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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

N° Série : ………/2019

Université Kasdi Merbah Ouargla

Faculté des hydrocarbures energies renouvelables et science de la terre et de l’univers

Département de production des hydrocarbures

MEMOIRE
Pour obtenir le Diplôme de Master
Option : Production Académique

Présenté Par :

BENGANA Atik, TATI Saif Eddine


-THÈME-

Analyse et Traitement des eaux avant réinjection


dans les puits d’huile – Champ Hassi Messaoud
Soutenue le : 11/ 06 /2019

Jury :
Président : BENFERDJALLAH S. MAA Univ. K.M Ouargla

Examinateurs : MILOUDI M. MAA Univ. K.M Ouargla

Encadreur : BRAHMIA Nabil MAA Univ. K.M Ouargla

2018/2019
Remerciement
Tout d’abord, nous tenons à remercier Allah, le Clément et le Miséricordieux de nous
avoir donné la force et la patience de mener à bien ce modeste travail.

Nous tenons à remercier chaleureusement notre encadreur et professeur consultant Dr.


BRAHMIA Nabil pour ses conseils, ses orientations, sa patience, et ces remarques qui nous ont
été précieuse. Nous le remercions vivement pour ses efforts, et pour le temps qu’il nous a
accordés durant cette longue période malgré ses occupations.

Nous présentons nos chaleureux remerciements aux enseignants du département de


Production des hydrocarbures pour leurs aides et leurs orientations durant notre formation.

Nous avons l’honneur de remercier toutes les personnes au niveau de la division EP à


SONATRACH-DP-IRARA.

Nous tenons à remercier également les membres du jury Mr. BENFARJALLAH et Mr.
MILOUDI pour leur acceptation de juger et d’avoir évaluer notre travail.

Nous remercions toute personne qui a participé de près ou de loin, de façon directe ou
indirecte, à la réussite de ce travail qui a été réalisé de fond du nos cœurs.

Dans ces derniers linges, nous tenons à remercier nos parents, nos sœurs et frères pour leurs
conseils et leurs encouragements. Et que sans eux, on ne peut plus se mettre devant vous, nos
chers enseignants !

Merci encore à tous

I
C’est avec toute mon affection que je dédie ce modeste travail :
A celui qui m’ont donné la vie et qui m’ont apporté sans cesse
leurs amours, qui a sacrifiée leur jeunesse pour mon auspice, à
mes très chers parents, à tous ceux qui m’ont orienté ma vie et
qui ont su me monter le chemin droit, à ceux qui m’ont
apporté, amour, encouragement et compréhension, durant
toute la période de mes études.

À mes très chères sœurs : Djihad, Inssaf et Wissal.


À mes très proches amis : Mehdi, Mostafa, Lhadj,
À mon binôme Atik.
À tous les membres de ma grande famille de proche et de loin.
À tous mes camarades de l’étude et aussi à tous les
enseignants de l’université é d’Ouargla. À tous ceux qui
j’aime et je respecte
Saif eddine
: ‫ملخص‬

‫تهدف هذه الدراسة للتنبؤ وتأخير أو منع تشكل الرواسب المعدنية في آبار النفط الملحية أثناء حقن مياه المعالجة خالل مراحل‬
‫( في مختبر‬MDHA11) ‫ وإجراء تحاليل لعينة مياه البئر‬، ‫ آبار تابعة لحقل حاسي مسعود‬7 ‫ تم اختيار‬.‫مختلفة لحياة اآلبار‬
‫الشركة ومقارنتها بتحاليل ماء الحقل البترولي المرجعي للوصول إلى دراسة التنبؤ وتم تفسير ذلك من خالل برنامج‬
‫ الذي يوفر الظروف الفيزيائية والكيميائية لتشكل الرواسب المعدنية بجميع أنواعها وذلك بسبب عدم‬DownHOLE SAT
‫التوافق بين هاته المياه على المستوى الجزيئي وهو ما يتطلب معالجة ماء الحقن في البئر بواسطة مثبط تشكل الرواسب‬
، MD226 ، MD525 ، MD411 ، HGA8 ) ‫ تفسير تحاليل عينات اآلبار المختارة‬.‫لتجنب هذه المعضلة‬AD32
‫ ؛ بينت نتيجة المقارنة بين هذه اآلبار أن كفاءة العالج تتأثر بعدة عوامل‬2018 ‫ إلى‬2010 ‫( للفترة من‬MDZ556 ‫و‬MD628
‫ مصادر وحاالت تشكل الرواسب المعدنية و تحديد‬، ‫ التحليل والعالج دراسة تسمح بتحديد مختلف أنواع‬.‫وظروف تشغيلية‬
.‫أفضل طريقة او وسيلة لمحاربتها‬

DownHOLE SAT ‫ برنامج‬، ‫ عدم التوافق‬، ‫ العالج‬، ‫ التحليل‬، ‫ الماء‬، ‫ الحقن‬، ‫ الترسب المعدني‬: ‫الكلمات المفتاحية‬

Résumé :

Le travail en cours vise à prédire et à retarder / empêcher la formation de dépôts minéraux dans
les puits de pétrole salé lors de l’injection de l’eau traitée pendant les différentes phases de la vie
des puits. Sept puits ont été sélectionnés pour le champ Hassi Messaoud. Le puits d'Albien
(MDHA11) a été analysé dans le laboratoire de la société, et comparés à l'analyse de l’eau du
champ pétrolifère de référence pour atteindre l'étude de prévision. Ils ont également été expliqués
via le programme DownHOLE SAT, qui fournit des conditions physiques et chimiques pour la
formation de dépôt de sels de tous types, en raison de l'incompatibilité entre ces eaux au niveau
moléculaire, ce qui nécessite le traitement de l'eau d'injection dans le puits par un inhibiteur de
dépôt AD32 pour éviter ce dilemme. L'analyse des échantillons de puits sélectionnés (HGA8,
MD411, MD525, MD226, MD625 et MDZ556) pour la période allant de 2010 à 2018, a montré
que l'efficacité du traitement était influencée par plusieurs facteurs et conditions opérationnelles.
Cette analyse et ce traitement, permettent d'identifier les différents types, formes et sources de la
formation des dépôts minéraux, et de déterminer le meilleur moyen de les combattre.
Mots clés : dépôt minéral, injection, eau, Analyse, traitement, Incompatibilité, logiciel
DownHOLE SAT.

III
Abstract:

The Current work is to predict and delay / prevent the formation of mineral deposits in salted oil
wells during the injection of treated water during the different phases of the well life. Seven wells
were selected for Hassi-Messaoud field. Albien well (MDHA11) was analyzed in the company's
laboratory and compared to the reference oil field water analysis to reach the forecasting study
and were explained through the DownHOLE SAT program which provides the physical and the
chemical conditions for the formation of salt deposits of all types Because of the incompatibility
between these water at the molecular level, which requires treatment of water injection in the well
by AD32 deposit inhibitor to avoid this dilemma. The analysis of the selected wells samples
(HGA8, MD411, MD525, MD226, MD625 and MDZ556) for the period 2010 to 2018 showed
that the efficacy of treatment is influenced by several factors and operational conditions. This
analysis and treatment allow for the identification of different types, Forms and cases of mineral
deposits formation and determine the best ways or means to fight them.

Key words: mineral deposition, injection, water, analysis, treatment, incompatibility,


DownHOLE SAT software.

III
Sommaire
Remerciements
Dédicace
Résumé
Liste des figures
Liste des tableaux
Liste de symboles
Introduction ………………………………………………………………………. 1
Situation géographique du champ d'étude Hassi Messaoud ……………………1
Problématique de la recherche ……………………………………………………2
Méthodologie du travail ……………………………………………….…………. 2
Organisation du mémoire……………………………………………………….…2

Chapitre (I) : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs
pétroliers
I.1-Introduction……………………………………………………………….………4

I.2-Les eaux dans les champs pétroliers………………………………………...……4

I.2-1- l’eau d’injection (water flood) ……………………………………….…....4

I.2.1.1-Eau de lavage………………………………………………………..…4

I.2.1.2-Eau de maintien de pression………………………………………..….5

I.2-2-l’eau de gisement…………………………………………………….….……5

I.2-3-L’incompatibilité des eaux d’injection et les eaux de gisement….…………..6

I.2-3-1- Définition………………………………………………………….…...6

I.2-3-2- Etude de la compatibilité des eaux à l’échelle de laboratoire……….…7

I.3-Les dépôts rencontrés dans les champs pétroliers…………………………….….8

I.3-1-Les dépôts solides………………………………………….…………….….8

I.3-1-1-Mécanisme de formation des dépôts solides……………………..…..…8

a. Obtention de la sursaturation……………………………………....…….9

b- Formation des germes [Germination (nucléation)]………….………….10

c-Croissance cristalline…………………………………………….....……11

IV
I.3-1-2-Problèmes engendrés par la formation des dépôts………….…….…..12

I.3-1-3- Prévention des dépôts…………………….………………….………13

a-Procédé soustractif …………………………………….….…….……13

b-Procédé additive ………………………………………….…………13

c- Procédé curatif………………………………………….….………..13

I.3-2- Les dépôts les plus abondants dans les champs pétroliers………….……14

I.3-2-1- Chlorure de sodium NaCl ……………………………………….…..14

I.3-2-2- Carbonate de calcium CaCO3………………………………………14

I.3-2-3-Sulfate de strontium SrSO4 …………………………………………..15

I.3-2-4- Sulfate de calcium CaSO4 …………………………………...………15

I.3-2-5- Sulfate de baryum BaSO4 ……………………………...……………17

I.3-3-Solubilité des dépôts de sels………………………………………....…….18

I.3-4-Les paramètres influençant sur leur formation …………………………….20

I.3-4-1-Effet de la température ……………………………………………...…20

I.3-4-2-Effet des sels dissouts …………………………………………………20

I.3-4-3-Effet de la pression ……………………………………………………21

I.3-4-4-Effet de pH ……………………………………………………………21

I.4-Conclusion…………………………………………………………….……….22

Chapitre (II) : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux


II.1-Introduction ……………………………………………………………….……..23

II.2- Les inhibiteurs……………………………………………………….…………..23

II.2-1- Définition des inhibiteurs ……………………………………….………….23

II.2-2- Domaine d’utilisation……………………………………………..…….…..23

II.2-3- Propriétés des inhibiteurs………………………………………………...…23

IV
II.2-4- Types des inhibiteurs……………………………………………….….……24

II.2-4-1-Inhibiteurs anti-dépôt ……………………………………………...…….24

II.2-4-2-Inhibiteur de corrosion …………………………………………….…….25

II.2-4-3-Inhibiteur de population bactérienne………………………………..……25

II.2-5-Classification des familles d’inhibiteurs……………………………….…..…25

II.3- Mécanisme d’action des inhibiteurs ……………………………………….…..…25

II.3-1-Influence sur la période de germination……………………………….…..…26

II.3-2-Influence sur la période de croissance………………………………………..26

II.4-Les Stations de traitement …………………………………………………..….....27


II.4-1-Station de lavage des puits d’huile salés du champ HMD ………….……......27
a. Station Z14
b. Station CINA

c. Station W1C

d. Station CIS

e. Station HGA

II.5-Lutte contre la corrosion et les dépôts minéraux dans le champ HMD…………28


II.6-Conclusion……………………………………………………………………....32

Chapitre (III) : Analyse et traitement des eaux d’injection Etude de cas des
puits dans le champ Hassi Messaoud (MDHA11, HGA8, MD411, MD525,
MD226, MD628, MDZ556)
III.1-Introduction………………………………………………………………………33

III.2-Les données utilisées …………………………………………………………….33

III.3-Matériel et méthode ……………………………………………………….……..36

III.3-1-Méthode d’analyse d’un dépôt ……………………………………….……..36


III.3-1-1-Analyse qualitative ……………………………………………………...36

IV
III.3-1-2-Analyse quantitative …………………………………………………….36
a-Attaque acide ……………………………………………………….….……..37

b-Attaque alcaline …………………………………………………………..…..37

III.3-2-Méthode d’analyse d’eau …………………………………..……………….37

III.3-2-1-Principe du dosage ……………………………………..……………….37

III.4-Prédire les tendances de dépôt ……………………………………..….………….37

III.5-Description de logiciel DownHOLE SAT ………………………..….……..….…38

III.5-1-Les indicateurs calculés par DownHole SAT ………………..…...…….……39

III.5-2-Code couleur de DownHole SAT …………………………………………….39

III.5-3-Excés momentaire (préparation à l’équilibre) ………………………………..40

III.5-4-Fonctionnement du logiciel …………………………………………………..41

III.6-Discussion des résultats …………………………………………………………..43

III.6-1-Analyse des eaux (Albien / Cambrien) ………………………………………..43

III.6-1-1-Composition des eaux……………………………………………………….44

III.6-2-Prédiction de formation des dépôts minéraux ………………………………….47

III.6.3-Analyse des dépôts ………………………………………………...……………50

III.6-4-Etude d’efficacité d’inhibiteur AD32 conter les dépôts minéraux …...…….…...51

III.6-4-1-Contrôle anti-dépôt dans champ HMD………………….…………………..53

III.7-Conclusion …………………………………………..……………….....………….54

Conclusion générale………………………………………...……………….…………...55

Recommandations……………………………………………………………….……….56

IV
Liste des figures

Figure (1) : Processus de nucléation…………………………………………………………...11

Figure (2) : Dépôts dans le tubing …………………………………………………….……….12

Figure (3) : Dépôt de de sel contient le NaCl…………………………………………….…….14

Figure (4) : dépôt de de sel contient le CaCO3…………………………………………….…...15

Figure (5) : Dépôt de sel contient le SrSO4………………………….…………………………15

Figure (6) : Dépôt de de sel contient le CaSO4………………………………………………...16

Figure (7) : Dépôt de de sel contient le BaSO4………………………………………………...17

Figure (8) : la précipitation de BaSO4 dans les installations de fond et de surface…………....18

