125-Consolidation Et Tassement Des Sols-DBranque

MASTERE
SPECIALISE
TUNNELS et OUVRAGES SOUTERRAINS
De la conception à l’exploitation
Documents pédagogiques internes au Mastère TOS
Module 1. Connaissances de base
1.2. Comportement mécanique des sols

1.2. Comportement mécanique des sols
Denis BRANQUE
ENTPE
1
CONNAISSANCES DE BASES: Comportement mécanique des sols
CONTENU
1. Définition géotechnique des sols
2 Identification physique des sols
2. Identification physique des sols
3. Déformations et contraintes dans les sols
( pp
(rappels de MMC) )
4. Hydraulique des sols
5. Consolidation et tassement des sols
6. Résistance au cisaillement des sols
INSA Lyon ‐ ENTPE MS TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS 2013‐2014
2
Consolidation des Sols (saturés)
 
Espace poral
rempli d’eau 
h
h uw
’
grains solides
’+uw
La réduction du volume de l’échantillon de sol peut venir :
(1) de la compressibilité des particules solides,
(2) de la compressibilité de l’eau dans les pores
(3) de l’expulsion de l’eau des pores
(4) du ré-arrangement du squelette granulaire
En mécanique des sols, le niveau des contraintes est faible, de sorte que (1) et (2) sont
négligeables, la contraction volumique vient toujours de (3) et (4).
RM: Kgrains≈10000MPa,
Keau ≈ 2200MPa
Ksquelette ≈ 10MPa à 100MPa 3
3
Processus de Consolidation
Valve fermée Valve fermée
 0+  Valve ouverte
s
uw(0+) =  ( )=
uw()
’(0+) =  ’() = 
État initial Charge appliquée avec valve Etat final: longtemps après application
t=0 fermée (état nondrainé) de la charge et ouverture de la valve
t=0+ t
 Principe de Terzaghi
Principe de Terzaghi
A tout instant: ’ + uw (t) Contrainte totale

uw(t)
Au bout d’un temps infini, toute surpression
d’eau est dissipée, la charge mécanique ’(t) Contrainte effective
t
extérieure est intégralement portée par le
squelette solide.
solide
tassement
d 4
4
Processus de Consolidation

(t) Contrainte
C i totale
l

A tout instant:
uw(t)
’ + uw ’(t)
 (t) Contrainte effective
uw t
’
tassement
d
Consolidation d’un élément de sol

• La charge appliquée est transférée progressivement de ll’eau
eau (uw)
au squelette des grains (’).
• L’eau est expulsée de l’élément du sol et son volume diminue.
• Ceci induit un tassement du sol et de l’ouvrage fondé sur lui.
Écoulement
É
• La vitesse du tassement dépend de la perméabilité du sol et de la
d’eau
longueur du trajet d’écoulement (i.e. son épaisseur..)
• La résistance du sol augmente (surtout sa cohésion). Mais il faut
un modèle complexe pour simuler cet effet (modèle de Roche imperméable
CAMCLAY)
5
5
Essai oedométrique en laboratoire
comparateur
Charge
piston
pierre poreuse
échantillon de sol
bague métallique
très rigide (rr=0)
L’oedomètre
L’oedomètre est utilisé pour étudier : bâtiment
• ll’évolution
évolution des déformations en fonction du temps
z sol
• la relation déformation (tassement) – contrainte effective z≠0
x
x=0
g ((sous condition 
• le tassement des sols sous un ouvrage
oedométrique) roche
6
6
Théorie de la consolidation de Terzaghi
RM: classiquement
q appliqué
pp q au calcul de tassement sous une fondation
qs(t) e
eau e0
qs(t)
q H
Solide
H0 1
t
0
 Hypothèses  Conditions oedométriques
H1) Couche de sol homogène parfaitement saturé,
 xx   yy  0 ( H 3)
H2) Grains et eau incompressibles (changement de volume du sol
vient uniquement du changement du volume des pores), V H e
 v   zz   
H3) Condition oedométrique (déformations et écoulement se font V0 H 0 1  e0
uniquement dans la direction verticale), Si couche mince
mince, alors
H4) Validité de la loi de Darcy, déformation homogène (vrai
pour un échantillon, car
H5) Comportement squelette élastique linéaire (relation linéaire H~10 cm est petit), donc
entre contrainte effective et indice des vides),
e
H6) Caractéristiques du sol (module, perméabilité) uniformes dans s   zz H  H
toute la couche et constantes pendant toute la consolidation 1 e0 7
7
Soit un volume élémentaire de sol, saturé, de
v(z,t)
dimension dx, dy, dz, traversé par un écoulement

