole Brut.......................................................................................................................9
I.6.2. Le Gaz Naturel..................................................................................................................9
I.6.3. Le Gaz Naturel Liquéfie (GNL)......................................................................................10
I.6.4. Gaz de Pétrole Liquéfie (GPL)........................................................................................10
I.6.5. Le condensat...................................................................................................................10
I. 6.5.1. Caractéristique physiques du condensât......................................................................11
I.6.5.2. Utilisation du condensât...............................................................................................11
I.7. Conclusion..........................................................................................................................12
Chapitre II : Les Risques Lies Aux Stockage Des Hydrocarbures
II.1. Introduction.......................................................................................................................13
II.2.Généralités sur les réservoirs de stockage..........................................................................13
II.2.1. Le but de stockage des hydrocarbures............................................................................13
II.2.2. Volatilité des produits stockés........................................................................................14
II.2.3. Types des réservoirs de stockage...............................................................................14
II.2.3.1. Réservoirs cylindriques verticaux...........................................................................14
II.2.3.2. Réservoirs cylindriques horizontaux........................................................................15
II.2.3.3. Réservoirs sphériques..............................................................................................15
II.2.3.4. Réservoirs sphéroïdaux.............................................................................................16
II.2.4. Modes de stockage.......................................................................................................16
II.2.4.1. Stockages sous pleine pression..................................................................................16
II.2.4.2. Stockage semi-réfrigérés...........................................................................................16
II.2.4.3. Stockages réfrigérés et cryogéniques........................................................................17
II.2.5. Les Bacs De Stockage Des Liquides A Température Ambiante..................................18
II.2.5.1. Bac à toit fixe..............................................................................................................18
II.2.5.2. Bac à toit flottant.........................................................................................................20
II .3. Les Risques liés au stockage des hydrocarbures.............................................................21
II.3.1. Risque incendie..............................................................................................................21
II.3.2.Risque d’explosion.........................................................................................................21
II.3.2.1. Les différents phénomènes d’explosions liés au stockage des hydrocarbures..........22
II.3.3. Risque physiologiques....................................................................................................25
II.3.4.Les effets sur l’environnement.......................................................................................26
II.4. les moyens de sécurité des bacs de stockage des hydrocarbures.....................................27
II.4.1. Les différent types des moyens de lute cotre l’incendie.................................................28
II.4.2. les moyens fixe de lute conte d'incendie d’un bac de stockage......................................29
II.4.3. Protection contre les surpressions et les dépressions......................................................31
II.5. Conclusion.........................................................................................................................32
Chapitre III : Démarche pour l’analyse des risques
III.1. Introduction......................................................................................................................33
III.2. Principes pour la gestion des risques...............................................................................33
III.3. Analyse des risques..........................................................................................................33
III.3.1. Identification des sources de danger............................................................................34
III.3.2. Estimation du risque.....................................................................................................34
III.3.3. Évaluation du risque....................................................................................................35
III.3.4. Acceptation du risque...................................................................................................35
III.3.5. Réduction du risque......................................................................................................35
III.4. Fiabilité des barrières de sécurité....................................................................................35
III.5.Méthodes d'analyse et d'évaluation des risques................................................................36
III.5.1. Méthodes qualitatives...................................................................................................36
III.5.2. Méthodes semi-quantitatives........................................................................................37
III.5.3. Méthodes quantitatives.................................................................................................37
III.6. Définition de la démarche d’analyse des risques............................................................37
III.6.1. Choix de la méthode d’analyse des risques.................................................................37
III.6.2. Approche déductive / inductive...................................................................................37
III.7. Description de la méthode d’analyse des risques HAZOP..............................................38
III.7.1. Historique et domaine d’application............................................................................38
III.7.2. Principe de la méthode.................................................................................................39
III.7.3. Déroulement de la méthode..........................................................................................40
III.7.4. Limites et avantages de la méthode d’analyse des risques HAZOP............................41
III.8. Conclusion.......................................................................................................................42
Chapitre IV : Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de
condensat T3004
IV.1. Introduction......................................................................................................................43
IV.2. Présentation De Région Hassi R’mel...............................................................................43

IV.2.1. Situation Géographique...............................................................................................43


IV.2.2. Les installations gazières à Hassi R'mel.......................................................................44
IV.3. Description du Module 0.................................................................................................46
IV.3.2. Bacs de stockage au niveau de module 0......................................................................46
IV.4. Description du système étudié le Bac T3004...................................................................48
IV.4.1. Caractéristique physiques du produit stocké le condensât...........................................49
IV.5. Analyse préliminaires des risques APR...........................................................................50
IV.6. Description de la méthode HAZard and OPerability studies (HAZOP).........................52
IV.6.1. Echelles de cotation des risques...................................................................................52
IV.6.2. Barrières de sécurité appliquée au système (Bac T3004).............................................54
IV.7.Analyse détaillée des risques par la méthode HAZOP....................................................55
IV-8-Conclusion........................................................................................................................70
Conclusion générale..................................................................................................................71
Introduction

Introduction générale

Actuellement, le monde industriel est devenu plus sensible à la maîtrise des accidents
majeurs à cause des conséquences graves et même catastrophiques sur le matériel, l’homme et
l’environnement. Pour cela des efforts considérables sont fournis en matière de gestion des
risques afin de prévenir ces accidents.

Le secteur des hydrocarbures en général et la distribution des produits en particulier


constituent incontestablement des secteurs à hauts risques. Les risques spécifiques à chaque
produit. Ces derniers augmentent au fur et à mesure au cours de diverses opérations de
réception, d’exploitation, de stockage et de transfert.

Actuellement le risque majeur susceptible de survenir au niveau des installations


pétrolières et compte tenu de l’activité du secteur hydrocarbures est l’incendie et/ou
l’explosion selon les études de danger quelles sont faites au niveau des différentes unités
exerçant dans le même secteur. En outre l’accidentologie montre que les accidents qui se
produisent dans les zones de stockage des hydrocarbures, entrainent des phénomènes majeurs
sur les sites industriels.
En Algérie, La loi n° 04-20 du 25 décembre 2004 relative à la prévention des risques
majeurs et à la gestion des catastrophes dans le cadre du développement durable a comme
objectif d'édicter les règles de prévention des risques majeurs et de gestion des catastrophes
dans le cadre du développement durable. Elle vient renforcer la notion de prévention des
accidents impliquant des substances dangereuses en imposant notamment à l’exploitant, la
mise en œuvre d’un système de maîtrise, de gestion des risques et d’une organisation
proportionnées aux risques inhérents aux installations industrielles.
Pour atteindre ces objectifs des différents outils et méthodes d’analyse des risques ont été mis
en place afin de permettre, d’identifier et gérer les risques générés par les installations
industrielles.
L’objectif de ce mémoire est de faire une analyse des risques liés au stockage des
hydrocarbures par l’application de la méthode d’analyse des risques HAZOP sur un bac de
stockage de condensat au niveau de Module0 complexe gazier de Hassi R’mel. Afin
d’examiner nos compétences dans le terrain en matières d’utilisation des méthodes d’analyse
pour l’évaluation et la prévention des risques accidentels des différents systèmes.

Notre manuscrit composé de quatre chapitres est répartie comme suit:

1
Introduction

 Le premier chapitre est réservé pour donner des généralités sur les hydrocarbures leur
origine et leur propriétés et quelques définitions des produits associer tel que le
condensat.
 le deuxième chapitre est consacré pour la présentation des différents types des
réservoirs et les modes de stockage ainsi les risques et les phénomènes liés au
stockage et les moyens de lutte contre ces risques.
 Le troisième chapitre est dédié pour la présentation de la démarche de gestion et
d’analyse des risques industriels suivis par un aperçu sur quelques méthodes
quantitatif et qualitatif d’analyse et évaluation des risques et nous examinons en détail
la méthode HAZOP.
 Le quatrième chapitre est réservé pour la présentation de l’unité de production
Module0 de complexe gazier de Hassi R’mel et la description de système qui a fait
l’objet de notre étude, et en termine par l’application de la méthode HAZOP sur le
Bac de stockage de condensat T3004.

Nous avons clôturé notre travail par une conclusion générale.

2
Chapitre I :
Généralités sur les
hydrocarbures
Chapitre. Généralités Sur Les

Chapitre. I : Généralités sur les hydrocarbures

I.1. Introduction :
Les hydrocarbures sont des produits naturels composés uniquement d’atomes de carbone
et d’hydrogène. C’est pour cette raison qu’on leurs donnés la formule moléculaire HC. On
peut les trouvent sous forme d’énergie fossile (carbone), ce qui fait d’eux une ressource
énergétique assez importante pour l’économie des pays, notamment pour alimenter certaines
industries et certains secteurs professionnels.
Ils sont, dans des conditions normales de température et de pression, solides (paraffine),
liquides (essences, pétrole, etc.) ou gazeux (méthane, butane, etc.).
La presque totalité des hydrocarbures sert à produire de l’énergie sous forme de chaleur.
Cependant, une part toujours croissante de produits issus du pétrole sert de matière première à
la pétrochimie et notamment à l’industrie des matières plastiques.

I.2. L’origine des hydrocarbures : [1]

Les hydrocarbures fossiles sont les constituants des pétroles et des gaz naturels, ils
proviennent de la décomposition de matières organiques accumulées il y a plus de
500 millions d’années. Ce sont des composés (des molécules organiques) formés uniquement
de carbone et d’hydrogène, toutefois ces hydrocarbures sont mélangés à d’autres éléments
souvent indésirables (azote, oxygène, soufre …).
Un pétrole est toujours majoritairement constitué d'hydrocarbures et, parmi ceux.ci, les
alcanes sont les composés prépondérants (jusqu'à plus de quarante atomes de carbone).
On y trouve aussi des cyclanes, des aromatiques, des produits soufrés, azotés, oxygénés en
quantité variable suivant le gisement.

I.3. Classement des hydrocarbures :

Selon leurs états physiques, les hydrocarbures liquides ou liquéfiés sont classés en quatre
catégories :[2]

 Catégorie A :
Hydrocarbures liquéfiés dont la pression (absolue) de vapeur à 15°C est inférieure à 01 bar.
On se trouve deux sous catégories :
 Sous catégorie A1 :
Hydrocarbures maintenus liquéfiés à une température inférieure à 0°C.
 Exemple : gaz naturel (méthane), éthylène.

3
Chapitre. Généralités Sur Les

 Sous catégorie A2 :
Hydrocarbures liquéfiés dans d’autres conditions.
 Exemple : butane, propane, butadiène, isoprène.
 Catégorie B :
Hydrocarbures liquides dont le point d’éclair inférieur à 55°C.

 Exemple : brut, essence, kérosène.

 Catégorie C :
Hydrocarbures liquides dont le point d’éclaire supérieur ou égal à 55°C
Et inférieur à 100°C.
On trouve deux sous catégorie :
 sous catégorie C1 :
Hydrocarbure à une température égale ou supérieure a leur point d’éclair.
 sous catégorie C2 :
Hydrocarbure à une température inférieur a leur point éclair, les fuels, oils lourds.
 Catégorie D :
Hydrocarbures liquides le point d’éclair est supérieur ou égal à 100°C.
On en trouve deux sous catégories :

 Sous catégorie D1 :
Hydrocarbures à une température supérieure ou égale à leur point d’éclair.

 Sous catégorie D2 :
Hydrocarbures à une température inférieure à leur point d’éclair.

Exemple : huile, graisse, bitumes

Selon la structure chimique les d’hydrocarbures regrouper en six différentes familles mais
les 5 plus importants sont:[1]
 les alcanes ou les paraffines (chaînes carbonées aliphatiques saturées)
 les cyclanes ou cycloalcanes ou les naphténiques (chaînes carbonées cycliques
saturées)
 les alcènes ou les oléfines (chaînes carbonées aliphatiques insaturées).
 les alcynes ou les acétyléniques (chaînes carbonées insaturées)
 les aromatiques (chaînes carbonées insaturées comportant un cycle hexagonal de
carbones).

4
Chapitre. Généralités Sur Les

Figure I.1: Structure moléculaire de base des principaux hydrocarbures pétroliers [3]

I.4. Propriétés physiques des hydrocarbures : [3]


D’une manière générale, les caractéristiques d’un hydrocarbure étaient directement liées à la
famille (groupe) à laquelle il appartient.
Pétrole brut et gaz naturel ont des compositions différentes, en effet en fonction des
caractéristiques des alcanes on voit que les composants C1 à C4 sont gazeux à l’état naturel
alors qu’à partir du pentane les hydrocarbures sont liquides.

I.4.1. Température de changement d’état :

La longueur de la chaîne carbonée influe sur les températures de fusion et d'ébullition.


Ces températures de changement d'état croissent avec la longueur de la chaîne carbonée.
Nous avons vu qu'à température normale, avec cinq atomes de carbone, les alcanes de 5 à 16
atomes de C sont liquides ; ce sont eux que nous trouverons dans le stockage.
Un changement de phase est un changement d'un état de la matière vers un autre état sous des
variations de température ou de pression.

5
Chapitre. Généralités Sur Les

Figure I.2 : Diagramme de changement d’état de la matière [4]

I.4.2. Densité :
Presque tous les hydrocarbures liquides sont plus légers que l’eau. Pour les produits les plus
courants, la densité varie de 0,7 à 0,9.
I.4.3. Vapeurs :
Les hydrocarbures liquides émettent des vapeurs inflammables dans certaines conditions de
température et de pression.
Les hydrocarbures gazeux sont entièrement à l’état vapeur dans les conditions normales de
température et de pression.
À l’exception du méthane et de l’acétylène qui sont plus légers que l’air, de l’éthane et de
l’éthylène qui ont une densité voisine de l’air, les autres vapeurs d’hydrocarbures sont plus
lourdes que l’air (2,5 à 3 fois). Aussi, tendent. Elles à s’accumuler dans les parties basses :
caniveaux, fosses, sous. sols et à y séjourner faute de ventilation suffisante. Toutefois, elles
diffusent dans l’atmosphère suivant les mouvements de l’air.
Ces vapeurs peuvent former avec l’air des mélanges inflammables.
Un litre d’essence peut produire, en s’évaporant, environ 200 litres de vapeurs.
Ces 200 litres de vapeurs, mélangés à l’air, donnent un mélange inflammable d’environ 13
000 litres de volume.
I.4.4. Tension de vapeur :
Les vapeurs d’hydrocarbures exercent dans une enceinte fermée, une pression déterminée et
constante pour chaque température.
Cette pression s’appelle “ tension de vapeur ”. Elle augmente rapidement avec la température.
Lorsque la température est stable, l’évaporation de liquide cesse dès que la tension de vapeur
est atteinte.