Figure (9) : Influence de température sur la solubilité…………………………………..……..20

Figure (10) : Influence de salinité sur la solubilité …………………………………………….20

Figure (11) : Influence de pression sur la solubilité……………………………………………21

Figure (12) : Influence d’inhibiteur sur la germination (à gauche) et de croissance (à droite)...26

Figure (13) : Schéma simplifier la route d’injection d’eau……………………………………..29

Figure (14) : Schéma de station de traitement d'eau de lavage des puits huile salés…………..30

Figure (15) : Skid MD141 de dessalage pressurisé HP (BONATTI) HMD…………………...31

Figure (16) : Code couleur de DownHole SAT………………………………………………..40

Figure (17) : Concentration des composants du Cambrien…………………………………….45

Figure (18) : Concentration des composants de l’Albien……………………………………...46

Figure (19) : Evolution du dépôt BaSo4 en fonction du mélange


eau albien/eau cambrien au T°C ambiante………………………………….…………………..47

V
Figure (20) : Graph 3D d’indice de BaSO4…………………………………………………...48

Figure (21) : Graph 3D d’indice de NaCl……………………………………………………..49

Figure (22) : Graph 3D d’indice de SrSO4……………………………………………………49

Figure (23) : Graph 3D d’indice de CaSO4…………………………………………………...50

Figure (24) : Analyse des échantillons des dépôts des puits HGA8, MD411 et MD525…..…51

Figure (25) : les dépôts formés durant l’injection d’inhibiteur AD32………………….…..…52

V
Liste des tableaux

Tableau (1) Produits de solubilité quelques fréquent dépôts à HMD……………………19


Tableau (2) : La composition chimique des eaux……………………………..…………44
Tableau (3) : Excès momentané de dépôt BaSo4 formé entre
les différents rapports de mélange…………………………………………..……………50
Tableau (4) : les moyens de pourcentage de formation
des dépôts des puits HGA8, MD411 et MD525……………………………………..…..50
Tableau (5) : Contrôle stations de dessalage…………………………………………….53
Tableau (6) : Contrôle Skid de dessalage HP……………………………………………53

VI
Liste de symboles

H2O : la formule brute de l'eau Na2SO4 : la formule chimique de sulfate de sodium


BaCl2 : la formule chimique de chlorure de baryum
NaCl : la formule chimique de chlorure de sodium
MgCl2 : la formule chimique de chlorure de magnésium
CaCl2 : la formule chimique de chlorure de calcium
SrCl2 : la formule chimique de chlorure de strontium
MgSO4 : la formule chimique de sulfate de magnésium
BaCl2 : la formule chimique de chlorure de baryum
NaHCO3 : la formule chimique de bicarbonate de sodium
CO2 : la formule chimique de Dioxyde de carbone
CaCO3 : la formule chimique de carbonate de calcium
SrSO4 : la formule chimique de sulfate de strontium
CaSO4 : la formule chimique de sulfate de calcium
BaSO4 : la formule chimique de sulfate de baryum
K2SO4 : la formule chimique de sulfate de potassium
(NH4)2SO4 : la formule chimique de sulfate d'ammonium
H2SO4 : la formule chimique d’acide sulfurique
FeCO3 : la formule chimique de sidérite
HCO3 -: la formule chimique de bicarbonate
CO32- : la formule chimique de trioxyde de carbone
SO42- : la formule chimique de sulfate
H2S : la formule chimique de sulfure d'hydrogène
L’EDTA : sel de l’acide éthylène-diamine-tétra-acétique
HCl : la formule chimique de chlorure d'hydrogène / l'acide chlorhydrique

VII
HNO3 : la formule chimique d’acide nitrique
MgCO3 : la formule chimique de carbonate de magnésium
SiO2 : la formule chimique de dioxyde de silicium
FeS : la formule chimique de sulfure de fer
Na : symbole de l’élément chimique de sodium
Ca : symbole de l’élément chimique de calcium
Mg : symbole de l’élément chimique de magnésium
Fe : symbole de l’élément chimique de fer
Mn : symbole de l’élément chimique de manganèse
Ba : symbole de l’élément chimique de baryum
Sr : symbole de l’élément chimique de strontium
Cl : symbole de l’élément chimique de chlore
Zn : symbole de l'élément chimique de zinc
K : constant de dissociation [AB] [A+] et [B-] : concentration exprimée en ion mol/l
[AB] : concentration en ion g/l Ps : Produit de solubilité de corps
C : la concentration du sel Cp : la concentration à l’équilibre thermodynamique.
CEG : la chronoélectrogravimétrie CA : la chronoampérométrie
TG : le temps de germination V0 : la vitesse de croissance maximum
SIE : la Spectroscopie d'Impédance Electrochimique
HMD : Hassi-Messaoud
AD32, ALPHA 7241 : nom scientifique d’inhibiteur de formation de dépôt minéral
NORUST720 : nom scientifique d’inhibiteur de corrosion
BACTIRAM 3084, UMP B 52, SERVO CK 494, FQS50, BIOCIDE : noms scientifiques
d’inhibiteur de population bactérienne.

VII
INTRODUCTION GENERALE

Introduction

Dans l'industrie du pétrole et du gaz, l'eau est produite en tant que sous-produit de la production
du pétrole et du gaz. La présence de l'eau peut entraîner de nombreux problèmes de la production,
notamment la formation de dépôts minérales, la corrosion accrue de l'équipement métallique, la
charge des puits de gaz, les émulsions et l'activité bactérienne. Une analyse précise de l’eau peut
indiquer la tendance pour beaucoup de ces problèmes de production [1].

Le sol de la région pétrolifère de Hassi Messaoud (sud de l’Algérie) est semi perméable et faible
porosité. Le réservoir est situé sous la discordance hercynienne, il est protégé par une importante
couverture argilo-salifère du trias. L'eau de ce gisement est salée saturée en sels divers dissous
(360-370 g/l) et a une masse volumique de 1,21 g/cm² ; Sa viscosité est de 0,45cp. Le contact
huile/eau se trouve à l'origine à 3380 m (Sw= 100%). Le fluide à sa sortie des puits est composé
de trois fractions (mélange triphasique) qui sont l’huile, le gaz et l’eau. La charge produite peut
renfermer aussi de sable, de l’argile, des sels minéraux, des métaux lourds, des produits de
corrosion et des gaz dissous (H2S, CO2 et O2) [2].

Dans le cadre de ce travail on s’intéresse plus particulièrement à l’étude et évaluation à partir de


l’interprétation des analyses de l’eau Albien (eau de formation) et Cambrien (eau de gisement)
dans le champ de Hassi-Messaoud parce que l’analyse physico-chimique de l'eau est un outil
essentiel au succès de ces projets. L'ingénieur de la production, ou l'ingénieur du contrôle puit,
doit avoir confiance dans les données générées dans le rapport d'analyse de l'eau. Dans le cas
d'une analyse de l'eau, de mauvaises données peuvent être mieux que pas de données du tout !

Ce travail présente les résultats d’un stage pratique dans le cadre du projet de fin d’étude du
03/03/2019 à 22/03/2019 à Sonatrach division production et engineering.

Situation géographique du champ d'étude Hassi Messaoud :

Le champ de Hassi-Messaoud se situe au Nord-est du Sahara Algérien à 85Km du chef-lieu de


Ouargla, à 850 Km au Sud-est d’Alger, et à 350 Km de la frontière Algéro-tunisienne. La
superficie du champ atteint 2500 Km², il est limité au Nord par Touggourt, au Sud par Gassi-
Touil, à l’Ouest par Ouargla, et à l'Est par El Bourma (Figure I.1). Sa localisation en coordonnées
Lambert est la suivante [4]. :

1
INTRODUCTION GENERALE

X= 790,000 – 840,000 Est.

Y= 110,000 – 150,000 Nord.

Problématique de la recherche :

Pour empêcher et/ou pour retarder la croissance des dépôts, l’eau injectée est traitée au préalable
par des inhibiteurs de dépôts. La concentration d’usage par laquelle l’inhibiteur de dépôts est
efficace est déterminée par des mesures appropriées au Laboratoire puis s’est corrigée sur site par
des tests industriels. Ce genre de traitements ne tolère aucune erreur, car, une déposition non
contrôlée serait présente, si elle est produite, de conséquences très fatales de point de vue
production et argent.

Dans ce contexte, Le travail a pour objectif d’étudier Les procédées des Traitement, et analyse de
l’eau injectée et de comprendre les mécanismes de formation des dépôts minéraux sous effet de
l’eau d’injection, et leurs influences sur la productivité des puits.

Méthodologie du travail :

La méthodologie qu’on va suivre pour atteindre les objectifs de recherche est la suivante :

• La compréhension des mécanismes de formation de ces dépôts, a permis la mise en œuvre


de l’étude des mécanismes d'inhibition, et la mise en place de molécules actives capables,
une fois mélangées, de retarder la croissance cristalline des dépôts.
• Détermination des propriétés physico-chimique de l’eau d’injection, et l’eau de formation
(cations, anions, pH, population bactérienne...)
• Présentation d’un plan d’analyse des données conforme aux objectifs de notre travail.

Organisation du mémoire :

Le mémoire commence par une introduction qui s’appuie sur le contexte de l’incompatibilité des
eaux d’injection, problématique. Par la suite nous avons :
Cette étude est structurée de 3 chapitres :

2
INTRODUCTION GENERALE

➢ Chapitre I : Synthèse bibliographique des eaux d’injection dans le champ pétrolière et les
mécanismes de formation des dépôts de sels.

➢ Chapitre II : Montre le procédé de traitement de l’eau avant l’injection dans le puits pour
réduire ou retarder la formation des dépôts de sels.

➢ Chapitre III : l’analyse et l’interprétation des résultats expérimentaux des puits sectionnés.

Enfin ce mémoire se termine par une conclusion qui rappelle les résultats obtenus à partir de cette
étude et les recommandations qui permettent d’éviter certains problèmes, réduire ou retarder la
formation des dépôts, et maintenir les puits dans les meilleures conditions de performance

3
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.1-Introduction :

Dans le cadre de la consommation de l’eau à usage domestique, la quantité de l’eau en termes de


gout, de pureté et d’odeur et en fonction d’autres propriétés qui déterminent si l’eau est potable
ou pas. Pour d’autres utilisations. De différentes propriétés peuvent être importantes, la plupart de
ces propriétés dépendent des sortes de substances qui sont dissoutes ou en suspension dans l’eau.
L’eau pour la plupart des utilisateurs industriels, par exemple, il ne doit pas être corrosive et il ne
doit pas contenir de matières dissoutes qui pourraient former un précipité sur les surfaces de la
machinerie et de matériel. L’eau pure est insipide et inodore, une molécule de l’eau qui contient
seulement deux atomes d’hydrogène et un atome d’oxygène (H2O). Les eaux souterraines et les
eaux de surfaces, peuvent contenir de nombreux constituants, notamment des micros organiques,
des gaz, et des matières organiques et inorganiques. La nature chimique de l’eau évolue
continuellement au cours de sa circulation dans le cycle hydrologique [5].

I.2-Les eaux dans les champs pétroliers :

I.2.1- Eaux injection (water flood)

C’est le procédé le plus ancien (fin XIX e


siècle), et encore le plus employé. Son but n’est
seulement la récupération, mais aussi d’accélérer la production, en plus de diminuer son déclin.
Le moyen utilisé est souvent un maintien de pression. L’injection peut être soit du type réparti
dans la zone à l’huile, soit du type périphérique dans un aquifère existant [7].

L’injection peut être soit du type reparti dans la zone à l’huile, soit du type périphérique dans un
aquifère existant.
Concernant les sources de l’eau, il s’agit le plus souvent des couches aquifères situées à faible
profondeur de l’eau de mer, ou de l’eau en surface à terre (lacs, rivières).
Par ailleurs, il faut que l’eau soit injectable : perméabilité suffisante et compatibilité avec l’eau du
gisement. En effet, le mélange d’eau injectée avec l’eau en place, peut provoquer des précipités
inscrutables (BaSO4) qui bouchent les puits. On distingue deux catégories d’eau [12].

I.2.1.1-L’eau de lavage :
Elle est en générale injectée à la base du tubing en vue de nettoyer de temps à autre les puits et
dissoudre les dépôts de sel ‘’chlorure de sodium’’ qui s’y trouvent. Certaines eaux de formation

4
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

peuvent contenir 350g/l de chlorure de sodium et être ainsi si proches de la saturation qu’une très
faible variation de température ou une faible évaporation d’eau due à la chute provoquant une
précipitation importante de NaCl sur les parois du tubing jusqu’au bouchage et au réduction de la
section du tubing qui conduit à la chute de production.
Afin de remettre les puits en production, on intervient sur le NaCl, en envoyant tout simplement ;
une quantité de l’eau douce. Parfois l’injection de l’eau pose de sérieux problèmes
d’incompatibilité avec les eaux de gisement. En effet, les eaux de gisement peuvent contenir des
ions de baryum, calcium, et de strontium, lorsqu’elles sont mises en contact avec des eaux, soit de
lavage, soit de maintien de pression qui contiennent des ions sulfatés. Il en résulte la formation
des dépôts dans les installations [13].

I.2.1.2-L’eau de maintien de pression


Elle est utilisée comme un moyen de production lorsque la pression statique absolue en tête de
puits diminue rapidement au cours d’exploitation d’un gisement, et que la récupération en place,
n’atteindra qu’un très faible pourcentage des réserves estimées si on n’a pas recours à un procède
artificiel, permettant de suppléer à l’insuffisance de drainage naturel [13].

