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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST (UCAO)
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UNITE UNIVERSITAIRE A COTONOU (UUC)
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Le Superviseur
i
L’UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L‘OUEST
N’ENTEND DONNER NI APPROBATION NI IMPROBATION AUX
OPINIONS EMISENT DANS CE MEMOIRE. CES OPINIONS
DOIVENT ETRE CONSIDEREES COMME PROPRES A LEUR
AUTEUR.
ii
Dédicace
Remerciements
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude :
iii
A notre superviseur Prof. Dr Ir. Anastase AZONTONDE pour avoir accepté diriger notre
travail, malgré ses multiples charges académiques et de recherches ;
Au Directeur du Centre de Recherches Agricoles d’Agonkanmey (CRA-Agonkanmey), Prof.
Dr Ir. MENSAH Apollinaire surtout pour sa disponibilité constante ;
Prof. Dr Ir. Guillaume AMADJI, pour nous avoir permis de conduire la suite de nos
travaux de recherches dans son laboratoire à la Faculté des Sciences Agronomiques/ UAC.
Mon père François René CAKPO et ma mère Christine AMETONOU; pour toutes leurs
bravoures et dévotions ;
Dr Ir. Florent QUENUM pour sa présence inconditionnée à notre côté malgré son emploi
de temps manifestement chargé,
Dr Hervé AHOLOUKPE pour avoir accepté nous accorder de son temps ; mille fois merci ;
A toute l’équipe du Laboratoire des Sciences du Sol, Eaux et Environnement (LSSEE) du
CRA-Agonkanmey et plus particulièrement aux Messieurs Joseph, Noël, Claude, Sylvestre et
Jean pour toute l’aide qu’ils nous ont apportée tout au long du stage ;
Aux autorités et aux enseignants de l’UCAO-UUC en particulier Dr Barnabé DENON,
Directeur des Etudes, Prof. Dr Ir. Dansou KOSSOU, Doyen de la Faculté des Sciences
Agronomiques et de l’Environnement, pour nous avoir insufflés à chaque fois le goût du
travail bien fait ;
Hermione KOUSSIHOUEDE, Rodrigue DAASI, et Issiakou HOUSSOUKPEVI pour
leur sens d’amitié, conseils et assistance ;
A tous mes camarades et amis de la deuxième promotion de Master en sciences
agronomiques en particulier Malick, Bruno, Roland, Romaric, Anselme, Charbel, Anicet
et Marc-aurel pour l’ambiance fraternelle qu’il y a toujours eue entre nous ;
A tous mes amis stagiaires du LSSEE pour l’esprit d’unité qui a régné tout au long du
parcourt
A tous ceux qui, de loin ou de près, nous ont apporté leurs divers soutiens pour la réalisation
de ce travail.
Profondes gratitudes !
iv
Résumé
L’étude traite de la teneur en matière organique de l’horizon A 11 de six (6) unités pédologiques de
sol. Cette étude a été réalisée dans la commune de Banikoara. Elle vise à évaluer l’influence de la
matière organique sur le rendement. Pour réaliser cette étude, une méthode de fractionnement
granulométrique de la matière organique du sol par simple tamisages successifs à sec, sous eau et
avec de l’HexaMéthaPhosphate de Sodium (HMP, 0,5 Na) à 2000, 200, 53 et 22µm a été adoptée.
Quatre fractions granulométriques de la matière organique ont été obtenues et séparées selon leurs
tailles, caractéristiques morphologique, et physico-chimique. Aussi, ont été déterminées leurs teneurs
respectives en carbone. Il s’agit de la matière organique particulaire MOP (53-200) ; de la matière
organique fine MOF (22-53) ; de la fraction organo- minérale (0-22) et de la fraction grossière
(>200). Les résultats révèlent que la teneur en matière organique du sol influence significativement
le rendement agricole dans la commune de Banikoara ainsi, les rendements les plus élevés ont été
obtenus avec les teneurs les plus élevées en matière organique du sol. Une forte teneur de matière
organique dans le sol constitue alors un facteur déterminant de la fertilité des sols et le rendement des
cultures. Quant aux résultats du fractionnement granulométrique, on retient que les fractions issues
de l’unité pédologique 4 représentative des sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sur roche
basique présentent une bonne performance en termes de teneur en matière organique et en carbone
comparé aux autres unités pédologiques. La distribution granulométrique du carbone indique que les
fractions (22-53) encore appelée fractions argilo-limoneuses ont les teneurs les plus élevées en
carbone et contribuent à 60% à la somme totale du carbone. Ainsi, il existe une différence
significative en taux de carbone entre les différentes unités pédologiques. Les traits caractéristiques
des fractions organiques et organo- minérales justifient l’existence de pools de matière organique qui
ont des fonctions et dynamique bien précises liées à chaque type de fractions. Outre les fractions
granulométriques de la matière organique, nos résultats ont également montré que la forte teneur en
matière organique ou en carbone de l’unité pédologique 4 favorise une bonne expression des facteurs
de fertilité du sol que sont la teneur en Azote, la somme des cations échangeables, la capacité
d’échange cationique et le taux de saturation. Ceci est justifié par la bonne corrélation r 2= 0,82 entre
la matière organique et certains facteurs de fertilité des sols étudiés.
Mots clés : Fractionnement granulométrique, matière organique, fertilité du sol, unité pédologique,
Banikoara (Bénin).
v
Abstract
The study concerns the soil organic matter content (SOM) of the A 11 horizon of six (6) soil
pedological units. This study was carried out in the commune of Banikoara. It aims at evaluation the
influence of the organic matter on the yield. To make a this study, a method of fractionation
granulometric of the organic matter known ground by simple water successive siftings, underwater
and with HexaMéthaPhosphate de Sodium (HMP, 0,5 Na) at 2000, 200, 53 and 22µm was adopted.
Four particle shapes of the soil organic matter were obtained and separated according to their sizes,
characteristics morphological, and physicochemical. Also, their respective contents carbons were
given. It is about organic matter particulate MOP (53-200);organic matter fine MOF (22-53);mineral
organo- fraction (0-22) and coarse fraction (> 200). The results reveal that the content of organic
matter of the ground significantly influences the yield production in the commune of Banikoara, thus
the highest yields were obtained with the highest contents of organic matter of the ground. A strong
organic matter content in the ground constitutes a point then determining in the fertility of the
grounds and the yield of the cultures. As for the results of granulometric fractionation, one retains
that the fractions resulting from the pedological unit 4 representative of hydromorphic tropical
ferruginous grounds on basic rock present a good performance in terms of content of organic matter
and carbon compared with the other pedologicals units. The granulometric distribution of Carbon
indicated that (22-53) fraction, still called argilo-muddy fractions have the contents most raised
carbon and contribute to 60% with the total sum of carbon. Thus, there is a significant difference in
rate of carbon between the various pedologicals units. The features characteristic of the organic
fractions and organo- mineral justify the existence of organic matter pools which have quite precise
functions and dynamics and related to each type of fractions. In addition to the particle shapes of the
organic matter, our results also showed that a strong content of organic matter and carbon of the
pedological unit 4 supports a good expression of the factors of fertility of the soil which are the
Nitrogen content, the sum of the exchangeable cations, the cation capacity of exchange and the rate
of saturation. This is justified by the good correlation r2 = 0,82 between the organic matter and the
factors of fertility of the studied ground.
Key words: Granulometric fractionation, soil organic matter, soil fertility, pedological unit,
Banikoara (Bénin)
vi
Liste des tableaux
Tableau 1: Valeurs relevées dans la bibliographie de coefficients de corrélation linéaire « r »
déterminés entre stabilité structurale (test d’immersion dans l’eau, résultats exprimés sous forme de
pourcentage d’agrégats stables), teneur en carbone organique.................................................................13
Tableau 2: Valeurs relevées dans la bibliographie de coefficients de corrélation linéaire « r »
déterminés entre stabilité structurale (test d’immersion dans l’eau, résultats exprimés sous forme de
MWD), teneur en carbone organique (C), polysaccharides ext.................................................................14
Tableau 3 Equipement et appareil d'analyse..............................................................................................37
Tableau 4 : ensemble des verreries utilisées en laboratoire.......................................................................38
Tableau 5 : Caractéristiques physiques des unités pédologiques..............................................................46
Tableau 6 : Caractéristiques chimiques des unités pédologiques..............................................................47
Tableau 7 : Analyse de variance pour l’effet de la matière organique sur les facteurs de fertilité du sol
...................................................................................................................................................................51
Tableau 8: Relation entre teneur en matière organique et facteurs de fertilités du sol..............................53
Tableau 9 : Comparaison de moyenne des teneurs en carbone (C) et matière organique (M.O) des
unités pédologiques...................................................................................................................................61
Tableau 10 : Distribution du carbone dans les différentes fractions granulométriques............................63
Tableau 11 : Coefficient d’enrichissement en carbone (Ec) des différentes fractions..............................64
vii
Figure 1:Schéma d’organisation hiérarchique de la structure des sols de Tisdall et Oades (1982)
adapté par Calvet (2003). A chaque taille d’agrégats, est associé un type spécifique de matière
organique du sol qui stabilise la structure...................................................................................................8
Figure 2: Relations entre MOS et indicateurs de fertilité du sol. (Manlay et al. 2007).............................11
Figure 3: Plant de riz.................................................................................................................................21
Figure 4:Les différentes parties d’une jeune pousse de soja.....................................................................25
Figure 5: Distribution du niébé en Afrique...............................................................................................26
Figure 6: Plant de Pennisetum glaucum....................................................................................................28
Figure 7: Distribution de l'arachide en Afrique.........................................................................................31
Figure 8: Carte du milieu d’étude..............................................................................................................32
Figure 9: schéma récapitulatif de la démarche méthodologique adoptée..................................................36
Figure 10: Localisation des différentes unités pédologiques.....................................................................39
Figure 11: Récapitulant les différentes étapes de l’expérimentation du fractionnement
granulométrique proposé. Adopté par C. Feller (1979).............................................................................43
Figure 12: Evolution du taux de saturation des cations dans les unités pédologiques..............................52
Figure 13: Evolution de la capacité d'échange cationique dans les unités pédologiques.........................52
Figure 14: Evolution de l'Azote dans les unités pédologiques..................................................................52
Figure 15: Evolution de la somme des cations dans les unités pédologiques...........................................52
Figure 16: Rendement du coton suivant la teneur en MO des unités pédologiques..................................54
Figure 17: Rendement du maïs suivant la teneur en MO des unités pédologiques...................................54
Figure 18: Rendement du mil suivant la teneur en MO des unités pédologiques.....................................55
Figure 19: Rendement du sorgho suivant la teneur en MO des unités pédologiques................................56
Figure 20: Rendement du riz suivant la teneur en MO des unités pédologiques......................................56
Figure 21: Rendement du soja suivant la teneur en MO des unités pédologiques....................................57
Figure 22: Rendement igname suivant la teneur en MO des unités pédologiques....................................57
Figure 23: Rendement manioc suivant la teneur en MO des unités pédologiques....................................58
Figure 24: Rendement niébé suivant la teneur en MO des unités pédologiques.......................................59
Figure 25: Rendement arachide suivant la teneur en MO des unités pédologiques..................................59
Figure 26: Présence du carbone dans les quatre fractions comparées au carbone initial du sol................65
viii
Liste des photos
Photo 1: série de tamis pour le fractionnement granulométrique de la matière organique..........................42
Photo 2: Sel d’HexaMétaPhosphate de Sodium........................................................................................42
Photo 3: Flacon contenant les fractions granulométrique de la matière organique......................................70
Photo 4: Processus de sédimentation pour l’obtention de la fraction F0-22..................................................70
ix
Liste des sigles et acronymes
ANOVA : Analysis Of Variance
CAMES : Conseil Africain et Malgache de l’Enseignement Supérieur
CRA-Agonkanmey : Centre de Recherches Agricoles d’Agonkanmey
Ec : : Coefficient d’Enrichissement du Carbone
FAO : Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture
FSA : Faculté des Sciences Agronomiques
FSAE : Faculté des Sciences de l’Agronomie et de l’Environnement
GPS : Global Positioning System
INRAB : Institut National des Recherches Agricoles du Bénin
LSS : Laboratoire des Sciences du Sol
LSSEE : Laboratoire des Sciences du Sol, Eaux et Environnement
MAEP : Ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche
MO : Matière Organique
MOF : Matière Organique Fine
MOP : Matière Organique Particulaire ;
pH : Potentiel Hydrogène ;
SAA : Spectrophotomètre d’Absorption Atomique
Tc : Taux moyen de carbone
UAC : Université d’Abomey-Calavi ;
