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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR
ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
(MESRS)
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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’AFRIQUE DE L’OUEST
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UNITE UNIVERSITAIRE DE COTONOU
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FACULTE DES SCIENCES DE L’AGRONOMIE ET DE L’ENVIRONNEMENT (FSAE)
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MEMOIRE DE FIN DE CYCLE POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE LICENCE
PROFESSIONNELLE
FILIERE : AGRONOMIE
MEMBRES DU JURY
Prof. Dr Ir. Dansou KOSSOU Président du jury
Dr Ir. Gustave D. DAGBENONBAKIN Examinateur
M. Christophe AGBOBATEKPO Rapporteur
Evaluation de l’efficience d’azote sur quatre variétés de NERICA de bas-fond dans les conditions
agro-écologiques du Sud Bénin : cas du village Awokpa (Commune de Zè)
CERTIFICATION
Je certifie que ce travail a été réalisé par l’étudiante Dèka Reine Judesse
SOVIGUIDI en option Production Végétale sous ma supervision à la Faculté des
Sciences de l’Agronomie et de l’Environnement de l’Université Catholique de
l’Afrique de l’Ouest -Unité Universitaire de Cotonou.
Le Maître de mémoire
DEDICACE
Je dédie ce travail à :
mon cher père Camille SOVIGUIDI, pour l’amour que tu témoignes à tes
enfants, à travers tous les sacrifices que tu ne cesses de consentir pour leur
bonheur.
ma chère mère Sébastienne TOLLI, toi qui as su accorder une attention
particulière à mon parcours scolaire et universitaire. Tes prières et soutiens
moraux ont constitué pour moi une source inépuisable de courage et de
dévouement.
Trouvez en ce travail, le témoignage de vos sacrifices. A vous deux, que le Seigneur
accorde la santé et la longévité afin que vous jouissiez des fruits de vos efforts
incommensurables.
REMERCIEMENTS
C’est pour nous un agréable devoir de remercier au terme de ce travail, tous ceux
qui d’une manière ou d’une autre ont participé à sa réalisation. Ainsi, nous adressons
notre gratitude:
A Dieu le Père tout puissant pour sa protection, son orientation et sa
fortification,
Au Prof. Dr Ir. Anastase AZONTONDE, pour avoir accepté malgré ses
multiples occupations, d’encadrer et de diriger avec attention et intérêt le
présent mémoire,
A M. Christophe AGBOBATEKPO, pour nous avoir accompagné dans la
réalisation de notre essai. Ses conseils ont été d’une grande utilité,
Au Dr Luc KPOFFON du Ministère de l’Agriculture de l’Elevage et de la
Pêche pour sa disponibilité à répondre à nos multiples préoccupations. Ses
conseils, ses suggestions et corrections ont été déterminants dans la réalisation
de ce travail.
Au Dr Florent QUENUM pour la pertinence de ses corrections qui ont
contribué à l’amélioration de la qualité de ce travail,
A M. Abibou NIANG et à M. Abdoulaye KABORE pour leurs conseils et
leurs remarques. Merci surtout pour la pertinence de ses corrections.
A M. Martin GUIDAN Directeur de la Promotion des Filières et de la Sécurité
Alimentaire du CeRPA Atlantique/Littoral pour nous avoir orientés au
CeCPA/Zè, ses conseils, suggestions et corrections ont été d’une grande utilité.
Daigne le Seigneur récompenser sa bonté extraordinaire,
A M. Ambroise PADONOU pour nous avoir assistés tout au long du stage et
pour avoir contribué de manière scientifique à l’élaboration de ce document.