I.2.2-Eaux de gisement
Il faut savoir que la production du brut, s’accompagne toujours d’une production de gaz de
pétrole et d’une quantité d’eau plus ou moins important suivant le gisement. La présence de l’eau
est due à des causes diverses, à savoir des causes naturelles ; soit de la roche magasin elle-même
qui peut en retenir des quantités considérables, Cette dernière est généralement très chargée en
sels jusqu’à sursaturation. Le sel prédominant est le chlorure de sodium, mais, il est toujours
accompagné de quantités variables de sels de calcium, potassium, magnésium, baryum et
strontium, sous forme de sulfates de carbonates, bicarbonates et chlorures.
L’eau de gisement accompagne le pétrole brut dans le gisement de production ; cette eau de
gisement ou de formation, peut provenir soit de l’aquifère qui se trouve à la base des gisements
pétrolières, soit de la roche magasin elle-même.
Il existe des différents types de l’eaux de gisement tels que :
➢ Eaux de condensation : qui correspondent à la fraction d’eau en phase vapeur accompagnant
les fluides de gisement. Elles sont théoriquement moins chargées en éléments chimiques. Elles
sont produites à la tête des puits par condensation en quantité relativement faible.

5
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

➢ Eaux de formation : qui sont communément attribuées à l’aquifère du gisement et


accompagnent la mise en place des hydrocarbures. Elles sont variées et classées suivant les
éléments chimiques dominants qu’elles renferment.
➢ Eaux interstitielles : ce sont des eaux que l’on retrouve dans les petits espaces entre les
minuscules grains d’une roche.
➢ Eaux connées : le « connée » veut dire née, produite ou générée ensemble. Une eau connée
peut être considérée comme une eau interstitielle d’origine syngénésique (formée au même
moment que la roche mère). Une eau connée, est donc une eau fossile qui est sans contact avec
l’atmosphère durant une grande partie d’une période géologique [11].

I.2.3-l’incompatibilité des eaux d’injection et les eaux de gisement :

I.2.3.1. Définition :

L'incompatibilité typique entre les eaux de formation de gisements de pétrole et le sulfate grave
peu commun de causes d'eau de mer, mesurent des problèmes dans formes de calcium et/ou de
strontium et/ou de baryum. Comme ce qui se passe dans le champ Hassi Messaoud durant
l’injection d’eau Albien, pour maintien de pression ou lavage des puits d’huile salées.

L’injection de l’eau reste tout fois l’une des techniques les plus utilisé pour la récupération
secondaire de pétrole, et le succès de celle-ci, dépond primordialement de la compatibilité des
eaux d’injection et les eaux de gisement. Car elles ne doivent en aucun cas provoque une
réduction de .la perméabilité de la roche réservoir ; ni même une corrosion des installations de
fond comme de surface [7].

Le problème de mélange de l’eau d’injection et de gisement, est la base de problème


d’incompatibilité qui donnent des précipités d’après les schémas des réactions suivant :

CaCl2+Na2SO4 CaSO4+2NaCl

CaCl2+Mg SO4 CaSO4+ MgCl2

SrCl2+ Na2SO4 Sr SO4+2 NaCl

SrCl2+ Mg SO4 Sr SO4+ MgCl2

6
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

BaCl2+ Na2SO4 BaSO4+2NaCl

BaCl2+ Mg SO4 BaSO4+ MgCl2

CaCl2+2NaHCO3 CaCO3+2NaCl+CO2+H2O

Sachant qu’une eau peut être chimiquement pure, malgré ces différentes composantes. Elle
présente un équilibre ionique entre ses cations et ses anions.

En ajoutant une autre eau qui contenant autres ions, cet équilibre est rompu, alors on la formation
des composés insoluble qui précipitent quitte à rétablir cet équilibre.

Ceci dit, deux eaux sont dites compatibles, si la réaction entre les composants chimiques ne
donne pas au mélange des composés insolubles.

L’analyse chimique élémentaire nous permet de faire une approche théorique en appliquent des
paramètres physico-chimiques tels que : le produit de solubilité, concentration en cations et
anions, la température et la pression [5].

I.2.3.2. Etude de la compatibilité des eaux à l’échelle de laboratoire

Il consiste tout simplement de mise en contact deux eaux considérées (exemple : eau d’injection
et l’eau de gisement), l’observation de ce qui se passe peut-être :

• Visuelle.
• Electrochimique : enregistrement de variation de pH et de conductivité
• Analytique : Filtration d’un précipité, calcination de dépôt obtenue (précipité), dosage des
éléments contentent dans le filtrat.

On s’attachera à reproduire les conditions de température prévisibles du mélange, car la


température est un facteur qui influe sur la solubilité des sels

Etude de la compatibilité des eaux à l’échelle de laboratoire, peut s’effectue selon la condition de
surface (pression atmosphérique -1atm-et la température ambiante-25°C-), ou bien selon les
conditions de fond (haute pression et haute température) [5].

7
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.3.Les dépôts rencontrés dans les champs pétroliers

I.3.1-Les dépôts solides :

Certaines espèces chimiques qui se trouvent sous forme ionisées en solution, peuvent dans
certains se combiner pour former des composés qui précipitent, ceci est dû au fait que l’eau a une
capacité limitée pour dissoudre ces produits. Les complexes formés tendent à précipiter sous
forme de deux types des dépôts.

-dépôts salisseurs : ils proviennent de la déposition de la matière en suspension ;

-dépôts tartre : ils sont plus durs, adhérents et mécaniquement résistants, proviennent de la
cristallisation des matières dissoutes [7].

Le deuxième type des dépôts est le plus souvent rencontré dans les champs pétroliers, notamment
dans les puits et les tubages ou les opérations du mélange des eaux incompatibles se font de
même les exploitations off-shore dont on injecte les grandes quantités d’eau de mer, contenant
des ions sulfates à des fortes concentrations dans le réservoir contenant des ions baryum, calcium
et éventuellement strontium. Le contact de ces deux fluides entraine la précipitation des sulfate de
baryum, calcium et strontium tant dans le puits producteur que dans les installations de surface et
autres canalisation, l’expédition du pétrole et le changement brutal de certaines conditions telles
que la température, la pression, l’agitation, le pH, la concentration des sels dissous, et autres, qui
peuvent présenter un déséquilibre physicochimique et par conséquent, la formation des
substances indésirables qui à leur tour, peuvent engendrer des dégâts industrielles tel que : le
bouchages des circuits, l’usure des pompes, colmatage du gisement pétrolier dans les système
d’injection d’eau, modification de la nature d’eau par évaporation ou dessalement…….etc [5].

Pour prévenir à ce problème, il est nécessaire de faire un contrôle de la compatibilité des eaux
avant de faire l’opération de l’injection, et de concevoir des méthodes de traitements adéquats par
l’établissement des produits d’inhibition les plus appropriés à ce traitement [5].

I.3.1.1-Mécanisme de formation des dépôts solides :

Les réactions de formation des dépôts sont des réactions de précipitation ou de cristallisation.
Elles mettent en jeu la plupart des processus fondamentaux intervenant lors de la cristallisation.

8
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

Ces processus peuvent être : la nucléation, la croissance, l’agglomération, la brisure, … dans


notre cas, seul la nucléation et la croissance entrent en jeu [5].

La formation d’un cristal fait appel à trois mécanismes en cascade :

A-obtention de la sursaturation

B-formation des germes

C-croissance proprement dite du cristal

a. Obtention de la sursaturation :

En appliquant les lois de la thermodynamique relative aux équilibre chimiques, on pourrait


expliquer le phénomène de la précipitation. En appliquant la loi d’action de masse à une solution
aqueuse d’un corps AB, ce dernier se dissocie plus au moins suivant la réaction suivante :

AB A+ +B-

K= [A+] [B-] /[AB] K : constant de dissociation

[A+] et [B-] : concentration exprimée en ion mol/l

[AB] : concentration en ion mol/l

Ks : Produit de solubilité de corps AB

*Si on ajoute une solution de sel CD à la solution AB, le mélange va contenir les ions :

A+, B-, C-, D+

*En supposant que le sel AC peu soluble, tous les ions A+, C-, resteront en solution si l’équation :
[A+] [C-]<Ks est satisfaite.

*Dans le cas contraire, le sel précipitera jusqu'à satisfaction de cette équation

*le produit de solubilité est caractéristique du sel et des conditions thermodynamiques, toute
variation de cette dernière fera aussi varier le produit de solubilité, et provoquera donc des
précipitations [5].

9
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

*Pour amorcer un début de germination, il est nécessaire se dépasser le produit de solubilité. ce


dépassement es caractérisé par le degré de saturation définit comme suit :

Q= C sel /Cp sel

C : la concentration du sel à t=0 Cp : la concentration à l’équilibre thermodynamique.

b- Formation des germes [Germination (nucléation)] :

La nucléation se rapporte à la formation d'une nouvelle phase, le solide de cristal. Une fois que la
sursaturation se produit, treillager les ions commencent à associer et former des noyaux ou des
faisceaux [5].

Les divers mécanismes de la nucléation existent. Primaire la nucléation se produit en l'absence du


cristallin plein étant formé qui inclut ; peut-être de deux types :

-homogène (spontané), dominant à la sursaturation élevée.

- hétérogène, induit par les particules étrangères ou dissous impuretés de système efficaces aux
sursaturations inférieures.

La nucléation secondaire implique la présence du plein cristallin étant formé quel produit un effet
de catalyse sur la nucléation.

La nucléation homogène forme la base de plusieurs théories de nucléation. Deux paramètres


importants caractérisent le processus de nucléation : l'énergie libre changer, et le taux de
formation de noyaux [5].

10
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

Figure (1) : Processus de nucléation [6]

c-Croissance cristalline :

Quand les germes se forment, il y aura :

• Croissance homogène : c’est la nutrition de ces germes par la solution sursaturés par
transfert de la matière ;

• Croissance hétérogène : c’est la formation de la deuxième couche par adsorption des ions de
la solution sursaturée qui donnent par la suite un dépôt adhérant à la paroi métallique [5].

L’augmentation de la température augmente les deux la nucléation et croissance cristalline,

Ces deux facteurs cinétiques (germination et croissance), peuvent être influencés par différentes
paramètres notamment : la nature du matériau sur laquelle la déposition se fait, l’état de surface
(porosité, revêtement, mouillabilité…), condition hydrodynamique [5].

On peut contrôler le mécanisme de la formation et les caractéristiques des dépôts par des
méthodes électrochimique tels que, la chronoélectrogravimétrie (CEG), chronoampérométrie
(CA) et l’impédance électrochimique (SIE), comme on peut les faire par des méthodes non
électrochimiques tels que, pH critique, des méthodes thermiques, à évaporation, précipitation

11
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

contrôlée rapide, dégazage, entartage sur polymère ou sur tube en continu. Cependant, les
diverses méthodes utilisées ne sont pas représentatives du phénomène réel d’entartrage [5].

I.3.1.2-Problèmes engendrés par la formation des dépôts :

Les dépôts peuvent provoquer des dégâts industriels, économiques et environnementaux, qui sont
principalement :

-la réduction de la section de passage des canalisations avec la dégradation de l’état de surface,
ces tartres adhérents augmentent les partes de charge et par conséquent, les dépenses énergétiques
liées à la circulation des fluides.

Il faut aussi noter qu’une surface corrodée peut être menacé par la formation des dépôts.

Cependant, l’incrustation peut, dans certains cas, protéger la crépine (ouvrage de forage) contre la
corrosion. Cette dernière provoque une destruction irréparable plus au moins rapide de ces dépôts
calcaires qui réduisent la consommation du courant, et isole le métal du milieu corrosif
(protection cathodique) [5].

12
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

Figure (2) : Dépôts dans le tubing [6]

I.3.1.3. Prévention des dépôts :

Pour éviter le dépôt de NaCl, le lavage à l’eau périodique en continu, parait la solution la plus
indiquée ; ce problème ne devrait d’ailleurs pas se poser lorsque l’eau produite contient moins de
80% d’eau de gisement. Cependant, un risque plus grave de perte de productivité des puits
d’endommagement des installations, est causé par la précipitation des sulfates de baryum,
calcium et strontium [5].

.Il existe plusieurs possibilités de prévenir les dépôts :

a-Procédé soustractif :

En éliminant les ions formateurs de dépôts ; dans notre cas, peut agir que par élimination des ions
sulfates contenus dans l’eau d’injection, en précipitant ceux-ci par BaCl2 suivant la réaction
suivante : SO42- + BaCl2 → BaSO4 + 2Cl-

b-Procédé additive :

On additionne une substance faisant reculer le produit de solubilité en alternant le processus de


croissance des cristaux formés, il en découle que de ces possibilités seul l’inhibition chimique
semble être favorable techniquement et surtout économiquement.

L’efficacité d’un inhibiteur de dépôt varie suivant le type de produit utilisé et le type d’entartrant
rencontré. Des travaux ont montré que l’entartrage pouvait être évité par l’addition de
concentration infinitésimal de l’inhibition.

Ce mécanisme appelé « effet de seuil » définit comme l’inhibition de la précipitation de dépôts


par des concentrations très faibles, au-delà, le produit perd son action d’inhibition par le
phénomène de désorption en réagissant comme agent séquestrant (complexant) [5].

c- Procédé curatif :

Il s’effectue par partage mécanique à l’aide de racleur, or, cette méthode n’est pas efficace est
cause de fissures au niveau de tubing [5].

13
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.3.2. Les dépôts les plus abondants dans les champs pétroliers

I.3.2.1- Chlorure de sodium NaCl :

La précipitation des sels économiquement solubles dans des processus industriels a été de
beaucoup d'intérêt dû à la formation des dépôts [5].

Le chlorure du sodium est le sel qui se trouve en plus grande quantité que les autres.

Le NaCl est le sel qui se trouve en plus grande quantité que les autres. Certaines eaux de
formation peuvent en contenir jusqu’à 350g/l, donc proche de la sursaturation qu’une très faible
évaporation d’eau due à la chute de pression, provoque une précipitation importante de chlorure
de sodium.

C’est toute fois le dépôt de sel le moins gênant pour le producteur et une simple injection d’eau
douce suffi pour empêcher ces dépôts de se former [5].

Figure (3) : dépôt de sel contient le NaCl [3]

I.3.2.2- Carbonates de calcium CaCO3.

Les dépôts de carbonate sont prévus pour former en raison de chutes de pression pendant la
production [5].