6
Chapitre. Généralités Sur Les

I.4.5. Point d’éclair :


C’est la température minimale à laquelle un combustible liquide émet assez de vapeurs pour
permettre, dans des conditions normalisées, une courte inflammation en présence d'une
flamme. Les vapeurs s'enflamment et s'éteignent aussitôt. Cette température est mesurée dans
des appareils normalisés où le produit est chauffé peu à peu et une source d’inflammation
présentée à intervalle régulier. Le point éclair est atteint quand la Concentration des vapeurs
est voisine de la LIE.

Le tableau I.1: Valeurs des spécifications de point d’éclaire de quelques produits [5]

I.4.6. Le point d’inflammabilité :


A une température supérieure à celle du point d’éclair les vapeurs formées au dessus d’un
produit s’enflamment au contact d’une étincelle ou d’une flamme et ne s’éteint pas
momentanément cette température s’appelle le point d’inflammation.
I.4.7. Point d’auto. inflammation :
C’est la température a la quelle les vapeurs formées d’un hydrocarbure s’enflamment d’elle
même.
I.4.8. Point d’écoulement ou de congélation :
Le point de congélation d’un produit pétrolier est la température la plus basse a laquelle le
produit contenu dans un tube à essai ne coule plus lorsque celui.ci est incliné.
Les points de congélations sont des caractéristiques importantes pour les produits pétroliers
quand ils sont utilisés à basse température(le carburateur, les huiles…ect)
I.4.9. Les limite d’inflammabilités :
Les vapeurs des liquides inflammables ne peuvent s’enflammer que si le rapport air/vapeur est
compris entre deux valeurs limites : limites inférieures(LIE) et supérieures d’inflammabilité
(LSE). Les limites d'inflammabilité peuvent, par exemple, s'exprimer en % en volume, en

7
Chapitre. Généralités Sur Les

g/m3 d'air ou en mg/litre d'air. En prévention incendie, c'est la limite inférieure


d'inflammabilité qui est la plus importante.

Figure I.3 : Les limites d’explosivité [6]

I.5. Propriétés chimiques des hydrocarbures :


Les propriétés chimiques des hydrocarbures sont innombrables et la chimie est
certainement loin d’avoir exploré la totalité des domaines offerts par l’aptitude qu’a l’atome
de carbone à réaliser des combinaisons chimiques. Cependant, deux grandes familles de
propriétés chimiques sont intéressantes.
I.5.1. Propriétés de liaison :
L’atome de carbone peut non seulement être associé à des atomes d’hydrogène, mais
encore être lié à un autre atome de carbone qui sera lui. même lié à d’autres atomes
d’hydrogène. Cette aptitude permet la formation de chaînes linéaires ou fermées. Si l’on
ajoute que les atomes d’hydrogène peuvent être remplacés par d’autres atomes, on peut
imaginer la multitude de combinaisons possibles et par conséquent le nombre considérable de
produits imaginables.
I.5.2. Propriétés d’oxydation :
L’action brutale de l’oxygène sur les hydrocarbures conduit à une oxydation rapide qui
détruit l’édifice moléculaire en formant du gaz carbonique et de l’eau en libérant une grande
quantité de calories. La quantité de chaleur ainsi dégagée est très importante : 1 kg de
combustible a un pouvoir calorifique d’environ 1 000 kilocalories.

8
Chapitre. Généralités Sur Les

Cette aptitude des hydrocarbures à fournir de l’énergie sous forme de chaleur est exploitée à
grande échelle pour toutes sortes de besoins industriels et domestiques lorsque la combustion est
contrôlée.
Mais cette dernière peut également être accidentelle et dans ce cas provoqué de dégâts
importants, voire même des catastrophes.

I.6. Notions associées aux hydrocarbures : [1]

I.6.1. Pétrole Brut :


Le pétrole brut est un mélanges d’une grande variété de molécules d’hydrocarbures se
présentant liquides à l'état naturel, sous pression et température plus ou moins élevées dans les
gisements, où les alcanes, notamment linéaires, prédominent, les proportions du mélangent
varient d’un réservoir à l’autre et pour un réservoir donné peuvent même varier dans le temps.
Les produits commerciaux doivent répondre à des caractéristiques précises, il faut donc à
partir d’un pétrole brut quelconque obtenir des produits finis précis, ce qui revient à
transformer le brut en un ensemble de produits ayant des groupements d’hydrocarbures
précis: c’est le rôle de la distillation.
Les pétroles les plus légers sont les plus convoités par les raffineurs, car ils donnent
directement beaucoup de coupes légères de grande valeur. A l'inverse, les pétroles lourds
donnent plus de produits, tels que des asphaltes et du fioul résiduel, qu'il faut soit vendre tels
quels à bas prix, soit convertir en coupes plus légères, notamment par hydrocraquage (ajout
d'hydrogène). Les pétroles bruts sont classés selon leur masse volumique ou leur densité API
en :
 Extra.lourd : supérieur à 1 000 kg/m3 (inférieur à 10 °API),
 Lourd : 1 000.920 kg/m3 (10.22,3 °API)
 Moyen : 920.870 kg/m3 (22,3.31,1 °API).

I.6.2. Le Gaz Naturel :


C’est le mélange d’hydrocarbures à l’état gazeux aux conditions du réservoir. C’est un
gaz riche en méthane (de 70% à 100%) et principalement composé d’hydrocarbure gazeux (de
C1 à C5). Il contient aussi en quantité moindre, des molécules plus lourdes sous forme
gazeuse (azote, dioxyde de carbone, sulfure d'hydrogène.)
La production de ce gaz produit généralement des hydrocarbures liquides, cette liquéfaction
se produit lors de la détente dans les installations de production. C’est pourquoi on caractérise
souvent un gaz naturel par la quantité de condensat associé.

9
Chapitre. Généralités Sur Les

I.6.3. Le Gaz Naturel Liquéfie (GNL) :


Le gaz naturel liquifié GNL (en anglais LNG : Liquefied Natural Gas) : méthane
(CH4) et éthane (C2H6)
Le gaz naturel est principalement constitué de méthane, en conséquence le GNL contient
principalement du méthane avec de l’éthane, du propane et du butane.
Le gaz naturel est liquéfié (à environ 163°C sous pression atmosphérique), transporté sous
cette forme par des méthaniers puis regazéifié à l'arrivée dans le pays utilisateur
(161°C=température d’ébullition du méthane).

I.6.4.Gaz de Pétrole Liquéfie (GPL) :

C’est un mélange dans des proportions variables de Propane (C3H8) et Butane


(C4H10) le propane étant généralement l’élément prépondérant.

Ils sont gazeux dans les conditions normales de température et de pression, liquéfiés et
maintenus à l'état liquide en élevant la pression ou en abaissant la température.
Le gaz liquéfié provient de certains gaz naturels ou est issu du raffinage du pétrole. 60 % de la
production mondiale provient du gaz naturel, 40 % du raffinage du pétrole brut (1 t de pétrole
donne de 20 à 30 kg de GPL lors du raffinage).
Le GPL ne peut être obtenu directement à partir du gaz naturel (qui comporte d’autre
hydrocarbures : CH4, C2H6 par exemple). Pour obtenir du GPL, on doit passer par une étape
intermédiaire, la fabrication de liquide de gaz naturel (LNG) qui est un mélange
d’hydrocarbures gazeux liquéfié par refroidissement.
C’est en fractionnant le LNG, qu’on isole le mélange C3 et C4 pour obtenir le GPL.

I.6.5. Le condensat :

C’est mélange liquide de C5 (pentane) à C10 (décane) et plus. Lors de l'extraction, la


détente à la tête de puits provoque la condensation des hydrocarbures C5 à C10 (qui était
gazeux aux conditions du réservoir) . Les liquides récupérés, appelés "condensats de gaz
naturel correspondent à un pétrole extrêmement léger, de très haute valeur (donnant de
l'essence et du naphta). Tout le reste (hydrocarbures C1 à C4, CO2, H2S et He) est gazeux à
température ambiante et acheminé par gazoduc vers une usine de traitement de gaz. Il faut
donc deux réseaux de collectes, un pour le gaz et un pour les condensats. Les condensats et les
GPL ont une telle valeur marchande que certains gisements sont exploités uniquement pour

1
Chapitre. Généralités Sur Les

eux, le "gaz pauvre" (méthane) étant réinjecté au fur et à mesure, faute de débouchés locaux.
Même lorsque l'essentiel du gaz pauvre est vendu, on en réinjecte souvent une partie dans le
gisement, pour ralentir la baisse de pression, et récupérer au final une plus grande partie des
condensats et GPL.
I. 6.5.1. Caractéristique physiques du condensât :
Les principales caractéristiques physiques du condensât sont :
 Aspect : C’est un liquide incolore, avec une odeur d’essence.
 Poids spécifique : le poids spécifique du condensât est compris entre 0.7 à 08.
 Limites d’inflammabilités : il est très inflammable, car il a un point d’éclair inférieur à
zéro.les limites d’inflammabilités sont approximativement : 1.4 à 7.6% vol (dans l’air).
 Densité de vapeur : les vapeurs du condensât sont plus lourdes que l’air, la densité de
vapeur est de 3 à 4 (dans l’air).
 Explosivité et inflammabilité : Le condensât et un fluide hautement inflammable et
évaporable à température et pression normale, du fait qu’il n’est pas électro conducteur,
présente un danger d’inflammation ou explosion du fait de l’étincelage électrostatique amorcé
par coulage, filtration, chute, pulvérisation, etc.
 Toxicité physiologique : Les vapeurs de condensât sont toxiques. Lorsque un homme
s’y expose, le premier symptôme constaté sera l’irritation des yeux ce qui sera suivi de
symptômes névropathies, lorsque la concentration des vapeurs du condensât sont de l’ordre de
0.025 à 0.05% vol.

I.6.5.2. Utilisation du condensât:

La particularité du condensât réside dans son utilisation dans deux secteurs industriels
entièrement stratégiques : la pétrochimie et le raffinage.
A. Utilisation du condensât dans la pétrochimie :
La valorisation du condensât, se fait principalement dans le domaine de la pétrochimie,
secteur ou la demande est très importante.
Le fonctionnement des vapocraquages de charge liquide à la limite de flexibilité du
rapport propylène/éthylène.
L’accroissement de la contribution de craquage catalytique à la fourniture de propylène.
L’intérêt de ce produit dans la pétrochimie est justifié par les considérations suivantes :
 Le condensât est riche en hydrocarbures paraffiniques et naphténiques C5 –C7 ayant
un bon potentiel de production d’oléfine.

1
Chapitre. Généralités Sur Les

 Une faible quantité en hydrocarbures aromatiques, qui se transforment en poly.


aromatique lors de vapocraquage.
B. Utilisation du condensât dans le raffinage :
Le condensât est utilisé dans la production des carburants notamment les essences, leurs
prix de revient est bas que les essences produites à partir du pétrole brut car la séparation et la
transformation du condensât est moins coûteuse, et sa composition chimique riche en
éléments légers.

I.7. Conclusion :

Dans ce chapitre nous avons présenté des généralités sur les hydrocarbures tels que leur
classification et leurs propriétés physiques et chimiques ainsi nous avons présenté quelque
produit associer aux hydrocarbures tel que nous avons basé sur le condensat le produit
concerné par notre étude dans le quatrième chapitre.

1
Chapitre II :
Les Risques Lies Aux
Stockage Des
Hydrocarbures
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

Chapitre. II : Les Risques Lies Aux Stockage Des Hydrocarbures

II.1. Introduction :

Les réservoirs sont parmi les moyens de stockage les plus utilisés dans de nombreuses
industries, notamment dans les industries pétrolières, gazières et pétrochimiques. Ils ont avoir
une interaction avec le produit stocké et l’environnement extérieur tel que les conditions
climatique. Un réservoir est un équipement dangereux, en attente d’un dysfonctionnement
interne ou externe pour exploser ou bien avoir un incendie. Ces accidents nous rappel les
précautions à prendre lors de l’utilisation et la nécessité de répondre aux exigences de la
norme et de la convention pour approfondir l’étude technique détaillée, développer de
nouveaux concepts dans le cadre de performance et de résolution des problèmes.

II.2. Généralités sur les réservoirs de stockage :

II.2.1. Le but de stockage des hydrocarbures :

 il consiste à mettre le produit au repos suivi d’une opération décantation avant


l’expédition.
 Permet la collecte des différents champs pétroliers afin d’acheminer de grande
quantité de produit.
 permet la continuité de la production et de l’exploitation tout en assurant un stockage
permanent.
 permet le contrôle de la qualité de produit expédie.
 permet le dégazage naturel pour l’élimination des gaz indésirables, le traitement
préalable du brut est nécessaire afin de minimiser les problèmes de corrosion ou
d’incendie des bacs et des canalisations car ces installations sont très couteuses.
II.2.2. Volatilité des produits stockés : [5]
La gamme des produits industriels stockés est très étendue et les caractéristiques de
ces produits sont très différentes. Ils peuvent être stables, volatils, neutres, toxiques, corrosifs,
inflammables, etc.
Ils se présentent le plus souvent en combinant plusieurs de ces propriétés. Dans la plupart des
cas, ils sont considérés comme des produits dangereux pour l’environnement. Leur stockage
est généralement réglementé et contrôler par l’administration.

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

La mesure de la volatilité d’un liquide est définie par sa tension de vapeur, qui est différente
pour chaque liquide et dépend de la température de stockage.
• D’autres hydrocarbures comme le pétrole brut et les produits issus de son raffinage ne sont
pas des substances pures, mais des mélanges de compositions diverses. Leur tension de
vapeur (TVR) est le résultat des effets combinés des divers composants qui les constituent. La
tension de vapeur est plus importante quand le pourcentage de composant léger est plus élevé.

II.2.3. Types des réservoirs de stockage : [5]

Pour répondre à la grande variété des produits liquides industriels à stocker, les
constructeurs ont recours à des réservoirs de formes diverses et de conceptions différentes,
étudiés pour s’adapter le plus rationnellement et le plus économiquement possible aux
caractéristiques du produit à traiter.
La configuration d’un réservoir dépend de deux impératifs essentiels qui sont, d’une part, la
conservation du produit en limitant ou en interdisant les évaporations et, d’autre part, la tenue
de la structure à la pression interne développée par le produit ou maintenue à un certain
niveau pour faciliter l’exploitation.