Merci surtout pour sa constante disponibilité, son soutien, son assistance et ses
multiples conseils. Puisse le seigneur le comble de toutes grâces,
A M. André SOVIGUIDI pour son soutien et ses multiples conseils. Daigne le
Seigneur récompenser sa bonté extraordinaire,
RESUME
Le riz (Oryza spp), une des principales cultures vivrières mondiales constitue
l’aliment de base de plus de la moitié de l’humanité. L’intensification de la riziculture
a entraîné l’utilisation d’importantes quantités d’engrais minéraux dont l’urée qui
occupe une place prépondérante. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficience de
l’azote sur quatre variétés de NERICA de bas-fond dans les conditions agro-
écologiques du Sud Bénin. Cette étude a été menée à Awokpa dans la Commune de
Zè (Département de l’Atlantique). Le dispositif expérimental est un split plot à deux
facteurs. Le facteur principal la «variété de riz» comprend quatre niveaux (V1=
NERICAL-19 ; V2= NERICA L-20 ; V3= NERICA L-41 et V4 = NERICA L-42) et le
facteur secondaire la «dose d’azote», trois niveaux (F0=0kg N/ha, F1=22kg N/ha et
F2= 63kg N/ha). Il est constitué de quatre répétitions et de douze traitements. Les
doses d’azote F1 et F2 appliquées sous forme d’urée ont été fractionnées en trois
apports (25%, 35% et 40% respectivement les 35, 60 et 100 jours après semis). Les
unités expérimentales sont constituées de petites parcelles de 5m² de surface
comportant chacune sept (7) lignes de semis et soixante-trois (63) poquets. La récolte a
été effectuée par parcelle suivant les lignes de semis dans un carré de rendement dont
la surface est de 1m². Les données relatives aux paramètres de croissance et de
rendement ont été soumises à une analyse de variance suivant le modèle linéaire
général (GLM) à l’aide du logiciel Minitab 16. Les résultats ont révélé que l’apport
d’azote à la dose F2 (63kg N/ha) a eu un effet positif sur le rendement de toutes les
variétés en général notamment sur les variétés de NERICA L-19 et L-20. Par
conséquent, une fertilisation minérale azotée fractionnée et appliquée au moment où la
plante en a plus besoin pourrait améliorer l’efficience de cet élément sur le riz en
augmentant son rendement.
ABSTRACT
Rice (Oryza spp), one of the main world food crops is also staple food for more
than half of mankind. Rice intensification led to the use of large quantities of mineral
fertilizers. Among them, Urea is the mostly used fertilizer in rice production. The
objective of this study was to assess nitrogen efficiency in four NERICA lowland
varieties in the agro-ecological conditions in the South of Benin Republic. The study
was conducted in Awokpa Zè municipality. The experimental design is a Split plot
with four replications and consists of varieties (V1= NERICAL-19; V2 = NERICA L-
20; V3 = NERICA L-41, V4 = NERICA L-42) and 3 Nitrogen rates (F0 = 0kg N/ha,
F1 = 22kg N/ha, F2 = 63kg N/ha). Nitrogen was applied as urea in three splits (25%,
35% and 40%, respectively 35, 60 and 100 Days after sowing). Experimental plots
were 5m² surface area each with seven (7) planting rows and sixty three (63) many
hills. Harvest was carried out in 1m² surface are for each r plot along planting rows.
Analysis of variance (ANOVA) was carried out on the yield and growth parameters
data using the General Linear Model (GLM) of Minitab 16. The results show that the
highest rate dose F2 (63kg N/ha) of nitrogen used in this experiment had a positive
effect on the growth and yield of all varieties in general with more positive effect with
varieties of NERICA L-19 and L-20. As a result, timely splitting Nitrogen fertilizer
increase Nitrogen use efficiency.
SOMMAIRE
TITRES PAGES
1.1. Introduction
Le riz (Oryza spp) est l’une des principales cultures vivrières mondiales
(Second, 1985). Il constitue l’aliment de base de plus de la moitié de l’humanité
(CIRAD-GRET, 2002) et est la deuxième céréale la plus importante au monde tant du
point de vue des superficies cultivées que de la production (ADRAO, 1995).
En Afrique, le riz représente la base de l'alimentation d'une grande part de la
population des pays les moins industrialisés dans lesquels la nécessité d'augmenter la
production se fait le plus cruellement sentir (Second, 1985). C’est la denrée
alimentaire dont l’importance ne cesse de croître, tant au plan alimentaire
qu’économique. En effet, elle représente 27% d’apport énergétique des habitants des
pays en développement et 24% de leurs protéines alimentaires (FAO, 2004).
Le riz constitue pour le Bénin la seconde céréale importée de grande
consommation après le blé (ADRAO, 2003). Au plan national, sa production est
passée de 78329 tonnes en 2005 à 167000 tonnes en 2010 avec respectivement des
superficies cultivées de 28904 ha et 39900 ha (FAOSTAT, 2012). Le Plan Stratégique
de Relance du Secteur Agricole (PSRSA) au Bénin dont l’axe majeur d’intervention
est la promotion des filières, a retenu le riz comme l’une des treize filières porteuses
compte tenu de son importance socio-économique et alimentaire (MAEP, 2010).