unidirectionnel de vitesse v(z,t) ez
Élément
dz Lors de la consolidation,, le volume de cet
de sol
élément varie. La variation de volume est égale à
z la différence entre le volume d’eau entrant et le
volume d’eau sortant
v(z+dz,t) = v(z,t) + v dz
z
 v  v
Différence entre volumes d’eau entrant et
 v  z   d z  v  z , t  d xd y  dxdydz
sortant pendant une unité de temps z z
V
v   V   v .V0
V0
La variation volumique de l’élément de sol
 v 
pendant une unité de temps (contraction d (V )  ( ). V0  ( v ).dxdydz
positive) t t
v  v
 
z t 8
8
v  v

z t
h
Loi de Darcy (H4) v  k v
z
  2h  
 kv  2    v
 z  t
u  ' zz  zz  u
O a:
On h z et  v   zz  
w Eoed Eoed
Eoed : module oedométrique du sol
kv   2u  1  u  
Il vient donc:  2   
 w  z  Eoed  t t 
Soit :
 2u u kv .Eoed
cv 2  avec cv 
z t w
cv : coefficient de consolidation
du sol ( en m2/s) 9
9
q
u =0 (permeable)
2H Couche de sol
u =0 (permeable)
Objectif: pour 0≤ z ≤ 2H et 0≤ t ≤ ∞, trouver u(z,t) vérifiant:
Equation aux  2u u
dérivées partielles : cv 2  ; 0  z  2H ; 0  t  
z t
Conditions aux limites: u  0 en z  0, t  0

u  0 en z  2 H , t  0
Condition initiale: àt 0: u  q en 0  z  2H
Deux méthodes de résolution

(1) Séparation des variables u(z,t)=F(z)G(t)
(2) Transformation de Laplace 10
10
q
u =0 (permeable)
2H Couche de sol
u =0 (permeable)
La solution de ce problème aux dérivées partielles est de la forme:
 

1
u  2q  sin  m Z  exp   m2 Tv
m 0 m
 m  m  12 
cv t z
Tv  Z t=0+
H2 H
A l’instant t, la courbe de variation des pressions

interstitielles en fonction de z présente une forme
quasi parabolique:
11
11
Le tassement s’obtient à partir de l’expression de la pression interstitielle:


 dz

1
mv q  u dz 1  2 i  m Z  exp   m2 Tv
2H 2H 2H
s    v dz
d  d  qmv  sin d
m 0  m
0 0 0
 
avec s  qmv 2H  est le tassement asymptotique à long terme

1  m2 Tv
 U Tv   1  2 2 e
s
s m 0  m
U = degré de consolidation (souvent exprimé en %)

