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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE
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Thème :
Formulation et évaluation des paramètres de qualité de la
purée de tomate de la variété locale akikon au Centre
Songhai de Porto-Novo
12è PROMOTION
CERTIFICATION
Je soussigné, Dr René G. DEGNON, Enseignant-chercheur à l’EPAC, Maître de
Conférences des Universités (CAMES), certifie que le présent travail intitulé : « Formulation
et évaluation des paramètres de qualité de la purée de tomate de la variété locale akikon
au Centre Songhaï de Porto-Novo », a été réalisé par Sèlomè Delphine ABALO, sous ma
supervision pour l’obtention du diplôme de Licence Professionnelle en Technologie
Alimentaire dans le département GTA de l’EPAC à l’UAC.
Le Superviseur
DEDICACE
Je dédie cette œuvre à :
Mon père Justin S .ABALO, qui m’a toujours aimé et pour les sacrifices consentis
pour mon éducation ; qui demeurant pour moi une source inépuisable d’enthousiasme,
de consolation et d’espoir. Qu’il reçoive à travers ce travail le couronnement de sa
peine ;
Ma généreuse mère Marie Lucienne HANTO pour tous les sacrifices consentis pour
mon épanouissement, elle qui a toujours été là pour m’écouter, me conseiller,
m’encourager et me soutenir ; qu’elle reçoive par ce travail le témoignage de ma
profonde reconnaissance. Que Dieu vous bénisse .
REMERCIEMENTS
Le présent travail n’a pu être réalisé par mes seuls efforts. C’est le résultat de la participation
de plusieurs personnes. Qu’il me soit permis de témoigner ma profonde reconnaissance :
RESUME
La tomate (Lycopercicon esculentum Mill.) est l'une des plus importantes cultures
maraîchères destinées à la transformation alimentaire pour la préparation des sauces, du jus et
de concentrés. La présente étude s’inscrit dans le cadre de la valorisation de la variété de tomate
locale Akikon. Elle a consisté à produire de la purée à partir d’une technologie simple et
reproductible, puis analyser au plan physico-chimique, microbiologique et sensoriel les
échantillons de purée de tomate produite à partir des méthodes standards. Les résultats obtenus
ont révélé que la variété locale de tomate Akikon possède une bonne aptitude à la transformation
en purée. Les analyses physico-chimiques effectuées sur les échantillons révèlent une réduction
de la teneur en eau de 63%. De même, le pH est relativement bas (4,41) et l’acidité des produits
assure leur stabilité microbiologique. On note ainsi l’absence des coliformes, de Staphylococcus
aureus, des levures et moisissures ainsi que des spores de Clostridium sulfito-réducteurs ; ce
qui confère au produit une qualité microbiologique acceptable. La perception globale du
consommateur sur la purée confirme sa bonne acceptabilité.
ABSTRACT
Tomato (Lycopercicon esculentum Mill.) is one of the most important vegetable crops for
food processing for sauces, juices and concentrates. This study is part of the valorization of the
Akikon local tomato variety. It consisted in producing mash from a simple and reproducible
technology, then physicochemical, microbiological and sensory analysis samples of tomato
mash produced from standard methods. The results revealed that the local Akikon tomato variety
has good mash processability. The physicochemical analyzis carried out on the samples reveal
a reduction in the water content of 63%. Similarly, the pH is relatively low (4.41) and the acidity
of the products ensures their microbiological stability. There is thus the absence of coliforms,
Staphylococcus aureus, yeasts and molds as well as spores of Clostridium sulphito-reducers;
which gives the product an acceptable microbiological quality. The overall perception of the
consumer on the tomato mash confirms its good acceptability.
Key words: Tomato, mash, conservation, quality, Benin.
