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Coup de force de François Asensi à la Communauté

d'Agglomération « Terres de France »


L'espoir d'une intercommunalité « de projets et de solidarité »

La communauté d'Agglomération « Terres de France » était attendue comme « une intercommunali-


té de projets et de solidarité », permettant à la fois de compenser, ne serait-ce qu'en partie, les in-
justices du système de redistribution de la fiscalité locale, de porter des projets de développement
innovants et de faire primer l'intérêt communautaire sur l'intérêt partisan. Elle se voulait être un
exemple de démocratie et d'ouverture dans le souci permanent du bien être de ses habitants,
quelles que soient leurs conditions de vie.

C'est dans cet esprit que la gauche, avec toute sa diversité et toutes ses sensibilités, a décidé de
s'engager dans cette belle aventure en 2009.

Les élus limogés et la démocratie bafouée par le bon vouloir du monarque Asensi

Ce 26 avril 2011 restera une date bien sombre pour la démocratie locale. Ce jour-là, F. Asensi a
décidé de limoger un tiers des élus de gauche qui composait la majorité au profit d'élus sans doute
moins libres de contester ses décisions. Plus aucun élu communautaire issu de Tremblay et de
Villepinte ne représente désormais Europe Écologie Les Verts et les socialistes.

La raison de ces éliminations réside dans le désaccord sur les choix budgétaires exprimé par les
élus EELV et PS. Nous considérons que le rôle de l'agglomération Terres de France est de porter un
projet de territoire solidaire et nous avons demandé le maintien du million d'euros annuel promis lors
de la création de l'intercommunalité à Sevran. Or, ne pas émettre une opinion partagée par le
président de la communauté d'agglomération lui est insupportable car la présidence doit demeurer
sans partage, sans débats contradictoires, sans vision multiple et solidaire du bien commun et du
développement du territoire intercommunal. M. Asensi piétine ainsi l'esprit et les valeurs de la
démocratie qui sont les fondements de la gauche que nous incarnons.

L'UMP au secours d'Asensi

Monsieur Asensi, se revendiquant pourtant « homme de gauche », a cependant eu besoin que Mme
Valleton et la droite sarkoziste de Villepinte siègent pour que sa manœuvre aille à son terme. Sans
cette contribution des élus UMP au coup de force de F.Asensi, la collégialité et le pluralisme démo-
cratique réclamés par l’ensemble des élus socialistes, écologistes, radicaux de gauche et divers
gauche de la communauté d’agglomération auraient été respectés à Villepinte.

Nous voulons la démocratie

Pourtant, et nous le réaffirmons, pour être vraiment efficace et solidaire, notre intercommunalité a
besoin de diversité et de débat. Nul besoin d’une présidentialisation à outrance des institutions lo -
cales et de l’agglomération en particulier. Nul besoin d’un homme fort à la tête de notre communau-
té d'agglomération en construction. Au contraire, nous avons besoin de nous élargir et de prendre
en compte les différences de chacun, gage du respect et de la défense des intérêts de nos conci-
toyens qui se sont exprimés à travers le suffrage universel.

Ce qui vient de se produire grâce à une alliance de circonstance concrétisée par le passage en
force du président de « Terres de France » malmène très sérieusement la démocratie.

A Sevran, le Maire et la majorité municipale ont réaffirmé leur volonté de ne pas remettre en ques -
tion les conseillers communautaires élus en 2009.

Et maintenant ? Nos territoires ont besoin d'une communauté d'agglomération forte. Nous conti-
nuerons, malgré ces méthodes, à construire la solidarité et les projets dont nous avons besoin. Ga-
geons que ce sera désormais l'état d'esprit de tout le monde car il serait irresponsable de gâcher ce
que nous avons mis des dizaines d'années à construire.

Sevran – Tremblay – Villepinte

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