Malgré les énormes potentialités rizicoles dont dispose le Bénin, la production
nationale ne couvre pas les besoins en consommation du riz de la population
(ADRAO, 2004). Ainsi, cette production (72.960 tonnes) en 2007 est largement
inférieure aux besoins de consommation (estimés à 15-20 kg de riz blanc par an et par
tête d’habitant), partiellement satisfaits par des importations massives variant de
70.000 à 380.000 tonnes de riz (selon les années) et dont une partie est réexportée en
direction des pays limitrophes (MAEP, 2010). De ce fait, il existe un grand écart entre
la production et la consommation (Adégbola et Singbo, 2005). Face à cette situation,
seule une augmentation significative de la production locale permettrait de réduire ces
importations (Nadie, 2008). Il est alors nécessaire de consentir d’énormes efforts pour
couvrir les besoins nationaux en cette céréale (Adégbola et Singbo, 2005). Cela
passera inéluctablement par l’utilisation des variétés améliorées, productives et
adaptées aux différents types de riziculture pratiqués dans le pays avec des techniques
performantes de production.
Bien que de nombreuses recherches aient été menées sur le riz par des
institutions aussi bien nationales qu’internationales, il serait aussi judicieux de mener
d’autres études qui promeuvent cette culture à travers l’amélioration de sa production.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la présente étude effectuée sur quatre variétés de
NERICA dans la Commune de Zè.
Le présent document est structuré en cinq chapitres. Le premier introduit de
façon générale le travail réalisé en y incluant les objectifs et hypothèses de recherche.
Le deuxième chapitre présente la revue de littérature relative à notre sujet de recherche
tandis que le troisième expose les différents matériels et méthodes utilisés pour mener
à bien nos recherches. Les résultats de nos travaux ainsi que la discussion sont
présentés dans le quatrième chapitre. Dans le cinquième, nous présentons la
conclusion à laquelle nous avons abouti au terme de nos recherches suivies des
différentes suggestions.
1.2. Problématique
Les cultures ont besoin d’éléments minéraux requis pour exprimer leur
potentiel de rendement agricole (Aho et Kossou, 1997). L’intensification de la
riziculture a entraîné l’utilisation d’importantes quantités d’engrais minéraux
(ADRAO, 2004). En effet, les éléments minéraux sont indispensables à une bonne
croissance et à un bon développement végétatif des plantes mais également pour la
résistance aux maladies et aux ravageurs (Lerot, 2006). Parmi la large gamme
d’éléments minéraux qui existent, se trouvent les éléments majeurs dont les végétaux
ont besoin en plus grande quantité que d’autres: ce sont l'Azote (N), le Phosphore (P)
et le Potassium (K) (Hari et al., 1997). Ces éléments entrent dans la composition de la
matière végétale et leur présence conditionne directement le rendement (Aho et
Kossou, 1997).
L’azote est l’élément le plus important et le plus utilisé en agriculture. Dans la
région d’Afrique sa consommation annuelle représente en volume plus de la moitié de
la consommation totale des fertilisants (FAO, 1984). Mais, il est reconnu dans
la
Dèka Reine Judesse SOVIGUIDI Licence Professionnelle en Agronomie UCAO/UUC 3
Evaluation de l’efficience d’azote sur quatre variétés de NERICA de bas-fond dans les conditions
agro-écologiques du Sud Bénin : cas du village Awokpa (Commune de Zè)
recherche agricole et dans beaucoup de milieux paysans que l’azote constitue presque
2.2. Description
2.2.1. Caractéristiques morphologiques et botaniques
Le riz est une plante herbacée plus ou moins pubescente, à chaume dressée
(sauf pour les variétés flottantes), disposée en touffe et portant des inflorescences en
forme de panicule (CIRAD-GRET, 2002). Un plant de riz comprend donc un système
racinaire, une tige, des feuilles et des inflorescences (ADRAO, 1995) (voir figure 2).