NF : Norme Française
pH : Potentiel d’Hydrogène
Figure 1: Hiérarchie des différents postes occupés au sein du Centre Songhaï de Porto-
Novo ......................................................................................................................................... 10
Figure 2 : Organigramme du Centre Songhaï ..................................................................... 11
Figure 3 : Diagramme de production de la purée de tomate ............................................. 16
Figure 4: Structure fruit de tomate. ...................................................................................... 19
Figure 5 : Variétés de tomate classées selon la forme ......................................................... 21
Figure 6 : Appréciation de la couleur des échantillons de purée de tomate ..................... 35
Figure 7: Appréciation du goût de la purée de tomate par les dégustateurs .................... 36
Figure 8 : Appréciation de l’aspect et de la texture ............................................................ 36
INTRODUCTION
La tomate (Lycopercicon esculentum Mill.) est l’une des cultures maraîchères les plus
importantes du Bénin. La production annuelle est en constante augmentation, et sa culture
s’impose comme une importante activité génératrice de revenus pour les femmes aussi bien
des milieux ruraux que dans les milieux périurbains , et en particulier celles des Départements
du sud du Bénin qui fournissent plus de 80% de la production nationale (Agassounon et al.,
2012). Au plan nutritionnel, la tomate est une source de minéraux (Ca, K, Mg, Na, Fe…) et de
vitamines (A, B6, C, E), qui contribuent à la réduction de la carence en micronutriments chez
le consommateur (Dossou et al., 2007). D'après certaines études, une consommation de
tomates ou de ses dérivés réduirait les risques de cancers, des maladies cardiovasculaires,
de diabète et d’ostéoporose (Consonni et al., 2009). Malgré son importance, la production
de la tomate demeure inorganisée et on enregistre régulièrement au Bénin, une longue
période de pénurie, d’octobre à Mai, et une courte période d’abondance de Juin à
Septembre. Ainsi, on note une perte de plus de 40% de production nationale en saison
d’abondance, faute de moyens efficaces de conservation de tomate (Dossou et al., 2007). La
rareté de l’offre en période de soudure contraint à l’importation de tomate fraîche des
pays voisins que sont le Nigéria, le Togo et le Burkina-Faso ; et de concentré de tomate
importé, venant surtout de Chine et Singapour. Certes, la transformation artisanale des
tomates, surtout en purée, connaît un accroissement constant depuis le début des années
90, mais elle n’a pu induire une réduction sensible des pertes au niveau des producteurs pendant
la période d’abondance. De plus, l’utilisation de mélanges de tomates de différentes variétés
et la non maîtrise des caractéristiques du produit sont à l’origine de l’instabilité et de la
mauvaise qualité de la purée. La transformation industrielle initiée au cours des années 70 avec
l’installation d’une usine de concentré de tomate à Natitingou (au Nord-Ouest du Bénin)
ayant échoué, la transformation à petite échelle est aujourd’hui préconisée comme une
issue probable (Vierling, 2003). Il reste à produire des connaissances scientifiques pour soutenir
cet objectif. C’est dans cette vision que s’inscrit la présente étude dont l’objectif général est de
valoriser la variété locale de tomate « Akikon » produite au Bénin, en purée de tomate.
En effet, dans les années 1982-1983 sur les chaînes de télévision, on ne présentait que les
images d’une Afrique affamée, ravagée par les guerres, la famine, les crises, la pauvreté, bref
un continent où l’espoir n’était plus permis. Le professeur d’université en électronique et
informatique aux Etats-Unis, débarqua alors en Afrique avec la ferme conviction de changer
les choses.
De tous les pays qu’il parcourut, y compris le Nigéria son pays d’origine, seul le Bénin
épousa pleinement l’initiative et crut en la réussite du projet. Un hectare de terre lui fut octroyé
par le gouvernement du feu président Mathieu KEREKOU pour l’implantation du projet à
Ouando. C’est ainsi que Songhaï fut créé en octobre 1985 à Porto-Novo, empruntant son nom
à un puissant et florissant empire Ouest-africain du XVème siècle (Empire du Mali). Ce
prestigieux empire inspira aux membres du Centre Songhaï, la fierté et l’espoir pour une
Afrique digne et prospère. C’est alors qu’ils se sont donnés comme défis, de faire renaitre les
valeurs enracinées dans les civilisations africaines, de transformer les innombrables atouts du
continent en avantages compétitifs et valoriser efficacement les opportunités disponibles. Leur
cible était la jeunesse africaine. Quatre ans après sa création, le Centre Songhaï commença à
former des jeunes entrepreneurs agricoles. La formation en cycle long débuta à Porto-Novo en