II.2.3.1. Réservoirs cylindriques verticaux :

Appelés communément réservoirs, ils reposent directement sur le sol ou sur une fondation par
l’intermédiaire d’un fond plat. Ils sont habituellement équipés soit d’un toit fixe conique ou
sphérique, soit d’un toit flottant qui repose sur le liquide et coulisse dans le piston formé par
la robe du réservoir. Dans quelques cas assez rares, ces réservoirs sont de simples cuves à ciel
ouvert, sans toit, la surface du liquide stocké étant alors directement exposée à l’atmosphère.

Figure II.1 : Réservoir cylindrique vertical à toit fixe

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

II.2.3.2. Réservoirs cylindriques horizontaux :


Souvent désignés par ballon, ils sont installés au-dessus du sol sur des berceaux supports.
Leurs extrémités sont terminées par des fonds emboutis hémisphériques, torisphériques ou
elliptiques. Ces récipients sont destines aux stockages sous forte pression, mais leur emploi
est limité en général à de faibles capacités.

Figure II.2 : Réservoir cylindrique horizontal


II.2.3.3. Réservoirs sphériques :
Appelés aussi sphère, ils sont généralement supportés par des poteaux disposés au niveau de
l’équateur ou, quelquefois, par une jupe métallique ou un massif de béton placé sous
l’hémisphère inférieur. Ces ouvrages sont parfaitement adaptés au stockage sous forte
pression et permettent la réalisation économique de grandes capacités.

Figure II.3 : Réservoir sphérique (une sphère)

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

II.2.3.4. Réservoirs sphéroïdaux :


Ils sont le plus souvent appelés sphéroïdes. Pour certains produits sous pression moyenne, on
peut recourir à des formes sphéroïdales dont la partie inférieure repose directement sur le sol
préalablement préparé pour épouser la forme du réservoir. Cette formule de stockage n’est
cependant pratiquement plus employée en raison du faible intérêt économique qu’elle
présente en regard des difficultés de construction.
II.2.4. Modes de stockage :
La géométrie des réservoirs dépend étroitement de la nature du produit stocké et de sa
volatilité à la température de stockage. Cette volatilité étant connue, différents modes de
stockage peuvent être envisagés. On peut les classer en fonction de la pression et de la
température de fonctionnement du liquide stocké, compte tenu de la relation qui existe entre
ces deux paramètres.
II.2.4.1. Stockages sous pleine pression :
Ils sont réalisés avec des réservoirs directement exposés à l’air ambiant sans isolation
thermique ; la température du produit stocké est voisine de la température du site et la
pression d’exploitation est maximale.
II.2.4.2. Stockage semi-réfrigérés :
Ils fonctionnent sous pression d’exploitation réduite, obtenue par abaissement de la
température du produit, et comprennent une isolation thermique pour limiter l’entrée de la
chaleur. Leur pression est limitée à une valeur intermédiaire comprise entre la pleine pression
à température ambiante et la pression atmosphérique au PNE. Il en résulte que les épaisseurs
de paroi des réservoirs sont moins importantes ; il est ainsi possible d’accroître l’importance
des capacités unitaires.
II.2.4.3. Stockages réfrigérés et cryogéniques :
Ils fonctionnent sous pression d’exploitation pratiquement nulle obtenue par abaissement de la
température du produit jusqu’à son point normal d’ébullition PNE. Les épaisseurs de paroi
sont ainsi plus faibles, ce qui permet d’augmenter encore les capacités unitaires. Ils sont
pourvus d’un système isolant dimensionné pour maintenir le produit à basse température.
Selon la réglementation française concernant les usines de traitement de pétrole brut, de
ses dérivés et résidus, le point d'éclair (PE) détermine les différentes catégories de produits
pétroliers et leurs conditions de stockage. Le tableau. II.1 Résume chaque mode de stockage,
les conditions limites d’exploitation et donne un échantillonnage des produits qu’il est

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

possible de stocker et le type de réservoir habituellement retenu.

Tableau II.1 : Modes de stockage et types de réservoirs en fonction du produit stocké [5]

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

II.2.5. Les Bacs De Stockage Des Liquides A Température Ambiante :

II.2.5.1. Bac à toit fixe:

Le stockage des produits peu volatils et à faible tension de vapeur est réalisé dans des
réservoirs dont la partie supérieure est obturée par un toit fixe. Il est ainsi possible d’assurer
plus facilement leur conservation et d’empêcher leur contamination par les agents extérieurs.
D’une manière générale, il s’agit de produits dont la tension de vapeur absolue à température
ambiante, est inférieure à 0.1bar ou dont le point d’éclair est supérieur à 55°c.

 Les accessoires d'un bac à toit fixe :

Sur le toit du bac, un certain nombre d’équipements va contribuer aux différents contrôles de
l’opérateur et assurer la sécurité de l’installation.

 Évents
 Soupapes de respiration avec pare flammes
 Puits de jauge
 Tubes de prises d'échantillon
 Passerelles d'accès
 Parafoudre
De même sur la robe du bac, afin de faciliter l’accès au toit, un escalier ou une échelle sera
 installé ainsi que le matériel de suivi du niveau ou de lutte incendie.
 Tubulures d'exploitation et de purge
 Réseaux incendie mousse vers l’intérieur
 Couronne de refroidissement sur la robe.
 Instruments de (niveaux, alarmes, température interface…)
 Matériel d’homogénéisation, agitateurs ou buses de circulation
 Connexions des réseaux de réchauffage
 Mises à la terre
 Trous d'homme

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

Figure II.4 : Bac de stockage a toit fixe [7]

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

II.2.5.2. Bac à toit flottant:


L’espace vapeur qui existe au-dessus du liquide des réservoirs à toit fixe est la source
des pertes par respirations et remplissage. Ces pertes peuvent être pratiquement supprimées
par l’utilisation d’un type de réservoir qui élimine cet espace vapeur. Il consiste à installer une
structure qui flotte directement sur la surface du liquide stocké et que l’on appelle toit flottant.
Le toit flottant a été inventé au début des années 1920et, depuis, de nombreux modèles ont
été développés avec plus ou moins de succès. Seule subsistent aujourd’hui ceux qui ont fait la
preuve de leur efficacité.
Les réservoirs à toit flottant sont principalement utilisés pour le stockage de liquides
volatils dont la tension de vapeur absolue à température ambiante est comprise entre 0.1 et
0.75 bar ou dont le point d’éclair est inférieur ou égale à 55°C. C’est le cas, par exemple, des
pétroles bruts, des naphtas (White spirite, pétroles lampants, etc.) et le condensat et des
diverses essences et carburants.
L’absence d’espace vapeur à ces réservoirs permet d’éliminer les problèmes de corrosion
interne, de limiter les risques d’incendie et de pratiquement supprimer les pertes par
évaporation.
Le toit flottant est un disque mobile qui flotte sur le liquide en suivant les mouvements de
descente et de montée du produit. Pour permettre ces déplacements, un espace annulaire libre
existe entre le toit et la robe de la cuve. Il est obturé par un système d’étanchéité déformable
qui permet au toit de coulisser sans contrainte à l’intérieur de la robe.

Figure II.5 : Bac à toit flottant [8]

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

II .3. Les Risques liés au stockage des hydrocarbures :


II.3.1. Risque incendie :
Le risque incendie considérer comme le risque principale dans l’industrie des hydrocarbures
Pour qu’il y ait combustion d’un hydrocarbure, il faut qu’il y ait de l’oxygène (comburant) en
présence d’un corps combustible que constitue l’hydrocarbure et d’une source de chaleur.
Hydrocarbure et oxygène ne peuvent s’unir qu’en proportions définies et la réaction ne peut
s’amorcer que lorsqu’une certaine température est atteinte.
Si dans un mélange gazeux, la concentration en combustible est trop élevée, il ne peut y avoir
combustion : le mélange est dit trop riche. Inversement, si cette concentration est trop faible
la combustion ne peut avoir lieu : le mélange est dit pauvre.
Avec les composés ayant un haut pouvoir calorifique, comme les hydrocarbures, il suffit,
lorsque le mélange combustible / air est en proportion convenable, qu’une très petite quantité
du mélange brûle pour que la chaleur dégagée amène les couches voisines à la température
d’ignition et la combustion se propage en proche. Quand un liquide est enflammé, une partie
de la chaleur dégagée élève la température du liquide et en transforme une partie en vapeur.

Figure II.6 : Exemple d’un incendie dans un bac de stockage [9]

II.3.2.Risque d’explosion :
Une explosion est une réaction de combustion qui se déroule à une vitesse très élevée et
s’accompagne d’une élévation notable de pression et la libération de grandes quantités
d’énergie.
La présence des mélanges explosifs dans l’atmosphère est un facteur déterminant dans le
processus de l’explosion ceci étant lorsque la concentration dans l’air de substance mise en
jeu se trouve comprise entre les limites d’explosivité (LIE et LSE).
Les explosions peuvent être classées en fonction de la vitesse de l'onde qu'elles engendrent :

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

 on emploie le terme déflagration lorsque le front de décomposition se déplace à une


vitesse inférieure à la vitesse du son dans le milieu local ;
 on parle de détonation lorsque le front de flamme dépasse la vitesse du son des gaz
brûlés, ce qui engendre une onde de choc (exemple phénomène de BLEV). ou ce qui se
produit lors de l'utilisation d'un détonateur ou d'un explosif brisant, le front de
décomposition peut alors se propager à des vitesses qui dépassent 10 km/s.

LES Conditions d’une explosion :

Figure II.7 : L’hexagone de l’explosion [10]

II.3.2.1. Les différents phénomènes d’explosions liés au stockage des hydrocarbures :


A. Le phénomène de BLEVE :
Son nom en anglais est B.L.E.V.E. : boiling liquid expanding vapour explosion,
C’est à dire : «Explosion de vapeur en expansion d'un liquide par ébullition» (le cas de
l’accident de Feyzin, en 1966, 18 morts).
Le BLEVE peut être défini comme la vaporisation violente à caractère explosif consécutive
à la rupture d'un réservoir contenant un liquide à une température significativement
Supérieure à sa température d'ébullition à la pression atmosphérique. Tous les stockages de
gaz liquéfiés sous pression sont susceptibles d'être le siège d'un BLEVE.
Une des causes peut être l’échauffement d’une sphère de stockage prise dans un incendie.
Celle.ci peut éclater sous l’effet de la pression interne : il y a alors projection de fragments et
libération de gaz liquéfié instantanément vaporisé. Si le gaz en question est inflammable, il y
a formation d’une boule de feu avec un rayonnement thermique intense.

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

Figure II.8 : Déroulement du BLEVE [9]


A.1. Causes possibles d'un BLEVE :
La cause principale d'un BLEVE est la rupture du réservoir, Cette rupture se produit au
niveau du ciel gazeux de la paroi du réservoir et peut être provoquée par :
 Le dépassement de la limite de rupture du métal occasionné par le double effet de
l'élévation de la pression et de la fragilisation du métal par échauffement.
 La perforation par un projectile.
 La surpression par sur remplissage d'un réservoir.
 La corrosion.
 une construction ou des équipements défectueux.
B .Le phénomène UVCE : « Unconfined Vapor Cloud Explosion », c’est.à.dire explosion
d’un nuage de gaz en milieu non confiné (cas de l’accident de Flixborough, en 1974, 28
morts).

Ce phénomène peut résulter de la perte de confinement (rupture ou fuite) d’un gaz mais
également de l’évaporation d’un liquide inflammable, le mélange du gaz et de l’air forme un
nuage qui en rencontrant une source d’inflammation peut exploser. Les effets sont
essentiellement des effets de pression.

Figure II.9 : Déroulement de phénomène UVCE [9]

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Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

C. LE BOIL.OVER : phénomène pouvant être rencontré en cas d’incendie de bacs


d’hydrocarbures relativement visqueux (fioul lourd, gazole, fioul domestique) lorsque de
l’eau est présente au fond du bac.

En situation d’incendie, l’hydrocarbure est progressivement consommé et une onde de


chaleur se forme dans le reste du bac. Quand l’onde de chaleur entre en contact avec la
couche d’eau présente au fond du réservoir, celle.ci se vaporise instantanément, formant un
effet piston qui projette violemment l’hydrocarbure vers le haut. Il y a formation d’une boule
de feu, et épandage d’hydrocarbure enflammé tout autour du bac. Ce phénomène donne lieu à
des effets thermiques. Suivant la nature de l’hydrocarbure impliqué, ce phénomène peut être
plus ou moins violent (cas de l’accident Port Edouard Herriot en 1987).

Figure II.10 : déroulement de BOIL.OVER [9]


D. Feu de surface :
En exploitation courante, les produits sont stockés en dessous de leur point éclair et
n'émettent pas suffisamment de vapeur pour générer une atmosphère explosive. Sinon, le bac
est muni d'un écran flottant (ex : kérosène PE 38°C).
La plupart du temps, un feu de cuvette ou la radiation d'une flamme est à l'origine de
l'incendie de surface. Pour les bacs à toit fixe il y a :
. Échauffement du produit stocké au-dessus de son point éclair
. Échauffement des vapeurs émises jusqu'à leur température d'auto inflammation avec
explosion de la phase gazeuse et arrachement du toit.
Pour les bacs a toit flottant la première étape d'un feu de surface est souvent un feu de joint dû
à la présence anormale de vapeur (joint défectueux, trop forte tension de vapeur, …) et
l'inflammation par :
 la foudre
2
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

 une étincelle électrique, statique, …


 un feu de cuvette.
 la remontée d'une flamme depuis le sol (si les vapeurs sont en quantité suffisante pour
déborder).
Ensuite, le toit flottant soumis à de fortes contraintes coule en générant un feu sur la totalité
de la surface.