CV .t
TV  : facteur temps (avec H: distance maximale de drainage)
H2
U donne une indication sur le % de surpression dissipée
dissipée. En fin de processus
processus, les
surpression sont complètement (100%) dissipée, il n’y a plus d’écoulement, donc
plus de changement de déformations et les tassements n’évoluent plus. 12
12
C
0,197 0,848
TV  v2 .t
Tv H
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
0.1
0.15
02
0.2
0.25
0.3
0.35
0.4
0 45
0.45
05
0,5 0.5
U
0.55
0.6
0.65
0.7
0.75
0.8
0.85
0,9 0.9
0.95
1
Degré de consolidation U vs temps adimensionnel Tv
13
13
Solution en série infinie pas toujours commode (avant l’arrivée des PC !), d’où
les solutions approchées plus simple d’emploi:
 4
 Tv Tv  0.2827
U  
1  exp  2.4680.085  Tv  Tv  0.2827
Ou inversement :
  2 U = 0.5 Tv = 0.197
 U U  0.53
Tv   4
1.781  0.933 log 10 100  U %  U  0.53 U = 0.9 Tv = 0.848
14
14
 Remarques
q q
 perméable u =0 t=0+ u =0
Couche de sol H
2H Couche de sol
imperméable
H
u =0
Cas A Cas B
Par symétrie,
symétrie le cas A conduit à la même cinématique que le cas B.
B
Dans les deux cas, le chemin de drainage est de longueur H.
15
15
Exemple 1
q
u =0 (sable & graviers

Tassement final = 100 mm t è perméables)
très é bl )
4m Cv = 0.4 m2/an
u =0 (sable & graviers
très perméables)
Tassement final = 40 mm
5m Cv = 0.5 m2/an
substratum imperméable
La figure ci-dessus montre une stratigraphie de sol, où on a en alternance

deux couches de sables et graviers et deux couches d’argile. On peut
supposer que le sable et gravier sont beaucoup plus perméables que
l’argile. La consolidation dans les couches d’argile a donc lieu
simultanément. Calculer le degré de consolidation dans les deux couches
dd’argile
argile après une année de consolidation et le tassement de surface
correspondant.
16
16
Exemple 1 – Solutions
Tassement dû à la couche 1:
Drainage dans 2 directions, longueur de drainage H = 2 m:
cv t 0.4 1
t  1 an, donc Tv    0 .1 (Attention aux unités)
H2 22
C
TV  v2 .t
From diagram ou formule Tv H
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
0.1
U = 0.36 ((i.e.
.e. 36 %) 0.15
02
0.2
0.25
0.3
Tassement de la couche 1 0.35

0.4
0.45
s1((1 an)) = U1 * s= 0.36*100 0.5
U
0.55
0.6
= 36 mm 0.65
0.7
0.75
0.8
0.85
0.9
0.95
1
17
17
Exemple 1
Tassement dû à la couche 2:
Drainage en une direction seule, H = 5 m:

C
TV  v2 .t
Tv H
c t 0.51 0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2 2.2 2.4 2.6 2.8 3
Tv  v 2   0.02
0.1
0.15
H 52 0.2
0.25
0.3
0.35
From diagram, U = 0.16 0.4
0.45
0.5
U
0.55
Ai i tassement dde couche
Ainsi, h 2 0.6
0.65
0.7
s2(1 an) = U2 * s = 0.16*40 0.75
0.8
= 6.4 mm 0.85
09
0.9
0.95
1
Le tassement total après une année est donc: s1+s2 = 36 + 6.4 = 42.2 mm
18
18
Exemple 2
Un échantillon de sol d’une épaisseur de 20 mm dans un oedomètre atteint
50% du tassement final après 2 minutes. Calculer le temps nécessaire pour
atteindre 50% de tassement final d’un même sol de 10 m en condition de

d i
drainage uni-directionnel.
i di ti l
Solutions:
Le sol est le même dans tous les deux cas,
cas le coefficient de consolidation est donc le
même, noté cv.
Pour arriver à un même degré de consolidation (U=50% dans le cas présent), il faut
atteindre le même temps adimensionnel de Tv= 00.197.197 Dans le cas d’un
d un oedomètre
oedomètre, le
drainage se fait dans les deux directions (haut et bas), on a donc H1= 0.01 m.
Dans le cas de la couche de sol, le drainage se fait dans une seule direction, on a donc
H2= 10m.
10m On peut écrire: ct ct
Tv  v 21  v 22
H1 H 2
D’où l’on tire: t 2 H 22 H 22

  t 2  t1 * 2
t1 H12 H1
Soit 3.8 ans
19
19
Determination du coefficient de consolidation Cv
 Méthode de Taylor :
• On trace h en fonction de √t
20
20
Détermination du coefficient de consolidation Cv
 Méthode de Casagrande :
• On trace h en fonction de log t
21
21