1989. Ensuite, le Centre a essayé de s’étendre sur le territoire national et dans la sous-région.
C’est ainsi qu’en 1993, le Centre Songhaï de Lokossa-Kinwédji fut créé. Ceux de Parakou et
Savalou ont suivi en1999. Au Nigéria, le centre modèle Songhaï à Amukpè dans l’Etat de Delta
vit le jour en 2002; puis en 2010, ce fut le tour des centres modèles Songhaï à BunuTai dans
l’Etat de Rivers et à Adani dans l’Etat d’Enugu (Nigéria). Le Nigéria a pris de l'avance dans la
réplication du modèle Songhaï. En 2011 et 2012, le modèle Songhaï fut implanté dans plusieurs
Etats du Nigéria: Enugu(Heneke); Lagos(Avia); Katsina (Dutsinma, Sabke et Mairuwa), Cross
River (Abi), Ebonyi (Abakaliki). Le Frère Godfrey Nzamujo fut admis au rang de Grand
Officier de l’Ordre du Bénin en 2013. Le Centre Songhaï Ouando s’étend aujourd’hui sur plus
de 22 hectares et sert beaucoup plus de site d’expérimentation.
système de biogaz pour la production du méthane. Ce sont surtout le maïs, le manioc, le soja,
le riz, le sorgho etc… pour les cultures vivrières ; les laitues, la carotte, les piments, le gombo
pour les cultures maraichères. Les cultures pérennes concernent surtout les cultures fruitières
tels que les orangers, les goyaviers, les manguiers, les papayers, les bananiers. Pour ce qui
concerne l’élevage, nous avons les volailles comme les poulets chair, les pondeuses, les
dindons, les canards, les cailles et les mammifères comme les aulacodes, les bovins, les lapins,
les porcins. (Source : Centre songhaï Porto-Novo, 2016)
La mécanique est une section qui apporte des solutions aux problèmes de la mécanisation
agricole. Elle permet aux entrepreneurs agricoles de disposer d’équipements agricoles de
fabrication locale, fiables, bien adaptés et moins coûteux. La majeure partie des équipements
utilisés dans le centre provient de cette section. (Source : Centre songhaï Porto-Novo, 2016)
- le secteur tertiaire :
Il regroupe le marketing et les télés centres communautaires. La grande spécificité est que
les clients peuvent directement s’approvisionner sur les sites ou lancer leur commande en
fonction de leurs besoins et de leur goût. Une gamme variée de produit frais issu de la
production animale et végétale est toujours disponible dans les magasins ainsi que des produits
transformés par l’agro-industrie.
L’entité d’accueil à songhaï offre un espace de vie agréable et attirant disposant ainsi d’un
complexe d’hébergement ventilé et climatisé, d’une salle de conférences et de réunion, d’un
restaurant moderne et d’un autre traditionnel, d’un service traiteur pour les séminaires et
mariages et enfin d’un cadre de formation en hôtellerie –restauration.
- La formation : elle a pour but de promouvoir l'entreprenariat agricole chez les jeunes
africains, en développant et en transmettant les valeurs humaines appropriées à un changement
de comportement pour qu'ils deviennent acteurs de leur propre développement. Il s'agit de
former un nouveau type de leaders capables, non seulement, de concevoir et de mener des
Désignations Utilités
En outre, le centre Songhaï est équipé de plusieurs infrastructures et matériels parmi lesquels
on peut citer : une bibliothèque, les ateliers de transformation et de fabrication, des salles de
cours, un hôtel, un restaurant, un centre commercial, un atelier de recyclage, un cyber et les
différentes machines de chaque section. Les infrastructures de la section laiterie dans laquelle
nous avons effectué notre stage se résument au local de travail et au magasin de stockage des
matières premières.
Le peson : sert à peser les différents ingrédients comme le sucre, le lait en poudre, le
couscous et les autres ingrédients utilisés dans les préparations.