Panicules
Feuille paniculaire
Feuille
Talle
Racines
Le système racinaire
Le système racinaire du riz est constitué de deux types de racines :
- Les racines séminales qui sortent de la radicule ont une vie éphémère
(Raemaekers, 2001). Elles croissent à partir de la semence au moment de la
germination et ne vivent qu'un court moment. Elles sont rapidement remplacées
par des racines secondaires (Lacharme, 2001).
- Les racines secondaires ou adventives qui à leur tour prennent naissance à
partir des nœuds souterrains de la jeune tige puis sur des nœuds supérieurs et
favorisent ainsi la reprise du plant après arrachage en pépinière et repiquage au
champ (ADRAO, 1995). Ces racines portent des poils absorbants et assurent
l'alimentation de la plante en eau et en éléments nutritifs (Raemaekers, 2001).
Le développement du système racinaire dépend surtout du type de sol. Les racines
sont généralement concentrées dans les 20 à 25 premiers centimètres du sol. Cette
profondeur peut ne pas dépasser 15cm dans les sols lourds mais atteignent 50 cm dans
les sols légers (Raemaekers, 2001).
La tige
La tige principale encore appelée chaume est composée de nœuds et d’entre-
nœuds qui croissent régulièrement de la base vers le sommet. De cette tige, émergent
des talles qui poussent de façon alternée. La talle primaire pousse à partir du nœud le
plus bas et donne naissance aux talles secondaires. Celles-ci poussent et donnent à leur
tour naissance à des talles tertiaires (ADRAO, 1995). L’ensemble des talles produit par
un seul plant constitue la touffe du riz. Le tallage dépend de la variété cultivée, des
conditions du milieu (température, sol, etc.) de la profondeur du repiquage et de l’âge
des plants repiqués (Raemaekers, 2001). Un nombre limité de ces talles, jusqu'à une
quinzaine produit des panicules (CIRAD-GRET, 2002).
Les feuilles
Les feuilles du riz sont engainantes et prennent naissance à un nœud de la tige
(Raemaekers, 2001). Elles sont constituées de deux parties (ADRAO, 1995) : la gaine
foliaire et le limbe foliaire (Lacharme, 2001).
- La gaine foliaire enveloppe la totalité de l'entre - nœud et même dans certains
cas le nœud suivant.
- Le limbe foliaire ou la partie terminale de la feuille est attachée au nœud par la
gaine foliaire. De chaque côté de la base du limbe foliaire, se trouvent une paire
de petits appendices poilus nommés auricules (Lacharme, 2001) dont les
présences permettent de distinguer la plante du riz des mauvaises herbes (Daba,
1998). La dernière feuille sous la panicule est appelée feuille paniculaire
(Lacharme, 2001).
Elle est pratiquée sur un terrain qu’aucune lame d’eau ne couvre si ce n’est très
exceptionnellement. On distingue dans ce type:
- La riziculture pluviale stricte
On la trouve sur des sols bien drainés, où l’alimentation hydrique est assurée
exclusivement par les pluies et par la capacité de rétention du sol.
- La riziculture de nappe
Dans ce type, l’alimentation hydrique du riz est partiellement assurée par une
nappe phréatique peu profonde dans laquelle la plante plonge ses racines (Jacquot et
Courtois, 1983).
2.5. Agronomie
2.5.1. Différents stades de développement du plant de riz
La période de croissance du plant de riz compte 10 stades répartis de 0 à 9
(Sié et al., 2009). Le stade 0 correspond au stade de germination et le stade 9 à celui de
la maturité. Au cours de sa croissance, le riz passe par trois phases essentielles. La
phase végétative qui commence avec la germination de la semence et se termine par le
Le semis
Pour le semis, il est conseillé d’utiliser des semences de bonne qualité c’est-à-dire
pures, saines avec un bon taux de germination (80% et plus) car elles produisent des
plantules plus saines et plus vigoureuses avec plus de racines (Akintayo et al., 2008).
Le semis peut être fait par poquet, à la volée ou par repiquage en ligne (Jacquot et
Courtois, 1983).