Echaufement Surface en feu

Figure II.11 : Feu de surface d'un bac à toit flottant : séquences d'événement [11]

E. Feu de chalumeau :
Les feux de chalumeau peuvent survenir suite à l’ignition d’une fuite à haute pression de
gaz. Un feu de chalumeau est caractérisé par un jet rapide et très turbulent. Le feu de
chalumeau est un danger direct pour les personnes ou structures prises dans la flamme ou
exposées à des niveaux de radiation thermique élevés. Ce phénomène concerne les scénarios de
fuite de gaz et pas ceux de rupture.
F. Boule de Feu :
Une boule de feu fait référence à la combustion d’un nuage de gaz inflammables
non dilué. La boule de feu a tendance à s’élever dans les airs lors sa combustion. Un
point important de ce phénomène qu’il est de courte durée mais d’intensité élevée. La boule
de feu résultera de la rupture d’un équipement contenant du gaz sous pression ou liquéfié.
II.3.3. Risque physiologiques :
Certains produits pétroliers peuvent provoquer des désordres physiologiques par contact
ou inhalation. Les vapeurs d’hydrocarbures, à l’exception des vapeurs aromatiques, ne sont
pas toxiques. Néanmoins, elles peuvent provoquer l’anoxie ou l’asphyxie par manque

2
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

d’oxygène. Les malaises pouvant entraîner la mort commencent à apparaître lorsque la


proportion d’oxygène est inférieure à 17 % (proportion normale dans l’air : 21 %).
Hormis l’asphyxie, les accidents de santé dus aux hydrocarbures ont pour conséquence le
benzolisme et le saturnisme.
L’émission et la dispersion de produits toxiques : lors d’un accident majeur, suite à une
explosion, un incendie ou une fuite importante, conduisant a une pollution de l’air, de l’eau,
du sol, entraînant des conséquences mortelles (accident de Bhopal en 1984) ou des
contaminations durables des sols et des conséquences possibles pour la santé (accident de
Seveso en 1976).
La dispersion d’un produit toxique est un phénomène classé Long mais immédiat.
L’événement initiateur est la perte de confinement, phénomène de courte durée.
Après la perte de confinement, les effets seront immédiats avec une durée allant de plusieurs
minutes jusqu’à plusieurs heures en fonction des conditions de dispersion (caractéristiques de
la fuite, conditions météorologiques, …).

Figure II.12 : Scénario de dispersion d’un produit toxique [9]

II.3.4.Les effets sur l’environnement :


A. Pollution du sol :
Le degré de gravité de cette pollution dépend de la nature du sol et de son utilisation.
Ainsi, le déversement accidentel d’hydrocarbures liquides sur un terrain agricole peut le
rendre momentanément impropre à la culture, au pâturage, ..., jusqu’à disparition
(évaporation, infiltration ou nettoyage) des hydrocarbures.

B. Pollution de l’air :
Elle est due à la vaporisation des fractions légères des hydrocarbures laissés ou rejetée à l’air

2
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

libre, les fractions lourdes n’étant pas volatiles. Cette vaporisation est d’autant plus forte que
la température ambiante est élevée.
Cette pollution présente deux types de dangers :
 Dangers physiologiques
 Dangers d’incendie et d’explosion
L’acuité de ces dangers dépend du milieu, de l’ampleur de la pollution et bien entendu, de la
nature de l’hydrocarbure.
En règle générale :
 En plein air, les dangers d’explosion et d’incendie sont d’autant plus importants que
l’hydrocarbure est plus léger. Par contre, les dangers physiologiques peuvent êtres
évités en se plaçant sous le vent.
 Dans un local clos, tous ces dangers sont amplifiés.

C. Pollution de l’eau :

Elle peut apparaître soit :


 À la suite d’un déversement direct dans un cours d’eau
 Par ruissellement des eaux en contact avec des hydrocarbures
 Par infiltration directe des hydrocarbures ou d’eau polluée
Les deux premiers modes de pollution touchent les eaux de surface, l’infiltration atteint
surtout les nappes souterraines.
Les hydrocarbures étant plus légers que l’eau et généralement non miscibles, flottent à la
surface.
Ils ont un effet nuisible sur la faune et la flore et rendent les eaux impropres à la
consommation humaine. Ce problème est d’autant plus aigu qu’il suffit d’une infime quantité
d’hydrocarbure pour polluer l’eau.

II.4. les moyens de sécurité des bacs de stockage des hydrocarbures :

Les moyens de lutte contre l’incendie permettent de faire face aux incendies susceptibles de
se produire dans les bacs de stockage de substances inflammables.
Dans la mesure du possible, l’exploitant doit s’assurer de la disponibilité des moyens (fixes
et/ou mobiles) nécessaires au refroidissement des équipements et à l'extinction de scénarios de
référence. Par exemple :

2
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

- Feu du bac nécessitant les moyens les plus importants de par son diamètre et la nature du
liquide inflammable stocké ;
- Feu dans la rétention, surface des bacs déduite, nécessitant les moyens les plus importants de
par sa surface, son emplacement, son encombrement en équipements et la nature des liquides
inflammables contenus ;
. Feu de récipients mobiles de liquides inflammables ou d'équipements annexes aux stockages
dont les effets sortent des limites du site.
Les moyens de lutte contre l’incendie visent à refroidir des équipements à proximité de
l’incendie afin d’en limiter la propagation et de maîtriser l’incendie, c'est à dire d’en limiter
les effets thermiques et à terme de l’éteindre.

II.4.1. Les différent types des moyens de lute cotre l’incendie :

Systèmes fixes Systèmes semi fixes Moyens mobiles


Installés en permanence Installés en permanence Amenés sur le lieu de
Connectés à une source d’agent Non connectés à une l’incendie et mis en œuvre
extincteur (eau, mousse, gaz source d’agent manuellement
inerte / inhibiteur, poudre) extincteur (connexion
effectuée par
du personnel entraîné)
Exemples : Exemples : Exemples :
Couronne de refroidissement Poteau incendie, robinet Queue de paon, lance
Déluge, système à mousse, d’incendie incendie
système d’extinction CO2, etc.

Tableau II.2 : Différents types des moyens de lutte contre l’incendie [12]

2
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

II.4.2. les moyens fixe de lute conte d'incendie d’un bac de stockage:

Figure II.13 : Les moyens fixe de lute contre l’incendie d’un bac a toit fixe [13]

A. Détecteur de gaz :
Les propriétés physiques des liquides inflammables jouant un rôle essentiel dans le
choix de la technique appropriée sont les suivantes :
 . La volatilité du liquide.
 . La densité du liquide.
Le principe est de détecter la présence de vapeur inflammable mesurée en fraction de la limite
inférieure d'inflammabilité LIE. Ce type de détection ne concerne donc que les produits
volatils (produit dont le point d’éclair est inférieur à la température ambiante).

B. Rampes de pulvérisation (couronne d’incendie) :


La protection incendie des réservoirs aériens est assurée par des rampes de
pulvérisation d'eau permettant le refroidissement des parois (en particulier de celles situées
au-dessus du niveau liquide). La réglementation française impose un débit minimum
d'arrosage de 10 l/min/m2 de surface de réservoir pour assurer un refroidissement correct.
Les opérations de refroidissement consistent quant à elles à protéger les installations
susceptibles de propager le sinistre ou d'en augmenter ses effets.

2
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

C. Installation à mousse :
La mousse trouve sa principale application là où l’eau est peu ou pas efficace en
extinction, comme sur certains feux de liquides inflammables ou pour noyer de grands
volumes.
Une mousse est un mélange hétérogène d’émulseur, d’eau et d’air.
Le comportement de la mousse est caractérisé par :
 Son efficacité extinctrice (temps nécessaire pour maîtriser le feu et obtenir son
extinction complète).
 Sa résistance à la ré.inflammation : après extinction du foyer, une réinflammation
accidentelle peut se produire au niveau d’une partie détruite du tapis de mousse.

 Dispositif d'injection de mousse dans des bacs de stockage :

Injection à l'intérieur d’un bac à toit fixe Injection à l'extérieur d'un bac à toit
au.dessus du liquide enflammé grâce flottant, sur le joint d'étanchéité.
à des boîtes ou des déversoirs à mousse Une couronne métallique soudée sur
le toit permet de retenir la mousse
sur la périphérie afin de recouvrir le
joint.

Figure II.14 : Dispositif d’injection à mousse [8]

D. Système déluge :
Dans certaines installations, des systèmes "déluge" zénithaux permettent d'arroser
les réservoirs avec une grande quantité d'eau.
L'eau ruisselle du sommet du réservoir (sphère en particulier) puis le long des zones
d'attache des supports.

3
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

E. Cuvette de rétention :

Destinée à confiner une fuite de gaz liquéfiés, la cuvette de rétention est


déportée pour éviter l'accumulation sous la capacité de stockage. De plus le sol est en pente
pour permettre l'écoulement de la fuite vers un lieu "sans risque".

F. Lances monitors :

Les lances monitors complètent les systèmes déluge et ont vocation à fournir de l’eau
ou de la mousse pour le refroidissement ou l’extinction des incendies. Elles peuvent être
commandées localement ou à distance, à réglage fixe ou oscillante, et ont une portée
horizontale moyenne de 40 m. Elles fournissent classiquement un débit de 120 m3/h à 7 à 10
bars maximum et peuvent délivrer un jet plein (grande portée, effet de choc) ou un jet diffusé
en cône ou en nappe (pour refroidir, ventiler et couvrir une grande surface). Le nombre de
lances monitors doit être suffisant pour pouvoir atteindre tous les équipements dans un rayon
de 40 m, et elles sont localisées à une distance minimale de 15 m des équipements à protéger.

II.4.3. Protection contre les surpressions et les dépressions :

Tout réservoir sous pression est protégé contre un excès de pression par une ou plusieurs
soupapes de sûreté limitant sa pression interne :
en cas de problèmes dus au procédé (sur remplissage, produit de tension de vapeur
plus élevée que la normale, excès de pression dû à la présence d'azote incomplètement purgé
au moment du remplissage initial, etc.)
En cas d'échauffement anormal dû à un incendie, Ces deux fonctions peuvent être accomplies
soit pas un même groupe de soupapes, soit par deux groupes distincts de soupapes (soupapes
d'exploitation et soupapes de sûreté incendie).

Lors d'opérations de transfert ou de variation de température d'un bac cryogénique à toit fixe
il doit y avoir communication entre la phase gazeuse et l'atmosphère. Ce type de bac est donc
équipé de soupapes de respiration à double effet.

 Soupapes de respiration :
Dans les bacs a toit fixe, les soupapes de respiration autorisent de légères surpression et
dépression fonction de la construction du bac. Elles permettent ainsi de limiter les

3
Chapitre. Les Risques Lies Aux Stockage Des

évacuations gazeuses ou les entrées d'air en cas d'incidents uniquement.

Figure II.15 : Soupape de respiration a double effets [8]

II.5. Conclusion
La mise en place d’une stratégie de lutte contre l’incendie permet de faire face aux incendies
susceptibles de se produire dans des installations de stockage de substances inflammables de
type bacs ou sphères, etc.
Dans la mesure du possible, l’exploitant doit s’assurer de la disponibilité des moyens (fixes
et/ou mobiles) dans un très bonne état pour garantir sa efficacité de lutte contre les scénarios
de référence et de protéger le personnel et les installations des accidents potentiels.

3
Chapitre III :
Démarche d’analyse
et gestion des risques
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

Chapitre.III. Démarche d’analyse et gestion des risques

III.1. Introduction :
Gérer un risque est un processus itératif qui a pour objectif d’identifier, d’analyser et de
réduire au maximum le risque ou de le maintenir dans des limites acceptables. L’analyse de
risques est une étape clé du processus de gestion des risques. Sa réalisation nécessite de
mettre en œuvre une démarche structurée systématique. C’est ce à quoi sont destinées les
méthodes d’analyse des risques que nous présentons dans ce chapitre on base sur la méthode
HAZOP que nous utilisons dans le prochain chapitre.

III.2. Principes pour la gestion des risques :

La gestion du risque peut être définie comme l’ensemble des activités coordonnées en
vue de réduire le risque à un niveau jugé tolérable ou acceptable à un moment donné et dans
un contexte donné.
De manière classique, la gestion du risque est un processus itératif qui inclut notamment
les phases suivantes :
 Appréciation du risque (analyse et évaluation du risque).
 Acceptation du risque.
 Maîtrise ou réduction du risque.
L’enchaînement de ces différentes phases est décrit de manière schématique dans la figure
suivante :
Analyse du risque
Identification des sources de dangers

Estimation du risque
Réduction du

Evaluation du risque

Non
Acceptation du risque

Oui
Risque accepté

Figure III.1 : Processus de gestion des risques

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

III.3. Analyse des risques :

L’analyse de risque Elle vise en particulier à identifier et décrire les scénarios qui
peuvent conduire à une situation accidentelle et à en estimer la probabilité ainsi qu’un
ordre de grandeur de gravité.
L’analyse du risque est définie aussi dans le Guide ISO/CEI 51 :1999 comme l’utilisation
des informations disponibles pour :

III.3.1. Identification des sources de danger :


C’est repérer les sources de dangers et les situations associées qui peuvent conduire à
des dommages sur les personnes, l’environnement ou les biens.
Ce travail consiste à s’interroger sur :
 la nature des dangers.
 Le nombre de personne potentiellement exposés.
 Le lieu, la durée d’exposition.
 Les circonstances d’exposition.
Comment procéder ?
 s’appuyer sur l’observation des situations de travail.
 demander aux compagnons de décrire les situations dangereuses telles qu’ils
les perçoivent.
Dans un second temps, l’analyse des risques permet de mettre en lumière les barrières
de sécurités existantes en vue de prévenir l’apparition d’une situation dangereuse (barrières de
prévention) ou d’en limiter les conséquences (barrières de protection).
III.3.2. Estimation du risque :
Consécutivement à cette identification, il s’agit d’estimer les risques en vue de hiérarchiser les
risques identifiés au cours de l’analyse et de pouvoir comparer ultérieurement ce niveau de
risque à un niveau jugé acceptable.
Son estimation peut être effectuée de manière semi-quantitative à partir :
 d’un niveau de probabilité que le dommage survienne,
 d’un niveau de gravité de ce dommage.
Bien entendu, l’acceptation de ce risque est subordonnée à la définition préalable de critères
d’acceptabilité du risque.
Ainsi, la finesse dans l’estimation du risque dépend en partie de ces critères.