La capsuleuse : utilisée pour fermer les bouteilles de lait de soja produites dans cette sous-
section.
Comme autres matériels, on peut citer le thermomètre, la table d’étalage des produits, les
sceaux de 1 L et de10 L, les bouteilles de gaz de cuisson, les bassines et divers équipements de
cuisine.
Pour mener à bien ses activités, le centre Songhaï de Porto-Novo dispose d’une structure
organisationnelle composée de trois sections : la section administrative, la section chargée des
activités agricoles et la section commerciale.
-La section administrative : regroupe le responsable de centre, le responsable adjoint, la
secrétaire, les responsables de pôles qui sont proches du directeur du centre et ont pour rôle de
veiller au bon fonctionnement des différents secteurs d’activité ; le responsable des ressources
humaines, le comptable, le partenariat qui est le département chargé des relations entre le centre
et ses différents partenaires privés et publics ; et l’ approvisionnement dont le rôle est de
satisfaire la demande en matériaux de production exprimée par les différents secteurs d’activité.
-La section chargée des activités agricoles : les activités agricoles dans le centre regroupent
la production végétale, la production animale et l’industrie agro-alimentaire. Chacune de ces
sections de production est constituée de sous-section. Ainsi le collectif chargé du suivi des
activités se résume comme suit : le premier responsable de la section qui joue un rôle de
coordination, de suivi et de programmation des activités et accorde aux ouvriers un appui
technique ; les responsables des sections et les stagiaires.
-La section commerciale : la commercialisation est un service stratégique du centre Songhaï
qui s’occupe de la promotion et de l’écoulement des produits issus de la production agricole
ainsi que de la transformation.
L’organigramme du centre Songhaï du point de vue de la section transformation est
représenté par la figure 2. En Août 2016, le centre Songhaï de Porto-Novo comptait 346
membres permanents dont 256 hommes, 90 femmes et 310 occasionnels dont 198 femmes et
112 hommes. Le centre Songhaï est dirigé par un conseil d’administration régional à la tête
duquel se trouve le directeur. Au niveau de la transformation, un responsable des services et
chaines de valeurs reçoit les instructions du directeur et s’occupe essentiellement des différentes
chaines de valeur du centre. Sous lui, quatre postes de travail sont en fonction: Assistant
Transformation 1 et 2, le chargé du recyclage des plastiques et le chargé de la fabrication des
bouteilles. L’assistant Transformation se charge du suivi technique des activités de
transformation dirigées par le chef Section-Charcuterie, le chef-Section Laiterie, le chef-
section Jus sirop et le chef-section pâtisserie. Au niveau de la section laiterie, le chef section
s’occupe des différentes activités de transformation, et se fait aider par les stagiaires et élèves
qui acquièrent par ce biais le savoir-faire.
Figure 1: Hiérarchie des différents postes occupés au sein du Centre Songhaï de Porto-Novo
Durant notre stage, nous avons travaillé dans la session jus-sirop, où nous avons participé à
la fabrication de divers produits dont le sirop de tamarin, de bissap et de gingembre ; les
confitures de mangue, de papaye et de pastèque à la papaye ; les jus de fruit ; le vin de palme
pasteurisé. Nous nous sommes également consacrées à la production de la purée de tomate. Ces
différents produits sont obtenus à base des matières premières produites au centre Songhaï.
Sirop de Gingembre
Sirop de bissap
Sirop d’ananas
Sirop de gentiane
Sirop de tamarin
Sirop d’ail
Sirop de citron
Jus de citron
Vin de palme pasteurisé
Cocktail de pastèque et d’ananas
Confiture de mangue (ou papaye)
Confiture de pastèque à la papaye
Sirop de baobab
Purée de tomate
Réception
A cette étape, les fruits sont contenus dans un panier. On effectue un triage préalable, les
lots contenant des fruits présentant une teinte jaune et des zones vertes sont mis de côté jusqu’à
ce qu’ils aient atteint une couleur rouge plus uniforme .Les fruits rouges entrant immédiatement
en fabrication.
Pesage
Les fruits retenus pour la production de la purée sont pesés à l’aide d’une balance afin de
déterminer la quantité de fruits entrant dans la production.