Les carbonates de calcium, sont des sels qui se forment suivant une réaction de précipitation par
la combinaison des ions calcium avec les ions carbonates ou bicarbonates selon les deux réactions
suivantes [5]. :

Ca+2+CO-2 3→CaCO3 Ca+2+2HCO-3→CaCO3+CO2+H2O

14
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

Figure (4) : Dépôt de sel contient le CaCO3 [3]

I.3.2.3-Sulfate de strontium SrSO4 :

Le dépôt de sulfate de strontium, est beaucoup moins soluble que le sulfate de calcium ; leur
solubilité diminuée on fonction de la température.

La précipitation de SrSO4 peut se produire par :

-Evaporation de l’eau.

-Elévation de la température.

-Mélange d’eaux incompatibles [5].

Figure (5) : Dépôt de sel contient le SrSO4 [3]

I.3.2.4- Sulfate de calcium CaSO4 :

Ce sel peu soluble, voit sa solubilité diminuer quand la température augmente. Néanmoins, avant
d’envisager l’ultime solution du traitement chimique, on pourra essayer de tirer avantage d’une
de ces caractéristiques : sa solubilité augmente avec la teneur en NaCl de la solution.

On évitera si possible de diluer l’eau incriminée. Au contraire, on recherchera la possibilité d’un


mélange à une eau d’une salinité supérieure (sauf si cela enrichit défavorablement en ions SO42-
ou Ca++). En fin, si un précipité persiste, on pourra probablement l’éliminer par filtration [5].

15
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

La combinaison entre les ions Ca2+ et SO42- donne la formation d’un précipité de sulfate de
calcium selon la réaction suivante [5]. :

Ca2++SO42-→CaCO3

Il existe trois principales de sulfate de calcium qui sont :

-Gypse CaSO4, 2H2O.

-Anhydre (anhydrite) CaSO4.

-Hémi hydrate CaSO4, 1/2H2O.

La majeure partie du sulfate de calcium trouvé comme dépôts dans un champs pétrolière est sous
forme de gypse : CaSO4.2H2O.

Parmi les moyens de lutte, citons :

*l’acidification qui est efficace, lorsque les dépôts ne sont pas trop anciens et donc, pas très
durs.

*les inhibiteurs à base polyphosphates [5].

Figure (6) : Dépôt de sel contient le CaSO4 [1]

16
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.3.2.5- Sulfate de baryum BaSO4 :

C’est le dépôt le plus incrustant et le plus dangereux parmi les autres, il faut éviter sa formation
car, il forme des bouchons imperméables, comatants, inattaquables à l’acide et aux basses [5].

De façon générale, les problèmes posés par les dépôts sulfate de baryum proviennent de
l’incompatibilité des deux eaux, Certaines eaux de gisement (telle que celle de la région de T.F.T)
contiennent de sels de baryum en solution. Si ces eaux viennent en contact avec une eau de
sulfate qui contient des ions sulfates, le baryum précipite. Ce contact peut avoir lieu lors du
lavage continu pratiqué pour éviter les dépôts de sel, ou lors l’injection d’eau douce dans le
gisement telle qu’elle est pratiquée à TFT pour le maintien de la pression de ce gisement. L’eau
injectée finit par atteindre des puits producteurs, et c’est dans ces puits que le mélange se fait et la
précipitation du BaSO4 a lieu [7].

Figure (7) : Dépôt de sel contient le BaSO4

La précipitation de BaSO4 se manifeste sur toute la chaine de production, en fonds des puits et
dans les installations de surface.

17
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

Figure (8) : la précipitation de BaSO4 dans les installations de fond et de surface [3]

I.3.3-Solubilité des dépôts de sels :

Les sels ont comme origines les eaux produites en même temps que le pétrole ; Ces eaux qui
peuvent provenir soit de l’aquifère se trouvant à la base du gisement pétrolifère, soit de la roche
réservoir elle-même qui peut en retenir des quantités importantes. Ces eaux sont généralement
très chargées en sels, et quelque fois jusqu'au saturation. Le sel prédominant, est le chlorure de
sodium, mais, il est toujours accompagné, en quantités très variables, de sels de calcium,
potassium, magnésium, baryum, strontium, sous forme de sulfates, carbonates, bicarbonates,
chlorures, iodures et bromures [5].

Dissoudre un sel dans l’eau par exemple, revient donc à séparer les ions qui se trouvent dispersés
dans le solvant et cela grâce au phénomène de solvatation pour rompre une liaison ionique, il faut
donc fournir de l’énergie, les ions séparés sont moins stables que lorsqu’ils sont liés. La
solubilité d’un sel est très variable d’un cas à un autre ; alors que de nombreux sels sont

18
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

entièrement solubles comme le Na2SO4, K2SO4 et (NH4)2SO4 un certain nombre de sels sont
partiellement solubles et d’autre insolubles BaSO4 [5].

Dans le cas d’un composé ionique solide (AB) qui se dissocié en A- et B+ indiquent la
concentration en gramme ions/litre, la constante d’équilibre de la réaction de dissolution est
appelée produit de solubilité et est notée Ks (T), elle ne dépend que de la température et en
générale, elle augmente avec celle-ci. Le produit de solubilité permet d’expliquer, et de prévoir si
une réaction de précipitation se vérifie et si la précipitation est complète. Lorsque le produit des
concentrations des deux ions en solution est supérieur à la valeur du produit de solubilité du sel
correspondant, la précipitation de sel se poursuit jusqu’à ce que le produit des concentrations de
ces deux ions en solution n’égale le produit de solubilité [5].

❖ Les sels sont dits très solubles lorsque « S » est de l’ordre de 10-1 mol/l ; les sels sont dits
peu solubles lorsque « S » est de l’ordre 10-4 mol/l.
❖ Plus le KS est faible moins le sel est soluble.
Tableau (1) Produits de solubilité quelques fréquent dépôts à HMD [3]

Nom du dépôt Produit ionique Produits de solubilité à 25°C

FeS [Fe2+].[S2-] 3,2 .10-18

BaSO4. [Ba2+].[SO42-] 1, 1.10- 10

Ca SO4 [Ca2+].[ SO42-] 6,1.10-5

SrSO4 [Sr2+].[ SO42-] 2,8.10-7

Ba CO3 [Ba2+].[CO32-] 8.10-9

CaCO3 [Ca2+].[ CO32-] 4,8.10-9

Mg CO3 [Mg2+].[ CO32-] 1,0.10-5

19
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.3.4--Les paramètres influençant sur leur formation :

I.3.4.1-Effet de la température :

Elle a une action très importante sur la solubilité et la croissance cristalline de calcium, baryum et
strontium de sulfate. Une augmentation de la température réduit la solubilité de CaCO3, SrSO4 et
le CaSO4, mais au contraire, elle provoque une grande dissolution de BaSO4 [8].

Figure (9) : Influence de température sur la solubilité [6]

I.3.4.2-Effet des sels dissouts :

Les sels dissouts dans l’eau favorisent la solubilité de BaSO4, tout à fait comme dans le cas de
CaCO3 et CaSO4. Par exemple, 100 000mg/l de NaCl augmente la solubilité de BaSO4 de 2.03 à
3lg/l à 25°C et de 3.9 à 65mg/l à 95°C [8].

Figure (10) : Influence de salinité sur la solubilité [6]

20
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.3.4.3-Effet de la pression :

La variation de pression provoque des variations de concentration du gaz dissout, et dans ce cas,
des déplacements d’équilibre susceptible de modifier les conditions de précipitation. En effet, les
grandes variations de pression ont lieu au cours de la remontée des effluents en surface dans les
puits producteurs, ce qui provoque une évaporation partielle de l’eau conduisant à une
précipitation rapide de BaSO4 et CaSO4, par contre, la diminution de la pression favorise la
formation des dépôts de CaCO3 [8].

Figure (11) : Influence de pression sur la solubilité [6]

I.3.4.4-Effet de pH :

La solubilité des sels augmente avec la diminution du pH est cela est dû à la forte activité des
ions H+.

En effet, quand on est en présence d’un pH acide, l’activité de H+ (qui a pour origine la
dissociation des acides fortes comme le H2SO4, est très forte, elle attaque facilement le dépôt, par
contre la présence d’un pH basique provoque la formation des oxydes qui augmente la masse du
dépôt et diminue la solubilité [8].

21
CHAPITRE I : Généralités sur les eaux Et les dépôts minéraux dans les champs pétroliers

I.4.Conclusion :

Il existe deux utilisations principales de l’eau dans l’industrie du pétrole et du gaz : maintien de
pression et le lavage, mais, ces deux opérations peuvent parfois poser de nombreux problèmes,
tels que la formations des dépôts minéraux sous l'influence de nombreux facteurs différents
physico-chimique. Il y a eu beaucoup de progrès importants dans le contrôle des dépôts et la
dépollution ces dernières années. Aujourd'hui, les opérateurs ont accès à un portefeuille de
produits chimiques et mécaniques conçus pour éliminer les dépôts et prévenir leur accumulation.
Les améliorations apportées à la technologie de placement, à la chimie des réservoirs et aux
fluides intelligents offrent des options plus rentables pour l'inhibition des dépôts chimiques et leur
élimination dans la formation.

22
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

II.1. Introduction :

L'entartrage dans des puits de gaz et de pétrole est un terrain communal et problème persistant
pendant la production, traitement, transport, et disposition d'eau salée Co-produite ; L’inhibition
de cet entartrage est une priorité. Les la plupart matériaux minéraux communs des dépôts, sont :
CaCO3 ; BaSO4, CaSO4, SrSO4, FeCO3, NaCl, ZnS et FeS. La chimie de saumure d'université de
riz Le consortium a passé plusieurs années examinant la nucléation et les taux de précipitations et
continue à faire ainsi, la recherche a été sur le mécanisme de l'inhibition minérale de dépôt. En
fait, l'entartrage et l'inhibition sont Intimement relié entre eux, par exemple, un principe de base
est cela les inhibiteurs de dépôts sont les sels en général insolubles d'un des ions minéraux de
treillis [5].

II.2. Les inhibiteurs

II.2.1-Définition des inhibiteurs :

Un inhibiteur est une substance qui est ajoutée en faible quantité dans un produit pétrolier afin de
ralentir, ou empêcher l’évolution de certains phénomènes de dépôts.

Ce sont des composés, dont l’action est d’inhiber une réaction chimique, c’est à dire de la ralentir
ou de l’arrêter, on peut les qualifier le connaitre des catalyseurs négatifs [9].

II.2.2-Domaine d’utilisation.

Les produits anti-dépôts sont des composés utilisés à des concentrations nettement inférieures à la
stœchiométrie pour l’inhibition contre la formation de dépôts cristallins.

En générale, ils sont utilisés dans le domaine industriel, citons par exemple le domaine pétrolier,
tels que les puits producteurs, les réservoirs du pétrole, les circuits d’eau, d’huile et l’installation
de production. Sans négliger leur utilisation pour le traitement des eaux, par exemple : l’eau
sanitaire, eau de procédées industriels, eau de chaudière…etc [9].

II.2.3-Propriétés des inhibiteurs.

• L’activité :

23
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

L’activité d’inhibiteur se traduit par le ralentissement ou l’empêcheur de la réaction.

• La sélectivité :

La sélectivité se traduit par l’absence du produit ou le dépôt qu’on veut l’éliminer, pour une
concentration d’inhibiteur donné.

• La stabilité :

Une bonne stabilité se caractérisé le fait que l’inhibiteur n’évolue plus dans les conditions de
mises en œuvre afin d’éviter la perte d’activité (paramètres thermodynamiques)

• La résistivité :

L’inhibiteur doit posséder une bonne résistivité afin de garder toutes les propriétés au cours de
mise en œuvre (paramètres thermodynamiques).

• Les conditions de sécurités :

L’inhibiteur choisit doit prendre à certaine condition de sécurité et de protection de


l’environnement.

• Le prix :

Même si l’inhibiteur possède toutes les priorités et caractéristiques, qui viennent d’être citées, il
lui reste une dernière exigence à satisfaire, supporter à performance égales, la comparaison avec
les inhibiteurs concurrents au point de vue de prix, du moins ne constitue pas une trop lourde
charge pour le procède ou il sera mis en œuvre [9].

II.2.4-Types des inhibiteurs

Il existe trois types :

II.2.4.1-Inhibiteurs anti-dépôt :

Ce sont des composés chimiques utilisé à des concentrations nettement supérieures à la


stœchiométrie, dont le but d’inhiber la formation d’un dépôt cristallin par mode d’adsorption sur
les sites de croissance des germes de cristallisation [9].

24
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

II.2.4.2-Inhibiteur de corrosion :

C’est un composé chimique qui s’ajoute à faible concentrations au milieu corrosif, pour ralentir
ou stoppé le processus de corrosion d’un métal placé au contact de milieu [9].

II.2.4.3-Inhibiteur de population bactérienne.

II.2.5-Classification des familles d’inhibiteurs

-Les amines -les polyphosphates

-les esters phosphorique -Les polyesters

-les polymères acryliques -les séquestrant azotés

✓ Les différents mécanisme et modification susceptible d’intervenir sont :

-la chélation et la séquestration

-La complexation

-La formation de film mono moléculaire

II.3-Mécanisme d’action des inhibiteurs :

Plusieurs théories ont été omises sur le mode d’action des inhibiteurs de dépôts. Ils peuvent agir
sur la période de germination, sur la période de croissance, ou sur les deux au même temps.

Ces inhibiteurs de dépôts ont la capacité de former des chélates avec les cations qui forment les
dépôts. Le mécanisme d’inhibition des anti-dépôts différents d’un inhibiteur à un autre.

Certains inhibiteurs s’adsorbent sur les sites actifs du cristal ce qui conduit, par suite, à la
modification des faciès du cristal, donc à la diminution de l’adhérence de ces cristaux sur les
parois des installations et à l’apparition des cristaux désordonnés, mal formés et facile à éliminer
du milieu aqueux.

25
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

Pour d’autre inhibiteurs, ce sont les groupements fonctionnels qui s’adsorbent sur le cristal,
l’autre partie de la molécule reste libre dans la solution, ce qui conduit à l’apparition d’une charge
électrique importante sur le cristal [9].