UCAO : Université Catholique de l’Afrique de l’Ouest
UUC : Unité Universitaire de Cotonou
x
Table des matières
Résumé...................................................................................................................................................v
Abstract.................................................................................................................................................vi
1-Introduction.........................................................................................................................................2
1.1-Contexte et justification....................................................................................................................4
1.2-Objectifs de recherche......................................................................................................................5
1.3-Hypothèses de recherche..................................................................................................................5
2- Synthèse bibliographique...................................................................................................................6
2.1.1-Définition de sol............................................................................................................................6
2.3.2-Lien entre teneurs en matière organique et stabilité de la structure dans les sols.......................11
2.4.2-Ecologie du cotonnier..................................................................................................................15
2.4.3.1-Fertilisation organique.............................................................................................................16
2.4.3.2-Fertilisation inorganique..........................................................................................................16
xi
2.5-Généralités sur la culture de maïs...................................................................................................17
2.5.1-Origine et distribution..................................................................................................................17
2.5.2-Utilisations du maïs.....................................................................................................................17
2.6.2-Ecologie du sorgho......................................................................................................................19
2.7.2-Caractéristiques écologiques.......................................................................................................21
2.8.1-Morphologie et écologie..............................................................................................................22
xii
3-Matériel et Méthodes........................................................................................................................36
3.1-Synopsis de l’étude.........................................................................................................................36
3.2-Matériel technique..........................................................................................................................36
3.2.1-Matériel de terrain.......................................................................................................................36
3.2.2-Matériel de laboratoire.................................................................................................................37
3.2.2.1-Appareillage.............................................................................................................................37
3.2.2.2-Verreries...................................................................................................................................38
3-3 Méthodes........................................................................................................................................38
3.3.2-Estimation des relations entre la matière organique et les facteurs de fertilité du sol.................39
3.3.3-Analyse au laboratoire.................................................................................................................39
4- Résultats...........................................................................................................................................44
4.3.3-Corrélation entre la teneur en matière organique (MO) et les facteurs de fertilité du sol...........53
4.4.11-Comparaison des teneurs moyennes en carbone (C) et matière organique (M.O) des
unités pédologiques.......................................................................................................................60
5- Discussion........................................................................................................................................67
5.5- Disponibilité et distribution du carbone dans les quatre fractions granulométriques de la MOS. 71
6- Conclusion et Suggestions...............................................................................................................77
Références Bibliographiques...............................................................................................................79
Annexes..................................................................................................................................................1
xiv
Chapitre : 1
Introduction
Générale
1-Introduction
Le monde aura du mal à nourrir sa population si, d’ici l’an 2040, il ne s’efforce pas
d’accroître sa production alimentaire (cf. GTZ, 1997) . La productivité agricole en Afrique
sub-saharienne et spécialement en Afrique de l’Ouest doit s’accroître pour permettre d’éviter
une immense crise alimentaire (Bationo et al ; 1999). Force est de constater que les questions
liées à la gestion de la fertilité des sols occupent le centre des débats sur la durabilité des
systèmes de production agricole en Afrique de manière générale et particulièrement en
Afrique au sud du Sahara (Kanté, 2001). La baisse de la fertilité des terres consécutive à une
réduction ou une annulation de la durée des jachères, surtout dans les zones à forte pression
foncière est devenue une contrainte majeure au développement agricole (Alohou, 1999 ;
Wennink, 2001).
Le Bénin n’échappe pas à cette réalité. En effet, la pression démographique de plus en plus
élevée sur nos sols, nos modes de production non durables, etc. exposent beaucoup de sols
béninois à un phénomène de graves dégradations qui hypothèquent dangereusement
l’autosuffisance alimentaire dans notre pays. Au Nord- Bénin, la difficulté majeure rencontrée
par les exploitants agricoles est la baisse progressive de la capacité de production des terres
cultivées (Djenontin et al ; 2003 a). Cette situation résulte d’une gestion inadéquate de la
fertilité des terres où les stratégies et pratiques endogènes n’ont pu évoluer pour s’adapter à
une situation de gestion de fertilité des sols, qui se complique de plus en plus (Djenontin et
al ; 2003 a).
De toute évidence, les terres agricoles connaissent dans les processus de mise en valeur et
d’exploitation, une perte d’éléments nutritifs dont l’importance s’accroît au fur et à mesure
que le processus dure, avec pour conséquence une chute du rendement (Van der pol, 1994 ;
Boko et Kpagbin, 1997). En effet, les compensations faites sont inférieures à la perte
d’éléments nutritifs engendrée par ce processus (Van der pol, 1994 ; Boko et Kpagbin, 1997).
Cette exploitation « minière » des sols ne peut garantir une exploitation durable des terres. La
même observation a été faite par la FAO qui caractérise également ce processus
(d‘agriculture minière) où le prélèvement continuel et inexorable des éléments nutritifs du sol
par les cultures, est sans compensation par les engrais. Les bilans en éléments nutritifs sont
donc négatifs pour plusieurs systèmes de production et la situation de l’agriculture minière en
Afrique sub- saharienne est alarmante puisqu’elle prélèverait jusqu’à 221 g de N, 6 kg de P 2O5
et 18 kg de K2O par hectare en l’an 2000, avec une perte nette de 49 kg/ ha-’ (soit environ 9,3
millions de tonnes d’éléments nutritifs prélevés des systèmes agricoles en Afrique
subsaharienne en 1983) (Stoorvogel et al ; 1990). Alors, des approches de solutions ont été
développées et introduites en milieu paysan ; mais peu ont été adoptées par les exploitants
agricoles. Ces approches ont mis accent sur l’utilisation des engrais minéraux, la rotation des
cultures et les amendements organiques (Pieri, 1989 ; Van der pol, 1992). Les apports
d’engrais sur les cultures outre le coton est minima et les amendements organiques
pratiquement inexistants (Djenontin et al ; 2003). La nécessité d’augmenter la teneur en
matière organique des sols afin d’avoir un meilleur effet des engrais minéraux a insufflé une
relance de la production et de l’utilisation de la matière organique.
La matière organique du sol, de par sa relation étroite avec la fertilité du sol est un facteur
important pour la maîtrise d’une production végétale durable (Razafimbelo et al ; 2006).
Aussi, la matière organique par son impact sur de nombreuses propriétés physico- chimiques
et biologiques du sol, apparaît comme un facteur essentiel de la fertilité (Feller, 1979). Son
étude est donc indispensable pour une meilleure connaissance des relations sol- plante.
Toutefois, la distribution souvent très hétérogène de certaines fractions organiques grossières
(racines, pailles, amendements organique etc.…), moyennes, fines et les faibles teneurs en
carbone du sol nécessitent pour les études au champ des prélèvements importants et des
analyses d’échantillons (Feller, 1979). Nous présentons ainsi dans ce travail la méthode de
fractionnement granulométrique de la matière organique.
Cette étude réalisée dans la commune de Banikora et dans les conditions du Laboratoire des
Sciences de Sols Eaux et Environnement (LSSEE) évalue l’influence des différentes formes
de fractions granulométriques du sol sur la fertilité de sols et la production cotonnière. Le
présent document est structuré en cinq chapitres. Le premier introduit de manière générale le
travail réalisé, on y trouvera les objectifs et hypothèses de recherches. Le deuxième fait le
point d’une synthèse bibliographique. Le troisième chapitre expose les matériels et
méthodologie de recherche. Le quatrième chapitre présente les résultats suivis de la
discussion. La conclusion et les perspectives qui en découlent font l’objet du cinquième
chapitre.
1.1-Contexte et justification
Objectif général
L’objectif général de cette recherche est d’étudier l’effet de la matière organique sur le
rendement des cultures dans la commune de Banikoara.
Objectifs spécifiques
De manière plus précise, il s’est agi de :
O1 – Analyser la corrélation entre la matière organique et les facteurs de fertilité du sol dans
la commune de Banikoara.
O2 – Evaluer l’impact de la matière organique sur le rendement des cultures dans la commune
de Banikoara.
O3 – Caractériser les fractions granulométriques de matière organique du sol.
O4 – Etudier la distribution granulométrique du carbone dans les différentes fractions de la
matière organique du sol.
O5 – Estimer la contribution de chaque fraction granulométrique au carbone total et au
rendement des cultures.
1.3-Hypothèses de recherche
2.1.1-Définition de sol
Structure du sol
Bien qu’il soit universellement utilisé, le concept de structure du sol ne fait pas l’objet d’une
définition unique et généralement acceptée. En effet, plusieurs définitions de la structure du
sol sont adoptées dans la littérature scientifique. On peut néanmoins les classer en trois
tendances :
(i) La structure peut être simplement définie, comme étant la manière dont sont disposées les
particules du sol les unes par rapport aux autres (Oades, 1984 ; Musy et Soutter, 1991).
(ii) D’autres définitions font intervenir en plus de la disposition spatiale, la nature et
l’intensité des liaisons établies entre les particules constitutives du sol (Manichon, 1982 ;
Stengel, 1990).
(iii) Une conception plus globale intègre à la définition de la structure du sol, les propriétés
qui déterminent la structure du sol et/ou sont influencées par elle (Dexter, 1988).
Toutes ces définitions font référence à l’organisation spatiale des constituants, et peuvent être
considérées à plusieurs échelles. En effet, la gamme de particules que concernent ces
définitions, va des particules élémentaires aux assemblages plus complexes de ces particules.
Ainsi, la notion de structure du sol peut s’appliquer à l’assemblage des particules d’argiles
(quelques micromètres), des constituants du sol en éléments structuraux (de quelques
micromètres à quelques centimètres) et aller jusqu’aux unités pédologiques. D’autre part, la
structure du sol varie dans l’espace et le temps (Stengel, 1990). Ceci est d’autant plus vrai que
le volume étudié est proche de la surface et subit de ce fait des sollicitations externes (actions
mécanique ou biologiques, climat) de plus grande intensité. La structure d’un sol peut être
décrite d’une façon macromorphologique en décrivant la forme et la taille des éléments
structuraux visibles sur le terrain. Ce type d’observation peut être abordé selon un
déterminisme pédogénétique, correspondant à la structure du sol telle qu’on la suppose
générée par les processus de pédogenèse ou bien selon un déterminisme cultural,
correspondant à la structure du sol telle qu’influencée par son histoire culturale (Manichon,
1982). Ces approches morphologiques fournissent des informations essentiellement
qualitatives et sont employées à des fins taxonomiques. Pour accéder à des caractéristiques
plus détaillées et précises (nature de la phase solide, formes et dimensions des solides et des
pores…), des techniques micro morphologiques peuvent être mises en oeuvre (i.e. lames
minces, analyse d’images…). Pour avoir une approche complète et globale, la structure du sol
devrait être décrite par les arrangements de ses constituants à différentes échelles. Mais pour
de multiples raisons, historiques, techniques et scientifiques, on limite souvent l’étude de la
structure du sol aux échelles des assemblages des particules élémentaires en agrégats et en
mottes (Calvet, 2003).
En effet, les particules élémentaires d’un sol peuvent rester individualisées, en raison
d’absence de liens entre elles, ou s’assembler en des unités plus grandes relativement
cohérentes et plus ou moins fragmentées, appelées agrégats. (Kemper et Chepil 1966)
définissent les agrégats comme des assemblages de particules primaires liées entre elles d’une
manière plus intense qu’avec les particules qui les entourent. Les agrégats sont donc délimités
par des surfaces de moindre résistance qui prennent naissance sous l’action de perturbations
mécaniques d’origine naturelle (pédogenèse) ou anthropique (travail du sol…) (Calvet, 2003).