Lavage /Triage
Cette opération commune à tous les végétaux, consiste à éliminer toutes les souillures
qui peuvent être à l'origine d'une éventuelle contamination. Les tomates sont lavées avec de
l'eau dans des bassines, suivie d'un rinçage par aspersion d'eau à pour éliminer les résidus, les
microorganismes, les insectes, les larves et les saletés adhérent aux fruits.
D’après la couleur le triage est effectué en général à l’œil nu, les tomates sont triés
manuellement ont enlèvent les tomates détériorés (altérées ou moisies) ainsi que feuilles ou
autres impuretés résiduelles.
Découpage /égrenage
Blanchiment (préchauffage)
Egouttage
Cette étape est destinée à faire déposer les épluchures pour purification du produit.
Mouture
La mouture des fruits de tomates est effectuée à l’aide du moulin à condiments de Songhaï.
Le moût est obtenu après deux tours de mouture.
Pasteurisation
Elle assure la stabilité de la purée de tomate par un traitement thermique de quelques
secondes à une température supérieure à 80-85°C pendant 15-20 min, ce traitement permet de
prévenir l'altération par les lactobacilles. La pasteurisation est une étape préparatoire avant la
stérilisation. Le produit est porté à une température. Elle permet la destruction de tous les
germes pathogènes et l'élimination de la population microbienne qui pourrait être dans la purée
de tomate. L’avantage de cette méthode est qu’elle préserve les caractéristiques de la tomate
notamment leur saveurs.
Conditionnement
Le remplissage se fait dans des boites métalliques préalablement nettoyées par de l’eau
chaude. L'eau chaude a pour but de laver et en même temps de chauffer la boite pour permettre
une bonne stérilisation du contenu.
Appertisation
C’est un procédé de conservation qui consiste à stériliser par une température généralement
supérieur à 100 °C dans des contenants boites métalliques fermés hermétiquement durant une
durée suffisante pour inhiber les enzymes et toutes formes de micro-organisme, même les
bactéries sporulantes. La durée de conservation limite d’utilisation optimale (DLUO) est de
plusieurs années allant jusqu'à trois ans.
Refroidissement
Les boites de purée de tomate doivent ensuite être rapidement refroidies afin d'éviter la
détérioration de la flaveur et de la couleur à la suite de la rétention de la chaleur. Parmi les
techniques utilisées lors du refroidissement, on peut soit pratiquer un refroidissement par l'air
des boîtes empilées et rangées de façon à permettre une bonne circulation de l'air, soit pratiquer
le refroidissement avec de l'eau chlorée par aspersion ou par immersion (Gould, 1992).
Stockage
Les produits finis étiquetées seront stockées dans un endroit frais et à l’abri de la
lumière dans un dépôt séparé de celui des matières premières fraiches, puis à être distribué.
Le produit fini doit être mis en observation pendant 15 jours avant de sortir de l’usine,
afin de s’assurer de sa capacité de conservation.
Tomate mures
Lavage /Triage
Découpage /égrenage
Blanchiment /Précuisons
Egouttage
Mouture
Sel Pasteurisation
Conditionnement
Appertisation
Refroidissement
Purée de tomate
2. SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
La tomate est à la fois un fruit et un légume. Du point de vu botanique, la tomate est un fruit
car elle se forme après fécondation des parties femelles de la fleur. Mais de point de vue de
l’horticulture, la tomate est considérée comme un légume. Légume étant la partie comestible
d’une plante potagère. De nos jours, c’est l’un des légume-fruit le plus consommé dans le
monde (Naika et al., 2005 ; Kambale, 2006).
Les tomates sont originaires des régions andines côtières du nord-ouest de l’Amérique du
sud (Colombien, Equateurs, Pérou). On retrouve ses premières traces de culture par les
Aztèques vers 1400. Ils les avaient déjà améliorées par rapport aux formes sauvages. La tomate
arrive en Europe par l’Italie, on trouve sa trace à partir de 1544. Longtemps considérée comme
toxique, la tomate fait son apparition dans un livre de recette Parisien en 1750. Les premières
variétés potagères apparaissent dans le catalogue Vilmorin de 1778. Aux USA, elle n’est
réhabilitée qu’en février 1824 par un article du New York Times. Le premier hybride F1 est
créé en 1946.