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

III.3.3. Évaluation du risque :


L’évaluation du risque désigne une procédure fondée sur l’analyse du risque pour
décider si le risque tolérable est atteint (Guide ISO/CEI 51). Elle revient à comparer le niveau
de risque estimé à un niveau jugé acceptable ou tolérable.
III.3.4. Acceptation du risque :
La définition de critères d’acceptabilité du risque est une étape-clé dans le processus de
gestion du risque dans la mesure où elle va motiver la nécessité de considérer de nouvelles
mesures de réduction du risque et rétroactivement, influencer les façons de mener l’analyse et
l’évaluation des risques.
Cette étape cruciale est bien souvent la plus délicate. Il est entendu que ces critères sont
fonction du contexte de l’établissement concerné et des objectifs poursuivis dans la gestion
des risques.
III.3.5. Réduction du risque :
La réduction du risque (ou maîtrise du risque) désigne l’ensemble des actions ou
dispositions entreprises en vue de diminuer la probabilité ou la gravité des dommages
associés à un risque particulier.
De telles mesures doivent être envisagées dès lors que le risque considéré est jugé
inacceptable.

De manière très générale, les mesures de maîtrise du risque se répartissent en :

 mesures (ou barrières) de prévention : mesures visant à éviter ou limiter la


probabilité d’un événement indésirable, en amont du phénomène dangereux.

 mesures (ou barrières) de limitation : mesures visant à limiter l’intensité des effets
d’un phénomène dangereux.

 mesures (ou barrières) de protection : mesure visant à limiter les conséquences sur
les cibles potentielles par diminution de la vulnérabilité.
III.4. Fiabilité des barrières de sécurité :
Une barrière de sécurité est un élément matériel ou une procédure destiné à interrompre ou à
modifier le scénario d’un accident de manière à réduire soit la fréquence (barrière de
prévention) soit les conséquences (barrière de protection).
L’efficacité de ces barrières est l’aptitude de la barrière de sécurité à remplir la fonction de
sécurité pour laquelle elle a été choisie, dans son contexte d’utilisation et pendant une durée
donnée de fonctionnement.

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

Les barrières de sécurité regroupent les barrières techniques de sécurité et les barrières
organisationnelles de sécurité.
 Barrière technique de sécurité :
Un élément matériel, un dispositif de sécurité ou un système instrumenté de sécurité mis en
place tant pour réduire la probabilité que les conséquences.
 Barrière organisationnelle de sécurité :

Une activité humaine (opération ou procédure) qui s’oppose à l’enchaînement d’événements


susceptibles d’aboutir à un accident ou qui en diminue les conséquences

Figure III.2 : Fiabilité des barrières de sécurité [14]

III.5.Méthodes d'analyse et d'évaluation des risques

Les principales méthodes utilisées dans une démarche d’analyse des risques sont classées on
trois principales catégories:

 Méthodes qualitatives.
 Méthodes semi-quantitatives.
 Méthodes quantitatives.

III.5.1. Méthodes qualitatives

L’analyse qualitative des risques constitue un préalable à toutes autres analyses. En effet elle
permet la bonne compréhension et connaissance systématique du système étudié et de ses
composants. Pour une bonne évaluation qualitative du risque cette approche ne s’appuie pas
explicitement sur des données chiffrées, mais elle se réfère à des observations pertinentes sur
l’état du système et surtout sur le retour d’expérience et les jugements d’experts.
Parmi les méthodes qualitatif les plus utiliser : APR et HAZOP.

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

III.5.2. Méthodes semi-quantitatives

L’analyse semi-quantitative des risques est une approche qui n’est ni purement qualitative ni
purement quantitative. Cette démarche à pour but d’enlever l’aspect hautement subjectif de
l’information utilisée dans l’approche qualitative en lui donnant plus de précision et
d’exactitude.
De nombreuses méthodes et outils d’analyse et d’évaluation à caractère semi-
quantitatif ont été développés parmi les : l’Analyse des couches de protection (LOPA)
III.5.3. Méthodes quantitatives
L’analyse quantitative des risques est considérée comme l’approche la plus retenue pour une
bonne prise de décision sur les risques. Cette approche consiste à caractériser les différents
paramètres d’analyse des risques par des mesures probabilistes.
L’obtention de ces mesures passe généralement par un traitement mathématique en prenant en
compte les données relatives aux différents paramètres évalués et aussi aux informations qui
sont de nature quantitative.
Parmi les méthodes quantitatives plus utilisées, en l’occurrence l’arbre des
événements(ADE) et l’arbre de défaillances(ADD).

III.6. Définition de la démarche d’analyse des risques:

La définition précise de la démarche d’analyse des risques à mettre en œuvre demande


notamment de choisir le ou les outils les mieux adaptés, de définir le groupe de travail qui
participera à la réflexion et, le cas échéant, de fixer des échelles de cotation des risques et une
grille de criticité.

III.6.1. Choix de la méthode d’analyse des risques :


Il existe un grand nombre d’outils ou méthodes dédiés à l’identification des dangers et des
risques associés à un procédé ou une installation.
Ces méthodes prises individuellement ou de façon combinée permettent le plus souvent de
répondre aux objectifs d’une analyse des risques portant sur un procédé ou une installation.

III.6.2. Approche déductive / inductive :


Il existe deux grands types de démarches en vue d’analyser les risques : la démarche inductive
et la démarche déductive.
Dans une approche inductive, une défaillance ou une combinaison de défaillances est à
l’origine de l’analyse. Il s’agit alors d’identifier les conséquences de cette ou ces défaillances

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

sur le système ou son environnement. On dit généralement que l’on part des causes pour
identifier les effets.
A l’inverse, dans une approche déductive, le système est supposé défaillant et l’analyse porte
sur l’identification des causes susceptibles de conduire à cet état. On part alors des effets pour
remonter aux causes. L'analyse par arbre des défaillances constitue une des principales
méthodes déductives.
Méthodes Approche Défaillances Niveau Domaines d'application
envisagées de privilégiés
détail
APR Inductive Indépendantes + Installations les moins
complexes
Etape préliminaire
d’analyse
HAZOP Inductive Indépendantes ++ Systèmes thermo-
hydrauliques
What-if Inductive Indépendantes ++ Systèmes thermo-
hydrauliques
AMDEC Inductive Indépendantes ++ Sous-ensembles techniques
bien délimités
Arbre Inductive Combinées +++ Défaillances préalablement
d’évènements identifiées
Arbre des Déductive Combinées +++ Evènements redoutés ou
défaillances indésirables préalablement
identifiés
Nœud Inductive Combinées +++ Scénarios d’accidents jugés
papillon Déductive les plus critiques
Tableau III.1 : Critères de choix pour les principales méthodes d'analyse des risques [15]

III.7. Description de la méthode d’analyse des risques HAZOP :

III.7.1. Historique et domaine d’application :

La méthode HAZOP, pour HAZard OPerability, a été développée par la société Imperial
Chemical Industries (ICI) au début des années 1970. Elle a depuis été adaptée dans différents
secteurs d’activité utilisant des systèmes thermo- hydrauliques (chimie, pétrochimie…).

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

L’Union des Industries Chimiques (UIC) a publié en 1980 une version française de cette
méthode dans son cahier de sécurité n°2 intitulé « Etude de sécurité sur schéma de circulation
des fluides ».

Considérant de manière systématique les dérives des paramètres d’une installation en vue
d’en identifier les causes et les conséquences, cette méthode est particulièrement utile pour
l’examen de systèmes thermo-hydrauliques, pour lesquels des paramètres comme le débit, la
température, la pression, le niveau, la concentration… sont particulièrement importants pour
la sécurité de l’installation.

De par sa nature, cette méthode requiert notamment l’examen de schémas et plans de


circulation des fluides ou schémas P&ID (Piping and Instrumentation Diagram).

III.7.2. Principe de la méthode :

La méthode de type HAZOP est dédiée à l’analyse des risques des systèmes thermo-
hydrauliques pour lesquels il est primordial de maîtriser des paramètres comme la pression, la
température, le débit…ect.

L’HAZOP ne considère plus des modes de défaillances mais les dérives potentielles (ou
déviations) des principaux paramètres liés à l’exploitation de l’installation. Pour chaque partie
constitutive du système examiné (ligne ou maille), la génération (conceptuelle) des dérives est
effectuée de manière systématique par la conjonction :

 de mot-clé comme par exemple « Pas de », « Plus de », « Moins de », « Trop de »


 des paramètres associés au système étudié. Des paramètres couramment rencontrés
concernent la température, la pression, le débit, la concentration, mais également le
temps ou des opérations à effectuer.

Par exemple :
Mot-Clé + Paramètre = Dérive
- « Plus de » et « Température » = « Température trop haute »,

- « Moins de » et « Pression » = « Pression trop basse »,

- « Inverse » et « Débit » = « Retour de produit »,

- « Pas de » et « Niveau » = « Capacité vide ».

3
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

L’HAZOP est une technique qualitative nécessite une équipe pluridisciplinaire autour d’une
série de réunions attacher à déterminer les causes et les conséquences potentielles de chaque
dérives et à identifier les moyens existants permettant de détecter cette dérive, d’en prévenir
l’occurrence ou d’en limiter les effets. Le groupe de travail pourra proposer des mesures
correctives à engager en vue de tendre vers plus de sécurité.

III.7.3. Déroulement de la méthode :

Le déroulement d’une étude HAZOP suivre les étapes suivantes :

Choisir la partie du système à analyser

Choisir un paramètre de fonctionnement) Exp: niveau (

Choisir un mot-clé) Exp: plus de (

La dérive est-elle possible ? Non

Oui
Causes et conséquences possibles de la dérive

Conséquences dangereuses ou incompatible avec le bon fonctionnement


Non ?

Oui
Est-ce détectables ?
Non

Modification pour éliminer ou réduirePrévoir modifications qui permettent de déte


le risque

Rechercher d’autres Désignation d’un


modifications ou accepter Coût justifie Oui responsable (prise
le risque en charge et suivi)

Figure III.3 : Déroulement de la méthode HAZOP [16]

4
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

La démarche présentée est globalement cohérente avec la démarche présentée dans la norme
CEI : 61882 « Etudes de danger et d’exploitabilité (études HAZOP) – Guide d’application ».

Un exemple de tableau pouvant être utilisé pour la méthode HAZOP

Date :
Ligne ou équipement :

1 2 3 4 5 6 7 8 9
N° Mot Paramètr Caus Conséqu Détect Sécurités Propositions Observatio
clé e es ences ion existantes d'amélioration ns

Tableau III.2 : Exemple de tableau pour l'HAZOP [15]

III.7.4. Limites et avantages de la méthode d’analyse des risques HAZOP :

L’HAZOP est un outil particulièrement efficace pour les systèmes thermo- hydrauliques.
Cette méthode présente un caractère systématique et méthodique. Considérant, de plus,
simplement les dérives de paramètres de fonctionnement du système, elle évite entre autres de
considérer, à l’instar de l’AMDE, tous les modes de défaillances possibles pour chacun des
composants du système.

En revanche, l’HAZOP ne permet pas dans sa version classique d’analyser les évènements
résultant de la combinaison simultanée de plusieurs défaillances.

Par ailleurs, il est parfois difficile d’affecter un mot clé à une portion bien délimitée du
système à étudier. Cela complique singulièrement l’identification exhaustive des causes
potentielles d’une dérive. En effet, les systèmes étudiés sont souvent composés de parties
interconnectées si bien qu’une dérive survenant dans une ligne ou maille peut avoir des
conséquences ou à l’inverse des causes dans une maille voisine et inversement. Bien entendu,
il est possible a priori de reporter les implications d’une dérive d’une partie à une autre du
système. Toutefois, cette tâche peut rapidement s’avérer complexe.

Enfin, L’HAZOP traitant de tous types de risques, elle peut être particulièrement longue à
mettre en œuvre et conduire à une production abondante d’information ne concernant pas des
scénarios d’accidents majeurs.

4
Chapitre.I Démarche d’analyse et gestion des

III.8. Conclusion :
Après l’étude qu’on a faite dans ce chapitre nous avons constaté que la méthode d’analyse des
risques HAZOP est la plus adaptée pour étudier le système qu’on a choisir dans le chapitre
suivant par rapport a sa efficacité dans le domaine des systèmes thermo-hydrauliques et pour
atteindre les objectifs recherchés qui tendre vers la maîtrise des risques majeurs.
En plus, l’efficacité de cette méthode d’analyse réside précisément dans le travail de
groupe pluridisciplinaire qui permet de répertorier et identifier tous les risques générés
par l’installation, et vise plutôt l’objectivité et l’exhaustivité.
Elle permet aussi de s’assurer de façon rigoureuse qu’un lien avec le système de
management de la sécurité a bien été fait notamment pour la gestion rigoureuse des barrières
mises en place.

4
Chapitre IV :
Application de la
méthode HAZOP sur
le bac de stockage de
condensat T3004
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Chapitre. IV: Application de la méthode HAZOP sur le bac de


stockage de condensat T3004

IV.1. Introduction :

L'évolution économique nationale a été essentiellement basée sur l'exploitation des


hydrocarbures. Les responsables de l'état, dès la nationalisation de ces ressources ont donné
une très grande importance à l'exploitation des hydrocarbures dans les différentes régions du
pays dont les réserves sont importantes.

La société nationale SONATRACH division production est s’occupe de l'exploitation des


champs de gaz et de pétrole en Algérie tel que le gisement de gaz dans la région de Hassi
R'mel.
Ce chapitre est consacré pour la présentation de l’unité de production de gaz module 0 de
complexe gazier de Hassi R’mel ainsi que l’application de la méthode d’analyse des risques
HAZOP sur le bac de stockage de condensat T3004.

IV.2. Présentation De Région Hassi R’mel :


Le gisement de Hassi R'Mel découvert en 1956 est l’un des plus grands gisements de gaz à
l’échelle mondiale. Il a une forme d’ellipse s’étale sur plus de 3500 km 2, 70km du nord au sud
et 50km d’est en ouest, il se situe à une profondeur de 2200m, la capacité du gisement est de
l’ordre de 3000 milliards mètre cubes récupérables.
Capacité de production annuelle de l'ordre de :
 94,508 milliards m3 de gaz sec.
 12,399 millions de tonnes de condensat.
 3,228 million de tonnes de GPL (gaz de pétrole liquéfie).
 15936 tonnes de pétrole brut.
IV.2.1. Situation Géographique :
Le gisement de Hassi R'Mel est situé à 525km au sud d’Alger, entre les Wilayas de
Laghouat et Ghardaïa. Dans cette région relativement plate du Sahara l’altitude moyenne est
d’environ de 750m au dessus du niveau de la mer, Le climat est caractérisé par une
pluviométrie faible (140mm/an) et une humidité moyenne de 19% en été et 34% en hiver, les
amplitudes thermique sont importantes varient de -5°C en hiver à 45°C en été, les vents
dominants sont de direction nord ouest.