L’entretien de la culture
La fertilisation
2.5.3. Récolte
La récolte est une opération qui nécessite une bonne préparation. Tout le
système post-récolte, y compris les chaînes de conditionnement, de transport, de
stockage ou de transformation, doit être au point avant le début de l’opération, afin de
prévenir les situations de flottement ou de blocage pouvant compromettre la qualité du
produit (Aho et Kossou, 1997). La date de récolte du riz dépend en partie de son
devenir, selon qu’il est destiné à être consommé ou à servir de semence. Dans le
premier cas, évidemment le plus fréquent, il faut prendre en compte la
«maturité technologique» qui correspond au meilleur rendement à l’usinage
(pourcentage maximum de grains blanchis entiers). Mais quand les grains doivent
servir de semences, il faut attendre la «maturité physiologique» qui correspond au
maximum de faculté et d’énergie germinative. Pour récolter, les agriculteurs se servent
de faucilles manuelles ou de couteaux pour couper la paille avec les panicules à
environ 15 à 25 cm du sol. Dans certaines zones, seules les panicules sont enlevées.
Une grande quantité de grains se perd pendant la récolte, notamment avec les variétés
sensibles à l’égrenage (Akintayo et al., 2008).
2.6. Rendement
Le rendement moyen du riz irrigué avoisine 5,5 t/ha (Assigbé, 2002). D’après le
mémento de l’agronome, il peut être compris entre 4 et 5 t/ha (CIRAD-GRET, 2002).
Par ailleurs, les NERICA de bas-fond ont un potentiel de rendement de 6 à 7 t/ha et
une bonne résistance aux principaux stress des bas-fonds (ADRAO, 2007). Dans le
Catalogue Africain des Espèces et Variétés de Cultures Vivrières leur rendement varie
de 4 à 8 t/ha (FAO, 2012).
fois ces deux formes dans leur processus de croissance. Cependant, l'essentiel de la
nutrition azotée des plantes est assurée par les nitrates. L'azote sous forme d'ions
nitrate, est un élément très soluble, peu retenu par le sol. C’est la forme la plus mobile
dans le sol et par conséquent la plus accessible aux plantes. La forme ammoniacale
+
(NH4 ) est le résultat de la première transformation de l'azote organique du sol. Les
céréales la préfèrent durant les premières phases de leur croissance. L'importance
relative de chacune de ces formes dépend de l'espèce végétale et des conditions du
milieu (Layzell, 1990 ; Hageman, 1984).
En riziculture de bas-fond, l’apport d’azote sous forme d’urée occupe une place
importante dans la production optimale du paddy (Agbazahou et al., 2012). L’azote est
non seulement l’élément nutritif le plus limitatif, mais aussi le plus vulnérable et sujet
à des pertes considérables (IFDC, 2010). C’est le moteur de la croissance végétale. Il
est essentiel pour la synthèse des enzymes de la photosynthèse (Lamaze et al., 1990).
L’azote est utilisé en agriculture pour satisfaire les besoins des cultures, permettre leur
croissance et assurer une bonne production (Nathael, 2010). Il joue un rôle primordial
dans le métabolisme des plantes. C'est le constituant numéro un des protéines,
composants essentiels de la matière vivante.
Participant à l’élaboration des protides, l’azote entre dans la constitution de la
matière vivante des tissus végétaux et stimule la croissance des tiges et des feuilles
(Aho et Kossou, 1997). Il favorise l'utilisation des hydrates de carbone et stimule le
développement et l'activité racinaire (Stevenson, 1986). Un bon apport d’azote à la
plante est aussi important pour l’absorption d’autres éléments nutritifs (Rabbat, 2003).
Par ailleurs, l’azote stimule la végétation en accélérant la formation et la croissance
des organes végétatifs et en favorisant le tallage des céréales (Aho et Kossou, 1997). Il
permet une croissance vigoureuse des plants de riz pendant la phase végétative (tallage
très important et nombreuses panicules). Un apport d'azote pendant cette phase se
manifeste par un verdissement de la culture correspondant à un accroissement de la
photosynthèse (Lacharme, 2001).
3.1. Matériel
3.1.1. Matériel végétal
Le matériel végétal est composé de quatre variétés de NERICA de bas-fond
toutes fournies par le Centre du Riz pour l’Afrique (Africa Rice). Il s’agit de:
- NERICA-L-19 - NERICA-L-41
- NERICA-L-20 - NERICA-L-42
Moyen
NERICA-L-20 TOG5681/3*IR64 Burkina/ Irrigué 110 jrs L=6.88 29,80 4,63
Sénégal l=2.05
E=1.75
(en mm)
Moyen
NERICA-L-41 TOG5681/4*IR64 Burkina/ Irrigué 127 jrs L=6.48 26,30 6.22
Sénégal l=2.17
E=1.59
(en mm)
Moyen
NERICA-L-42 TOG5681/4*IR64 Burkina/ Irrigué 122 jrs L=7,02 29,50 4,56
Sénégal l=2.07
E=1.70
(en mm)
3.1.2. Fertilisants
Il s’agit:
- du NPK (10-20-20) appliqué en fumure de fond.