Les vides intra-agrégats constituent des zones de fragilité de ces assemblages.
Agents de stabilisation
2000μm
Matières organiques
transitoires
et temporaires (racines 2000μm
et hyphes fongiques).
Matières organiques
persistantes(débris racinaires et fongiques couverts par les particules inorganiques).
20μm
Matières organiques
persistantes(débris microbiens et fongiques couverts par les particules inorganiques).
2μm
Agents inorganiques
permanents. (aluminosilicates amorphes,oxydes et polymères organiquesadsorbés sur la surface des argiles, liaison électrostatiqu
0,2μm
Figure 1:Schéma d’organisation hiérarchique de la structure des sols de Tisdall et Oades (1982) adapté par Calvet
(2003). A chaque taille d’agrégats, est associé un type spécifique de matière organique du sol qui stabilise la
structure.
2.2-La fertilité du sol, ses facteurs et indices
Les matières organiques sont aussi connues comme des agents agrégeant en augmentant la
cohésion entre les particules minérales par la formation de complexes argilo-humique soit
directement en établissant des liaisons entre leurs charges positives et les charges négatives
des argiles, ou par l’intermédiaire de cations notamment Fe +++ et Al+++ (Bonneau et Souchier,
1979). La partie vivante de la matière organique du sol participe aussi à la formation de la
structure, soit par la création d’agrégats tels que les boulettes fécales, soit par la formation de
biopores dus aux racines ou à la macrofaune du sol (Lee et Foster, 1991 ; Oades, 1993). Les
microorganismes et leur activité sont aussi très impliqués dans le phénomène de l’agrégation
du sol (Lynch et Bragg, 1985).
La matière organique joue un rôle important dans la gestion d’une meilleure fertilité du sol.
Elle a de nombreuses propriétés qui permettent d’augmenter la fertilité du sol et d’améliorer
sa structure. La matière organique retient beaucoup de substances nutritives, ce qui est
particulièrement important dans les sols sableux qui en retiennent très peu (Laura van Schöll ,
2005). Elle améliore la structure du sol. C’est important pour les sols sableux comme pour les
sols argileux, du fait de leur structure médiocre. Enfin, elle stimule la croissance des
organismes du sol, qui favorisent l’assimilation des substances nutritives de la matière
organique par les plantes.
Composantes du
complexe argilo- Statut
humique hydrique
du sol
Réservoir
Statut
d’érnergie
biologique
du sol
Figure 2: Relations entre MOS et indicateurs de fertilité du sol. (Manlay et al. 2007)
2.3.2-Lien entre teneurs en matière organique et stabilité de la structure dans les sols
De nombreux travaux ont établi le rôle des matières organiques dans la genèse et l’évolution
de la structure du sol (Chaney et Swift, 1984 ; Haynes et Swift, 1990 ; Bartoli et al, 1992).
Réciproquement, la structure du sol apparaît comme un facteur contrôlant les stocks et les
dynamiques des matières organiques dans le sol (Oades, 1988 ; Ladd et al, 1993). En effet,
lors de l’intensification des pratiques culturales ou de la mise en culture d’une prairie, on
assiste généralement à la diminution conjointe de la teneur en carbone organique des sols et
de leur stabilité structurale (Haynes et Swift 1990 ; Cambardella et Elliott, 1993). Par contre,
la réduction du travail du sol ou la conversion d’un sol labouré en prairie augmente la quantité
de matières organiques et la stabilité structurale des sols (Molope et Page, 1986).
Souvent, des corrélations positives et significatives entre les teneurs en carbone organique et
la stabilité des agrégats sont notées dans la bibliographie (tableaux I-7 et I-8). La majorité de
ces relations sont de type linéaire, sans doute à cause des faibles teneurs en carbone organique
des sols étudiés, et exclut donc la présence d’un seuil à partir duquel la teneur en carbone
organique du sol n’a pas ou peu d’effet sur la stabilité structurale. Un tel seuil a pourtant été
détecté dans les travaux concernant des sols à plus large gamme de carbone organique (>2%).
Ainsi, Haynes (2000) a montré que la stabilité de la structure suit une fonction linéaire de la
teneur en carbone organique du sol pour des teneurs inférieures à 3%, puis la pente de la
courbe s’infléchit. Pour des sols de prairie permanente, le maximum de stabilité structurale est
enregistré à des teneurs en carbone organique supérieures à 4,5% (Jastrow, 1996). Le même
seuil a été aussi noté par Haynes et Tregurtha (1999) pour des sols cultivés. Cependant,
Greenland et al (1975) déclarent que les sols qui ont des teneurs en carbone organique
supérieures à 2,5% ont déjà atteint une très grande stabilité.
En améliorant la stabilité des agrégats, les matières organiques du sol ralentissent l’apparition
de ruissellement et d’érosion hydrique. Ainsi, Le Bissonnais et Singer (1993), Le Bissonnais
et Arrouays (1997) ont observé que l’érodibilité des sols est négativement corrélée avec leurs
teneurs en matière organique. Dans les sols limoneux français, Le Bissonnais et Arrouays
(1997), ont défini un seuil de la teneur en carbone organique du sol (1,5 à 2 %) au-dessous
duquel les risques de battance sont favorisés. Cependant, cette relation entre stabilité
structurale et teneur en carbone organique reste insuffisante. En effet, outre la quantité totale
de carbone organique, les différentes fractions de cette matière organique du sol sont
impliquées à différents niveaux et avec des efficacités différentes dans la stabilité de la
structure.
Tableau 1: Valeurs relevées dans la bibliographie de coefficients de corrélation linéaire « r » déterminés entre
stabilité structurale (test d’immersion dans l’eau, résultats exprimés sous forme de pourcentage d’agrégats
stables), teneur en carbone organique
Les teneurs, natures, et dynamiques des matières organiques associées avec les macroagrégats
et microagrégats sont différentes. Ainsi, plusieurs études (Elliott, 1986 ; Cambardella et
Elliott, 1993 ; Puget, 1997) ont montré que la concentration du carbone organique augmente
avec la taille des agrégats. Elliott (1986) explique les teneurs plus importantes en carbone
organique des macroagrégats par rapport aux microagrégats par le fait que les microagrégats
sont assemblés entre eux pour former des macroagrégats à l’aide d’agents de liaison de nature
organique. Aussi, plusieurs auteurs ont noté un enrichissement des macroagrégats en
polysaccharides (Puget et al, 1999 ; Chefetz et al, 2002), en matières organiques particulaires
(Puget, 1997) ou en carbone microbien (Gupta et Germida, 1988 ; Degens et al, 1994) par
rapport aux microagrégats.
2-4 Généralités sur la culture du coton
Les cotonniers appartiennent à la famille des Malvacées dans laquelle le genre botanique
Gossypium rassemble une cinquantaine d’espèces. Deux de ces espèces, originaires
d’Amérique latine, produisent l’essentiel du coton dans le monde : Gossypium hirsutum L.,
fournissant 90 % de la production mondiale et Gossypium barbadense L., assurant 5 % de la
production (Berti et al., 2006).
2.4.2-Ecologie du cotonnier
Le coton est cultivé dans des conditions climatiques et de températures très variées allant des
régions subtropicales à celles tropicales. (Helvetas, 2008).Le cotonnier nécessite un climat
réunissant les conditions de température (26-28 °C), d’ensoleillement (au-delà de 12h) et
d’humidité du sol favorable à une bonne production, puis d’une saison sèche marquée
indispensable à une bonne ouverture des capsules à récolte. Le cotonnier a besoin de plus de
700 mm d’eau bien répartis durant son cycle végétatif et demande des sols homogènes,
profonds, perméables et riches en matières nutritives. Les terres trop humides ne conviennent
pas. Le climat au Bénin est bien approprié pour la production pluviale du coton avec une
précipitation annuelle entre 900 et 1.300 mm dans une à deux saisons pluvieuses et une
température moyenne autour de 28 °C (Matthess et al, 2005).
2.4.3.1-Fertilisation organique
Une quantité de fumier (842 kg en matière sèche) dans les parcs de stabulation des bœufs de
trait est obtenue par un enfouissement de 737 kg en matière sèche du paillis réalisé avec les
résidus de récolte servant de litière Les gains réalisés par rapport à la non utilisation de cette
varient de 250 à 350 kg à l’hectare sur le coton. De plus l’apport d’un complément minéral à
la culture en place permet de bénéficier de l’effet de l’amendement sur trois ans (Djènontin et
al., 2003).
La meilleure combinaison qui assure une gestion durable des terres est de 2,5 kg/ha de
compost et 100 kg/ha de N14P23K14S5B1. L’application du compost (déjection de bovin et tiges
de cotonnier) permet des arrières effets d’un an. La non application de compost ne garantit en
rien le système, les sols étant en pleine dégradation physico-chimique dans les localités du
Nord-Bénin (Dagbénonbakin et al., 2012).
Au Burkina les apports au poquet ou dans le sillon au labour sont préférables à l’apport
uniforme de 2 t/ha de fumure organique (Koulibaly, 2013).
2.4.3.2-Fertilisation inorganique
L’importance des réserves mobilisables et leur passage sous forme assimilable, déterminent la
capacité d'un sol à se maintenir chimiquement fertile ou au contraire à s'épuiser rapidement.
Pieri (1989) distingue schématiquement les éléments nutritifs de « réserve », intégrés à la
matrice des sols, notamment aux argiles, et les éléments « assimilables » par la plante qui sont
adsorbés à la surface des colloïdes du complexe argilo-humique (Ouédraogo, 2012). Les
quantités d'azote, potasse, phosphore et magnésium utilisées dans la croissance des herbes
sont, comme le rendement, seulement fonction de la dose de fertilisation (Loiseau et al.,
1988).
L’étude recommande une gestion intégrée des résidus de récolte et l’utilisation du phosphate
naturel pour la durabilité des systèmes de culture (Koulibaly et al., 2010).
Sountara en 2011 après deux ans d’étude sur l’influence du potassium sur les rendements et
les caractéristiques technologiques de la fibre du cotonnier conventionnel sur sol ferrugineux
au Burkina-Faso recommande d'associer à la fumure vulgarisée sur cotonnier, un complément
de potassium de 50 kg/ha de Chlorure de potassium en vue d'améliorer quantitativement et
qualitativement la production cotonnière.
2.5.1-Origine et distribution
Le mot "maïs" signifie littéralement dans les langues indiennes d’Amérique « ce qui maintient
la vie » (FAO, 1993). Les centres d’origine du maïs sont situés en Amérique centrale,
principalement au Mexique du sud et ensuite dans les Antilles. De là, il se serait répandu
d’abord à travers l’Amérique du Nord et du Sud (FAO, 1993; Ristanovic, 2001) et ensuite
vers l’Europe et d’autres régions où il est cultivé aujourd’hui. Le maïs a été introduit en
D’après Nago (1997), le maïs fut introduit au Bénin au XVI émesiècle au travers du commerce
triangulaire établi à cette époque entre l’Europe, l’Amérique et l’Afrique. Sa culture s’est
d’abord développée dans la partie méridionale du pays avant de s’étendre progressivement
depuis une vingtaine d’années aux régions centrale et septentrionale.
2.5.2-Utilisations du maïs
Si l'origine tropicale du sorgho est définitivement acquise, une localisation plus précise et le
sens de son extension géographique restent sujets à des controverses. Les conclusions des
études résumées ici doivent être considérées comme les hypothèses les plus probables, au vu
des connaissances actuelles. De manière certaine, le sorgho et le mil auquel on l’associe
souvent, ont servi primitivement de nourriture aux humains. D'abord grâce aux races
sauvages, puis par culture, parallèlement à l'apparition des peuples sédentaires. Les choix de
ces hommes se portent souvent sur des "céréales à bouillies" dont le mil et le sorgho. C’est au
Nord-est de l’Afrique tropicale qu’on trouve la plus grande diversité de sorgho aussi bien
chez les types cultivés que sauvages. Il se peut que la plante ait été domestiquée dans cette
région. Les plus vieilles races authentifiées sont antérieures à 6000 avant J-C et laissent
penser que la domestication du sorgho date de cette période. Cette découverte est intervenue à
la frontière du Soudan et de l'Egypte, proche de la région du Sud-est du Sahara. Ensuite,
d’autres hypothèses ont été avancées quant à l’époque de la domestication, depuis 5000 ans
avant J.-C jusqu’à 1000 ans avant J.-C. Mais c’est surtout la dernière période qui fait
aujourd’hui consensus (PROTA, 2009). Ainsi, tout porte à croire que c’est l’Ethiopie le
berceau de la domestication du genre Sorghum, à partir de la race sauvage verticilliform.