4
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

SITUATION GÉOGRAPHIQUE

SKIKDA
ARZEW Transmed
GME

HASSI R’MEL

HASSI MESSAOUD
RHOURDE-NOUSS
HAMRA
ALRAR
TFT
OHANET
IN-AMENAS
IN-SALAH

525 km au sud d’Alger.


Superficie plus de 3500 km2.
Découvert en 1956.

Figure IV.1 : Situation géographique de gisement de Hassi R’mel

IV.2.2. Les installations gazières à Hassi R'mel :

Le plan d’ensemble des installations gazières implantées sur le champ de Hassi R'Mel est
élaboré de façon à avoir une exploitation rationnelle du gisement.

Les cinq modules de traitement de gaz (0, 1, 2, 3, et 4) sont disposés d'une manière
alternée par rapport aux deux stations de compression (station nord et sud), pour la raison
d'un meilleur balayage du gisement.

Pour une exploitation rationnelle du gisement de gaz, les unités de traitement de la région
de Hassi R’mel sont réparties en trois secteurs :

4
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

ZONE NORD

ZONE CENTRE

ZONE SUD

Figure IV. 2 : Répartition des différentes installations sur le champ de Hassi R’mel

A- Secteur Nord :

Module 3 : Unité de traitement de gaz.

SCN : Station de compression nord.


CTH2 : Centre de traitement d’huile.
B-Secteur Centre :

Module 0 ,1et 4: Unités de traitement de gaz.


SBC : Station boosting pour l’augmentation de pression de gaz d’entrée des modules
pour meilleur traitement.
CSTF : Centre de stockage et de transfert de condensât et de GPL.
SRGA : Station de récupération des gaz associés.
CTH1 et CTH3 : Centres de traitement d’huile.
C- Secteur Sud:

4
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Module 2 et HRsud : unités de traitement de gaz.


CTG : Djebel Bissa.
SCS : Station de compression Sud.
CTH4 et CTH Sud : Centres de traitement d’huile.

IV.3. Description du Module 0 :


IV.3.1. Présentation du Module :
Le module « MPP0 » et le plus ancien des installations gazières à Hassi R’Mel. Il est entré en
production en 1961.

Son rôle c’est le traitement du gaz brut conformément aux spécifications désiré, il utilise le
procédé Pritchard qui est caractérisé par l’usage des Sheller (échangeur a propane C3) et une
vanne de détente appelée joule Thomson comme moyen de refroidissement. Il produit le gaz
naturel (C1, C2) le GPL (C3, C4) et le condensât C5+.

Ce module constitue de six unités de production de gaz de vente d’une capacité de 5


millions m3 par jour pour chaque unité (30 millions en totale).

Et deux trains identiques et indépendants de stabilisation de condensât et récupération


du GPL d’une capacité de :
 1300 Tonnes/J de GPL.
 6100 Tonnes/J de condensât.

IV.3.2. Bacs de stockage au niveau de module 0 :


Les bacs de stockages sont nécessaires à l’exploitation des champs pétroliers ou
d’hydrocarbures.

Dans le module 0 existes six bacs de stockage du condensat et de pétrole brut:


A- de Condensât:

Il existe deux bacs de stockage intermédiaire de condensat Onspec T3004 et T3005 avant
de transférer le produit vers le CSTF (centre de stockage et Transfer par facilité) et le bac
T3001 pour la séparation de condensat de glycol hydraté par décantation avant de transférer
le produit vers les bacs T3004 et T3005.

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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

B- Le pétrole brut:

Cette section contient trois bacs de stockage intermédiaire de pétrole brut qu’il arrive des
cinq CTH (centre traitement d’huile) existants au niveau de HASSI R’MEL.
Les bacs sont T3002, T3003, T3006.
Les bacs de stockage au niveau de MPP0 :

Bac Produit stocké Capacité de stockage du bac

T 3001 Condensât Offspec 2500 m3

T 3002 Pétrole Brut 2500 m3

T 3003 Pétrole Brut 2500 m3

T 3004 Condensât Onspec 7500 m3

T 3005 Condensât Onspec 7500 m3

T 3006 Pétrole Brut 2000 m3

Tableau IV.1 : Bacs de stockage au niveau de module0

BAC T3004

Figure IV.3 : la zone de stockage au niveau de module0

4
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

IV.4. Description du système étudié le Bac T3004 :


Le Bac T3004 est un bac à toit fixe destiné au stockage intermédiaire de condensat produisait
au niveau des deux trains de séparation de condensat du GPL en passant par le ballon V403
avant de le transporter par la tuyauterie vers les bacs T3004,T3005 ou vers le CSTF(centre de
stockage et transfère par facilité).
A d’autre part le T3004 est destiné aussi pour recevoir le condensat de bac T3001 de produit
offspec après séparation de condensat du glycol hydraté.
Le condensat stocké au niveau de bac est transféré par les pompes P407A/B vers le CSTF

caractéristiques T3004
T° de calcul (C°) 50
T° de service (C°) 35
Pression de calcul en kg /cm² 1.25
Pression de service kg/cm² 0.015
Volume (m3) 7500
Densité (Kg/m3) 700
Diamètre (m) 27.432
Hauteur (m) 12.802
Substance Condensat stabilisée
Type d’installation Bac de stockage intermédiaire
Type de toit Fixe
Tension de vapeur raide 8,6
Tableau IV.2: Caractéristiques du bac de stockage de condensat T3004

Figure IV.4 : Schéma de canalisation et d’instrumentation de Bac T3004

4
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Dans notre système on distingue trois sous systèmes qui sont les suivants :
A- Sous-système 1 : le bac et ces accessoires
Ce sous système est construit principalement de:
 Bac a toit fixe T3004.
 Soupape de respiration.
 Mise à la terre et parafoudre.
 Les instruments de mesures et de contrôle des paramètres service (Pression,
Niveau, Température)
B-Sous-système 2 : remplissage du bac
Ce sous système est construit principalement des:
 Pompes P3001A/B de transfère de produit de BacT3001 vers T3004.
 Les vannes de balancement de production HXV4005, HXV3008 et3007.
 Les vannes d’isolement HXV3004A/C.
 La tuyauterie.
C-Sous-système 3 : Expédition de condensat
Ce sous système est construit principalement des:
 Pompes de transfère de condensat vers CSTF P407A/B.
 la vanne d’isolement HXV3004B et la vanne de contrôle de débit vers CSTF
FC4005.
 Tuyauteries.
IV.4.1. Caractéristique physiques du produit stocké le condensât :
Le condensat c’est un liquide incolore, avec une odeur d’essence Les principales
caractéristiques physiques du condensât sont :

Caractéristiques de condensât valeurs


Densité à 15° [Kg/m3] 0.7073 – 0.7254
Tension de vapeurs [g/cm2] 4750 max
Viscosité à 25° [cst] 0.7
Teneur en eau et sédiment bsw [% volume] Nulle
Salinité (Na Cl) [mg/l] Nulle
Teneur en souffre [%pds] 0.005
Point d’éclair [°C] <20
La masse moléculaire [g/mol] 128

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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Le pouvoir calorifique [kcal/kg] >11000


T° auto – inflammabilité [°C] 230
Tableau IV.3 : Caractéristiques physico-chimique du condensât

IV.5. Analyse préliminaires des risques APR :


C'est une étape préliminaire constitue un élément d'entrée pour l'analyse détaillé des
risques. Elle a pour objectifs:
• Identifier sources des dangers d'une installation, les situations dangereuses et les
accidents potentiels associés
• Evaluer de la gravité des conséquences liées aux situations dangereuses et aux accidents
potentiels.
Dans cette partie on applique la méthode APR à certain événement non souhaité comme les
ruptures, les fuites, les pertes de confinement, déversements de liquide et on prend l’élément
redouté centrale (ERC) comme perte de confinement parce que cet événement est le plus
fréquent dans l’opération de stockage condensat.

5
Chapitre IV : Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat T3004

Situations Conséquences
Equipement dangereux Causes (phénomènes Barrières de sécurités Propositions
(Evénement dangereux) existantes d'amélioration
indésirable)

Le Bac Perte de - Remplissage non contrôlé suite - Epandage de - Maintenance préventive - Exercices de
(T3004) confinement des défaillances aux niveaux des fluide - Détecteurs de niveau. manipulation des moyens
appareils de surveillance de - Feu de cuvette - Revêtement anti corrosion fixes anti-incendie
niveaux. - Feu de Flash du bac. - Exercices de simulation
- Corrosion - UVCE. - Echantillonnage de fluide sur même genre
- Erreurs humaines (fausses - Dégâts matériels pour assurer l’homogénéité d’accidents.
manœuvres) - Dégâts humains du condensât - Réfection du merlon de
- Fatigue mécanique (rupture - Atteinte - Réseau incendie (Lances la cuvette en béton avec
brusque de la robe du bac) environnementale monitor fixe à eau/ mousse) système de drainage.
- Choc par un engin - Couronnes de - Equiper le bac par un
- Fuite sur bride de trou refroidissement autre système de
d’homme. - Déversoir à mousse contrôle de niveau
- Prise d'échantillon - Cuvette de rétention (double système de
de condensat pour - La mise à la terre contrôle de niveaux).
analyse et vanne - Détecteur de gaz. - Formation et
laissée ouverte. - Soupape de respirant du sensibilisation des
bac opérateurs.
- Remplacement
périodique de certains
équipements.

Tableau IV.4 : Analyse préliminaire des risques (APR) de bac de stockage de condensat T3004

51
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

IV.6. Description de la méthode HAZard and OPerability studies (HAZOP):


La méthode de type HAZOP est dédiée à l’analyse des risques des systèmes
Thermo-hydrauliques pour lesquels il est primordial de maîtriser des paramètres comme la
pression, la température, le débit…ect.
L’HAZOP ne considère plus des modes de défaillances mais les dérives potentielles (ou
déviations) des principaux paramètres liés à l’exploitation de l’installation. Pour chaque partie
constitutive du système examiné (ligne ou maille), la génération (conceptuelle) des dérives est
effectuée de manière systématique par la conjonction :
• de mot-clé comme par exemple « Pas de », « Plus de », « Moins de », « Trop de ».
• des paramètres associés au système étudié. Des paramètres couramment rencontrés
concernent la température, la pression, le débit, la concentration, mais également le temps ou
des opérations à effectuer.

A l’origine, l’HAZOP n’a pas été prévue pour procéder à une estimation de la
probabilité d’occurrence des dérives ou de la gravité de leurs conséquences. Cette méthode est
donc parfois qualifiée de qualitative. En pratique, elle peut être couplée, comme l’AMDE, à
une estimation de la criticité.
Néanmoins, dans le domaine des risques accidentels majeurs, une estimation a priori de la
probabilité et de la gravité des conséquences des dérives identifiées s’avère souvent
nécessaire. Dans ce contexte, l’HAZOP doit donc être complétée par une analyse de la
criticité des risques sur les bases d’une technique quantitative simplifiée ou semi- quantitative.
Cette adaptation semi-quantitative de l’HAZOP est d’ailleurs mentionnée dans la norme CEI
61882 « Etudes de danger et d’exploitabilité (études HAZOP) – Guide d’application ».

IV.6.1. Echelles de cotation des risques :

Après l’identification des risques et problèmes potentiels, une évaluation du risque a été
réalisée en identifiant la probabilité d’occurrence ainsi que la gravité des conséquences.
Cette évaluation s’est basée sur le principe de la matrice de risque. L’objet de cet outil pour
jugés à ce que le risque acceptable ou non et pour renfoncer notre barrières de prévention et
de protections.
La matrice de risque utilisée c’est la matrice définie par SONATRACH DP.

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Les classes de gravité et de probabilité sont décrites en détails ci-après :

4
gravité

1 2 3 4

probabilité

Tableau IV.5 : Matrice de risques SONATRACH DP [17]

A. Echelle de gravité :

gravité personnel environnement publique Production/bien


G4 Plusieurs décès Pollution hors Décès Dommage
limites de longue importante arrêt
durée total de la
production
G3 Incapacité Pollution interne Blessures Dommage
Permanente non maîtrisée ou significatives localisée arrêt
ou1décès pollution hors limite partie d'unité
maîtrisée
G2 Blessures Pollution interne Blessures Dommage mineurs
significatives maîtrisée mineures et arrêt bref de la
(AAA) production

G1 Blessure mineures Mineure Pas Pas de dommage,


(ASA) d'incidence pas d'arrêt de
Production

Tableau IV.6 : Echelle de gravité [17]

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

B. Echelle d’occurrence:

probabilité description fréquence


P4 Très probable 1/an
S’est produit fréquemment au sein de Sonatrach
P3 Probable 10-2à 10-1/an
S'est produit(ou pourrait produire) au sein de Sonatrach,
pourrait produire pendant la durée de vide l'installation
P2 Peu probable 10-4à 10-2/an
Déjà (ou pourrait se) rencontré dans une organisation
similaire à Sonatrach.
P1 Improbable <10-4/an
Jamais rencontré ou entendu parler mais physiquement
possible(ou rarissime)
Tableau IV.7 : Echelle de d’occurrence [17]

C. Niveaux de risques :

Classification des risques description

Acceptable

ALARP – améliorable

inacceptable

Tableau IV.8 : Niveaux de risques [17]

La définition du mot ALARP (As Low As Reasonably Praticable) signifie que le risque est
tolérable pour Sonatrach DP si le coût nécessaire à l’investissement de la mesure proposée
(recommandation) est supérieur au coût de la perte potentielle.

IV.6.2. Barrières de sécurité appliquée au système (Bac T3004) :


Le bac de stockage de condensat (Bac T3004) est muni des barrières de prévention et de
protection suivants :
A. Mesures de prévention :
 Formation des opérateurs et les agents d’intervention.
 Maintenance périodique du bac.
 Revêtement anti corrosion des parois interne du bac.
 Inspection préventive des équipements et des instruments de mesure.
 Zone ATEX.
 Mise à la terre de bac et tuyauteries.

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

 Soupape de respirant de bac.