- de l’urée à 46%N sous forme granulé appliqué à différentes doses et à différents
stades de développement de la plante.
3.2. Méthodes
3.2.1. Site et conditions expérimentales
3.2.1.1. Localisation
Les expérimentations ont été conduites de juillet à décembre 2012 à
"AWOKPA", un village situé dans l’arrondissement de Hêkanmè, dans la Commune
de Zè, département de l’Atlantique (CeCPA/Zè, 2011). D’une superficie de 653 km²,
Zè est la Commune la plus vaste du département dont elle occupe 19,88 % du
territoire. Elle est limitée:
- au Nord par les Commune s de Zogbodomey et de Toffo,
- au Sud par les Commune s d’Abomey-Calavi et de Tori-bossito,
- à l’Est par les Commune s d’Adjohoun et de Bonou,
- à l’Ouest par la Commune d’Allada (figure3).
O E
S
AWOKPA
SOLS HYDROMORPHES
Légendes Minéraux ou peu-humifères
SOLS FERRALITIQUES A gley – De profondeur
Faiblement Sur matériau alluvial argileux
désaturé Sur matériau alluvio-colluvial fluviatile
Appauvris-Modaux (24,4km²)
A pseudo-gley- A taches et concrétions
Sur grès et matériaux colluviaux (98,1km²)
Sur sable et sable sur argile (46,4km²)
Sur sédiment meuble argilo-sableux du Sur matériau alluvial argileux et sédiment
continental terminal (314,4km²) argileux du Paléocène (3,6km²)
Appauvris –Hydromorphes Fleuve/Bassin (5,7km²)
Sur sédiment meuble argilo-sableux Sur matériau alluvial sablo-limoneux à limono-argileux
(85,7km²)
du continental terminal (5,2km²)
Figure 3: Carte pédologique de la Commune de
Zè Projection: UTM Zone 31- WOS 54
Pluviométrie
La figure 4 présente l’évolution des pluviométries mensuelles, des ETP et des ETP/2
correspondantes sur dix ans (2001 à 2010) de la station pluviométrique de Niaouli. En
effet, à cause de l’absence d’une station pluviométrique dans la Commune de Zè, celle
de Niaouli a été choisi compte tenu de sa proximité par rapport à la Commune de Zè.
Aussi, étant deux localités voisines les précipitations ne connaitront pas une grande
variation.
250,0
200,0
150,0
ETP ETP/2
100,0 PLUVIOMETRIE
50,0
0,0
Sols
Sur le plan pédologique, 62% du territoire de la Commune de Zè est constitué de
sols ferralitiques engendrés par une altération extrême qui les a dépouillés de leur
fertilité naturelle et donc peu propice à l’agriculture (CeCPA/Zè 2011) et des sols
hydromorphes, c’est-à-dire engorgés d’eau de façon temporaire ou permanente qui
recouvrent environ 37% de la Commune . Ces sols se retrouvent principalement le
long de la rivière Sô (PAGEFCOM, 2010). On y rencontre des vertisols par endroits
mais dans l’arrondissement de Hêkanmè plus précisément à Awokpa, il existe
beaucoup de bas-fonds. C’est un milieu favorable à la riziculture, aux cultures de
contre saison et de décrue puis à la pisciculture (CeCPA Zè, 2011).