A partir du Nord-est de l’Afrique, le sorgho s’est diffusé dans toute l’Afrique et le long des
voies maritimes et commerciales, du Proche-Orient à l’Inde. On suppose qu’il a été introduit
d’Inde en Chine par la route de la soie et en Asie du Sud-est par les voies maritimes côtières
(House, 1987). L’introduction du sorgho dans les Amériques s’est faite depuis l’Afrique de
l’Ouest avec le commerce triangulaire. Son introduction aux Etats-Unis pour une exploitation
commerciale est partie d’Afrique du Nord, d’Afrique du Sud et d’Inde à la fin du XIX e siècle
(House, op cit)
Par la suite, il a été introduit en Amérique du Sud et en Australie. De nos jours, Il est
cultivé partout dans les zones arides d’Afrique, d’Asie, des Amériques, d’Europe et
d’Australie, à des latitudes comprises entre 50°N en Amérique du Nord et en Russie, et 40°S
en Argentine. Les types de sorgho exclusivement cultivés pour le colorant contenu dans la
gaine foliaire sont présents depuis le Sénégal jusqu’au Soudan (Balole & Legwaila, 2006).
2.6.2-Ecologie du sorgho
Le sorgho s’adapte à de nombreux milieux. Toutefois, sa culture réussit le mieux sur les sols
limoneux et limono-sableux. La fourchette de pH du sol supportée par le sorgho est de 5,0-8,5
et il tolère davantage la salinité que le maïs (House, 1987). Il est adapté aux sols pauvres et
peut produire du grain sur des sols où beaucoup d’autres cultures échoueraient (Chantereau et
al., 1997). Les rendements les plus élevés s’observent ordinairement chez les variétés
atteignant leur maturité entre 100 - 120 jours. Les sorghos-grains de ce type présentent, en
général, un rapport grain/ paille voisin de 1/1. Les variétés hâtives n’ont pas un aussi bon
rendement à cause de la réduction de la période de croissance. Mais les variétés tardives ont
tendance à développer de feuillage et à produire moins de grains (le rapport grain/paille peut
atteindre 1/5). Les meilleurs rendements de telles variétés tardives sont en moyenne de 1500 à
2000 kg/ha, alors que les variétés à cycle de 100-120 jours atteignent 4000 à 5000 kg/ha ou
plus. Le sorgho exige moins d’eau pour sa croissance que les autres céréales. Des études ont
montré que le sorgho a besoin de 332 kg d’eau pour produire 1kg de matière sèche (MS) ; le
maïs exige 368 kg d’eau/kg de matières sèches ; l’orge 434 kg et le blé 514 kg (House, 1987).
Le sorgho a tendance à « s’accrocher » pendant les périodes sèches et à reprendre sa
croissance au retour de la pluie. Mais, il est important de noter qu’à la levée, la jeune plantule
a besoin de certaines quantités d’eau dans le sol pour survivre. Les besoins de la plante
augmentent lorsque la plante croît, pour atteindre un pic durant la période de floraison. Après
cette période la consommation en eau baisse. Au pic de consommation, le sorgho utilise 6 à 7
mm /ha d’eau/jour (House, 1987). Le sorgho résiste également mieux à des conditions
extrêmes d’humidité que d’autres céréales (maïs en particulier) ; le sorgho continue de croître,
moins bien certes, en conditions d’inondation, alors que le maïs périra dans ces mêmes
conditions. Le sorgho tolère aussi assez bien, le sel et l’aluminium.
Le développement floral et la formation des graines se déroulent normalement à des
températures de 30° à 43°C avec une humidité relative de 15 à 30%, si la plante dispose d’eau
dans le sol. Le sorgho ne supporte pas le temps frais aussi bien que le maïs. Il a une croissance
lente à 20°C ; cependant pour certaines variétés la germination et la croissance apparaissent à
des températures aussi basses que 12°C.
Le riz est une graminée annuelle d’origine tropicale. C’est une monocotylédone de la famille
des Poacées. Il appartient à la tribu des Oryzées qui regroupe un nombre de genres variables
(entre 7 et 16), selon les classifications (Second, 1984). Les données taxonomiques
considèrent que le genre Oryza compte lui-même 24 espèces (génomes A à K, 2n=24), dont
deux sont cultivées, Oryzasativa (génome A, 2n=24) à distribution mondiale et Oryza
glaberrima (génome A, 2n=24), cantonnée en Afrique de l'Ouest (IRRI, 2005).
Elle est répandue dans une large part dans le monde et divisée en (2) deux sous espèces :
indica et japonica. Le genre Oryza est connu pour être originaire de Gondwana (Chang,
1976), l’ancien continent d’où se sont séparées par la tectonique des plaques : l’Inde,
l’Afrique, l’Amérique du Sud et l’Australie.
Feuilles paniculaires
Feuilles
Gaine foliaire
Talles
Chaume ou tiges
Racines
2.7.2-Caractéristiques écologiques
Le riz s’accommode à presque tous les climats, résistant au chaud et au froid et poussant en
altitude ou dans les deltas (Second, 1987).
Aussi le riz est une plante de lumière qui exige beaucoup d’insolation. Sous une couverture
dense des nuages, les rendements sont moins sensibles aux apports d’engrais (Lamey et al,
1980). Des études agronomiques et physiologiques ont établi que les phases de reproduction
et de maturation sont particulièrement sensibles à l’intensité lumineuse (Yoshida et Parao,
1976). Il apparaît que la photopériode influence beaucoup plus la durée semis-épiaison.
Angladette (1966) notait que la durée germination-épiaison s’accroît pour des photopériodes
nettement supérieures ou inférieures à l’optimum. Cet accroissement est beaucoup plus accusé
pour les photopériodes supra optimales (supérieures à 13 ou 14 heures).
L’action bénéfique des radiations lumineuses ne peut être appréciée que lorsque les conditions
thermiques sont favorables. Selon Djègui (1976), la germination est accrue entre des
températures minima (13ºC) et les optima de l’ordre de 30 et 35º C. Il a été constaté qu’une
température élevée accélère la vitesse de tallage (Oka, 1955). La température optimale pour la
photosynthèse se situe entre 25 et 35ºC chez les indica (Osada, 1975). Généralement les
basses températures en début de croissance retardent le développement des jeunes plantules
(Purseglove, 1975). Les températures élevées du jour induisent une vitesse de croissance
végétative et raccourcissent la période de remplissage des grains (Yoshida et Parao, 1976).
Dans les conditions de régime de pluies régulières, la gamme de sols sur laquelle on peut
cultiver le riz pluvial est assez large. Par contre, si la pluviosité est aléatoire, il convient de
choisir un sol qui puisse tamponner les variations climatiques, c’est-à dire un sol à bonne
capacité de rétention d’eau (Jacquot et Courtois, 1983).
2.8.1-Morphologie et écologie
Selon Silvestre (1987), IITA (1990), Sitompul et al. (1992), le manioc est une plante
épuisante mais aussi une plante qui utilise mieux que d’autres les sols épuisés. En moyenne,
pour une tonne de tubercules récoltés, le manioc prélève dans le sol environ : 4,5 kg d’azote,
2,5 kg d’acide phosphorique et 4,5 kg de potasse (Silvestre, 1987). Mais une partie
importante de ces éléments se trouve dans les tiges et les feuilles. Une tonne de racine
contient environ 2 kg d’azote, 1 kg d’acide phosphorique et 4 kg de potasse. Ceci justifierait
certainement l’hypothèse des paysans selon laquelle la jachère manioc améliore la fertilité du
sol. En effet dans une étude réalisée au Sud Bénin (Hinvi, 1990) et au Centre Bénin (Saïdou et
al., 2003), les paysans justifient la contribution de la jachère manioc dans la restauration de la
fertilité des sols par les feuilles qui tombées au sol se décomposent et recycle les éléments
nutritifs. Certaines variétés produisent assez de feuilles dont le recouvrement crée un
environnement humide favorable aux activités biologiques, en particulier celles des vers de
terre. Il protège également le sol contre les intempéries et l’érosion. Par ailleurs le manioc
dispose d’un système racinaire pivotant pouvant exploré des horizons de 0,90 m à 1,40 m de
profondeur ce qui, sans aucun doute, contribue à l’ameublissement du sol lors de la récolte et
permet de pomper les nutriments des horizons de profondeur au profit de la partie arable du
sol à travers les feuilles.
2.9-Généralités sur la culture du soja (Glycine Max (L) Merril)
Le soja, Glycine max (L.) Merrill est d'origine asiatique et plus précisément des régions Nord
et Centre de la Chine (Lof et al, 1990; Roumet 2001. CIRAD-GRET, 2002); et serait issue de
la domestication d’une espèce volubile (– 1700 / – 1100 av. J.-C.) Certains indices historiques
et géographiques permettent de supposer que la plante a été mise en culture pour la première
fois dans la moitié de la Chine, entre les 17e et 11e siècles av. J.-C. (Hymowitz, 1970). Sa
domestication a eu lieu selon toute probabilité dans le Nord-est de la Chine aux alentours du
XIe siècle avant J.C. (Javaheri et al, 2001; Giller et al, 2007). A partir de là, le soja s'est
répandu jusqu'à la Mandchourie, la Corée, le Japon ainsi que dans d'autres parties de l'Asie.
L'introduction du soja en Europe remonte au 18 e siècle (avant 1737 pour certains auteurs et
autour de 1790 pour d'autres). En outre, il fut introduit aux Etats-Unis en 1965. (Hymowitz,
1970) et au Brésil en 1982. Par ailleurs, la date de son introduction en Afrique reste obscure,
mais tout porte à croire qu'il a été introduit au cours du 19 e siècle par les marchands chinois
forts actifs le long de la côte orientale. Au Bénin le soja a été introduit en 1945. Le soja est
l’une des plantes les moins exigeantes des régions chaudes et tempérées (Lof et al, 1990; Pirot
1998). Son aire de culture s’étend de l’équateur jusqu’à la latitude de 55 0 N, du niveau de la
mer jusqu’à 200 m d’altitude (Giller et Dashiell, 2007).
Les besoins en chaleur de la plante varient en fonction des stades de croissances. Pour la
germination et la croissance, la température doit être supérieure à 10 0C.et pour l’infloraison
les températures supérieures à 13°C sont favorables, mais la température optimale variée de
22 à 27 °C (CIRAD-GRET, 2002). Il existe pour le soja deux périodes critiques bien définies
quant aux besoins en eau : entre le semis et la levée et au début de la fructification. Durant
cette période la graine doit absorber 50% de son poids avant de pouvoir germer (Rienke et al;
2005) .Pendant cette période, la teneur en eau ne doit être en dessous de 50% ou être en
dessus de 85% des disponibilités hydriques potentielles dans le sol (Doorenbos et al, 1979).
Le besoin en eau augmente à mesure que la plante se développe et atteint son maximum lors
du remplissage des gousses (de 7 à 8 mm par jour) pour diminuer ensuite (FAO, 1995). Pour
obtenir une bonne récolte, il faut que le soja absorbe 450 à 800mm d’eau, en fonction du
climat, au cours de tout le cycle. Notons qu’un déficit hydrique pendant le remplissage des
gousses affecte d’avantage le rendement que pendant la floraison (Doss, Pearson et Rogers ;
1974). Quant aux besoins en lumière, le soja est une plante nyctipériodique «préférante»,
c'est-à-dire qu'il fleurit plus vite dans les conditions de jour court (Garner et Allard, 1920 et
1923). Les jours durant moins de 16 heures sont favorables. Les variétés très précoces
fleurissent 30 à 35 jours après les semis et mûrissent en 75 à 105 jours (Rienke et al ; 2005).
