Vous êtes sur la page 1sur 6

QU’EST-CE QUE LE DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

Le développement durable est un ensemble de décisions qui améliore les conditions de vie du
présent sans mettre en danger les ressources* pour les générations futures. Le développement n’est
pas durable si nous utilisons toutes nos ressources aujourd’hui et ne laissons rien pour les
générations suivantes. Le développement durable, c’est grandir ensemble, en encourageant la
solidarité et le respect de l’environnement. Pour assurer un développement durable, nous devons
travailler TOUS ensemble ! Des changements importants doivent avoir lieu pour transformer le
monde en une société plus juste. Pour y parvenir, les dirigeants doivent s’engager dans ce
changement. Mais chacun doit pouvoir donner son opinion sur les sujets qui concernent les enfants
et les jeunes, en analysant et en débattant du monde dont nous rêvons pour les générations futures.
Chacun peut aussi mener des actions positives dans sa propre vie, par exemple, en respectant les
autres et la planète

QU’EST CE QUE LES OBJECTIFS MONDIAUX 2 POUR UN DÉVELOPPEMENT DURABLE ?

Le 25 septembre 2015, en parallèle de l’Assemblée générale des Nations unies, 193 dirigeants de la
planète se sont engagés sur 17 objectifs mondiaux afin d’atteindre 3 supers objectifs d’ici 2030 : •
Mettre fin à l’extrême pauvreté. • Lutter contre les inégalités et l’injustice. • Régler le problème du
dérèglement climatique. Les Objectifs de développement durable (ODD) sont ces 17 objectifs
mondiaux que les États membres de l’ONU (Organisation des Nations Unies) se sont engagés à
atteindre au cours des prochaines années (2015-2030). Les ODD portent sur de nombreux sujets :
protection de la planète, construction d’un monde plus pacifique, possibilité pour chacun de vivre en
sécurité et dans la dignité… Ces objectifs font partie d’un programme de développement visant à
aider en priorité les plus fragiles, et en particulier, les enfants et les femmes. Ces objectifs mondiaux
appelés « Objectifs de développement durable » (ODD) font partie du nouveau programme de
développement post-2015, intitulé « Transformer notre monde : le Programme de développement
durable à l’horizon 2030 ».

Plus de 80 % des eaux usées générées dans le monde par la société reviennent
dans l’écosystème sans être traitées ni recyclées, et près de 40 % de la
population mondiale ne dispose pas de ressources en eau suffisantes pour
répondre à ses besoins.
Les objectifs de développement durable ou ODD sont un programme universel ayant
pour ambition de construire un monde plus juste et plus durable pour tous

. L’objectif n°2 vise à offrir un accès à tous à l’eau potable et à l’assainissement.

Une eau propre et accessible pour tous est un élément essentiel du monde dans
lequel nous voulons vivre. Il y a assez d'eau sur la planète pour réaliser ce rêve.
Mais du fait d'économies déficientes ou de mauvaises infrastructures, chaque année
des millions de personnes, des enfants pour la plupart, meurent de maladies liées à
l'insuffisance de leur approvisionnement en eau et à un manque d'installations
sanitaires et d'hygiène.
Les pénuries d'eau ou la mauvaise qualité de celle-ci et le manque de sanitaires ont
un impact négatif sur la sécurité alimentaire, sur les choix de vie et sur les chances en
matière d'éducation pour les familles pauvres à travers le monde. À l'heure actuelle,
plus de 2 milliards de personnes risquent d'avoir un accès réduit aux ressources en
eau douce et d'ici à 2050, au moins une personne sur quatre vivra probablement
dans un pays touché par une pénurie chronique ou récurrente d'eau douce. La
sécheresse affecte certains des pays les plus pauvres du monde, aggravant la faim et
la malnutrition. Heureusement, des progrès considérables ont été réalisés au cours de
la dernière décennie en ce qui concerne les sources d'eau potable et
l'assainissement : plus de 90% de la population mondiale a désormais accès à de
meilleures sources d'eau potable.

Pour améliorer l'assainissement et l'accès à l'eau potable, il faut investir davantage


dans la gestion des écosystèmes d'eau douce et des installations sanitaires au niveau
local dans plusieurs pays en développement d'Afrique subsaharienne, d'Asie centrale,
d'Asie du Sud, d'Asie orientale et d'Asie du Sud-Est.

