La réalité de l’enseignement des arts dans nos
écoles
Saviez-vous que le nu n’était pas enseigné dans les
programmes d’art des Universités du Canada avant
les années 1800 ? Saviez-vous que les femmes
artistes n’ont eu le droit d’assister à ces leçons qu’en
1900 dans les Universités canadiennes ? (Guichard,
2017, p. 877)
En effet, le nu, un sujet tabou, n’était pas bien vu par
les paires Canadien. Afin de faire accepter le nu au
Canada, certains artistes comme Paul Peel créèrent
des scènes où le sujet était enfantin afin de supprimer
tout caractère sexuel. De plus, ces sujets étaient
placés dans un contexte où il était normal d’être nue.
Pour exemple, en sortant du bain comme dans
l’œuvre de Paul Peel intitulé La baigneuse vénitienne
peint en 1889.
(Paul Peel. La baigneuse vénitienne, 1889. Huile sur toile, 159
x 115,2 cm. Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa.)
Guichard, C. (2017). Artistes femmes. la parenthèse enchantée, xviii0RW1S34RfeSDcfkexd09rT3e1RW1S34RfeSDcfkexd09rT3-
xix0RW1S34RfeSDcfkexd09rT3e1RW1S34RfeSDcfkexd09rT3 siècles. Annales : Histoire, Sciences Sociales, 72 (3), 876-878.
doi:http://dx.doi.org/10.1017/S0395264918000343
(Shary Boyle. La veuve, 2013. Porcelaine, fillet, et glaçures, 36
x 25 x 25 cm. N.d.)
De nos jours le nu reste un sujet sensible dans nos
Universités, mais est plus accepté. Cependant, des
artistes comme Shary Boyle ne se limitent pas aux
tabous de la société et vont explorer le nu de façon
intéressante dans leurs œuvres.
Il va sans dire que l’éducation du nu a pris du temps
à être acceptée. Malheureusement, ceci est la réalité
pour bien des sujets en art. L’art dans nos écoles et
dans nos Universités n’est pas renforcé. Les
programmes d’art de notre province n’ont pas été mis
à jour depuis des décennies. Le tout, nous fessant
prendre du retard sur le reste du monde. Même Terre-
Neuve-et-Labrador a mis à jour leurs programmes
d’études en art alors que le Nouveau-Brunswick
prend de l’arrière.
La réalité de l’enseignement de l’art dans nos écoles
est que nous enseignions des programmes qui datent
et qui ne sont pas à jour. De plus, nous n’avons pas
suffisamment de cours d’art au secondaire et surtout
au primaire. Il faut normaliser la mise à jour des
programmes actuelle comme le programme de
technologie et celui d’art.