D’après Aho et Kossou (1997) les sols sablo-argileux ou sablo limoneux, drainant avec un
pH allant de 6,5 à 7,5 sont favorable à la culture du soja; inoculation des souches de
rhizobium la semence à la première mise en culture d’une parcelle. Les sols argileux et les
sols qui ont tendance à se compacter peuvent poser des problèmes lors de la formation
d’inoculum (Javaheri et al ,2007). Le soja peut être cultivé depuis le niveau de la mer jusqu'à
1.200m à 1500 m d'altitude.
L’origine du niébé Vigna unguiculata (L.), Walp apparaît comme controversé dans le rang des
chercheurs (Affokpon, 1998). Selon certaines sources, le niébé a été domestiqué en Afrique
de l’Ouest et a été diffusé dans les autres régions de l’Afrique et sur les autres continents par
migration et les routes de commerce (Manfoumbi, 2000). En effet, selon IITA (1982), une
zone présentant une diversité maximale pour une culture donnée est susceptible d’en devenir
le centre de domestication de l'espèce. De ce fait, Singh et al (1997) penche sur l'Afrique de
l’Ouest. Rawal (1975), à travers ses études a démontré que l'évolution entre la forme sauvage
et celle cultivée de niébé a pris place en Afrique de l'ouest et d'ailleurs plusieurs formes tant
sauvages que cultivées de Vigna unguiculata existaient dans cette zone. Il suggérait alors que
le niébé ait son point de départ en Afrique Occidentale et très vraisemblablement au Nigéria
où les espèces sauvages et adventives abondent dans les savanes et forêts. La figure présente
la distribution du niébé sur le continent africain.
Le niébé est une culture des régions chaudes comparées au Phaseolus vulgaris. Il est bien
adapté aux zones semi-arides ayant une pluviométrie inférieure à 600 mm et aux zones
subhumides de pluviométrie comprise entre 1000 à 1500 mm. Certaines variétés montrent une
résistance considérable à la sècheresse (Rachie et Sylvestre, 1977).D’ après IITA (1982) sa
résistance à la sécheresse s’explique par le système racinaire, pivotant, et profond. La
croissance et le rendement de la plante peut être affectée par une humidité excessive ou
insuffisante. Les contraintes hydriques peuvent entrainer une réduction du rendement lors de
la période de préfloraison; par contre, si elles interviennent après la floraison, elles ne peuvent
pas affecter de façon significative le rendement en grain.
Le niébé s’adapte bien à toute une gamme de sol: des terrains sablonneux aux sols lourds, des
sols fertiles au moins fertiles, y compris ceux qui sont presque acides. Ceci ne veut pas dire
que le niébé préfère les sols acides, mais il les tolère sous les conditions climatiques
adéquates. Sur les sols riches en azote le niébé à tendance à produire plus de feuilles que de
gousses (Anochili, 1997). Le niébé se développe bien sur les sols aérés bien drainés, avec un
PH compris entre 4,3 et 7,9 (Singh, 1990), le PH optimal est de 6,5. Les températures de 25 à
28 °C favorisent une croissance optimale, et celle de germination est de 15 à 30°C, il peut
germer à des températures de 10 à 40°C (Denis, 1984).Le niébé ne résiste pas au gel et une
sécheresse excessive peut réduire sa croissance (Echikh, 2000). La sensibilité à la photo-
périodicité varie suivant les variétés. Les variétés précoces, peu sensible à la photo-périodicité
allongent leur cycle en saison sèche froide. Celles sensibles, fleurissant à jour de 11h30,
raccourcissent leur cycle en contre saison. Le niébé est une culture de basse altitude, ne
dépassant pas 1000 à 1200 m.
Le mil (Pennisetum glaucum) perlé a été domestiqué dans le Sahel il y a 4000-5000 ans des
riches de violaceum de Pennisetum. Il s'est écarté en Afrique de l'Est et de là en Afrique
australe, et, il y a environ 3000 ans, à l'Inde. Il a atteint l'Amérique tropicale au 18ème siècle
et les Etats-Unis au 19ème siècle. Le mil perlé est généralement cultivé comme grain dans
les régions semi-arides de l'Afrique occidentale et les parties les plus sèches de l'Afrique
australe et de l'Inde (PROTA, 2009). Il est également développé comme fourrage vert, par
exemple au Brésil, les Etats-Unis, l'Afrique du Sud, et l'Australie.
Herbe annuelle robuste jusqu'à 4 m de grand, avec le tallage basique et nodule enraciné, le
système extrêmement prodigue, parfois les nœuds au produit de niveau du sol épais, racines
fortes d'appui vertical, refouler mince, 1-3 centimètre de diamètre, solide, souvent en masse
au-dessous du panicule, noeuds en avant. Les feuilles alternent simple, gaine de feuille
souvent velue, ligule courtes membranes, avec une frange des poils lame linéaire à linéaire-
lanceolate, de jusqu'à 1.5 à 8 centimètres, souvent de pubescent, marges petit dentées, quelque
peu rugueux. L’inflorescence des panicules est cylindrique, contracté, raide et compact,
suggérant une transition, jusqu'à 200 centimètres de long, le rachis cylindriques, soutenant les
faisceaux en masse emballés 1-5(-9) des épillets, soutenus par une touffe (involucre) de
jusqu'à 90 brins environ aussi longtemps que des épillets, mais dans quelques cultivars avec
quelques brins raides jusqu'à 2 centimètres de long. L'obovate d'épillets, 3-7 millimètres long,
habituellement constitués de fleurs, des glumes, plus bas qu’un millimètre de long, et 2.5
millimètres de haut. Une hauteur qui peut inhiber ou rendre stérile les fleurs mâles, le haut un
bisexuel, pubescent sur des marges ; pâle presque aussi longtemps que le lemme ; l’odicules
absents ; les stamens 3, anthères 2-5 millimètres long, incliné avec balayer-comme des brins
supérieur d'ovaire, ovoïde, lisse, avec 2 stigmas velus, connecté à la base. Portent des fruits un
caryopse de battage (grain), des globeux à cylindrique ou à conique, 2.5-6.5 millimètres long,
différemment coloré, du blanc, perle-coloré ou jaune à gris-bleu ou à brun, de temps en temps
pourpre, le hélium marqué par un point noir distinct à la maturité (PROTA, 2009).
1, plant; 2, partie d’infructescence; 3, paire d’épillets entourés par l’involucre des brins. Source: PROSEA
En Afrique occidentale, des oasis du désert du Sahara (sous l'irrigation) vers le Sahel nordique
(caractérisé par 250 millimètres de précipitations annuelles), on se développe des cultivars de
mil perlé qui sont photopériode peu sensible et mûre en 55-65 jours. Dans la zone de
précipitations de 250-400 millimètre, où les températures très élevées sont communes,
particulièrement au temps de plantation, c'est la céréale dominante. La température optimale
pour la germination des graines de millet perlé est 33-35C; aucune germination ne se produit
au-dessous de 12C (PROTA, 2009). La température optimale pour la production et le
développement de talle est 21-24C, et pour le déclenchement et le développement d'épillet au
sujet des températures 25oC élevées et extrêmes avant que l'anthèse réduisent la viabilité de
pollen, la taille de panicule et la densité d'épillet, de ce fait réduisant le rendement. Le millet
perlé est tolérant de divers états de sol, particulièrement des sols légers et acides. Son grand et
dense système de racine lui permet de se développer sur des sols avec un bas statut nutritif. Le
millet perlé ne tolère pas l'envahissement par l'eau. Une fois qu'établie, la récolte est assez
tolérante de la salinité (PROTA, 2009).
Le genre dioscorea est considéré comme parmi le plus primitif des angiospermes et était
présent et bien diversifié en partie du monde méridional à la fin de la période crétacée (il y a
approximativement 75 millions d'ans), et la diffusion tôt semble avoir été par l'intermédiaire
d'un continent antarctique (dont le climat était totalement différent dans des périodes
géologiques tôt).L'occurrence des espèces de dioscorea en Asie, en Afrique méridionale et en
Amérique du Sud longues antidate l'histoire humaine et la domestication des espèces
différentes dans ces secteurs semble avoir été par l'homme indigène (Bridge et al., 1982). Les
ignames de chine sauvages et les cultivars domestiqués se produisent dans tout le monde
tropical et subtropical, avec une espèce naine (pyrenaica Bub. de D. et frontières) en tant que
loin au nord comme Pyrénées. L'Afrique occidentale est la zone de culture la plus importante,
où l'igname de chine est une agrafe importante, produisant environ 93 pour cent des ignames
de chine comestibles du monde, mais la récolte est également d'importance considérable dans
les régions de l'Afrique orientale, la zone du Pacifique (Japon y compris), de l'Amérique des
Caraïbes et tropicale. Ce sont des plantes grimpantes, volubiles, souvent dioïques. Les feuilles
pétiolées, cordiformes, sont selon les espèces alternes ou opposées. A leur aisselle se
développent des bulbilles pouvant servir à la multiplication de la plante, et parfois
consommables (Dioscorea bulbifera). Les inflorescences axillaires sont des grappes ou des
épis; les fleurs femelles, trimères, à ovaire infère triloculaire donnent des samares à trois ailes.
Les tubercules de forme variable, ovoïde à oblongue, parfois aplatie ou en forme de massue
allongée, peuvent atteindre 1 m de longueur et leur poids, généralement de 3 à 5 kg, aller
jusqu’à 15 kg. Ils sont garnis d’yeux comme les pommes de terre. La peau est généralement
jaune, mais peut être presque blanche ou plus foncée de brunâtre à noirâtre. La chair est
généralement blanche, parfois jaunâtre (Bridge., 1982).
La présente étude a été réalisée dans la commune de Banikora située dans le Nord-Bénin
2° 05'
Ñ
400 475 2° 46'
Ñ
N
Ñ
11° 11°
Ñ Ñ
COMMUNE DE KARIMAMA Ñ
34' BURKINA FASO Ñ 34'
Ñ
Ñ
Ñ LEGENDE
Ñ
Ñ
1280 1280
Ñ
Ñ
Cours d'eau permanent
Ñ
Ñ Cours d'eau temporaire
Ñ
Ñ
Ñ Parc National W du Niger FOUNOUGO Route bitumée
Ñ #
Ñ Route non bitumée
Ñ
COMMUNE
Ñ DE
Ñ
MALANVILLE Piste
Zone cynégétique
# KOKEY Ñ Ñ Ñ Ñ Ñ Limite d'Etat
de l'Atacora
Limite de département
# GOMPAROU
SOROKO # # SOMPEREKOU
Limite de commune
Y
#
BANIKOARA
Limite d'arrondissement
TOURA NIGER
BURKINA FASO
#
KOKIBOROU # OUNEY Parc National
Alibori
#
Atacora Zone cynégétique
GOUMORI
#
Y
# Chef-lieu de commune
COMMUNE Donga
Borgou
DE KEROU N
# Chef-lieu d'arrondissement
COMMUNE DE KANDI I
G
T
E
Collines
O
R
1220 G
I 1220
O Plateau
Zou A
COMMUNE D E GOGOUNOU
Ñ Ñ
2° 05' 400 475 2° 46'
Banikoara est située au Nord-Ouest du Bénin. Elle est limitée au Nord par la Commune de
Karimama, au Sud par les Communes de Gogounou et de Kérou, à l’Est par la Commune de
Kandi et à l’Ouest par le Burkina Faso. Banikoara compte neuf Arrondissements ruraux
(Founougo, Gomparou, Goumori, Kokey, Kokiborou, Ounet, Sompérékou, Soroko et Toura)
et un arrondissement urbain (Banikoara). Elle couvre une superficie de 4.383 km². La
Commune compte 69 villages et quartiers de ville.