Objectif 6: Eau propre et assainissement


La raréfaction de l’eau affecte plus de 40 % de la population mondiale, une proportion
inquiétante qui risque de s’aggraver à mesure que les températures augmentent. Bien que
2,1 milliards de personnes aient maintenant accès à un système d'assainissement amélioré,
depuis 1990, la raréfaction de l'eau potable est un problème majeur qui touche tous les
continents. De plus en plus de pays connaissent un stress hydrique. La sécheresse croissante
et la désertification aggravent déjà ces tendances. D'ici 2050, on prévoit qu'une personne sur
quatre sera touché par des pénuries d'eau récurrentes. Faire en sorte d’assurer d’ici 2030 un
accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable, implique d’investir dans
des infrastructures adéquates, de fournir des installations d’assainissement et de
promouvoir l’hygiène à tous les niveaux. Protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau
est essentiel si nous voulons limiter la raréfaction de l’eau. En 2015, 4,5 milliards de
personnes n'avaient pas accès à une source d'eau sûre (les excréments n'étaient pas bien
traités). En outre, 2,3 milliards de personnes ne pouvaient même pas bénéficier
d'assainissement de base.
Garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des
ressources en eau
Le sixième objectif vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à
l’assainissement d’ici 2030, en particulier pour les populations vulnérables. Il appelle
également à une gestion durable de cette ressource, et mentionne la réduction du nombre
de personnes souffrant de la rareté de l’eau. Cet objectif intègre la notion de gestion
transfrontalière de cette ressource, essentielle à la gestion durable mais aussi favorable à la
paix et à la coopération.

Quelques chiffres:

– 3 personnes sur 10 n'ont pas accès à des services d'eau potable gérés de manière
sûre et 6 personnes sur 10 n'ont pas accès à des installations sanitaires gérées de
manière sûre.
– Au moins 892 millions de personnes continuent à pratiquer la défécation à l'air
libre.
– Les femmes et les filles sont responsables de la collecte de l'eau dans 80% des
ménages sans accès à l'eau sur place.
– Entre 1990 et 2015, la proportion de la population mondiale utilisant une source
d'eau potable améliorée a augmenté de 76% à 90%
– La pénurie d'eau affecte plus de 40% de la population mondiale et devrait
augmenter. Plus de 1,7 milliard de personnes vivent actuellement dans des bassins
fluviaux où l'utilisation de l'eau est supérieure à la quantité disponible
– 2,4 milliards de personnes manquent d'installations sanitaires de base, telles que
des toilettes ou de latrines
– Plus de 80% des eaux usées résultant des activités humaines sont déversées dans
les rivières ou la mer sans aucune dépollution
– Chaque jour, 1 000 enfants meurent de maladies faciles à prévenir dues aux
conditions d'assainissement et d'hygiène
– Environ 70% de toute l'eau prélevée dans les rivières, lacs et aquifères est utilisée
pour l'irrigation
– Les inondations représentent 70% des décès liés à des catastrophes causées par des
aléas naturels

Descriptif de la cible
Accès à l’eau potable
6.1 : D’ici à 2030, assurer l’accès universel et équitable à l’eau potable, à un coût abordable.

Accès aux services d’assainissement et d’hygiène


6.2 : D’ici à 2030, assurer l’accès de tous, dans des conditions équitables, à des services
d’assainissement et d’hygiène adéquats et mettre fin à la défécation en plein air, en
accordant une attention particulière aux besoins des femmes et des filles et des personnes
en situation vulnérable.

Qualité de l’eau
6.3 : D’ici à 2030, améliorer la qualité de l’eau en réduisant la pollution, en éliminant
l’immersion de déchets et en réduisant au minimum les émissions de produits chimiques et
de matières dangereuses, en diminuant de moitié la proportion d’eaux usées non traitées et
en augmentant considérablement à l’échelle mondiale le recyclage et la réutilisation sans
danger de l’eau.

Gestion durable des ressources en eau


6.4 : D’ici à 2030, augmenter considérablement l’utilisation rationnelle des ressources en eau
dans tous les secteurs et garantir la viabilité des retraits et de l’approvisionnement en eau
douce afin de tenir compte de la pénurie d’eau et de réduire nettement le nombre de
personnes qui souffrent du manque d’eau.

Gestion intégrée des ressources


6.5 : D’ici à 2030, mettre en œuvre une gestion intégrée des ressources en eau à tous les
niveaux, y compris au moyen de la coopération transfrontière selon qu’il convient.