Et les systèmes de contrôle des paramètres tels que :
 LT3020 Transmetteur de niveau de condensat.
 LAH3020 sonde de niveau haut avec alarme
 LAL3020 sonde de niveau bas avec alarme
 TI3004 indicateur de température du produit stocké
 PCV4010A/B vannes de gaz de maintien du bac.
 FV4012 vanne de maintien de débit minimum des pompes d’expédition P407A/B.
B. Mesures de protection :
 Cuvette de rétention.
 Chambre à mousse pour diversement à l’intérieur de bac.
 Les déversoirs à mousse au niveau des cuvettes de rétention.
 Couronne d’eau de refroidissement de bac.
 Lances mixte eau et mousse (lances monitor).
 Moyens de lutte contre l’incendie (moyens fixes et mobiles).
 Détection de gaz.
 Plan d’intervention interne PII.
IV.7.Analyse détaillée des risques par la méthode HAZOP :
L’analyse par la méthode HAZOP est faite selon des nœuds ce nœud inclus :

 le bac de stockage T3004


 vanne d’isolement de la ligne de remplissage du bac HXV3004A.
 vanne d’isolement de la ligne d’expédition HXV3004B.
 les pompes P407A et P407B d’expédition de condensat vers CSTF.
 La vanne de maintien de débit minimum FV4012.
 Les vannes de régulation de pression PCV4010A et PCV4010B.

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Equipement: Bac T3004

Paramètre: Débit

DEVIATI CAUSES CONSEQUENCES G P C PREVENTIONS PROTECTION G P C RECOMMANDATIO


ON POSSIBLES R R NS
Pas assez Bas débit de - Chute de pression 2 3 - Formation des - Soupape de respiration 1 2 - Cadenassez la vanne
de débit gaz de au niveau de bac opérateurs sur le bac. manuelle de régulation
maintien de - Aspiration d’air a - Maintenance de pression du bac.
pression de l’intérieur de bac. préventive des - Contrôle de la vanne
bac vannes de la salle de contrôle.
les vannes - Formation d’une - Installation d’un
PCV4010A ou atmosphère explosive - Manomètre de transmetteur de pression
PCV4010B pression sur la ligne PT
positionnés - Retour de flamme de 3 3 - Visibilité de la - Couronne de 2 2 - Formation des agents
fermées la torche vers bac flamme de la torche. refroidissement. d’intervention.
- Explosion et arrachement - Eloignement de - Chambres à mousse. - Exercices de
de toit de bac+feu de la torche du bac - Moyens fixes et simulation sur ce genre
surface. mobiles anti incendie d’accidents
- Plan d’intervention
interne PII. - Entretien et essais
périodique des moyens
d’intervention.
Vanne - Bac hors service 2 2 - la production - Le maintien de pression 1 2 - Respecter le plan de
d’isolement de - Chute de pression de bac dirigée vers CSTF du bac par les vannes la maintenance
ligne de - LT3020 indique PCV4010A/B. préventive des
remplissage le niveau du bac. instruments
HXV3004A - Transfer de
défaillante ou condensat vers
fermée par T3005
erreur humaine
Vanne - Cavitation et 2 3 - Fonctionnement - Zone ATEX 1 2 - Respecter le plan de
d’aspiration échauffement de la rare de la P407 - Détecteurs de gaz la maintenance
HXV3004B pompeP407. - Déclenchement de sur zone des pompes préventive et curative
des pompes - Endommagement de la la pompe par le d’expédition. des équipements

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

d’expédition pompe thermostat (sécurité - Respecter les


(P407 A/B) - Perte de confinement intrinsèque) procédures de mise
fermée par - Démarrage sur site en marche des
erreur humaine de la pompe P407 équipements.
ou défaillante -Manomètre indique - Installer des pompes
la pression de à garnitures double sur
refoulement les liquides dangereux
pour limiter les fuites
- Maintenance vers l'extérieur.
préventive
périodique
- Formation des
opérateurs.
- Feu de flaque dans 3 3 - Zone ATEX - Détecteurs de flammes 1 2 - Formation des agents
la zone et blessure - Détecteurs de gaz UV sur la zone des d’intervention.
opérateurs sur la zone des pompes d’expédition - Exercices de
pompes - Système déluge simulation sur ce genre
d’expédition. - Moyens fixes et d’accident
- Un tapis de mousse mobiles anti incendie - Entretien et essais
sur la flaque pour .plan d’intervention interne périodique des moyens
éviter le triangle de d’intervention.
feu

- Pollution 2 3 - Détection de gaz - Circuit de drainage de 1 2


environnementale sur la zone des condensat vers puisard
pompes - Plan d’intervention en cas
d’expéditions de pollution accidentelle
- Plate forme
étanche
- La pompe sur un
skid étanche.
Vanne de la - Cavitation de la 2 3 - Fonctionnement - Zone ATEX 1 2 - Respecter le plan de
ligne mini-flow pompe P407 rare de la P407 - Détecteurs de gaz sur maintenance préventive
FV4012 - Echauffement de la - Démarrage sur site la zone des pompes des équipements

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

défaillante pompe et endommagement de la pompe P407 d’expédition. - Respecter les


fermé - Perte de confinement - Manomètre sur - Un tapis de mousse sur la procédures de mise
la ligne de flaque en marche des
refoulement. pompes.
- Transmetteur de - Installer des pompes
niveau LT3020 de à garnitures double sur
condensat sur le bac les liquides dangereux
pour limiter les fuites
- Alarme niveau bas vers l'extérieur.
LAL3020 de
condensat sur le bac
- Lecteur locale de
niveau de bac sur
vinyle.
- Formation des
Opérateurs
- Feu de flaque dans la 3 3 - Zone ATEX - Détecteurs de flammes 1 2 - Formation des agents
zone et blessure - Détecteurs de gaz UV sur la zone des d’intervention.
opérateurs sur zone des pompes pompes d’expédition. - Exercices de
d’expédition. - Moyens fixes et simulation sur ce genre
- Un tapis de moussemobiles anti incendie d’accident
sur la flaque de - Système déluge - Entretien et essais
condensat - Plan d’intervention périodique des moyens
interne PII. d’intervention.
- Pollution 2 3 - Détection de gaz - Circuit de drainage de 1 2
environnementale sur zone des pompes condensat vers puisard
d’expéditions - Plan d’intervention en cas
- Plate forme de pollution accidentelle
étanche
- La pompe sur un
skid étanche.
Retour de Les disques - Retour de gaz par la ligne 2 3 - Inspection des - Zone ATEX 1 3 - Changement des
débit d’isolement d’injection de mousse chambres à mousse. - Détecteurs de gaz disques d’isolement
des chambres à - Perte de confinement - Opérateurs formés après chaque révision

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

mousse cassés Formation d’une du bac.


(fuyard) sur le atmosphère explosive.
bac.
- Feu dans la zone avec 3 3 - Zone ATEX - Couronne de 2 2 - Formation des agents
blessure opérateurs - Détecteurs de gaz refroidissement. d’intervention.
- Moyens fixe et mobile - Exercices de
anti incendie. simulation sur ce genre
- Plan d’intervention d’accident
interne PII. - Entretien et essais
périodique des moyens
d’intervention.
Pompes P407 à - Retour de débit de 2 3 - Opérateurs formés - Vanne automatique 1 2 - Respecter le plan de
l'arrêt (normal) condensat de CSTF vers le - Présence de d’isolement de la ligne maintenance préventive
avec vanne au bac T3004. clapets anti-retour d’aspiration de pompe des équipements
refoulement sur chaque ligne HXV3004B au pied de bac
ouverte par de refoulement
erreur humaine des pompes P407
(ligne principale +
mini flow)
- Montée en niveau dans le 2 3 - Transmetteur de - Zone ATEX 1 2 - Respecter le plan de
T3004 delà de la limite niveau LT3020 de - Détecteurs de gaz maintenance préventive
d'ouverture de la soupape condensat sur le bac. des instruments
de respiration de bac - Alarme niveau
- Fuite de condensat à haut LAH3020
travers la soupape. de condensat.
- Lecteur locale de
niveau de bac sur
vinyle.
- Envoi de liquide vers le 3 3 - Visibilité de la - Récupération de 1 2
réseau torche flamme de torche. condensat au Ballon de
torche V4004.
- Pompes d’évacuation de
condensat de ballon de

5
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

torche vers bacs de brut.


- Feu de cuvette + 3 3 - Zone ATEX - Cuvette de rétention sur 2 2 - Formation des agents
blessures potentiels détecteurs de gaz le bac d’intervention.
- Tapis de mousse - Couronne de - Exercices de
sur le condensat refroidissement simulation sur ce genre
épandu - Déversoirs à mousse sur d’accident
cuvette
- Entretien et essais
- Moyens fixes et périodique des moyens
mobiles anti incendie d’intervention.
- Plan d’intervention
interne PII.
- Pollution 3 3 - Détection de gaz - Cuvette de rétention sur 2 2 - Renforcement du
environnementale le bac merlon de la cuvette en
- Plan d’intervention en cas béton
de pollution accidentelle - Installation d’un
système de drainage des
hydrocarbures
Trop de Trop de débit - Montée en pression du 2 3 - Présence de 2 - Zone ATEX 1 2 - Contrôle de la vanne
débit de gaz de bac vannes PCV en Détecteurs de gaz PCV de la salle de
maintien de - Perte de confinement série. - Liaison permanente de contrôle.
pression de bac (sortie de gaz léger). - Manomètre de bac vers torche. - Installation d’un
par défaillance - Formation d’une pression transmetteur de pression
des vannes - Soupape de respiration
atmosphère explosive - Rondes sur le bac. PT.
PCV4010A et d’inspection des
4010B opérateurs
- Visibilité de la
flamme de la torche.
- Tarage de
la soupape de
respiration.

6
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

- Phénomène UVCE 3 3 - Zone ATEX -Couronne de 2 2 - Formation des agents


(explosion d’un nuage de - Détecteurs de gaz refroidissement d’intervention.
gaz) - Chambres de - Exercices de
- Blessures opérateurs déversement à mousse à simulation sur ce genre
l’intérieur de bac. d’accident
- Moyens fixes et - Entretien et essais
mobiles anti incendie périodique des moyens
- Plan d’intervention d’intervention.
interne PII.
Vanne sur ligne - Montée en niveau dans le 2 3 - Doubles vannes - Zone ATEX 1 2 - Respecter le plan de
de remplissage T3004 delà de la limite d’isolement. - Détecteurs de gaz maintenance préventive
HXV3004A d'ouverture de la soupape - Transmetteur de - Cuvette de rétention sur des instruments
défaillante de respiration de bac niveau LT3020 de le bac
ouverte - Fuite de condensat à condensat sur le bac.
travers la soupape.
- Alarme niveau
haut LAH3020
de condensat.
- Lecteur locale de
niveau de bac sur
vinyle. .
- Transfer de
condensat vers bac
T3005.

- Envoi de liquide vers le 3 3 - Visibilité de la - Récupération de 1 2


réseau torche flamme de torche. condensat au Ballon de
torche V4004.
- Pompes d’évacuation de
condensat de ballon de
torche vers bacs de brut.

6
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

- Feu de cuvette + 3 3 - Zone ATEX - Cuvette de rétention sur 2 2 - Formation des agents
blessures potentiels détecteurs de gaz le bac d’intervention.
- Tapis de mousse - Couronne de - Exercices de
sur le condensat refroidissement simulation sur ce genre
épandu - Déversoirs à mousse sur d’accident
cuvette
- Entretien et essais
- Moyens fixes et périodique des moyens
mobiles anti incendie d’intervention.
- Plan d’intervention
interne PII.
- Pollution 3 3 - Détection de gaz - Cuvette de rétention sur 2 2 - Renforcement du
environnementale le bac merlon de la cuvette en
- Plan d’intervention en cas béton
de pollution accidentelle - Installation d’un
système de drainage des
hydrocarbures

6
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Equipement: T3004

Paramètre : pression

DEVIATION CAUSES CONSEQUENCES G P C PREVENTIONS PROTECTION G P C RECOMMANDATIONS


POSSIBLES R R
Pas assez de Vannes - Chute de pression 2 3 - Formation des - Soupape de 1 2 - Respecter le plan de
pression PCV4010A au bac opérateurs XP respiration sur bac maintenance préventive
ou - implosion interne .Manomètre sur la des instruments
PCV4010B du bac ligne de gaz de - Contrôle de la vanne
du gaz de maintien de la salle de contrôle.
maintien de - Aspiration d’air a
l’intérieur de bac. - Visibilité de la - Installation d’un
pression transmetteur de pression
positionné - Formation d’une flamme de la torche.
PT.
fermé. atmosphère explosive - Tarage de la soupape
de respiration.