Cette étude englobe deux (02) phases successives. D’abord, on évalue les stocks de carbone et
leurs répartitions dans les différentes fractions de la matière organique du sol. Seuls les
premiers horizons ont été étudiés suivant les sols, les localités et les unités pédologiques
considérés.
Ensuite, dans une approche questionnaire, au près du CARDER Banikoara les données sur la
superficie, production et rendement de quelques cultures dans l’ensemble de la commune ont
été relevées et analysées. La figure ci-dessous récapitule la démarche méthodologique
adoptée.
Prélèvement du sol
Calcul du taux
Calcul
moyen
de coefficient
de carboned’enrichissement en carbone
Détermination de la teneur en carbone dans les fractions granulométriques
3.2-Matériel technique
3.2.1-Matériel de terrain
3.2.2-Matériel de laboratoire
3.2.2.1-Appareillage
Tableau 3 Equipement et appareil d'analyse
Erlenmeyers Béchers
Fioles jaugées Tubes de minéralisation
Tubes de distillations Entonnoirs
Pissettes Eprouvettes graduées
Pipettes jaugées Pipettes graduées
Réservoir d’eau distillée Tubes à essai
Capsule en verre Capsule en porcelaine
Allonges Matras
3-3 Méthodes
3.3.2-Estimation des relations entre la matière organique et les facteurs de fertilité du sol
3.3.3-Analyse au laboratoire
Les analyses des échantillons des sols ont été réalisées au Laboratoire des Sciences du Sol,
Eaux et Environnement (LSSEE) du Centre de Recherches Agricoles d’Agonkanmey (CRA-
Agonkanmey)
L’étude de la matière organique des sols, ne peut pas se limiter à ses teneurs mais également à
ses différentes fractions granulométriques, approche fortement développée ces dernières
années. En effet, il s’agit de localiser et quantifier la matière organique des différentes
fractions granulométriques d’un sol, et de la séparer de la fraction minérale. 100g de terre
tamisée à 2mm sont pesées et introduits dans un plastique de 1,5l de contenance dans lequel
on ajoute 500ml d’eau et 1,25g de sel d’HexaMétaPhosphate de Sodium (HMP) 0,5 Na. Le
mélange est agité par retournement à l’agitateur rotatif pendant 2 heures de temps.
Le contenu subit un tamisage humide sur une colonne de trois tamis. Il est tamisé sous eau de
robinet, pendant environ 10 minutes. A la base du tamis, l’eau est récupérée dans un seau et la
fraction inférieure à 22µm (<22µm) est récupérée après sédimentation. Le tamisage est stoppé
lorsque l’eau sortie de la série de tamis devient clair. Les fractions granulométriques obtenues
sur les trois tamis sont récupérées dans de petites boîtes bien fermées. L’opération est répétée
pour 100g de sol et ceci pour chaque échantillon de sol. Le tamis est minutieusement nettoyé
à l’eau de robinet pour chaque échantillon afin d’éviter les contaminations d’échantillon entre
chaque opération.
Séparation des fractions minérales et organiques
La matière organique étant moins dense que les sables, la séparation est réalisée en
récupérant l’eau surnageant : les particules organiques y sont contenues. Toutes les fractions
récupérées sont alors mises à sécher dans de petites boîtes, dans une étuve à 60 0c pendant
72h, ensuite elles sont pesées. Les teneurs en carbone et en azote ont été déterminées
respectivement par la méthode de Walkley et Black et la méthode de Kjeldahl.
Les taux moyens de carbone (Tc) contenus dans chaque fraction organo-minérale ont été
calculés aux profondeurs considérées grâce à la formule de Christensen (1992) désignée par
la relation:
Tc = C fraction (mg/g) / C mg/g du sol non fractionné x 100
Ces taux visent à montrer la distribution du carbone total du sol, en termes de proportion dans
les fractions organo-minérales des fonds résiduels d’amendements organiques en permettant
une comparaison des teneurs de carbone organique (CO) dans ces fractions.
Le logiciel R stat Système version 3.1 a servi à l’analyse des données. L’analyse de
variance à deux facteurs suivie du calcul du coefficient de corrélation de Spearman à
5% pour la structuration des moyennes ont été utilisés afin de comparés les stocks
totaux de carbone dans les unités de sols et déterminés la relation existant entre carbone,
matière organique et facteurs de fertilité du sol.
Chapitre 4
Résultats et Discussion
4- Résultats
4.1-Caractéristiques physiques des sols
Le tableau 5 présente après l’analyse granulométrique les teneurs des cinq fractions
granulométriques minérales des horizons de surface des unités pédologiques étudiées.
Unité pédologique 1 : Sols ferrugineux tropicaux lessivés sur matériau du kaolinique
issu de granite
La texture des horizons de surface de cette unité pédologique est limono- sableuse avec
15,57% d’argile et 66,8% dans le premier profil ; limono- sableuse avec 7,9% d’argile et
67% de sable dans l’horizon de surface du deuxième profil et de texture limono-argileuse
dans l’horizon de surface du troisième profil.
Unité pédologique 2: Sols ferrugineux tropicaux peu lessivés sur granito-gneiss à
biotite
Ces sols sont de texture limoneuse en surface avec 11,5% d’argile et 49,7% de sable dans le
premier profil ; de texture limoneuse avec 11,3% d’argile et 47,6% de sable dans l’horizon
de surface du deuxième profil puis de texture limono-sableuse avec 9,2% d’argile et 60,7%
de sable dans l’horizon de surface du troisième profil.
Unité pédologique 3 : Sols ferrugineux tropicaux lessivés indurés sur matériau issu du
granito-gneiss à biotite
Cette unité pédologique est de texture limono-sableuse avec 3,27% d’argile et 81,2% de
sable dans l’horizon de surface du premier profil ; de texture limono-argilo-sableuse avec
11,3% d’argile et 62,2% de sable dans l’horizon de surface du deuxième profil et texture
limon-argilo-sableuse avec 7,8% d‘argile e 65,8% de sable dans l’horizon de surface du
troisième profil.
Unité pédologique 4 : Sols hydromorphes à gley sur matériau alluvio-colluvial fluviatile
Dans l’horizon de surface du premier profil, la texture est limono-sableuse avec 18,3%
d’argile et 65% de sable, l’horizon de surface du deuxième profil est argilo-limoneux avec
42,2% d’argile et 30,4% de sable et le troisième profil est de texture limono-argileuse avec
26,4% d’argile et 35,8% de sable.
Unité pédologique 5 : Sols ferrugineux tropicaux lessivés indurés sur leptynite
L’horizon de surface du premier profil de ces sols est limono-sableuse avec 6,5% d’argile et
75,8% de sable, tandis que celui du deuxième profil est limono-argilo-sableux avec 20,4%
d’argile et 60% de sable et le troisième profil est également limono-argilo-sableux avec
16,4% d’argile et 52% de sable.
Unité pédologique 6 : Sols ferrugineux tropicaux hydromorphes sur roche basique
L’horizon de surface du profil témoin de ces sols est de texture limono-argileuse avec 29,2%
d’argile et 39,9% de sable.
En résumé les horizons de surface des six unités pédologiques étudiées sont de texture
variant entre équilibrée (LS et LAS) et mi- lourde (LA). Aucune d’entre elle n’est de texture
légère (SL).
L : Texture limoneuse.
LS : Texture limono-sableuse.
LA : Texture limono-argileuse.
LAS : Texture limono-argilo-sableuse.
Tableau 5 : Caractéristiques physiques des unités pédologiques
Sols ferrugineux Sols ferrugineux Sols ferrugineux Sols hydromorphes Sols ferrugineux Sols
tropicaux lessivés tropicaux peu tropicaux lessivés à gley sur matériau tropicaux lessivés ferrugineux
Unités sur matériau du lessivés sur granito- indurés sur alluvio-colluvial indurés sur tropicaux
pédologiques kaolinique issu de gneiss à biotite matériau issu du fluviatile leptynite hydromorph
granite granito-gneiss à es sur roche
biotite basique
3251 3251 3252 3252 3253 3253 3254 3254 3254 3255 3255 3255 3256 3257 3257 32563
N°
Enregistrement 3 7 1 6 0 5 0 3 7 0 5 9 7 1 3
Horizon A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11 A11
Profondeur cm 0-20 0-15 0-15 0-10 0-10 0-5 0-5 0-10 0-10 0-5 0-30 0-15 0-10 0-20 0-10 0-15
15,57
16,65 11,51 11,28 11,34 18,33 42,17 26,44 20,37 16,40
0 - 2 µ ( %) 7,929 9,173 3,268 7,789 6,480 29,222
1 2 4 7 2 2 8 8 5 4
4,084 12,04 12,51 15,55 24,79 17,45
2 - 20 µ (%) 8,425 9,173 2,007 7,561 8,291 8,287 18,17 19,57 31,5 9,997
1 5 1 6 6
13,47
16,65 25,33 26,19 25,52 20,94 13,49 18,87 18,09 13,74 12,44 13,20 17,96
20 - 50 µ (%) 8,196 37,77 20,917
8 1 2 1 3 4 5 3 0 2 2 3 2
42,22
50 - 200 µ 43,18 38,57 29,30 27,24 25,13 29,81 27,99 40,17 13,09 16,71
35,78 75,3 60 52,05 39,9
(%) 5 4 2 0 9 4 9 2 6 8 8
24,64
200 – 2000 µ 23,81 20,48 20,39 35,57 51,42 34,23 25,65 52,08 28,15 22,15 21,68
7,404 2,566 4,591 16,190
(%) 3 2 0 1 6 3 2 3 7 4 8 9
Texture LS LS LA L L LS LS LAS LAS LS LA LA LS LAS LAS LA
Tableau 6 : Caractéristiques chimiques des unités pédologiques
C % 0,403 0,588 0,596 0,803 1,034 0,536 0,476 0,924 1,175 1,330 1,356 1,840 0,587 0,700 1,336 0,559
N % 0,062 0,070 0,087 0,090 0,062 0,039 0,049 0,073 0,076 0,104 0,109 0,134 0,062 0,053 0,110 0,060
C/N 7 8 7 9 17 14 10 13 16 13 12 14 10 13 11 9
M. O.% 0,696 1,014 1,027 1,384 1,782 0,924 0,821 1,592 2,025 2,294 2,337 3,172 1,012 1,208 4,028 0,965
pHeau (1/2,5) 7,5 7,1 6,1 6,1 5,8 5 5,3 5,8 6,2 5,4 6,8 7,3 6,6 5,8 6,7 6,1
Ca++ 2,362 14,93
2,069 2,475 1,974 3,141 1,197 0,881 3,351 2,515 4,135 7,970 2,153 2,233 4,397 8,080
(méq/100g 3
Mg++(méq/ 0,887
0,659 0,897 0,643 0,817 0,378 0,232 0,720 0,970 0,745 4,717 1,962 0,483 0,700 2,186 4,750
100g)
K+ (méq/100g) 0,193 0,139 0,138 0,125 0,130 0,089 0,104 0,116 0,255 0,169 0,329 0,463 0,111 0,210 0,599 0,140
Na+ 0,383
0,277 0,304 0,269 0,266 0,261 0,285 0,269 0,290 0,364 0,349 0,316 0,283 0,278 0,289 0,505
éch.méq/100g
Somme. 3,825
13,36 17,67
cations 3,144 3,814 3,010 4,354 1,925 1,501 4,455 4,030 5,413 3,029 3,421 7,471 13,425
4 4
(méq/100g)
CEC 7,840 15,44 10,72 20,40 16,88 11,36 11,44
7,520 5,280 3,120 7,440 6,000 8,320 8,240 5,520 22,450
méq/100g 0 0 0 0 0 0
%V=S/T *100 >100 42 72 96 28 26 25 42 48 66 77 >100 55 30 89 60
Pass.Bray I ppm 71 1 1 9 4 3 6 6 8 18 10 36 3 2 19 2
4.2-Caractéristiques chimiques des sols
La matière organique exprime un effet très hautement significatif (P < 0,001) tableau 7 sur les
facteurs de fertilité du sol notamment sur l’azote (N) et un effet significatif sur la somme des
cations. Concernant la capacité d’échange cationique (CEC) et le Taux de saturation (T), la
matière organique n’a pas eu d’effet significatif sur ces deux facteurs.