V3 V1 V3 V2 V3
2,5m V2
1m
12m
F1 F2 F0
Légendes
V3 V4 V2 V4 V4 V1 F0 : Niveau de fertilisation 1 (té
F1 : Niveau de fertilisation 2 F2
Bloc2 V1 : Variété 1 (L-19) V2 : Varié
V4: Variété 4 (L-42)
V2 V1 V1 V3 V3 V2
1m F2 F1 F0
2m
2,5m V3 V1 V3 V2 V4 V3
2.5m V4 V2 V4 V1 V1 V2
1m
12m F2 F1 F0
V2 V1 V3 V1 V3 V1
Bloc4
V3 V4 V4 V2 V2 V4
1m
0,5m
Dèka Reine Judesse SOVIGUIDI Licence Professionnelle en Agronomie UCAO/UUC 29
Evaluation de l’efficience d’azote sur quatre variétés de NERICA de bas-fond dans les conditions
agro-écologiques du Sud Bénin : cas du village Awokpa (Commune de Zè)
Les mesures de hauteur des plants de riz ont été réalisées sur vingt plants
choisis de façon aléatoire par parcelle élémentaire de 5m². Ces mesures ont été prises
les 35, 60 et 100 jours après semis, à l’aide d’un centimètre du collet jusqu’au sommet
de la dernière feuille la plus longue de la plante.
La récolte et les mesures des paramètres de rendement ont commencé lorsque tous
les plants de chaque traitement ont atteint la maturité. Cette maturité a été appréciée
par la coloration jaune qui a couvert les 2/3 de la longueur de l’axe des panicules. La
récolte a commencé par la délimitation des carrés de rendement (à l’aide d’une
placette de 1m²) au niveau des parcelles élémentaires de chaque traitement. Le but de
la délimitation consiste à éliminer tous les plants de bordure des parcelles élémentaires
et à récolter les plants se trouvant uniquement à l’intérieur du carré de rendement. Elle
a consisté à la coupe des talles de chaque plant de riz à l’aide d’un couteau à 15cm du
sol, à la mise en botte, au battage, au vannage et au séchage des grains paddy.
Les nombres de talles par plant ont été pris sur ces mêmes plants récoltés, les
nombres de panicules par plant sur un échantillon de cinq plants et les nombres de
grains par panicules sur un échantillon de cinq panicules. Le rendement en paddy a été
calculé avec la formule suivante :
4. 1. Résultats
4.1.1. Résultat analytique d’échantillon de sol
Avant l’installation de l’essai, des échantillons de sol ont été prélevés entre 0 et
25cm de profondeur et amenés au Laboratoire des Sciences du Sol, Eaux et
Environnement (LSSEE) du Centre de Recherches Agricoles d’Agonkanmey pour leur
analyse en vue de la détermination de leur composition chimique. Les résultats de ces
analyses sont consignés dans le tableau 3.
C% 0,46
N% 0,06
C/N 7.66
M.O% 0,80
Argile% 7,84
Limons% 7,53
Sables% 84,03
Hauteur (cm)
Variétés 35 JAS 60 JAS 100 JAS
Tableau 5 : Hauteur de plants des quatre variétés de NERICA en fonction des doses.
Hauteur (cm)
L’analyse de variance appliquée aux poids de 1000 grains des quatre variétés de
NERICA de bas-fond indique qu’il y a une différence très hautement significative du
poids de 1000 grains entre les traitements au seuil de 5% (p=0,000<0,001).
L’observation de la figure 9 permet de dire que les traitements F2V2 et F2V4
Dèka Reine Judesse SOVIGUIDI Licence Professionnelle en Agronomie UCAO/UUC 39
Evaluation de l’efficience d’azote sur quatre variétés de NERICA de bas-fond dans les conditions
agro-écologiques du Sud Bénin : cas du village Awokpa (Commune de Zè)
présentent les plus grands poids de 1000 grains alors que les traitements F0V1 et F0V3
enregistrent les plus faibles valeurs. On en déduit que la dose d’azote a eu d’effet sur le
poids des grains.
35
30 28,7 28,2
27,2 27,2 27 26,8 26,5 26 25,8 25,2 25,2 24,6
25
20
Poids
grains (g) 15
10
0
F2 V2 F2 V4 F1 V4 F2 V1 F0 V4 F0 V2 F1 V2 F2 V3 F1 V1 F1 V3 F0 V1 F0 V3
Traitements
Variétés Rendement
NERICA L-19 1,09 ± 0,452
NERICA L- 1,35 ± 0,816
20 NERICA 0,99 ± 0,382
L-41 1,00 ± 0,471
NERICA L- 0,43
42 F 0,735
Tableau 9: Rendement paddy des quatre variétés de NERICA en fonction des doses.