II.3.1-Influence sur la période de germination.

L’ensemble des inhibiteurs agissant sur la germination, a pour effet : d’augmenter le temps de
germination, ou de la latence TG, deux manières sont possibles :

-Diminuer la nucléation homogène : c’est-à-dire, les agents tartrifuges vont modifier le rayon
critique des germes.

-Diminuer la nucléation hétérogène : dans ce cas, les produits vont s’adsorber sur les surfaces
possédant des sites de nucléation hétérogène.

L’augmentation de TG est donc fonction de la concentration en produit tartrifuge utilisé, il existe


cependant une valeur Cl au-delà de laquelle l’augmentation de TG devient négligeable [9].

II.3.2-Influence sur la période de croissance.

L’action de ces produits sur la période de croissance (maximum V0) avoir plusieurs effets :

-Diminution de la vitesse de croissance maximum V0.

-Elever le faciès des cristaux obtenus.

-Diminution l’adhérence des cristaux formés sur les surfaces.

26
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

Figure (12) : Influence d’inhibiteur sur la germination (à gauche) et de croissance (à droite) [6]

II.4-Les Stations de traitement :

Les stations de traitement eau de lavage des puits salés sont toutes en service actuellement.

Ces stations sont sur automate, leurs transmissions vers les PC se fait par télémétrie [10].

II.4.1-Station de lavage des puits huile salés du champ HMD :

a-Station Z14 située en zone centrale du champ de HMD (l’intérieur de la base IRARA), et
traite les puits huiles salés de la zone Est.

Elle Comprend 6 cuves de 1000litres.

b-Station CINA située en zone centrale du champ de HMD (l’intérieur du centre industriel
Nord) et traite les puits huiles salés de la zone Nord.

Elle Comprend 5 cuves de 1000 lites et une de 2000litres.

c-Station W1C située en zone Ouest du champ de HMD (l’intérieur de la Station satellite
W1C) et traite les puits huiles salés de la zone 1.

Elle Comprend 6 cuves de 1000 lites et une de 3000 litres.

d-Station CIS située en zone centrale du champ de HMD (l’intérieur du centre industriel
Sud) et traite les puits huiles salés de la zone Sud-Ouest.

Elle Comprend 5 cuves de 1000 lites et une de 2000 litres.

27
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

e-Station HGA située en zone Complexe du champ de HMD et traite les puit huiles salés du
champ HGA.

Les stations de traitements sont contrôlées à distance ce qui permet d’avoir des informations et la
possibilité d’intervenir rapidement sur :

- Concentration des produits de traitements

- Programmation injection des bactéricides en continue ou par choc

- Taux de corrosion

- Niveau bacs

- Marche et arrêt pompes etc...

- Débits d’eau injectée

Toutes ces informations vont permettre d’optimiser le traitement chimique.

II.5-Lutte contre la corrosion et les dépôts minéraux dans le champ de HMD :

La mise en exploitation du champ de HMD est caractérisée par la diversité des problèmes
rencontrés et par la complexité des phénomènes mis en jeux.

Plusieurs facteurs peuvent être à l’origine de ces problèmes tels que la corrosion qui se présente
sous toutes ses formes électrochimique et bactérienne, les dépôts organiques et minéraux.

Cependant afin de remédier à ces problèmes et de prévenir à la détérioration des équipements des
moyens de lutte sont utilisés :

1. Traitement d’eau de lavage avec un inhibiteur de dépôt (AD 32, ALPHA 7241) pour éviter
la formation des dépôts minéraux.
2. Pour lutter contre la corrosion chimique et éléctro-chimique causées par plusieurs facteurs :
H2O, CO2, S2- on injecte un inhibiteur de corrosion filmant : NORUST720 actuellement.
3. L’eau de lavage présente aussi un problème de corrosion bactérienne qui se manifeste
principalement à l’intérieur des concentriques. D’où l’utilisation de plusieurs bactéricides
en alternance pour éviter l’effet d’accoutumance : BACTIRAM 3084, UMP B 52, SERVO
CK 494 actuellement FQS50 [10].

28
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

Figure (13) : Schéma simplifier la route d’injection d’eau

29
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

Figure (14) : Schéma de station de traitement d'eau de lavage des puits huile salés [3]

30
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

Shelter de commande Filtre

Pompage d’inhibiteur Injection des inhibiteurs

Vannes de contrôle vers les puits

Figure (15) : Skid MD141 de dessalage pressurisé HP (BONATTI) HMD

31
CHAPITRE II : L’inhibiteur de la formation des dépôts minéraux

II.6-Conclusion

Les inhibiteurs des corrosions et de dépôts constituent sont un moyen de lutte contre la corrosion
des métaux et la croissance de formations des dépôts. L'originalité de cette méthode provient du
fait que le traitement anti-dépôt et anti-corrosion à travers le milieu qui est l'eau injectée. Les
molécules inhibitrices peuvent agir suivant différents mécanismes, leur conférant, ainsi des
performances d’inhibition dépendantes du matériau, et du milieu d’étude. Les améliorations
apportées à la technologie de placement, à la chimie des réservoirs, et aux fluides intelligents
offrent des options plus rentables pour l'inhibition du dépôt chimique, et l'élimination dans la
formation. L’évolution des services d'élimination des dépôts intégrant de nouveaux matériaux
abrasifs, offre des moyens rapides et fiables pour éliminer les dépôts à l'intérieur des tubes sans
risque pour les tubes en acier.

32
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

III.1. Introduction

Une analyse de l'eau peut être un élément d'information extrêmement informatif. L'analyse de
l'eau peut aider à identifier la zone de production, la contamination de la zone de production, la
tendance à la corrosion et / ou au dépôt de tartre, joue un rôle essentiel dans la sélection des
produits chimiques de production, et peut aider à la conception, et au développement de systèmes
de récupération secondaire et tertiaire pour l'industrie du pétrole et du gaz. Cependant, l'analyse
de l'eau doit être échantillonnée correctement, analysée correctement et interprétée correctement.
De plus, il doit être représentatif du système testé. Le champ pétrolier de HMD connait plusieurs
types des dépôts de sel qui diffèrent d’un puits à l’autre, d’autre part, un seul puits peut comporter
plusieurs types des dépôts d’origines différentes. Notre étude sur les puits : MDHA11, HGA8,
MD411, MD525, MD226, MD628, MDZ556 a montré que l’incompatibilité des eaux (albien et
cambrien) est le facteur le plus influençant de formation du dépôt.

Notre évaluation se base sur trois critères importants :

1. Les résultats des analyses des échantillons d’eau par dosage dans laboratoire.
2. Les calcule faite par logiciel DownHOLE SAT utilisant les données pour prédire la
précipitation du dépôt minéraux.
3. L’aperçu des échantillons des dépôts de sels pour étudier l’efficacité de traitement.
III.2-Les données utilisées :

✓ Données obtenues par les analyses des échantillons dans laboratoire des puits : HGA8
(2013-2016), MD411 (2012-2017), MD525 (2013-2017), MD628 (2010-2017), MDZ556
(2009-2018), MD226 (2011-2017) (Échantillons de dépôt minéral).
✓ Données obtenues par les stations et les Skids HP de dessalage de champs HMD (dosage
d’inhibiteur AD32).
✓ Les concentrations des composants chimiques (cations et anions) des échantillons eaux
albien (puits MDHA11) et cambrien (Référentielle)
✓ Les paramètres physico-chimiques de ces eaux :

➢ Cations :
o Baryum (Ba2+)

33
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

Le baryum est important en raison de sa capacité à se combiner avec l'ion sulfate et à


précipiter le sulfate de baryum. Ce composé est extrêmement insoluble dans l'eau et la
plupart des acides. La formation de sulfate de baryum entraînera de graves problèmes
d'obturation. En outre, les isotopes radioactifs du radium co-précipitent souvent avec le
baryum et forment un dépôt de matière radioactive naturelle, ou MRN.
o Strontium (Sr2+)
Comme les ions baryum et calcium, le strontium peut se combiner à l’ion sulfate pour
former du sulfate de strontium insoluble. Bien que plus soluble que le sulfate de baryum,
il risque fort de co-précipiter avec le sulfate de baryum.
o Sodium (Na+)
La plupart des sels de sodium sont solubles dans l’eau ; par conséquent, le sodium est un
constituant majeur des champs de pétrole et des eaux potables. En règle générale, le
sodium ne pose aucun problème spécifique. La seule exception serait la précipitation de
chlorure de sodium (NaCl) à partir de saumures extrêmement salées.
o Calcium (Ca2+)
L'ion calcium est un constituant majeur des saumures de champs pétrolifères et sa
concentration peut aller jusqu'à 30 000 mg / L, bien qu'il soit généralement beaucoup plus
faible. Cet ion revêt une importance majeure en raison de sa capacité à se combiner avec
les ions bicarbonate, carbonate ou sulfate et à précipiter les dépôts minéraux, adhérents et
/ ou en suspension.
o Magnésium (Mg2+)
La concentration en ions magnésium est généralement bien inférieure à la concentration
en ions calcium. L'importance primordiale de l'ion magnésium est également sa capacité à
former des écailles avec les ions carbonate ; cependant, ces dépôts de magnésium sont 50
fois plus solubles dans l'eau que le CaCO3. La plupart des autres sels de magnésium, tels
que le MgSO4, sont assez solubles dans l’eau et posent peu de problèmes dans
l’environnement des champs de pétrole. Il convient de noter que pour l’application de la
qualité de l’eau d’alimentation des chaudières, le calcium et le magnésium sont surveillés
et contrôlés afin de prévenir les dépôts / dépôts dus aux températures et aux services de la
chaudière.

34
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

o Fer (Fe2+)
La teneur en fer naturel dans la plupart des eaux de champs de pétrole varie. Plusieurs
fois, sa présence signifie une corrosion active. Les comptes de fer sont souvent utilisés
dans les systèmes « doux » (systèmes ne contenant pas de sulfure d'hydrogène) pour
surveiller et semi-quantifier les taux de corrosion. Dans les systèmes « acides », le fer sera
présent sous forme de sulfure de fer et est souvent responsable des problèmes d'obturation
en fond de trou ou dans les équipements de surface. Le sulfure de fer est presque toujours
un indicateur de corrosion, d'activité bactérienne ou de mélanges incompatibles d'eau.
o Manganèse (Mn2+)
En règle générale, le manganèse ne se trouve pas naturellement dans les eaux de
formation (exception, formation de Barnett Shale). Le manganèse est un matériau
d'alliage utilisé dans le processus de broyage de l’acier ; par conséquent, sa présence peut
être un indicateur de la corrosion active des composants métalliques. Une fois analysées,
des tendances peuvent être développées pour permettre à l'ingénieur d'évaluer la corrosion
active ou l'efficacité d'un programme d'inhibiteur de corrosion. Les teneurs en manganèse
sont généralement analysées en association avec les teneurs en fer totales et correspondent
généralement à 1 / 100ème de la teneur en fer lorsqu’elles proviennent des matériaux
métalliques. Un niveau cible de manganèse, basé sur des « règles empiriques », est égal
ou inférieur à 0,2 mg / L.
o Anions :
o Sulfate (SO42-)
L'ion sulfate est important en raison de sa capacité à réagir avec le calcium, le baryum et /
ou le strontium pour former des dépôts insolubles dans l'acide. Cela sert également de
nutriment pour les bactéries sulfato-réductrices (SRB).
o Chlorure (Cl-)
Le chlorure est presque toujours le principal anion produit dans les saumures de champs
de pétrole. C'est également un constituant majeur des eaux douces. Bien que le dépôt de
sel dans les saumures à forte teneur en sel puisse poser problème, les chlorures soulèvent
généralement le problème suivant : une augmentation de la conductivité entraîne une
augmentation de la conductivité et donc une corrosion accrue. De plus, les chlorures sont
utilisés pour aider à déterminer l'identité d'une formation productrice. Les niveaux de

35
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

chlorure peuvent aider à surveiller les puits pour détecter les fuites dans les cuvelages ou
les emballeurs, ainsi que la pénétration des eaux de crue dans les applications en crue.
o Carbonate et Bicarbonate (CO32- et HCO3-)
Ces ions sont importants car ils constituent le tampon naturel pour l'eau. Ces ions
influenceront le pH de l'eau et le pH de l'eau déterminera quel ion, ou les deux ions, sont
présents dans un échantillon d'eau. Les bicarbonates sont présents dans les eaux dont le
pH est compris entre 4,5 et 8,2. Au-dessus de 8,2, des carbonates peuvent également être
présents. Ces ions peuvent se combiner avec des cations pour former des dépôts minérales
insolubles. La plupart des dépôts de carbonate sont solubles dans l'acide chlorhydrique.
o pH - Contenu en solides suspendus
o Résistivité - Oxygène dissous
o Dioxyde de carbone dissous - Sulfure sous forme de H2S
o Population bactérienne - Teneur en huile

III.3-Matériel et méthode :

III.3.1-Méthode d’analyse d’un dépôt :


III.3.1.1-Analyse qualitative :
L’analyse qualitative (aspect physique et chimique) est pour avoir une idée générale sur la nature
de ce dépôt :
- La couleur
- L’odeur
- Rigidité
- présence du Fer (caractérisation avec barreau magnétique)
- Dégagement de gaz , exp : H2S ou CO2 ajout de HCl.

III.3.1.2-Analyse quantitative :
Après la détermination de la nature du dépôt on procède aux étapes suivantes :

36
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

a-Attaque acide :

Pour analyser un dépôt minéral on fait une attaque acide, on utilise des acides forts combinés
(HCl + HNO3) ces acides vont détruire les liaisons entre les composants du dépôt.

b-Attaque alcaline :

Cette étape consiste à augmenter la fusion entre les composons, en utilisant le carbonate de
sodium pour séparer la silice, le sulfate de sodium et le carbonate de baryum.