Protection et restauration des écosystèmes


6.6 : D’ici à 2020, protéger et restaurer les écosystèmes liés à l’eau, notamment les
montagnes, les forêts, les zones humides, les rivières, les aquifères et les lacs.

Coopération et renforcement de capacités


6.a : D’ici à 2030, développer la coopération internationale et l’appui au renforcement des
capacités des pays en développement en ce qui concerne les activités et programmes relatifs
à l’eau et à l’assainissement, y compris la collecte de l’eau, la désalinisation, l’utilisation
rationnelle de l’eau, le traitement des eaux usées, le recyclage et les techniques de
réutilisation.

Gestion collective de l’eau


6.b : Appuyer et renforcer la participation de la population locale à l’amélioration de la
gestion de l’eau et de l’assainissement.

L’énergie a un rôle essentiel à jouer en vue de l’atteinte de la sécurité alimentaire et de


l’amélioration de la nutrition. Les systèmes alimentaires modernes sont fortement tributaires des
combustibles fossiles, puisqu’ils consomment environ 30 pour cent de l’énergie disponible dans
le monde et produisent plus de 20 pour cent des émissions mondiales de gaz à effet de serre.

Pour produire plus d’aliments en utilisant moins d’énergie mais des sources d’énergie plus
propres, les systèmes alimentaires et agricoles devront progressivement réduire leur
dépendance à l’égard des combustibles fossiles pour se tourner vers des sources d’énergie
renouvelable en vue de limiter leur impact sur le changement climatique tout en garantissant la
sécurité alimentaire. Le passage à des systèmes alimentaires intelligents en termes d’énergie
nécessitera une perspective systémique, de la coordination dans la formulation des politiques,
des cadres juridiques appropriés ainsi qu’un dialogue multipartite approfondi et un partenariat
mondial pour soutenir l’action.

Dans le cadre du programme Alimentation moins gourmande en énergie, la FAO aide les pays à
accéder à des services énergétiques modernes dans les systèmes alimentaires en améliorant leur
efficience énergétique, en accroissant l’utilisation des énergies renouvelables et en promouvant
une approche qui associe eau-énergie-alimentation.

Objectif 7: Énergie propre et d'un coût abordable


Les objectifs de développement durable (ODD) sont un programme universel ayant pour
ambition de répondre aux défis actuels en construisant un monde plus juste et durable.
L'objectif n°7 est l’accès à l’énergie. L’accès de tous à des services énergétiques fiables,
durables est modernes constitue un défi majeur dans une perspective de développement
durable. En effet, cet objectif est au centre de nombreux défis actuels et a des implications
directes sur d’autres domaines. Il convient donc de s’investir pour un accès universel à
l’énergie et l’augmentation de l’utilisation d’énergies renouvelables.

Un enjeu central
Entre 1973 et 2012, la consommation d'énergie dans le monde a presque doublé. Au vu de
cette expansion, il est nécessaire de trouver des solutions propres et durables, pour
répondre aux besoins de tous sans épuiser les ressources. Pour cela, il est nécessaire de
développer et multiplier l’utilisation d’énergies renouvelables. Une énergie est dite
renouvelable lorsqu’elle provient de sources que la nature renouvelle en permanence.

Un accès inégalitaire
La situation actuelle est caractérisée par sa disparité. En outre, une personne sur 7 n’a pas
accès à l’électricité dans le monde et 62% d'entre-elles se trouvent en Afrique
subsaharienne. De plus, à l'heure actuelle, environ 3 milliards de personnes n'ont pas accès à
des solutions de cuisson propres et sont exposées à des niveaux dangereux de pollution
atmosphérique. Ainsi, elles sont dépendantes du bois, du charbon ou des déchets animaux
pour la cuisson et le chauffage.

Quelques chiffres clés


L'énergie est le principal facteur contribuant au changement climatique, il représente
environ 60% des émissions mondiales de gaz à effet de serre
La pollution de l'air intérieur due à l'utilisation de combustibles a provoqué 4,3 millions de
décès en 2012 -les femmes et les filles représentant 60% de ces décès
En 2015, la consommation mondiale d’énergie primaire reposait à 81,4% sur les énergies
fossiles selon les données de l’Agence Internationale de l’Energie

Vous aimerez peut-être aussi