Quelques ordres de grandeur de Cv
Sol Sable de Argile verte du

g Limon d’Orly
y Tourbe de
Fontainebleau Sannoisien Bourgoin
Cv (m2/s) ∞ 3.10‐8 5.10‐6 4.10‐7
(d’après
(d après Eléments de Mécanique des Sols
Sols, cours de ll’ENPC
ENPC, F.
F Schlosser)
22
22
CONNAISSANCES DE BASES: Comportement mécanique des sols
Relation contraintes – déformations

- Calcul des tassemments
INSA Lyon ‐ ENTPE MS TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS 2013‐2014
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Relation contraintes ‐ déformations

grains Espace poral
 ’+uw d
solides rempli d’eau 
u
V uw
’’
On s’intéresse à présent à la relation contrainte – déformation lorsque l’incrément de

contrainte total est entièrement transféré au squelette solide et se trouve repris par les forces
de contact inter-granulaires.
inter granulaires Dans ce cas,cas ll’incrément
incrément de contrainte totale est égal à
l’incrément de contrainte effective: d=d’ et les surpressions d’eau interstitielles sont
nulles (du=0)
Ce cas conceptuel (sans surpression d eau) peut être assimilé au cas dd’un
d’eau) un chargement
infiniment lent, ou bien au cas d’un drainage infiniment rapide, ou bien encore si l’on se
place à un temps infiniment long après l’application de l’incrément de contrainte totale.
24
24
Essai oedométrique à charges variables
jauge
Charge
capsule
pierre poreuse
H échantillon de sol
anneau métallique
très rigide
L’oedomètre
L’oedomètre est utilisé pour étudier : bâtiment

• l’évolution des déformations suivant le temps
p
• la relation déformation (tassement) – contrainte effective
H sol
(mesure du tassement lorsque les surpressions d’eau se sont roche
p )
dissipées).
• le tassement des sols sous un ouvrage (sous condition 
oedométrique) 25
25
Relation contrainte‐déformation des sols 1D
y x
bâtiment
e
s eau e0
H sol
H 1 roche
Solide
 xx   yy  0 (condition oedométrique)
s e (grains solides indéformables, toute variation volumique

 v   zz  
H 1  e0 vient des pores avec un réarrangement des grains)
e
s H (tassement total de l’échantillon ou d’un bâtiment selon H)
1 e0
*Remarque: contrainte de compression positive, déformation en contraction positive (mécasol)

26
26
Cas d’un chargement oedométrique monotone
g q
24h
t q
q1 q2
q3
q4
q=
Indice des
e
vides e
e0
e1
e2
e3
e4
c R
t log10 q= log10 
c: contrainte de pré‐consolidation = contrainte effective domaine

surconsolidé
domaine
normalement
maximale à laquelle le sol a été soumis au cours de son histoire !!! consolidé
27
27
Cas d’un
Cas d un chargement oedométrique avec cycle de charge ‐
chargement oedométrique avec cycle de charge décharge
24h
t q
q1
q2 q5
q3
q4 q6
q= q7
Indice des
e c = contrainte de
vides e
e0 pré‐consolidation
e1
e2
e3 e5
e4 e6
e7
c((1)) c((2))
t log10 q= log10 
28
28
Sol fin normalement consolidé
e O
Déposition du sol
(courbe vierge)
(O‐P)
Q
Chargement  c'   v' 0