III.3.2-Méthode d’analyse d’eau :

III.3.2.1-Principe du dosage :

Le dosage est basé sur la formation d’un complexe incolore des ions (Mg++, Ca++…) avec des
complexons qui forment des liaisons ioniques et semi-polaires ; la complexion employée est
l’EDTA (sel de l’acide éthylène-diamine-tétra-acétique)

La formation du complexe est incolore pour cela, on utilise des indicateurs colorés comme :
euriochrome noir T, le murexide.

III.4-Prédire les tendances de dépôt :

Les dépôts minéraux sont définis comme des dépôts minéraux résultant d'une sursaturation d'un
composé donné dans une solution dans certaines conditions. Les dépôts peuvent entraîner des
problèmes d'obstruction dans la formation en production, dans l'équipement de fond de trou et /
ou dans la tuyauterie / l'équipement de surface. De plus, une corrosion sous dépôt peut se
produire sous les dépôts de tartre, entraînant des taux de corrosion élevés et une défaillance
prématurée de l'équipement de production. La prédiction de la tendance de l’eau à la formation de
dépôts repose sur l’analyse et la combinaison arithmétique des cations, des anions, du pH et de la
température de l’eau dans les conditions de fond. Ce modèle de température / pression est ensuite
comparé aux conditions de surface (généralement plus froid, mais avec une pression plus basse).
L'indication d'une chute de pression peut signaler le potentiel de formation d'écailles de carbonate
de calcium. L'augmentation des températures (pompes submersibles ou de surface), peut entraîner
la formation de sulfate de calcium. Le sulfate de baryum, qui est très insoluble dans l’eau, se
formera lors du mélange d’eaux incompatibles.

37
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

Pour atteindre cet objectif de prédiction de la formation de dépôts, nous avons utilisé le logiciel
DownHOLE SAT.

III.5-Description de logiciel DownHOLE SAT :

DownHole SAT permet à un chimiste du traitement de l’eau d’évaluer le potentiel de dépôt de


produits d’alliage courants sur la plage de composition chimique de l’eau, température, pression,
pH et pCO2 attendus dans une eau de surface, une saumure ou un mélange. DownHole SAT peut
évaluer le potentiel de dépôt pour les agents de lessivage courants aux températures minimale et
maximale prévues (et aux valeurs de pH ou de pCO2 les plus basses et les plus élevées attendues)
et aider à prévoir les problèmes de dépôt en fond de trou ou lorsqu'une eau est amenée à la
surface. DownHole SAT évalue également les mélanges d’eau aux rapports, pressions, pressions
partielles et températures que vous avez sélectionné.

DownHole SAT, fournit des informations supplémentaires sous la forme d’indicateurs d’échelle
pour les principaux encrassements qui sont utiles, et qui seraient populaires si elles n’étaient pas
si difficiles à calculer avec un crayon, du papier, des tableaux et une calculatrice. DownHole SAT
permet au système de traitement de l’eau de passer en revue les indicateurs populaires, et certains
moins connus de manière relativement indolore, afin de brosser un tableau plus complet des
problèmes et des problèmes potentiels liés à une eau.

En résumé, vous devez utiliser DownHole SAT pour :

1. Développer un profil global du potentiel d'échelle pour les scalants communs sur toute la
gamme des paramètres critiques anticipés.
2. Modéliser le potentiel de dépôt d'une eau de formation à la surface.
3. Évaluer le potentiel de dépôt de mélanges d’eau dans différents rapports, pressions et
températures.
4. Examiner rapidement ces indicateurs lorsque la qualité de l’eau change, ou que des
contraintes environnementales forcent le fonctionnement avec une qualité de l’eau réduite
et un potentiel dépôt accru.
5. Pour en savoir plus sur l’interaction de la chimie de l’eau et des conditions de
fonctionnement (pH, température, pressions partielles de gaz, pression) on utilise le
programme comme simulateur de système.

38
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

6. Gagner du temps. DownHole SAT peut calculer et sauvegarder manuellement les indices
que vous calculez actuellement, stocker les analyses d'eau, et les indices calculés. Dans de
nombreux cas, DownHole SAT vous permet de préparer des profils graphiques de qualité
de présentation dans à peu près le même temps qu'il faudrait pour calculer manuellement
les indices de Langelier et de Stiff-Davis. DownHole SAT fournit un profil complet des
coûts de main-d’œuvre pour le calcul de quelques indices à l’aide d’un nomographe ou
d’un slip chimie de l’eau.

III.5.1-Les indicateurs calculés par DownHole SAT :

• DownHole SAT calcule des indicateurs de potentiel dépôt pour le sulfate de baryum
(baryte), le carbonate de baryum, le carbonate de calcium (whitérite), le sulfate de calcium
(anhydrite et gypse), le sulfate de strontium (célestite), le phosphate de calcium
(hydroxyapatite et phosphate tricalcique), l'hydroxyde de fer amorphe, phosphate de fer
(sternite), carbonate de fer (sidérite), silice amorphe, fluorure de calcium (fluorite) et
hydroxyde de magnésium (brucite). Il calcule également des indices simples, et communs
à titre de référence.
• Niveau de saturation :
Le niveau de saturation a été déjà discuté comme base de nombreux indices couramment
utilisés par les agents de traitement de l’eau. Le niveau de saturation est défini comme le
rapport du produit de l'activité ionique des réactifs au produit de solubilité. Le niveau de
saturation peut être défini comme suit pour les scalaires de systèmes de refroidissement
courants en fonction de leurs produits de solubilité respectifs.
III.5.2-Code couleur de DownHole SAT :

Niveau de saturation et indices de dépôt simple :

➢ ROUGE : Le rouge signifie une prédiction précise du problème. Des actions correctives
telles que, le traitement, l'ajustement du pH ou la diminution du rapport de concentration
(purge) doivent être prises pour éliminer ou atténuer le problème.
➢ MAGENTA : Magenta (violet) ; signifie qu'un problème est très probable. Certains
systèmes pourraient être capables de supporter le degré de sursaturation indiqué par le

39
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

magenta sans que des dépôts ne se produisent. La plupart des systèmes déposent s'ils sont
utilisés dans la gamme Magenta sans traitement.
➢ JAUNE : Le jaune signifie qu'un problème surviendra avec un minimum de changement.
Assurez-vous de vos mesures. Une légère erreur de pH, peut signifier que vous travaillez
réellement dans une zone ROUGE. Le système est limité et doit être surveillé.
➢ VERT : Aucun problème n'est probable. Des modifications importantes (par exemple,
une augmentation de pH de 0,1, de 10 ° C) pourraient poser problème.
➢ BLEU : Le bleu signifie une plage de fonctionnement sûre où les dépôts de l'échelle
évaluée ne sont pas attendus. Le bleu est également utilisé pour indiquer un traitement
réussi dans les profils de système traités.

Figure (16) : Code couleur de DownHole SAT

III.5.3-EXCÈS MOMENTAIRE (PRÉCIPITATION À L'ÉQUILIBRE) :


Cet indice est adapté d'un calcul peu utilisé de l'excès momentané. Cet indice décrit la quantité de
scalaire qui devrait précipiter instantanément pour amener une eau à l'équilibre. Dans le cas du
carbonate de calcium : [Ca+2] [CO3-2] = Ks à l’équilibre
Si une eau est sursaturée : [Ca+2] [CO3-2] Ks

40
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

La précipitation à l'équilibre suppose qu'une (1) mole de calcium précipitera pour chaque mole de
carbonate précipitant. Sur cette base, nous pouvons estimer une quantité X, la précipitation
nécessaire pour rétablir l’équilibre d’une eau, comme suit :
[Ca+2 - X] [CO3-2 - X] = Ks
X : est un indicateur quantitatif de la réserve de précipitation pour une eau

III.5.4-Fonctionnement du logiciel :
L’interprétation sur ce logiciel est réalisée de la façon suivante :

• Choisir le mode de travail (Surface / WaterFlood / Multi-Mix).

• Entrer les concentrations des composants chimique et paramètres physiques plus autres
s'ils étaient disponibles du type d’eau selon le mode de travail choisi. (Surface water /
Injection water & Formation water / Mixed waters)

41
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

• Les résultats des calculs obtenus, apparaîtront dans une ou plusieurs fenêtres selon l’étude
choisie.

• La possibilité de tracer des courbes 2D et 3D avec de nombreuses options et variables qui


peuvent être manipulées instantanément.

42
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

• Enregistrer toutes les œuvres dans de nombreux types de documents (*.dhs) pour
réutiliser avec le logiciel ou (Word, Excel, PDF, Image, …)

III.6-Discussion des résultats :

III.6.1-Analyse des eaux (Albien / Cambrien) :

La réalisation de cette étude a nécessité l’utilisation de deux types d’échantillons de l’eau


prélevés de différents endroits :

❖ Echantillon eau Albien (puits MDHA11).


❖ Echantillon eau gisement (Cambrien).
❖ La composition chimique de ces eaux est donnée dans le tableau (2)

43
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

Tableau (2) : La composition chimique des eaux.


Eau Eau de gisement Eau d’injection
De Cambrien Albien (puits MDHA11)

Cations (mg/l)
Na+ 80000 391.7
K+ 9760 47.11
Ca2+ 33066 332
Mg2+ 9521.3 97
Ba2+ 1150 0
Sr2+ 970 0
Fe2+ 1217.5 1.44

Anions (mg/l)
HCO3- 0 170
CO32- 0 0
SO42- 0 1097
Cl- 221606.3 652

Ph 2.93 7.1

Densité à 25°C 1.23 1.13

III.6.1.1-Composition des eaux

La composition chimique des eaux présentées dans le tableau (2) révèle que l’eau du cambrien est
trop chargée. Cette eau est caractérisée par la présence des ions Ba2+(1150 mg/l), Ca2+ (33066
mg/l), Sr2+ (970 mg/l), Na+ (80000mg/l), K+ (9760mg/l) Mg2+ (9521.3mg/l), Fe (1217.5mg/l), Cl-
(221606.3mg/l) et l’absence des ions SO42- , ces derniers sont présents, par contre dans l’eau de
l’albien en quantité appréciables (1097 mg/l) et en plus Na+ (391.7mg/l ), K+ (47.11mg/l), Ca2+
(332mg/l), Mg2+ (97mg/l), Fe2+ (1.44mg/l), HCO3- (170mg/l), Cl- (652mg/l) et sans ions de Ba2+
et Sr2+. En absence de tout traitement, le mélange de ces eaux forme des dépôts. En plus, la forte
teneur en ions sulfates (SO42-) peut également constituer un milieu propice pour le
développement des bactéries sulfato-réductrices, responsables de la corrosion des installations
métalliques.

44
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

250000

200000

221606.3

150000
Concentration (mg/l)

100000

80000

50000
33066

1150 9760 1217.5


9521.3
970

0 0 0 0
(HCO3)- CO32- Cl- (SO4)2- Ca2+ Mg2+ Ba2+ Sr2+ Na+ K+ Fer
total

Figure (17) : Concentration des composants du Cambrien

45
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

1200

1097
1000

800
Concentration (mg/l)

652

600

391.7
400
332

170
200 97
47.11
0 1.44
0 0

0
(HCO3)- CO32- Cl- (SO4)2- Ca2+ Mg2+ Ba2+ Sr2+ Na+ K+ Fer total

Figure (18) : Concentration des composants de l’Albien

La figure (18) donne la concentration en ions sulfates et en ions baryum contenus dans les deux
eaux. L’examen de ces données (tableau) montre que ces eaux sont incompatibles. Leur mélange
provoque la précipitation des sulfates de baryum et de strontium très néfastes pour le réservoir,
car elle provoque le colmatage. Après le mélange des deux eaux, les concentrations élevées en
SO42- dans l’eau albien et en Ca2+, Ba2+ et Sr2+ dans l’eau du Cambrien donnent les dépôts de
CaSO4, BaSO4 et/ou SrSO4 l’empêchement de la formation de ces dépôts ne peut être assuré que
par un traitement particulier des eaux injectées (Albien) avant leurs utilisations dans le circuit du
maintien de pression, et de dessalage des champs de pétrole.

46
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

III.6.2-Prédiction de formation des dépôts minéraux :

Tableau (3) : Sursaturation de dépôt BaSO4 formé entre les différents rapports de mélange

Taux de mélange : à T °C (ambiante)


Eau albien/eau cambrien masse de BaSO4
En % (mg/l)

0/100 0
16.7/83.3 30
33.3/66.7 90
50/50 205
67.7/33.3 450
83.3/16.7 330
100/0 0

450
Masse de dépôt BaSo4 (mg/l)

330

205

90

30
0 0
00/100 16,7/83,3 33,3/66,7 50/50 66,7/33,3 83,3/16,7 100/00

Taux de mélonge : albien/combrien en %

Figure (19) : Evolution de la masse de BaSO4 en fonction du mélange eau albien/eau cambrien au T°C
ambiante

Le mélange des eaux de l’albien avec l’eau du cambrien donne naissance à la formation des
dépôts dont le plus néfaste, est sans doute le sulfate de baryum, insoluble même en présence des
acides minéraux forts. La lecture des résultats présentés dans le tableau (3), montre qu’il est

47
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

possible d’obtenir de dépôts BaSO4 avec des mélanges formés, avec l’eau de l’albien, et l’eau du
cambrien. Plusieurs mélanges ont été préparés (voir tableau (3)). L’interaction entre ces deux
eaux a été faite à la température ambiante. Les masses de dépôt BaSO4 formés ont été calculé
avec le programme DownHOLE SAT et les résultats obtenus sont présentés dans le tableau (3).
L’évolution de masse de dépôt formé en fonction du rapport de mélange eau albien/eau cambrien
est donné dans la figure (22). L’allure des courbes présentées sur la figure (22) montre que le
maximum de dépôt a été obtenu avec le taux mélange critique de 66.7/33.3% (albien/cambrien).
Ce taux de mélange a permis de recueillir 450mg/l de dépôt à la température ambiante.