- Retour de flamme 3 3 - Visibilité de la - Couronne de 2 2 - Formation des agents


de la torche vers bac flamme de la torche. refroidissement. d’intervention.
en phase d’expédition - Eloignement de - Chambres à mousse. - Exercices de simulation
du condensat. la torche du bac - Moyens fixes et sur ce genre d’accident
- Explosion et mobiles anti incendie
- Plan d’intervention - Entretien et essais
arrachement de toit périodique des moyens
de bac+feu de interne PII.
d’intervention.
surface.
Trop de Dépassement - Montée en pression 2 3 - Présence de 2 vannes - Zone ATEX 1 2 - Contrôle de la
pression de point de du bac PCV en série. - Liaison permanente vanne PCV de la salle
consigne - Perte de - Manomètre de de bac vers torche. de contrôle.
d’ouverture confinement (sortie pression - Soupape de - Installation d’un
des vannes de gaz léger). - Rondes d’inspection respiration sur le bac. transmetteur de pression
PCV4010A - Formation d’une des opérateurs PT.
et 4010B de - Détecteurs de gaz
atmosphère explosive - Visibilité de la
gaz de flamme de la torche.
maintien par - Tarage de la soupape

6
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

défaillance de respiration.
ou erreur - Phénomène UVCE 3 3 - Zone ATEX - Couronne de 2 2 - Formation des agents
humaine (explosion d’un - Détecteurs de gaz refroidissement d’intervention.
nuage de gaz) - Chambres de - Exercices de simulation
-Blessures opérateurs déversement à mousse sur ce genre d’accident
à l’intérieur de bac.
- Entretien et essais
- Moyens fixes et périodique des moyens
mobiles anti incendie d’intervention.
- plan d’intervention
interne PII.
Condensat - Dilatation de liquide 2 3 - Formation des - zone ATEX 1 2 Vérifier les propriétés du
isolé entre 2 dans la ligne avec opérateurs - détecteurs de gaz condensat (dilatation
vannes augmentation de thermique)
pression.
- Fuite de condensat
sur joints des brides.
- Feu dans la zone 3 3 - Zone ATEX - Moyens fixes et 1 2 - Formation des agents
avec blessure - Détecteurs de gaz mobiles anti incendie d’intervention.
opérateurs - Plan d’intervention - Exercices de simulation
interne PII. sur ce genre d’accident
- Entretien et essais
périodique des moyens
d’intervention
Présence de - Tension de vapeur 2 3 - Bac destiné pour le - Liaison permanente 1 2
gaz léger TVR élevé. stockage de condensat de bac vers torche.
dans le - Perte de gaz. on-spec. - Soupape de
condensat - Analyse de produit respiration
stocké stocké

6
Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Equipement: T3004

Paramètre : température

DEVIATION CAUSES CONSEQUENCES G P C PREVENTIONS PROTECTION G P C RECOMMANDATIONS


POSSIBLES R R
Température Température - Risque de 2 2 - Formation des 1 1 - Etudier le débit minimal
basse hivernale fragilisation de la opérateurs. nécessaire pour garantir le
robe du bac par les - TI3004 indique la fonctionnement en sécurité
chocs thermiques température au bac du bac.
lors de l’envoi du - Respecter les
condensat chaude conditions d’exploitation
du bac (température de
service et température de
calcule).
- Instrumentation 2 2 - Fonctionnement des - Maintenance curative 1 2 - Fiabiliser le sécheur d'air
défaillante car l'eau instruments par l’air instrument pour éviter la
dans l'air instrument sec (élimination contamination de cet air
givre. d’humidité) instrument et le repli des
- Dérive du vannes.
process
Température - Feu dans la - Vaporisation 2 3 - Distance de sécurité - Zone ATEX 1 2 - Tarage des soupapes de
élevée zone de violente de entre les bacs. - Détection gaz respiration.
stockage condensat - Liaison permanente de
- Augmentation bac vers torche.
de pression sur - Soupape de respiration
bac - Couronne de
- Perte de refroidissement
confinement - Canons incendie fixe
pour formés rideau
d’eau.
- Plan d’intervention
interne PII
- Feu de bac 4 3 - Possibilité de vider - Déversoirs à mousse 2 2 - Formation des agents
+blessures le bac vers les autres dans les cuvettes. d’intervention.
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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

opérateurs réservoirs. - Zones de rétention

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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

- Chambre à mousse au - Exercices de simulation


sommet des bacs sur ce genre d’accident
- Couronne de - Entretien et essais
refroidissement périodique des moyens
sur chaque bac d’intervention
- Zone de rétention pour
chaque bac
- Moyens fixes et
mobiles anti incendie
- Plan d’intervention
interne PII

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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

Equipement: T3004
Paramètre : Niveau

DEVIATION CAUSES CONSEQUENCES G P C PREVENTIONS PROTECTION G P C RECOMMANDATIONS


POSSIBLES R R
Trop de Transmetteur - Augmentation de 2 3 - Formation des - Zone ATEX 1 2 - Respecter le plan de
niveau de niveau niveau jusqu’au opérateurs - Détecteurs de gaz maintenance préventive
LT3020 débordement vers la - Inspection - Cuvette de rétention des instruments
défaillant ligne de torche. préventif des sur le bac.
- Perte de produit instruments
par la soupape de - Transfer de condensat
- Alarme niveau vers bac T3005.
respiration. haut LAH3020.
- Récupération du
- Lecteur locale condensat au ballon
de niveau de bac torche V4004.
sur tuyau vinyl.
- Feu de cuvette + 3 3 - Zone ATEX - Cuvette de rétention 2 2 - Formation des agents
blessures potentiels - Détecteurs de sur le bac d’intervention.
gaz - Couronne de - Exercices de simulation
- Tapis de refroidissement sur ce genre d’accident
mousse sur le - Déversoirs à mousse
condensat épandu sur cuvette - Entretien et essais
périodique des moyens
- Moyens fixes et d’intervention.
mobiles anti incendie
- Plan d’intervention
interne PII.
- Pollution 3 3 - Détection de - Cuvette de rétention 2 2 - Renforcement du merlon
environnementale gaz sur le bac de la cuvette en béton
- Plan d’intervention - Installation d’un système
en cas de pollution de drainage des
accidentelle hydrocarbures
Pas assez de Casse du - Vidange du bac 2 3 - Inspection du - Zone ATEX 1 2 - Changement
niveau niveau dans la zone système vinyl détecteur de gaz systématique tuyau de
"tuyau vinyl" - Formation des - Transmetteur de vinyl lors des inspections

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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

extérieur au opérateurs. niveau LT3020 de à titre préventif


bac T3004 - débit minime de condensat sur le bac.
tuyau de vinyl - Alarme niveau bas
LAL3020 de
condensat.
- Feu de cuvette + 3 3 - Zone ATEX - Cuvette de rétention 2 2 - Formation des agents
blessures opérateurs - Détecteur de sur le bac. d’intervention.
gaz - Couronne de - Exercices de simulation
- Tapis de refroidissement sur ce genre d’accident
mousse sur le - Déversoirs à mousse
condensat sur cuvette - Entretien et essais
épandu. périodique des moyens
- Moyens fixes et d’intervention.
mobiles anti incendie
- Plan d’intervention
interne PII.
- Pollution 3 3 - Détection de - Cuvette de rétention 2 2 - Renforcement du merlon
environnementale gaz sur le bac de la cuvette en béton
- Plan d’intervention - Installation d’un système
en cas de pollution de drainage des
accidentelle hydrocarbures
Transmetteur - Cavitation de la 2 3 - Vérifier le - Zone ATEX 1 2 - Respecter le plan de
de niveau pompe P407 si le niveau sur le - Détecteurs de gaz la maintenance
LI3020 bac est en tuyau vinyl du sur zone d’expédition. préventive des
défaillant expédition bac avant le équipements
- Endommagement démarrage de la - Respecter les procédures
de la pompe et perte pompe de mise en marche des
de confinement - Alarme niveau pompes.
bas LAL3020. - Installer des pompes à
-Déclenchement garnitures double sur les
de la pompe par liquides dangereux pour
température limiter les fuites vers
élevée . l'extérieur.
- Manomètre
indique la

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Chapitre Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

pression de
refoulement.
- Formation des
opérateurs.
- Feu de flaque à la 3 3 - Zone ATEX .Détecteurs de flammes 1 2 - Formation des agents
zone des pompes - Détecteurs UV. d’intervention.
d’expédition de gaz sur - Moyens fixes et - Exercices de simulation
- Blessure des zone mobiles anti incendie sur ce genre d’accident
opérateurs d’expédition. - Système déluge - Entretien et essais
- Un tapis de - Plan d’intervention périodique des moyens
mousse sur interne d’intervention.
la flaque.
- Pollution 2 3 - Détection de - Circuit de drainage 1 2
environnementale gaz sur zone de la de condensat vers
des pompes puisard
d’expéditions - Plan d’intervention
- Plate forme en cas de pollution
étanche accidentelle
- La pompe sur
un skid étanche.
Fuite sur - Vidange du bac 2 3 - Inspection - Zone ATEX 1 2 - Veiller au respect du
une virole dans la zone préventive des détecteurs de gaz plan de révisions
du bac parois du bac lors
- Transmetteur de périodiques des bacs.
T3004 des révisions niveau LT3020 de - Protection cathodique
décennales. condensat sur le bac.
- Revêtement anti
- Alarme niveau bas
corrosion du bac.
LAL3020 de
condensat.
- Cuvette de rétention
sur le bac
Tableau IV.9 : Application de la méthode HAZOP sur le BAC T3004

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Chapitre. Application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat

IV-8-Conclusion :
L’application de la méthode HAZOP sur le bac de stockage de condensat T3004 nous a
permis d’identifier les scénarios d’accidents majeurs.
Cette identification découle de l’identification des phénomènes dangereux et l’évaluation des
risques associer a ces phénomènes on intégrants les barrières de sécurité existants pour réduire
le risque a un niveau acceptable.
Dans l’ensemble le niveau de sécurité et plus précisément le niveau des barrières de
prévention et de protection appliquées dans le système étudier est satisfaisant;
Certaines barrières supplémentaires nécessitent cependant d’être installées selon les
recommandations telles que :
 La formation du personnel aux différents changements et modifications des
installations ainsi que le recyclage sont une priorité.
 Respect de plan de maintenance préventive des équipements et des instruments pour
garantir la fiabilité des barrières existantes.
 Respect de plan des inspections périodiques des installations et remplacement de
certains équipements.
 La mise à jour des plans/documents telles que les plans d’intervention ainsi la mise en
œuvre des procédures d’exploitation des équipements.
 La formation du personnel d’intervention par des exercices de simulation sur des
scénarios d’accidents potentiels.
 La possibilité d'automatiser l'actionnement de la couronne de refroidissement de
protection de bac et le système d’extinction a mousse depuis la salle de contrôle ou
localement.
 Assurer l'étanchéité sol de la zone de rétention du bac pour éviter la pollution
environnementale. Prévoir un système de drainage pour la récupération des liquides.
 L’actualisation des plans (P&ID piping and instrumentation diagram) schéma de
tuyauterie et d’instrumentation, des manuels opératoires et des procédures
opérationnelles.
 Toute modification dans les installations aussi petite soit-elle doit faire l’objet d’un
processus d’acceptation avec une analyse de risque incluse dans ce processus.

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Conclusion

Conclusion générale

Les accidents liés au stockage des hydrocarbures constituent un risque majeur dont les
conséquences sont catastrophiques avec un effet direct lors de l’occurrence et ainsi pendant
l’intervention pour contenir et limiter son étendu.

En effet, un accident doit être restitué dans son contexte et en particulier son contexte
technologique. La plupart de ces accidents de réservoir aurait pu être évitée si l'art dans la
conception, la construction, l'entretien et l'exploitation a été pratiquées et les exigences de
système de la sécurité a été mis en œuvre et exécuté.
Donc la maitrise des accidents qui apparaissent sur les réservoirs de stockages rentre dans une
approche générale de la gestion de risque qu’est une fonction fondamentale dans la gestion
dans l’entreprise. Gérer les risques d’une installation vise à identifier, analyser et réduire au
maximum le risque ou à le maintenir dans ces limites acceptables. Donc, la gestion des
risques est essentielle dans la réussite des entreprises en termes de protection des personnes,
des biens et de l’environnement et même son image de qualité.
Par ailleurs, Le processus de l’analyse de risque servira donc à se préparer contre les
événements majeurs en mettant toutes les barrières nécessaires qui aident à mettre une
stratégie pour évité l’occurrence de ces événements ou minimisé leurs dégâts.

Le travail présenté dans ce mémoire traite les risques liés au stockage des hydrocarbures
par l’application de la méthode d’analyse des risques HAZOP sur le bac de stockage de
condensat et nous a permis :

- D’identifier les causes et les conséquences d’accidents potentielles liés à l’exploitation


d’installations industrielles telles que les bacs de stockage.
- Mettre en lumière les barrières de sécurité existantes ou pouvant être envisagées au
regard du risque.
- Viser les risques les plus importants et proposer des améliorations sur le processus et
le système de sécurité existant afin d’amélioré leur fiabilité.
En plus, l’efficacité de cette analyse réside précisément dans le travail de groupe
Pluridisciplinaire qui permet de répertorier et identifier tous les risques générés par
l’installation, et vise plutôt l’objectivité et l’exhaustivité.

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RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES

[1] TOTAL «Introduction aux hydrocarbures» support de formation EXP-PR-RT030-FR


Révision1. 11/04/2007.

[2] F. RAHIM, F. SABBAGH «Analyse des risques de sécurité liés au stockage du fuel par
la méthode MOSAR» mémoire de master. Université de Boumerdas 2017.

[3] N. GRUYER, P.GROLEAU «Hydrocarbures pétroliers : caractéristiques, devenir et


criminalistique environnementale» centre d’expertise en analyse environnementale
Québec 2015.

[4] http://www.alloprof.qc.ca/BV/pages/s1578.aspx .date de consultation 02/04/2020.

[5] A. LAHIOUAL «Park de stockage» séminaire. Institut algérien de pétrole SKIKDA.

[6] GESIP «Classification des feux» support de formation révision3. Groupe D’étude De
Sécurité Des Industries Pétrolières Et Chimiques PARIS.

[7] COPACEL« Guide bacs de stockage : bonnes pratiques relatives aux opérations de
contrôle/maintenance/surveillance» Decembre2016.

[8] IFP- ENSPM «Risques et précaution liés au matériel : tuyauterie- robinetterie- matériel
de stockage, stockage des hydrocarbures liquides» D1-3_A. formation industrie. Institut
Français De Pétrole 10/02/ 2005.

[9] http://www.mementodumaire.net/risques-technologiques/rt-1-risque-industriel/ date de


consultation 08/04/2020.

[10] O.AIT AHMED «Cours hygiène, sécurité et environnement» Université d’ORAN 2017.

[11] M.F.DEBBAKH, I.BENATALLAH «identification des risques d’explosion sur le bac de


condensat off-spec de GTFT application de la méthode HAZOP» mémoire de licence.
Université OUARGLA.
[12] INERIS «Moyens fixes de lutte contre l’incendie-Stockages de liquides inflammables et
de gaz inflammables liquéfiés» DRA-16-156884-04985B Novembre 2016.

[13] Y. KHOUAJA «Evaluation des risques d’un stockage d’hydrocarbures : Dépôt


d’hydrocarbures liquides SNDP» mémoire de mastère université de TUNIS 2017.

[14] A. BENLABGA, M.ABDALADIM «Analyse des risques liés au stockage de condensat-


application de la méthode nœud de papillon» mémoire d’ingénieur université de
BATNA 2011.

[15] INERIS «Méthodes d’analyse des risques générés par une installation industrielle»
Rapport d’étude N° DRA-2006-P46055-CL47569. 13/10/2006.

[16] A. BERRAR «Gestion des risques par l’analyse préliminaire au sein de complexe
GL1/K SONATRACH SKIKDA» mémoire de master. Université d’ANNABA 2017.

[17] DNV ENERGY «Etudes Risk Assessment des unités industrielles de la division
production» Rapport N° EP002718 N° 6-3 – HRM Centre N° Rév1.Décembre 2010.

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