Tableau 7 : Analyse de variance pour l’effet de la matière organique sur les facteurs de fertilité du sol
Les sommes des bases échangeables (figure 15) varient significativement en fonction des
unités pédologiques. Ainsi, les sommes des bases échangeables des unités pédologiques unité
4 (Sols hydromorphes à gley sur matériau alluvio-colluvial fluviatile) et unité 6 (Sols
ferrugineux tropicaux hydromorphes sur roche basique) sont plus élevées que celles des autres
unités pédologiques (12, 13meq/100g > 3, 3,5 et 4 meq/100g).
Des différences hautement significatives ont été illustrées (figure 14) entre teneurs en azote.
La teneur en azote la plus élevée (0,11%) a été enregistrée au niveau de l’unité pédologique 4
représentée par les sols hydromorphes à gley sur matériau alluvio-colluvial fluviatile, tandis
que la teneur la plus faible (0,06%) a été notée au niveau des sols ferrugineux tropicaux
hydromorphes sur roche basique (unité 6), preuve que la teneur en azote du sol varie suivant
le type d’ unité pédologique.
Le taux de saturation des sols hydromorphes à gley sur matériau alluvio-colluvial
fluviatile (unité 4) a été largement plus élevé que celui des sols ferrugineux tropicaux
lessivés indurés sur matériau issu du granito-gneiss à biotite (unité 3) (78% > 30%).
Cette différence très hautement significative est alors liée au type de sol qui influence le
taux de saturation au niveau des diverses unités pédologiques.
Les CEC (capacité d’échange cationique) des sols ferrugineux tropicaux hydromorphes
sur roche basique (unité 6) sont plus élevées que celles des sols ferrugineux tropicaux
lessivés sur matériau du kaolinique issu de granite (unité1) (21meq/100g > 6meq/100g).
Moyenne Somme Cation méq/100g
Les résultats d’analyse statistique du test de corrélation de Sperman (r 2) entre les facteurs pris
deux à deux, tableau 8 indiquent qu’il existe une très forte corrélation entre la matière
organique et l’azote d’une part et une corrélation moyenne entre la matière organique et la
sommes des cations. On peut alors conclure que la somme des cations et l’azote sont en
étroite relation avec la matière organique.
Le rendement du coton dans la commune de Banikoara (figure 16) croît au fur et à mesure que
la teneur en matière organique du sol dans les unités pédologiques augmente. Ainsi le
rendement le plus élevé en coton est obtenu avec la teneur la plus élevée en matière organique
du sol. Alors, une forte teneur en matière organique du sol favorise le bon rendement du
coton.
Rdt coton (t/ha)
1.85
1.8
1.75
1.7 f(x) = 0.0410450837065597 x + 1.48807356668605
1.65 R² = 0.814286068314269
coton Rdt
1.6 Linear (coton Rdt)
1.55
1.5
1.45
1.4
3 0 3 3 7 0 % MO
3 0 3 3 6 0
2 33 5 00 3 33 9 33 2 66 1 00
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
La production du maïs (figure 17) dans la commune de Banikoara suit une allure croissante ce
qui fait que le rendement le plus élevé est enregistré au niveau de la teneur en matière
organique la plus élevée. On en conclut donc qu’un haut rendement en production de maïs
nécessite une teneur élevée en matière organique du sol.
1.65
Rdt maïs (t/ha)
1.6
1.5
maïs Rdt
1.45 Linear (maïs Rdt)
1.4
1.35
3 33 0 00 3 33 3 33 6 67 0 00 % MO
23 50 33 93 26 10
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
1.2
0.6
mil Rdt
0.4 Linear (mil Rdt)
0.2
3 33 0 00 3 33 3 33 6 67 0 00 % MO
23 50 33 93 26 10
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
L’évolution du rendement du sorgho en fonction des teneurs en matière organique du sol est
schématisée dans la figure 19 qui montre que l’augmentation du rendement du sorgho ne
devient sensible qu’à doses de matière organique supérieure à 1,479%.
35
Rdt sorgho (t/ha)
30
15 sorgho Rdt
Linear (sorgho Rdt)
10
0
3 0 3 3 7 0 % MO
3 0 3 3 6 0
2 33 5 00 3 33 9 33 2 66 1 00
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
Le rendement du riz croit avec la teneur en matière organique et à l’instar de la liaison maïs-
matière organique, la croissance de rendement en riz dans la commune de Banikoara croit
moins que celle de la matière organique.
5
4.5 Rdt riz (t/ha)
4 f(x) = 0.217437821291855 x + 2.87998448325179
3.5 R² = 0.905945041710928
3
2.5
2 riz Rdt
Linear (riz Rdt)
1.5
1
0.5
0
% MO
3 33 0 00 3 33 3 33 6 67 0 00
23 50 33 93 26 10
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
1.6
Rdt soja (t/ha)
1.4
1.2 f(x) = 0.0849072103907128 x + 0.781084133764378
R² = 0.57670533669
1
0.8
soja Rdt
0.6
Linear (soja Rdt)
0.4
0.2
0
3 0 3 3 7 0 % MO
3 33 0 00 3 33 3 33 6 66 0 00
9 12 9 65 3 63 4 79 0 82 6 01
0. 0. 1. 1. 2. 2.
14
Rdt igname (t/ha)
12
f(x) = 0.610993232200509 x + 8.121675472509
10 R² = 0.919228002737625
6 igname Rdt
Linear (igname Rdt)
4
0
3 0 3 3 7 0 % MO
3 33 0 00 3 33 3 33 6 66 0 00
9 12 9 65 3 63 4 79 0 82 6 01
0. 0. 1. 1. 2. 2.
Le rendement du manioc croit avec la teneur en matière organique (figure 23) et à l’instar de
la liaison igname- matière organique, la croissance du rendement en manioc dans la commune
de Banikoara croit moins que celle de la matière organique.
10
9Rdt manioc (t/ha)
8 f(x) = 0.379447511552029 x + 5.97573942540605
7 R² = 0.871199837771203
6
5
4 manioc Rdt
3 Linear (manioc Rdt)
2
1
0
3 33 0 00 3 33 3 33 6 67 0 00 % MO
23 50 33 93 26 10
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
0.8
0.2
0
3 0 3 3 7 0 % MO
3 33 0 00 3 33 3 33 6 66 0 00
9 12 9 65 3 63 4 79 0 82 6 01
0. 0. 1. 1. 2. 2.
2.5
Rdt arachide (t/ha)
2
1 arachide Rdt
Linear (arachide Rdt)
0.5
3 33 0 00 3 33 3 33 6 67 0 00 % MO
23 50 33 93 26 10
91 96 36 47 08 60
0. 0. 1. 1. 2. 2.
Les teneurs moyennes en carbone ou matière organique enregistrées au sein de chaque unité
pédologique ont été mises en comparaison dans le tableau 9 afin de voir laquelle des unités
pédologiques détiennent une teneur élevée en carbone ou en matière organique.
Tableau 9 : Comparaison de moyenne des teneurs en carbone (C) et matière organique (M.O) des unités
pédologiques
Moyenne et
écart type 0.529 ± 0,0891 0,791 ± 0,203a 0,853± 0,289a 1.508 ±0,234 0.874±0,329
Matière
organique/ 0,696 1,014 1,027 1,384 1,782 0,924 0,821 1,592 2,025 2,294 2,337 3,172 1,012 1,20
échant
Moyenne et
écart type 0,912 ± 0,153 1,363 ± 0,020b 1,479± 0,012b 2.601±0,404b 2.082 ±1,3
Les moyennes
La comparaison de moyenne tableau 9 montre qu’il existe une différence significative au
seuil de 5% des teneurs en carbone et en matière organique entre les différentes unités
pédologiques. Par ailleurs, l’unité pédologique1 et 6 détiennent les teneurs en carbone et en
matière organique la plus basse.
tropicaux lessivés sur tropicaux peu lessivés tropicaux lessivés gley sur matériau tropicaux lessivés ferrugineux
matériau du sur granito-gneiss à indurés sur matériau alluvio-colluvial indurés sur leptynite tropicaux
kaolinique issu de biotite issu du granito-gneiss fluviatile hydromorphes
granite à biotite sur roche
basique
Echantillons 32513 32517 32521 32526 32530 32535 32540 32543 32547 32550 32555 32559 32567 32571 32573 32563
0,40 0,58 0,59 0,80 1,03 0,53 0,47 0,92 1,17 1,33 1,35 1,84 0,58 0,70 1,33 0,55
C. total nf 0,52±0,08 0,79±0,20 0,85±0,28 1,50±0,23 0,87±0,32
C 11,82 5,01 11,15 3,67 3,65 3,88 1,88 17,38 14,75 8,67 11,55 13,10 8,17 5,43 13,62 26,60
>200 FO
A
9,33± 3,06 3,73±0,10 11,33±6,77 11,10±1,83 9,07±3,40
R
B
O
0,38 7,21 2,93 0,51 2,43 2,49 9,55 9,09 2,68 11,32 3,45 11,66 1,24 1,54 10,79 10,51
FO
53-200
N
E 3,51±2,81 1,81±0,92 7,11±3,13 8,81±3,79 4,52±4,43
(C) 1,01 4,15 1,41 0,47 5,77 3,85 0,58 1,17 1,20 1,75 54,90 10,12 3,97 2,33 2,85 6,24
F 22-53
2,98 1,19 0,63 1,02 1,24 0,89 0,89 2,70 1,55 11,71 4,05 30,94 4,91 2,72 1,70 4,84
22
F 0-
Unité pédologique
tropicaux lessivés tropicaux peu tropicaux lessivés à gley sur matériau tropicaux lessivés ferrugineux
sur matériau du lessivés sur granito- indurés sur alluvio-colluvial indurés sur tropicaux
kaolinique issu de gneiss à biotite matériau issu du fluviatile leptynite hydromorph
granite granito-gneiss à es sur roche
biotite basique
Echantillon 3251 3251 3252 3252 3253 3253 3254 3254 3254 3255 3255 3255 3556 3257 3257 32563
s 3 7 1 6 0 5 0 3 7 0 5 9 7 1 3
29,35 8,52 18,71 4,58 3,53 7,24 3,95 18,80 12,55 6,52 8,51 7,12 16,12 7,76 10,19 47,59
>200 FO
0,95 12,27 4,92 0,63 2,35 4,66 20,06 9,84 2,28 8,51 2,54 6,33 2,45 2,20 8,08 18,81
FO
53-200
7,41 2,03 1,05 1,27 1,20 1,66 1,88 2,93 1,32 8,80 2,99 16,81 9,68 3,89 1,27 8,67
F 0-22
25
20
C %
15
F 0-22
F 22-53
10 53-200 FO
>200 FO
0
1 2 3 4 5 6
Figure 26: Présence du carbone dans les quatre fractions comparées au carbone initial du sol
Le coefficient d’enrichissement du carbone (Ec) en moyenne (tableau 11) oscille entre 5,12 et
18,86 dans la fraction (FO >200). Il n’excède pas 11 dans la fraction (FO 53-200) et est
compris entre 1,17 et 15,77 dans la fraction (F 22-53). Ce coefficient varie de 3,50 à 9, 54
dans la fraction (F 0-22). On note à la lecture de ce tableau que les fractions argilo-limoneuses
et sables grossiers de l’unité pédologique 4 ont respectivement le coefficient le plus bas
(15,77) correspondant à la teneur en carbone la plus élevé et le plus élevé (7,38)
correspondant à la teneur en carbone la plus faible. Le phénomène inverse est observé au
niveau des unités pédologique 1 et 5. Alors, les coefficients d’enrichissement en carbone (Ec)
indiquent que quel que soit l’unité pédologique de sol, Ec diminue de la fraction argilo-
limoneuse aux fractions sableuses.