Figure (20) : Graph 3D d’indice de BaSO4

À la suite des calculs du logiciel DownHOLE SAT , nous notons dans le graphique 3D (ME)
montre une forte augmentation de la concentration de particules de baryte dans le mélange (16.7
– 83.3 %) ce qui correspond à une augmentation progressive du rapport de mélange
(Albien/Cambrien), atteignant un pic de 450mg/l à 66,7 % à 20°C, mais, une diminution des
valeurs de BaSO4 avec l’augmentation de Température prédit, ce qui explique l’effet de
Température sur la formation de dépôt , Ceci est équivalent au graphique 3D (SL) du dépôt de
baryte prévu pour une sursaturation avec un taux de valeur maximal de 1200 qui apparaît en
rouge, indiquant la gravité de la situation, et l'urgence du traitement, ou des ajustements de pH, et
concentration du fait de la perte de contrôle. Si La solubilité de la baryte (Ks) augmente avec la
température, donc, une diminution du taux de saturation lorsque la température augmente.

Cela signifie qu’on peut dire que le rapport de saturation augmente à mesure que le Ba2+ et le
SO42- se mélangent, atteignent un maximum et diminuent. Le taux de saturation diminue avec la
température.

48
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

Ratio de saturation : SR = {Ba}{SO4} /Ks


Excès momentané : {Ba – X}{SO4-X} = Ks

Figure (21) : Graph 3D d’indice de NaCl

Le pourcentage de sel dans le mélange est réduit de manière significative dans les deux graphes
3D (ME / SL). Si en augmentant le taux d’eau Albien dans le mélange à différentes températures
(20 - 100°C) jusqu’à ce que les prévisions de précipitation soient complètement absentes, comme
indiqué sur le graphique de SL. Le sel apparaît en bleu, indiquant un environnement de travail sûr
et un traitement pour prévenir les dépôts permanents.

Figure (22) : Graph 3D d’indice de SrSO4

Ce cas est l’inverse dans le cas précédent considérant la prédiction de précipitation de dépôt
SrSO4 mais, le graphe reste en bleu, indiquant un environnement de travail sûr.

49
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

Figure (23) : Graph 3D d’indice de CaSO4

D’autres types de dépositions peuvent se produire ; Cependant, nombreux sont les sous-produits
de l'activité bactérienne, la corrosion des composants métalliques par les gaz acides ou le résultat
du mélange d'eaux incompatibles. L'examen de l'analyse de l'eau, de l'historique des défaillances
sur le terrain et du suivi de l'activité biologique, peut aider à déterminer l'origine des dépôts. Le
carbonate de fer et le sulfure de fer sont deux dépôts pouvant provenir de la corrosion ou de
l'activité biologique. Ils ne doivent pas être classés en tant que dépositions, mais en tant que «
dépôts » et sont le plus efficacement contrôlés avec des inhibiteurs de corrosion, des biocides ou
en contrôlant la qualité de l'eau d'appoint pour les systèmes d'injection (c'est-à-dire le mélange
d'eaux incompatibles).

III.6.3-Analyse des dépôts :

Le tableau suivant présente le moyen des analyses des différents échantillons des dépôts dans les
puits HGA8 (2013-2016), MD411 (2012-2017) et MD252 (2013-2017)

Tableau (4) : les moyens de pourcentage de formation des dépôts des puits HGA8,
MD411 et MD525
Puit Date BaSo4(%) CaSo4(%) CaCo3(%) NaCl (%) SiO2(%)
HGA8 (2013-2016) 73.78 10.5 3.36 23 10.5
MD411 (2012-2017) 56.1 0 14.3 3.7 18.5
MD525 (2013-2017) 60.15 3.4 15 26.29 27.27

50
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

Puit Date MgCO3(%) Fe (%) MgSO4(%) Organique (%)


HGA8 (2013-2016) 0.12 0.073 2.5 4.42
MD411 (2012-2017) 17.3 9.875 0 4.03
MD525 (2013-2017) 8 2.7 3 4.8

80

70

60

50

40

30

20

10

0
BaSo4(%) CaSo4(%) CaCo3(%) NaCl (%) SiO2(%) MgCO3(%) Fe (%) MgSO4(%)
Organique (%)

HGA8 (2013-2016) MD411 (2012-2017) MD525 (2013-2017)

Figure (24) : Analyse des échantillons des dépôts des puits HGA8, MD411 et MD525

III.6.4-Etude d’efficacité d’inhibiteur AD32 contre les dépôts minéraux :

Cette étude a été adopté sur la comparaison entre la formation des dépôts dans les différents puits
du champ HMD qui nous avant choisi (HGA8, MD411, MD525, MD226, MD628 et MDZ556).
Ses puits salés sont en état d’injection continue d’eau albien traité avec l’inhibiteur AD32 pour le
dessalage.

51
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

100

la moyen des déffirents dépots formés en %


90
80
70
60
50
40
30
20
10
0
HGA8 MD411 MD525 MD226 MD628 MDZ556
(2013-2016) (2012-2017) (2013-2017) (2011-2017) (2010-2017) (2009-2018)
puits en état d'injection d'eau traité avec AD32

BaSo4(%) CaSo4(%) CaCo3(%) Orgn(%) Sel (%)

Figure (25) : les dépôts formés durant l’injection d’inhibiteur AD32

La figure (25) donne le résultat de l’analyse des différents échantillons du dépôts formés entre les
6 puits :

Les 3 puits HGA8, MD411, MD525 a formé une majorité des dépôts de BaSO4, CaSO4, CaCO3
avec faible taux du sel et du dépôts organique. Par contre, les autres 3 puits MD226, MD628 et
MDZ556, une absence de BaSO4 et CaSO4 et un pourcentage élevé de sels et de dépôts organique

Plusieurs facteurs affectés sur l’efficacité d’inhibiteur AD32 comme :

• La généralisation du traitement d’eau injecté dans les puits salés dans le champ HMD.
• Concentration inférieur ou supérieur de la dose étudiée à cause de la dilution au cours de
transport, mauvais mélange dans les installations de traitement ou fuite dans la ligne de
canalisation.
• Les problèmes inconnus dans le processus de pompage d’eau injecté (pompage
discontinue)
• Les particules d’inhibiteur lourd (décantation).
• L’influence de température et la pression sur l’inhibiteur (inactif).

52
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

III.6.4.1-Contrôle anti-dépôt dans champ HMD

Tableau (5) : Contrôle stations de dessalage


Date Station Puit Concentration AD32 ppm
MD525AMT 21
MD287AVL 214
Z14 223
19-01-19
CINA 162
CINA 100
Z14 400
12-01-19
CIS 233
W1C 270

Tableau (6) : Contrôle Skid de dessalage HP


Date Skid HP Concentration AD32 ppm
MD421 130
ONI 400
09-01-19
W1CHP 350
W1CHP 151

Bon dosage Sur dosage Dosage insuffisant

Ces deux tableaux représente la suivre de dosage dans laboratoire d’inhibiteur envoyé vert les
puits d’huile salées pour la confirmation et le réglage parce que comme en observe la
concentration de AD32 toutefois change à cause des facteurs extérieurs ; il faut donc le corrigé
vers le bon dosage.

53
CHAPITRE III : Analyse et traitement des eaux d’injection

III.7-Conclusion :

Les tests réguliers des eaux produites (tous les ans, sauf si les conditions le justifient) peuvent
indiquer si des actions correctives sont nécessaires et contribueront également à confirmer le
succès ou l'échec des actions passées. Dans les systèmes d'alimentation en eau, une surveillance
trimestrielle de l'eau d'injection est recommandée. Cependant, toute fréquence d'échantillonnage
doit être modifiée si des modifications sont apportées à un système ou si les conditions au sein
d'un système se détériorent.

Donc d'après les résultats, en résume que :

• Les analyses effectuées sur l'eau Albien (eau d’injection) de puit HGA11 et l’eau
Cambrien (eau de gisement) nous avons confirmé l’incompatibilité causée par l’existence
des ions Sulfate (SO42-) dans Albien et les ions de Baryum (Ba2+) et Strontium (Sr2+) dans
Cambrien, ce qui a pour résultat formation de dépôts minéraux.
• L’analyse effectuée sur les échantillons de dépôts de puits (HGA8, MD411, MD525,
MD226, MD628 et MDZ556) donne la possibilité de reconnaître son type et son taux. En
plus de cela, le meilleur moyen de lutte/éviter leurs formation.
• L’évaluation des données citées auparavant en utilisant le logiciel DownHOLE SAT a
permis de donner les résultats du tableau (3) ; Chaque fois que nous augmentons le
rapport d’eau Albien dans le mélange binaire, le dépôt de BaSO4 augmente sans recul,
mais les autres dépôts ne causent aucun problème.
• Concernant l’inhibiteur de dépôt, il doit être maintenu dans des conditions de contrôle et
des paramètres physico-chimique étudier pour obtenir l’efficacité recherchée.

54
CONCLUSION ET RECOMMENDATION

Conclusion générale
Suite à notre étude et recherche sur l’analyse et traitement des eaux avant réinjection dans le puit
d’huile salée, nous sommes amenés à conclure ce qui suit :

• Chaque nouvelle technologie améliore un aspect du contrôle de dépôt dans le puit.


Combinées, ces nouvelles technologies deviennent une partie du processus de gestion de
la balance dans lequel on peut appliquer des méthodes de surveillance pour identifier
l'ensemble des conditions de dépôt, et élaborer la stratégie optimale pour réduire les pertes
de production, et les frais de réparation liés au dépôt.
• La stratégie peut inclure des éléments de prévention du dépôt et d'élimination périodique.
Les ingénieurs travaillant dans des réservoirs sensibles aux dépôts sont reconnaissants
pour toute amélioration de la technologie utilisée pour lutter contre leurs problèmes de
dépôt.
• Des tests réguliers des eaux produites (tous les ans, sauf si les conditions le justifient)
peuvent indiquer si des actions correctives sont nécessaires et contribueront également à
confirmer le succès ou l'échec des actions passées. Dans les systèmes d'alimentation en
eau, une surveillance trimestrielle de l'eau d'injection est recommandée. Cependant, toute
fréquence d'échantillonnage doit être modifiée si des modifications sont apportées à un
système ou si les conditions au sein d'un système se détériorent.
• L'injection d'eaux usées présente plusieurs avantages équivalents aux dommages : le puits
est lavé de la formation de sels lors de la production pour éviter la formation de dépôts
salins tels que le NaCl, CaCO3 , SrSO4 , CaSO4 , BaSO4 mais dans cette procédure, la
formation de baryte, est due à une incompatibilité entre l'eau injectée, et l'eau de gisement,
comme s’est indiqué dans les puits (HGA8, MD411, MD525). Il doit être traité avec des
inhibiteurs pour l’éviter, comme de l’indiqué dans les puits (MD226, MD628 et MDZ556)
Bien que pas assez.
• L’étude de prédiction de la formation de dépôts salins entre l’eau Albien de puits
(MDHA11), et l’eau Cambrien, a clairement montré la cause de l’incompatibilité
actuellement présente entre ces eaux dont albien contient SO42- et cambrien contient Ba2+,
qui provenir le dépôt salin le plus sérieux BaSO4.
• Les sédiments salins formés par la source d'eau ont besoin de meilleures solutions, et de
développements sans précédent pour leur élimination finale.

55
CONCLUSION ET RECOMMENDATION

Recommandations
D’après cette étude qui est faite sur le champ de Hassi Messaoud et vue les contraintes
rencontrées lors de notre recherche et travail, nous recommandons ce qui suit :

• L’étude de compatibilité entre les produits utilisés simultanément.


• Equiper les stations de lavage par matériels plus performants (débitmètres, pompes
doseuses intelligentes…etc.)
• Traiter les puits Albien par un élément actif.
• Utilisation de lignes neuves (non utilisées préalablement) et changer celles les
contaminées par le produit de traitement.
• Contrôle rigoureux des pompes BSB par le service concerné.
• Plus de coordination entre les services impliqués afin de contrôler les concentrations de
l’anti-dépôt en cas de changement du débit d'eau.
• Arrêter la généralisation de traitement de l’eau d’injection dans les différentes zones du
champ, et spécifier chaque puit avec une étude/condition spéciale.
• Il est très important de continuer à rechercher des nouvelles technologies pour améliorer
les conditions de production des puits salés.
• Activation du projet de désulfatation pour éliminer le sulfate existant dans l’eau Albien
pour éviter la formation de dépôt minéral associer au sulfate.

56
BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE

[1] Becky L. Ogden, (2008) Multi-Chem Production Chemicals, WATER TECHNOLOGY :


UNDERSTANDING, INTERPRETING AND UTILIZING WATER ANALYSIS DATA [2] M.
Bounoughaz ; N. Touabi ; K. Kada ; 19-21 Mars, 2012, Hammamet, Tunisie VIème Congrès
International sur les Energies Renouvelables et l’Environnement Traitement de l’eau associée
au pétrole avant sa réinjection dans le réservoir.

[3] Mémoire de formation (BaSO4) Service contrôle gisement (laboratoire) département technique
production IRARA HMD.

[4] SIAGH Chafia, HAMIDANI Chafiqa , (2016) , Mémoire Master : Étude Et évaluation de Skin à
partir d’une interprétation de tests de puits dans le champ de Hassi-Messaoud (MD119, MD634,
MD227, OMPZ812, HGA1),

[5] bilel, Mémoire de formation Service contrôle gisement (laboratoire) département technique
production IRARA HMD.

[6] Mike Crabtree, David Eslinger, Phil Fletcher, Matt Miller, Ashley Johnson, George King,
Autumn 1999, Fighting scale – removal & prevention (Article Oilfield Review);

[7] Melle BOUAYAD Khadidja, Melle MAMECHE Amel ; (2013), Projet professionnel de fin de
formation Pour l'obtention du diplôme d'ingénieur spécialisé en Pétrochimie ; Etude de la formation
d’un dépôt au niveau des filtres de l’unité de traitement des gaz associées (UTGA-TFT) , TIN FOUYE
TABANKOURT

[8] Melle MEDDAHI Khalida, (2013/2014), Mémoire Magister en chimie et physique des
polymères ; Contribution à l’étude de l’incompatibilité entre un inhibiteur de corrosion et un inhibiteur
de dépôt.