P
Oedométrique
(Q‐P‐R)
Prélèvement
Prélèvement
de l’échantillon Etat de contrainte in situ avant
non remanié R prélèvement de l’échantillon
(P‐Q)
’c  v' 0
 l 10
log
O-P-R est la courbe vierge. Un sol qui donne une réponse suivant la courbe
vierge
i estt appelé
lé un soll normalement
l t consolidé
lidé (NC)
Lors du chargement suivant la courbe vierge, des déformations élastiques
et plastiques se produisent dans le matériau (il apparaît donc plus mou).
Lors d’un cycle de décharge-recharge (P-Q) (cycle quasi-réversible), seules
les déformations élastiques se produisent (le sol apparait plus rigide).
29
29
Sol fin surconsolidé
e O
Glacier
aujourd’hui
j d’h i
Courbe vierge disparu
(dépot + glacier)
(O-P-R)
 c'
Q
P Chargement
A
Oedométrique
Prélèvement de (B‐P‐R)
l’échantillon
(A-B) R
Fonte du
glacier (P-A)
 v' 0   c'
 v' 0 c
log10
Etat de contrainte in situ avant
prélèvement de l’échantillon
Notons
N t que les
l variations
i ti volumique
l i (variation
( i ti de d e)) sontt beaucoup
b moins
i
importantes lors de la décharge et recharge que lors du chemin de chargement le
long de la courbe vierge.
Un sol dans un état quelque part entre P et Q est appelé surconsolidé.
surconsolidé
 c
On définit le degré de surconsolidation: OCR 
 30
30
Relation typique entre variation de l’indice des vides
et contrainte effective
Cc: indice de compression
Indice des O Indice des O Cs: indice de gonflement
vides e
vides e 1
Cc
Q
OPR : courbe vierge lors d’un Q
P P
premier chargement Cs
1
QP : déchargement-rechargement
R R
log10 log10
Comportement réel Idéalisation
Lorsque la contrainte effective est tracée sur une échelle logarithme (base 10 par
convention) en fonction de l’indice des vides, le graphe est proche d’une droite.
Cette linéarité dans le p ( g10’,, e)) est supposée
plan (log pp ppar le modèle classique
q de la
mécanique des sols.
Lors d’une décharge-recharge, on suppose aussi, pour simplifier, que le trajet aller-
retour est linéaire et superposable.
Explication théorique: OPR  élastoplastique écrouissable;
QP  élastique 31
31
Comportement élastoplastique écrouissable
Cas uni axial

Cas uni‐axial Cas multi axial
Cas multi‐axial
Indice des mn
O
vides e 1 Cc: indice de compression
Cr: indice de gonflement
Cc M
Q
P P
Cr R
N ij
1 Q
N M

’
R
log10
: Domaine élastique ’: Domaine élastique
’ initial lors du trajet PQ t l au point
actuel i t M ett pendant
d t
MN, NM.
’
 Comportement élastoplastique idéalisé
- Comportement élastique (OC) pendant les trajets QP et MN
- Comportement élastoplastique (NC) pendant les trajets OP, PM, MR

avec extension
i dud ddomaine
i élastique
él i (écrouissage)
(é i )
- Exemple de modèle élastoplastique écrouissable: modèle de CAMCLAY
32
32
Calcul de tassement de consolidation
Domaine NC
e
l 10  3  2 
e  Cc log
e0
1
C
Cs
Domaine OC
e1
e  Cs log10  1  0 
ec 1
e2 Cc
e3
Chargement en parties OC & NC
0 1 c 2
Etape 1:
e1  Cs log10  c  0 
3
logg10
Etape 2:
e2  Cc log10  3  c 
e  e1  e2 33
33
e
water e
s
H 1
Solid
indice des vides e est homogène:

Pour une couche fine de sol où la variation de ll’indice
s e
 zz   NB: s > 0 si e < 0
H 1 e
e
s H
1 e
34
34
Cc       
s log10  0 H Variation de charge uniquement
1 e   
0  dans le domaine NC
Csr        Variation de charge uniquement

s log10  0 H
1 e   0  dans le domaine OC
Csr   ’pc  Cc   0    
s  10 
Variation de charge
g concernant les
 ’ c 
logg10  c  H log
g H
1 e   0  1  e  pc  deux domaines NC & OC
35
35
Calcul de tassement de Consolidation d’un sol
en multi
multi-couches
couches
Si le sol se présente en plusieurs couches hétérogènes, ou si la variation des contraintes ’,

donc des indices des vides e sont hétérogènes, il faut procéder à un calcul par couche puis
additionner les résultats.
ei H i
H1 couche 1 si  
H2 couche 2
1  ei


Hn couche n
n n
ei H i
s   s i  
i 1 i 1 1  ei
36
36
Exemple
p 1
graviers
La nappe est à 2 m sous la surface.
2m
Calculer le tassement dû à la
3m graviers
consolidation des deux couches
4m argile – couche 1 A
d’argile
d argile si une surcharge à la surface
4m argile – couche 2 B induit une augmentation de contrainte
totale de 100 kPa au point A et 60 kPa
Graviers:
au point B.
sat = 22 kN/m3; h = 18 kN/m3
La contrainte de préconsolidation en A
Argile: est ’c=120 kPa. Le sol est
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cs = 0.05 normalement consolidé en B.
37
37
Argile couche 1:
2m graviers Poids volumique de l’argile
3m graviers  sat 
 G s  e   w   2.7  0.810  19.44 kN / m3
1 e 1.8
4m argile – couche 1 A Etat initial en A ((nappe
pp à 2 m):
)
4m argile – couche 2 B Contrainte totale initiale
0 = (2)(18)+(3)(22)+(2)(19.44) = 140.89 kPa
Pression d’eau
Gravel:
u = (5)(10) = 50 kPa
sat = 22 kN/m3; humide = 18 kN/m3
Contrainte effective initiale
0 = 140
 140.8950
89 50 = 90
90.89
89 < 120 kPa (’
( pc)
Clay:
La couche d’ argile 1 est
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cs = 0.05
initialement surconsolidée
38
38
Argile couche 1:
2m graviers Etat final en A :

Contrainte totale finale
3m graviers f = 100+ 140.89 = 240.89 kPa
4m argile – couche 1 A Pression d’eau
u = (5)(10) = 50 kPa
4m argile – couche 2 B Contrainte effective finale
f = 240.8950 = 190.89 kPa > 120 kPa (’pc)
Gravel: La couche 1 d’argile à l’état final est
sat = 22 kN/m3; humide = 18 kN/m3 normalement consolidaté

e
Evolution au point A
Clay: e0 1
Cr
1
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cr = 0.05 e
Cc
ef
0 c f

log10
39
39
Argile couche 1 (calcul mené au point A):

2m graviers
T
Tassement
t de
d la
l couche
h 1 d’argile
d’ il est:
t
3m graviers
Cr    C   
4m A s1  log10  pc  H  c log10  f  H
argile – couche 1
  
1 e  0  1 e  pc 
4m argile – couche 2 B 0.05  120  0.2  190.89 
 log10  4 log10  4
1.8  90.89  1.8  120 
Gravier:  0.1030 m
sat = 22 kN/m3; humide = 18 kN/m3 e
e0 1
e1 Cr
Argile: 1
e
e2
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cr = 0.05 C
c
ef
0 pc f