Rendement paddy
4.2. Discussion
4.2.1. Effet de la variété et de la dose d’azote sur la croissance des
NERICA de bas-fond
La hauteur des plants de riz varie en fonction des variétés. En effet, bien
qu’en recevant des doses élevées d’azote certaines variétés ont donné les plus
faibles hauteurs moyennes de plant ceci n’est pas le cas chez d’autres. La dose ne
détermine donc pas la taille de la plante. Cette affirmation est en conformité avec
celle de Konaté et al., 2012 pour qui l’engrais appliqué n’a aucun effet sur la
hauteur des plants de riz. C’est la variété elle-même qui exprime ses potentiels de
croissance quand toutes les conditions sont réunies. Ceci pourrait s’expliquer par
le fait que chacune des variétés a son propre rythme de croissance et une hauteur
moyenne donnée qu’elle ne peut dépasser même quand la dose d’azote appliquée
est relativement élevée.
Conclusion
Somme toute, la présente étude a permis d’apprécier l’efficience de l’azote sur
quatre variétés de NERICA a de Bas-fond dans la zone agro-écologique du Sud Bénin.
Tous les objectifs fixés dans le cadre de cette étude ont été atteints. Les résultats
obtenus ont montré sous les conditions agro-écologiques du Sud Bénin qu’il n’y a pas
de différence significative de performance entre les quatre variétés. Il en ressort que
l’azote à 63kg/ha a augmenté le rendement de toutes les variétés en général notamment
celui des variétés de NERICA L-19 et L-20 dans le cadre d’une fertilisation minérale
azotée effectuée suivant une variation de dose d’azote à Awokpa dans la Commune de
Zè. L’azote a donc une efficience significative sur le rendement du riz. Par conséquent,
il est possible d’appliquer aux NERICA de bas-fond 63kg d’azote à l’hectare dans les
proportions 25% à 35 jours après semis ; 30% à 60 jours après semis et 45% à 100
jours après semis pour améliorer leur rendement. Une fertilisation minérale azotée
effectuée suivant ce type de fractionnement de dose sur le riz évite au producteur des
gaspillages d’urée le libérant ainsi du coût élevé d’engrais à acheter, et par conséquent
améliore son revenu.
Suggestions
Etant donné que cette étude a révélé l’effet positif qu’a l’azote sur les variétés
de NERICA de bas-fond testées en général et sur les variétés de NERICA L-19 et L-20
en particulier, il serait souhaitable de continuer les recherches afin de disposer des
informations plus approfondies sur les résultats obtenus. Ainsi nous suggérons de :
Réaliser la même étude sur d’autres variétés de NERICA de bas-fond et en y
incluant le facteur densité de semis.
Faire des analyses plus approfondies d’échantillons de sol avant et après les essais.
Réaliser une autre étude en augmentant les doses d’azote pour déterminer la dose
optimale nécessaire pour les NERICA de bas-fond.
6- REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
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TITRES PAGES
Certification…………………………………………………………………… Ii
Dédicace………………………………………………………………………. Iii
Remerciements………………………………………………………………... iV
Listes des sigles et abréviations……………………………………………….. Vi
Liste des tableaux……………………………………………………………... Vii
Liste des photos……………………………………………………………….. Vii
Liste des figures……………………………………………………………….. Vii
Résumé………………………………………………………………………... Viii
Abstract………………………………………………………………………... iX
Sommaire……………………………………………………………………… X
Chapitre 1 : Introduction Générale………………………………………… 1
1. 1. Introduction………………………………………………………………. 2
1.2. Problématique et justification…………………………………………….. 3
1.3. Objectifs et hypothèses de recherche……………………………............. 5
1.3.1. Objectifs………………………………………………………………… 5
1.3.1.1. Objectif général…………………………………………………….... 5
1.3.1.2Objectifs spécifiques…………………………………………............. 5
1.3.2. Hypothèses de recherche……………………………………………….. 5
Chapitre 2: Revue de littérature……………………………………………. 6
2.1. Généralité sur le riz……………………………………………………….. 7
2.1.1. Origine, systématique et distribution géographique……………………. 7
2.1.2. Histoire du NERICA……………………………………………………. 8
2.2. Description………………………………………………………………... 9
2.2.1. Caractéristiques morphologiques et botaniques………………………. 9
2.2.2. Ecologie et différents types de rizicultures…………………………….. 11
2.2.2.1. Ecologie………………………………………………………………. 11
2.2.2.2. Différents types de riziculture ………………………………………. 12