[9] Boukelmoune Omar el Isslem, Bouaoune Sara, Tamma Sabrina, Mémoire Optimisation de
dessalage et inhibition des dépôts de sulfates de baryum dans le champ HGA (2017)

[10] Mme KAFI Houda, Hassi-Messaoud le 06/06/2009, Rapport de l’activité du service


contrôle gisement (laboratoire)

[11] J-F.Granier, 1998., propriété des fluides de gisement, tome 2,

[12] IFP, février 1965, Traitement des eaux d’injection pour récupération secondaire revue de l’IFP,
N°7

[13] division production chimique pétroliers industrie pétrolières, CATALOGUE CECA


Annexe A

Les cartes du champ HMD

Figure Annexe A-1 : Réseau eau de dessalage station Z14


Figure Annexe A-2 : Réseau eau de dessalage station CINA
Figure Annexe A-3 : Réseau eau de dessalage station W1C
Figure Annexe A-4 : Réseau eau de dessalage station CIS
Figure Annexe A-5 : Réseau eau de dessalage station HGA
Annexe B : Les fiches technique des
puits

Figure Annexe B-1 : Complétion du puits MDZ556


Figure Annexe B-2 : Complétion du puits MDHA11
Figure Annexe B-3 : Complétion du puits MD628
Figure Annexe B-4 : Complétion du puits MD525
Figure Annexe B-5 : Complétion du puits MD411
Figure Annexe B-6 : Complétion du puits MD226
Figure Annexe B-7 : Complétion du puits HGA8
Annexe C : Mode opératoire et préparation des solutions du labo
Méthode d’analyse salinité eau :

Tableau Annexe C-1 : conversion (densité /salinité)

DENSITE SALINITE DENSITE SALINITE DENSITE SALINITE


1,OOO 1 1,062 96,OO 1,134 210,OO
1,001 1 1,064 100,OO 1,136 212,OO
1,002 2 1,066 104,OO 1,138 216,OO
1,003 4 1,068 106,OO 1,14O 220,OO
1,004 4 1,07O 110,OO 1,142 224,OO
1,005 10,05 1,072 114,OO 1,144 226,OO
1,006 10,05 1,074 116,OO 1,146 228,OO
1,007 11,OO 1,076 120,OO 1,148 230,OO
1,008 12,OO 1,078 122,OO 1,15O 236,OO
1,009 13,OO 1,08O 126,OO 1,152 242,OO
1,O1O 14,OO 1,082 130,OO 1,154 244,OO
1,012 20,25 1,084 132,OO 1,156 246,OO
1,014 21,OO 1,086 134,OO 1,158 248,OO
1,016 24,OO 1,088 138,OO 1,16O 252,OO
1,018 28,OO 1,09O 142,OO 1,162 254,OO
1,02O 32,OO 1,092 146,OO 1,164 256,OO
1,022 36,OO 1,094 148,OO 1,166 260,OO
1,024 38,OO 1,096 150,OO 1,168 264,OO
1,026 41,07 1,098 152,OO 1,17O 268,OO
1,028 44,OO 1,1OO 156,OO 1,172 270,OO
1,03O 46,OO 1,102 160,OO 1,174 272,OO
1,032 51,OO 1,104 162,OO 1,176 275,OO
1,034 54,OO 1,106 166,OO 1,178 280,OO
1,036 56,OO 1,108 170,OO 1,18O 283,OO
1,038 58,OO 1,11O 172,OO 1,182 286,OO
1,04O 62,OO 1,112 174,OO 1,184 288,OO
1,042 63,OO 1,114 178,OO 1,186 290,OO
1,044 66,OO 1,116 182,OO 1,188 294,OO
1,046 72,OO 1,118 184,OO 1,19O 300,OO
1,048 74,OO 1,12O 188,OO 1,192 302,OO
1,05O 78,OO 1,122 192,OO 1,194 304,OO
1,052 83,OO 1,124 196,OO 1,196 306,OO
1,054 84,OO 1,126 198,OO 1,198 310,OO
1,056 86,OO 1,128 202,OO 1,2OO 312,OO
1,058 90,OO 1,13O 204,OO 1,203 313,OO
1,06O 94,OO 1,132 206,OO 1,206 314,OO

2/Méthode d’analyse de la salinité huile :

Dosage de NaCl :
❖ Mode opératoire
-préparation des solutions :
- Préparation d’une solution de nitrate d’argent AgNO3 0,1N
17 gr AgNO3 poudre → compléter à 1L
- Préparation d’une solution de nitrate d’argent AgNO3 0,01N
1.7 gr AgNO3 poudre → compléter à 1L
- Préparation d’une solution de chromate de potassium 5%
50 gr K2CrO4 poudre → compléter à 1000ml
➢ Mettre 100ml d’huile à analyser + 100ml d’eau distillée avec désémulsulfuant
➢ Agiter pendant 30’minutes
➢ Prélever 20ml d’eau + K2CrO4
➢ Doser avec une solution d’AgNO3 (normalité selon la
Concentration de l’huile)
➢ A la fin du dosage la couleur rouge apparaît (fin de la réaction)
H= 58,45 xNxVx1000/Pe (concentration de NaCl mg/1).
58.45 : la masse molaire de NaCI
N : concentration d’AgNO3,
V : volume écoulé,
Pe : prise d’essai (20ml)

Méthode d’analyse des eaux par volumétrie :

❖ Mode opératoire :
Dosage du calcium :
A- Réactifs :
• Solution KOH ou NaOH à20%.
• Solution d'EDTA à 0,01 N ou 0,1 N
• Indicateur coloré murexide.

B- Appareillages :
• Dosimètre.
• Pipette de 25 ml.
• Agitateur magnétique.
C- Mode opératoire :
Pour une prise d’essai de 25 ml dans un bêcher, ajouter 5ml de KOH, ensuite introduire
une pincée du murexide.
Mettre sous agitation et titrer avec la solution d'EDTA jusqu'au virage de la coloration du
rose au violet. Noter le volume V1 affiché sur le dosimètre.
D- Calcul :
V1. 40,08. 103. N.D
[Ca++] = (mg/1).
PE
V1 : volume d’EDTA verse en ml
N : normalité de la solution d’EDTA
D : Dilution
PE : prise d’essai de l’eau à analyser en ml.
40,08 x 103 masse atomique du Ca+ + en mg
2) Dosage du magnésium :
A- Réactifs :
• Solution tampon ammoniacale(NH3+ NH4Cl) à pH = 10.
• Solution d'EDTA à 0,01 N ou 0,1 N
• Indicateur coloré noir euriochrome.
B- Appareillages :
• Dosimètre.
• Pipette de 25 ml.
• Agitateur magnétique.
C- Mode opératoire :
Pour une prise d'essai de 25 ml dans un bêcher, ajouter 5 ml de solution tampon (à
pH=10), ensuite introduire une pincée de noir euriochrome.
Mettre sous agitation et titrer avec la solution d'EDTA jusqu'au virage de la coloration du
rouge vin au bleu. Noter le volume V2 affiché sur le dosimètre.
D- Calcul :
(V2-V1). 24,32. 103.N.D
[Mg++] (mg/1).
PE
V1 : volume d’EDTA en ml nécessaire au tirage de la somme
Ca++ + Mg++.
V2 : volume d’EDTA en ml nécessaire au tirage du Ca++
N : normalité de la solution d’EDTA.
PE : prise d’essai de l’eau à analyser en ml
D : dilution.
24 ,032.103 : masse atomique du Mg++ en mg.

3) Dosage du fer total :

a- Réactifs :

• Solution d'acide chlorhydrique concentrée.

• Solution d'acide nitrique HNO3.

• l'acétate de sodium.

• Indicateur coloré, acide sulfo-salicylique.

• Solution d'EDTA à 0.01N.

b- Appareillages :

• Dosimètre.

• Pipette de 50 ml.

• Agitateur magnétique.

• Plaque chauffante.

• pH mètre.

c- Mode opératoire :
➢ Pour une prise d'essai de 50 ml d'eau à analyser, ajouter 10 gouttes de HCl et
mettre sur la plaque chauffante jusqu'à l'ébullition, ensuite ajouter 5 gouttes
de HNO3 et laisser bouillir 2 min puis refroidir.
➢ Ramener le pH à la valeur 1,5-3 avec 5 ml d'acide acétique, plus l’acétate de
sodium puis ajouter quelque goutte d'acide sulfo-salicylique.
➢ S'il y a apparition de la coloration rouge vin, procéder au titrage à l’EDTA
jusqu'à à disparition de la couleur. Noter le volume d’EDTA affiché sur le
dosimètre.
c- Calcul :

[Fe] = V. N. D. 55,85. 103 (mg/1).

PE

V : volume d'EDTA utilisé en ml.

N : normalité de la solution d'EDTA.

D : dilution.

PE : prise d'essai de l'eau à analyser en ml.

55,85.103 : masse atomique du fer en mg.

REMARQUE
Avant de doser les Ca2+ et les Mg2+, on doit éliminer le fer qui est un ion gênant.
A 1ml du filtrat on ajoute 2 gouttes d’HCl conc. On étend avec de l’eau distillée et on

ajoute 2 à 3 gouttes de ferrocyanure de potassium K4[Fe (CN)6], la couleur bleue de Prusse


indique la présence du fer.
Pour éliminer le fer on ajoute à notre prise d’essai HNO3 concentré à chaux jusqu’à
oxydation de Fe2+ en Fe3+ on laisse refroidir un instant et on précipite avec NH3 conc à pH 8.0 on
filtre dans une fiole jaugée et on complète avec de l’eau distillée, ensuite on dose comme pour
une eau.
1) Dosage des sulfates : Méthode gravimétrique :
a -Réactifs :
• Acide chlorhydrique.
• Solution de chlorure de baryum à 20%.

b- Appareillages :
• Plaque chauffante.
• Four à 850°C.
• Creusets en platine.
• Filtre sans cendre.
• Pipette de 50 ml.
• Bêcher.
• balance analytique
_c - Mode opératoire :
➢ Pour une prise d'essai de 50 ml d'eau à analyser dans un bêcher, ajouter 3 gouttes d'acide
chlorhydrique jusqu'à obtention de la coloration rose. Puis mettre à ébullition sur la plaque
chauffante. Ensuite ajouter 10ml d'une solution de chlorure de baryum BaCl2 à 20% et
laisser bouillir ; une fois le mélange bouilli retirer et laisser reposer pendant 24 heures.
➢ Après décantation procéder à la filtration sur du papier filtre sans
cendre.
➢ Entraîner le précipité en lavant avec l'eau distillée à chaude. Continuer le lavage jusqu'à
ne plus voir de traces blanches au fond ou sur les parois du bêcher.
➢ Mettre le filtre contenant le précipité dans un creuset en platine et le faire calciner au four
à 850°C pendant 20 min.
➢ Refroidir au dessiccateur pendant 20 min, puis peser.

d- calcul :
[S04-2] = P. 103411,52 (mg/1).
PE
AP : masse de précipitation (mg). P (P1-P2)
PE : prise d'essai de l'eau à analyser en ml.
411,52 : le rapport : masse atomique des S04- . 103
Masse molaire du BaSO4
SO42- + BaCl2 BaSO4 + 2C1-

2) Dosage du baryum :
a- Réactifs :
• L'eau oxygénée H2O2 30% p.a.
• Solution ammoniacal NH3 à 30% p.a.
• Solution tampon acétate à pH=4.6
• Solution de chromate de potassium K2CrO4 à 10%.
b- Appareillages :
• pH mètre.
• Agitateur magnétique.
• Système de filtration sous vide.
• Plaque chauffante.
• Verres frittés n° 4.
• Balance analytique (précision 0,00001g).
• Dessiccateur.
• Pipette de 50 ml et de 10ml.
• Papier filtre plissé.
c- Mode opératoire :
➢ Pour une prise d'essai de 50ml, ajouter 5 gouttes de H2O2 et laisser bouillir sur la plaque
chauffante jusqu'à dégagement total de H2O2. Ajouter 5 gouttes d'ammoniaque et faire
bouillir le mélange encore 2 min.
➢ Laisser refroidir, puis filtrer sur papier filtre. Le filtrat récupéré est réglé à un pH de 4,6
avec une solution tampon d’acétate, ensuite ajouter 10ml de K2CrO4 et réchauffer pendant
10min.
➢ Refroidir la solution et laisser reposer 1 heure.
➢ Laver un verre fritté avec une solution diluée de HCl avec de l'eau distillée, sécher dans
l'étuve à 105°C, refroidir au dessiccateur puis peser. Noter son poids vide P1.
➢ Filtrer la solution à travers les verres frittes à l'aide du système de filtration.
➢ Laver le bêcher plusieurs fois avec une solution de (K2 Cr O4)
➢ Pour récupérer le maximum de dépôt.
➢ Faire sécher les verres frittés dans l’étuve à 105°C, refroidir puis peser. Noter le poids P
d- Calcul :
[Ba2+] = P. 103542,13 (mg/1).
PE
P. 103 : (P2-P1) poids du BaSO4 en mg. PE : prise d’essai de l’eau à analyser en ml.
542,13 : le rapport : masse atomique du Ba ++. 103
Masse molaire du BaSO4
Schéma général de l’analyse quantitative d’un dépôt
Echantillon pûr

Elimination de la matière organique +


séchage

Pesée soit P1

Attaque acide

Eau régale (voir réactifs)


Séchage

Calcination à 800°c / dessication

Analyse composition en :
Ca++,Mg++,Na+,K+,Fer,SO4-- Pesée soit P2

Fusion alcaline à 900°c Attaque alcaline Na2CO3 Résidu


insoluble

Décollement dans l’eau Hcl conc


distillée boulliante

Hcl conc jusqu’à H2SO4 10N


pH=1

Recherche SiO2 / produits BaCl2 + repos 1nuit ou


de traitement chauffage pendant 2h

Séchage Séchage

Calcination à 800°c / Calcination à 800°c /


dessication dessication

Pesée soit PSO4- - Pesée soit PBa++

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