log10
40
40
Argile couche 2:
2m gravel
Etat initial en B:
3m gravel Contrainte totale
0 = (2)(18)+(3)(22)+(6)(19.44) = 218.67 kPa
4m Clay – sublayer 1 A
Pression
P i d’d’eau
4m Clay – sublayer 2 B u = (9)(10) = 90 kPa
Contrainte effective
0 = 218.67
218 67 - 90 = 128
128.67
67 kPa
kP
Gravier:
Argile couche 2 est initialement normalement
Argile: consolidée (info. donnée dans l’énoncé)
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cr = 0.05
41
41
Argile couche 2:
2m graviers
3m graviers
Etat final en B:
Contrainte totale
4m argile – couche 1 A
f = 60+ ((2)(18)+(3)(22)+(6)(19.44)
)( ) ( )( ) ( )( ) = 278.67 kPa
4m argile – couche 2 B Pression d’eau
u = (9)(10) = 90 kPa
Contrainte
C t i t effective
ff ti
Gravier:
zz = 278.67-90 = 188.67 kPa
Argile couche 2 reste normalement consolidée en
Argile: fin de chargement
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cr = 0.05
42
42
Argile couche 2:
Tassement de la couche 2 est:

graviers
2m
Cc   
s2  l 10  f  H
log
3m graviers 1 e  0 
0.2  188.67 
4m argile – couche 1 A  log10  4
1.8  128.67 
4m argile – couche 2 B  0.0739 m
Tassement total:
Gravier: s  s1  s 2  0.1030  0.0739  0.1769 m (  17.7 cm)
sat = 22 kN/m3; humide = 18 kN/m3 e
e0
Argile: 1
e Cc
e = 0.8; Gs = 2.7; Cc = 0.2; Cr = 0.05
ef
log10
0 = pc f
43
43

125-Consolidation Et Tassement Des Sols-DBranque

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MASTERE

1.2. Comportement mécanique des sols

INSA Lyon ‐ ENTPE MS TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS 2013‐2014

Consolidation d’un élément de sol

Eoed : module oedométrique du sol

Objectif: pour 0≤ z ≤ 2H et 0≤ t ≤ ∞, trouver u(z,t) vérifiant:

Conditions aux limites: u  0 en z  0, t  0

Condition initiale: àt 0: u  q en 0  z  2H

Deux méthodes de résolution

La solution de ce problème aux dérivées partielles est de la forme:

A l’instant t, la courbe de variation des pressions

Le tassement s’obtient à partir de l’expression de la pression interstitielle:

U = degré de consolidation (souvent exprimé en %)

Degré de consolidation U vs temps adimensionnel Tv

les solutions approchées plus simple d’emploi:

u =0 (sable & graviers

La figure ci-dessus montre une stratigraphie de sol, où on a en alternance

Drainage dans 2 directions, longueur de drainage H = 2 m:

Tassement de la couche 1 0.35

Drainage en une direction seule, H = 5 m:

atteindre 50% de tassement final d’un même sol de 10 m en condition de

D’où l’on tire: t 2 H 22 H 22

• On trace h en fonction de log t

Sol Sable de Argile verte du

Cv (m2/s) ∞ 3.10‐8 5.10‐6 4.10‐7

Relation contraintes – déformations

INSA Lyon ‐ ENTPE MS TUNNELS ET OUVRAGES SOUTERRAINS 2013‐2014

On s’intéresse à présent à la relation contrainte – déformation lorsque l’incrément de

L’oedomètre est utilisé pour étudier : bâtiment

s e (grains solides indéformables, toute variation volumique

*Remarque: contrainte de compression positive, déformation en contraction positive (mécasol)

c: contrainte de pré‐consolidation = contrainte effective domaine

Chargement  c'   v' 0

Cas uni axial

- Comportement élastoplastique (NC) pendant les trajets OP, PM, MR

indice des vides e est homogène:

Csr        Variation de charge uniquement

Si le sol se présente en plusieurs couches hétérogènes, ou si la variation des contraintes ’,

2m graviers Poids volumique de l’argile

2m graviers Etat final en A :

Gravel: La couche 1 d’argile à l’état final est

sat = 22 kN/m3; humide = 18 kN/m3 normalement consolidaté

0 c f

Argile couche 1 (calcul mené au point A):

0 pc f

Tassement de la couche 2 est:

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