Les sols étudiés, avec une teneur en matières organiques inférieure à 1% peuvent être
considérés comme très pauvres en matière organique totale selon la synthèse réalisée par
Boyadgiev (1980). La teneur en moyenne de matières organique est plus faible que celle des
sols ferrugineux tropicaux lessivés sur matériau de kaolinique issu de granite, des sols
ferrugineux tropicaux peu lessivés sur granito-gneis à biotite dans la commune de Banikoara
au Nord- Bénin. Nos travaux de recherche ont en effet révélé que l’horizon A 11 des sols
étudiés renfermait en moyenne : 0,91 ; 1,36 ; 1,47 ; 2,60 et 2,08% de matière organique
totale. Les effets hautement significatifs du taux de carbone et de matière organique sur les
facteurs chimiques (Azote, capacité d’échange cationique, sommes des bases échangeables,
taux de saturation) des unités pédologiques étudiées dans la commune de Banikoara
s’expliquent par un stockage aussi bien en qualité qu’en quantité de la matière organique du
sol ce qui permet une meilleure disponibilité des cations et une aération adéquate du sol.
Cette matière organique du sol prend source dans les résidus de récoltes restitués au sol. En
effet la matière organique du sol joue un rôle important dans la fertilisation en améliorant les
propriétés physico-chimiques et biologiques des sols. Nos résultats sont en accord avec ceux
de (Ben Jeddi et al., 1998 ; Ben Jeddi, 2005 ; Bouajila et al.,2012 ; Slim et Ben Jeddi ,
2011) et (Bouajila et al.,2013) qui ont utilisé comme source de résidus organiques le sulla
(Hedysarum coronarium L.). Ce dernier a affecté significativement les paramètres
chimiques des sols étudiés. Par ailleurs, la bonne corrélation entre carbone, matière
organique et ces facteurs de fertilités indique que les deux variables évoluent dans le même
sens. Les valeurs du coefficient de corrélation de notre étude r 2= 0,82 est proche de celle
obtenue par Haynes et Tregatha (1999) qui est r 2= 0,96. Alors l’hypothèse 1 selon laquelle
les facteurs de fertilité du sol ne dépendent pas de la teneur en matière organique du sol est
donc rejetée suivant les tests statistiques qui indiquent qu’il existe une bonne corrélation et
un effet significatif de la matière organique du sol sur certains facteurs de fertilité.
La restitution des résidus de récoltes aux unités pédologiques des sols étudiés dans la
commune de Banikoara a permis un accroissement du carbone organique dans ces sols en
pertes de fertilité. Cet accroissement surtout enregistré dans les Sols hydromorphes à gley
sur matériau alluvio-colluvial fluviatile (unité pédologique 4) est notamment dû à l’apport
des résidus de récolte qui sont des réservoirs important de matière organique. Cet
accroissement a été aussi mis en évidence dans de nombreuses études (Ben Jeddi, 2005 ;
Jedidi, 1998, Bouajila et al., 2012 ; Tejada et al.,2002 ; Annabi, 2005). Il est dû à
l’augmentation du carbone labile par l’apport des résidus matière organique. Ceci amène
(Barry, 2006) a considéré la matière organique comme support énergétique principal des
micro-organismes. Des résultats et observations similaires avaient été obtenus par
(Jenkinson, 1977) qui avait démontré que l’apport des composés organique a une action
stimulante sur la décomposition des matières organiques du sol.
Outre les résidus de récolte, le type de sol est aussi soupçonné dans cet accroissement. En
effet, les unités pédologiques qui ont fait l’objet de notre étude présentent une diversité de
caractéristiques texturale, structurale et au niveau de la genèse de ces unités de sol donc de
la roche mère. Cette justification s’illustre nettement au regard de l’unité pédologique 1 :
sols ferrugineux tropicaux lessivés sur matériau du kaolinique issu de granite et de l’unité
pédologique 4 : sols hydromorphes à gley sur matériau alluvio-colluvial fluviatile qui ont
respectivement les taux les plus faibles et les plus élevés en carbone et matière organique.
Notons pour la précision le taux de carbone au sein de l’unité 4 est pratiquement le triple de
celui de l’unité 1. Ces résultats rejoignent ceux de Feller et al (1991) qui affirment que le
type de sol affecte aussi la quantité et la qualité de matière organique stocké dans le sol.
Bouajila et al (2013) confirment à travers leurs résultats cette logique de Feller.
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Annexes
Annexes
Annexe : Quelques résultats d’analyses statistiques
Moyenne par unité
Uni carbon Azote Organi Pheau Somca Cec Satur Pbray carazo
té e k t a
1 0.5290 0.07300 0.9123 6.9000 3.5943 6.8800 71.333 24.333 7.3333
000 000 333 00 33 00 33 333 33
2 0.7910 0.06366 1.3633 5.6333 3.0963 8.6666 50.000 5.3333 13.333
000 667 333 33 33 67 00 33 333
3 0.8583 0.06600 1.4793 5.7666 3.3286 8.3466 38.333 6.6666 12.666
333 000 333 67 67 67 33 67 667
4 1.5086 0.11566 2.6010 6.5000 12.150 15.173 81.000 21.333 13.000
667 667 000 00 333 333 00 333 000
5 0.8743 0.07500 2.0826 6.3666 4.6403 9.4400 58.000 8.0000 11.333
333 000 667 67 33 00 00 00 333
0.5590 0.06000 0.9650 6.1000 13.425 22.450 60.000 2.0000 9.0000
000 000 000 00 000 000 00 00 00
Corrélation de sperman
Signif. codes: 0 ‘***’ 0.001 ‘**’ 0.01 ‘*’ 0.05 ‘.’ 0.1 ‘ ’ 1
14 4783.2 341.66
Carazo
1 22.844 22.844 2.9367 0.1086
14 108.906 7.779
Annexe 2
Organik
carbon 1 10.5184 10.5184 57.531 2.532e-06 ***
Residuals 14 2.5596 0.1828
Pheau
carbon 1 0.4228 0.42284 0.7949 0.3877
Residuals 14 7.4472 0.53194
Somcat
carbon 1 142.31 142.313 10.299 0.006304 **
Residuals 14 193.46 13.818
Cec
carbon 1 86.38 86.384 3.1564 0.09736 .
Residuals 14 383.15 27.368
Satura
carbon 1 1688.3 1688.27 2.5583 0.132
Residuals 14 9238.7 659.91
Pbray
carbon 1 110.1 110.05 0.3211 0.5799
Residuals 14 4797.9 342.71
Carazo
carbon 1 42.119 42.119 6.5788 0.02246 *
Residuals 14 89.631 6.402
organik
unite 5 5.7095 1.14190 1.5497 0.2594
Residuals 10 7.3685 0.73685
pheau
unite 5 3.35 0.670 1.4823 0.2784
Residuals 10 4.52 0.452
somcat
Annexe 3
unite 5 237.933 47.587 4.8638 0.01625 *
Residuals 10 97.838 9.784
cec
unite 5 275.00 55.000 2.8273 0.07609 .
Residuals 10 194.53 19.453
satura
unite 5 3427.7 685.53 0.9141 0.5095
Residuals 10 7499.3 749.93
pbray
unite 5 1081.3 216.25 0.5651 0.7254
Residuals 10 3826.7 382.67
carazo
unite 5 79.083 15.8167 3.0032 0.06538 .
Residuals 10 52.667 5.2667
Variation de carbone matière organik et les facteurs de fertilité d’une unité à l’autre et au sein
des unités
Pheau
carbon 1 0.423 0.4228 1.037 0.355
unite 5 4.072 0.8144 1.997 0.233
carbon:un 4 1.336 0.3340 0.819 0.564
Annexe 4
ite
Residuals 5 2.039 0.4078
Somcation
unite 5 237.93 47.59 26.380 0.00133 **
repetition 1 32.89 32.89 18.234 0.00794 **
unite:repe 4 55.93 13.98 7.751 0.02266 *
tition
Residuals 5 9.02 1.80
Cec
unite 5 275.00 55.00 2.211 0.202
repetition 1 34.74 34.74 1.397 0.290
unite:repe 4 35.40 8.85 0.356 0.831
tition
Residuals 5 124.39 24.88
Somcation
unite 5 3428 685.5 1.059 0.476
repetition 1 5 4.9 0.008 0.934
unite:repe 4 4258 1064.4 1.644 0.297
tition
Residuals 5 3237 647.4
Pbray
unite 5 1081 216.3 1.014 0.494
repetition 1 160 160.0 0.750 0.426
unite:repe 4 2600 650.0 3.047 0.127
tition
Residuals 5 1067 213.3
Carazote
unite 5 79.08 15.817 2.966 0.129
repetition 1 14.40 14.400 2.700 0.161
unite:repe 4 11.60 2.900 0.544 0.713
tition
Residuals 5 26.67 5.333
Annexe 5
Evaporer la majeure partie de l’eau par chauffage modérée puis sécher ensuite le
bécher et la terre à l’étuve à 105°C pendant une nuit (12 h) ;
Refroidir l’échantillon dans un dessiccateur ;
Peser et calculer le poids de terre après destruction de la matière organique ;
Ajouter 25 ml de solution dispersante (pyrophosphate de sodium) à la terre prétraitée
et laisser tremper pendant une nuit ;
Transvaser la suspension dans le vase métallique d’agitation puis ajouter environ 250
ml d’eau déminéralisée ;
Placer sous l’agitateur et mixer pendant 10 mn ;
Transvaser totalement la suspension sur le tamis de 50 μ placé au préalable sur une
allonge de 1000 ml et bien rincer le vase d’agitation ;
Laver les sables retenus sur le tamis à l’aide d’eau distillée puis les recueillir dans des
capsules en porcelaine et les sécher à l’étuve pendant une nuit ;
Ajuster enfin la suspension inférieure à 50 μ jusqu’à 1000 ml avant de déterminer les
différentes fractions du sol (argile, limon, sable) tout en tenant compte du temps de
sédimentation des particules en fonction de la température de la suspension.
Annexe : Mode opératoire pour la détermination du pH
Il faut :
Peser au départ 20 g de terre fine à 2 mm puis ajouter 50 ml d’eau déminéralisée ;
Ensuite grâce à l’agitateur magnétique, remuer pendant 15 mn la solution ;
Après ça laisser la suspension au repos pendant 30 mn avant de passer enfin à la
lecture à 0,1 près.
La lecture est faite avec le pH mètre ‘’Titroline’’ que nous avons préalablement étalonné.
Annexe 6
Agiter pendant 1 mn et déposer sur une plaque d’amiante pendant 30 mn et ceci sous
la hotte ;
Ajouter ensuite 200 ml d’eau déminéralisée, 10 ml d’acide phosphorique concentré
(H3PO4) et 1 ml de diphénylamine (8 gouttes) ;
Titrer avec le sel de Mohr (196,05 g de sulfate de fer II et d’ammonium + 14 ml de
H2SO4 dans 1000 ml d’eau distillée) jusqu’au virage du gris bleuté au vert clair ;
% MO = % C × 1,724
Annexe 7
Prélever ensuite 7 ml de l’extrait d’échantillon + 1 ml de molybdate d’ammonium + 2
ml d’acide ascorbique ;
Porter en bain marie à 80° C pendant 10 mn ;
Laisser refroidir pendant 10 mn et passer à la lecture.
La lecture est faite par colorimétrie à 660 nm.
Le phosphore total
Pour doser le phosphore total dans les échantillons de végétaux, il faut :
Peser 1 g de la poudre végétale dans les creusets en porcelaine ;
Calciner au four pendant une nuit à 550° C ;
Ajouter à la cendre 5 ml d’acide chlorhydrique (HCl 6 N) ;
Filtrer dans les fioles de 100 ml avec de l’acide nitrique (HNO3 0,1 N) puis jauger ;
Passer ensuite à la lecture.
La lecture est faite aussi par colorimétrie à 660 nm.
Photo : Sol + eau + HMP de Sodium Photo : Sol + eau + HMP de Sodium
prêt à passer à l’agitateur agité
Annexe 8
Photo : Processus d’agitation Photo : Agitateur vertical
Annexe 9