Taxonomie de la tomate
Règne : végétal
Embranchement : Anthophyta
Classe : Dicotylédone
Ordre : Solanacées
Genre : Lycopersicum
Espèce : Lycopersicum esculentum
Famille :Salanacées
La tomate est une plante herbacée annuelle sous nos climats. Elle est de la même famille
que les pommes de terre, les aubergines, les poivrons.
* les graines.
La tomate est constituée de plus de 93,5% d'eau et contient un peu plus d'un g de fibres,
surtout présentes dans la peau et les pépins (Zidani, 2009).
* la variété,
*l'état de maturation,
* la lumière,
* la température,
*la saison,
* le sol,
* l'irrigation et
Le jus représente la majeure partie des constituants physiques de la tomate. La tomate est
constituée de :
* 94 à 96 % de jus,
* 1 à 1.5 % de pépins et
Les sucres contenus dans la tomate sont essentiellement des sucres réducteurs, le glucose
représente 0,88-1,25%, et le fructose 1,08-1,48%.
Eau Glucides (%) Substance azotées (%) Lipides (%) Cendres (%)
(%)
- les variétés à fruit plat et côtelé, de type Marmande, avec un poids élevé qui dépasse 1
KG ;
- les variétés à fruit arrondi, du poids varié de 100 à 300 g, dont il existe des
variétés hybrides caractérisées par des fruits qui se conservent plus longtemps ;
- les variétés à fruit allongé avec une extrémité arrondie (de type Roma) ou pointue (de
type Chico). Généralement sont destinées à l’industrie, car elles répondent à un
certain nombre de critères technologiques liés à leur transformation ;
- Les variétés à petits fruits : tomate cerise, cocktail (IPGRI, 2009).
Au Bénin, les travaux de Dossou et al. (2007) ont permis d’inventorier quatre variétés de
tomate d’appellation locale au Bénin : Tounvi, Akikon, Gbogan (les trois principales variétés
cultivées au sud du Bénin) et Xina, une variété améliorée expérimentée à Agonkanmey.
Photo 2: Variétés de tomates locales d’appellation Tounvi (Source : Dossou et al. (2007)
Photo 3 : Variété de tomates locales d’appellation Akikon (Source : Dossou et al. (2007)
La tomate tient une place importante dans l’alimentation humaine. C’est un aliment
diététique, très riche en eau et très pauvre en colories, riche en éléments minéraux et en
vitamines (A.C.E), ces antioxydants en font un formidable rempart contre les affections
(Anonyme, 2009).
Tableau 3: Valeur nutritionnelle moyenne pour 100g de tomate crue (Anonyme, 2009).
Eau 94,5g
Energie 18Kcal
Fer 0.4mg
Calcium 9mg
Magnésium 11mg
Potassium 266mg
Sodium 5mg
Glucides 2.8g
Lipides 0.2g
Protides 0.9g
Fibres 1.2g
Vit C 23mg
La purée de tomate
La purée de tomate concentrée est le produit obtenue par tamisage des fruits frais de
tomate, concentré par élimination de l’eau qu’il renferme.
* Concentré de tomate
Les doubles concentrés de tomates sont les concentrés dont le ratio résidu sec/eau est
égal à 28 %.
Les triples concentrés de tomates sont les concentrés dont le ratio résidu sec/eau est égal à
36 %.
*Jus de tomate
*Tomate séchées
* La pulpe de tomate
Il s’agit de tomates écrasées avant ou après élimination des peaux et des graines.
En France, la confiture de tomates vertes est plus répandue tandis qu'en Amérique du Sud,
c'est la confiture de tomates rouges qui est plus populaire, notamment en Argentine où elle est
parfumée avec des clous de girofle et du sucre roux.
2-7-2. Ingrédients
Les ingrédients qui peuvent être ajoutés aux purées de tomates sont des additifs et le sel de
qualité alimentaire (chlorure de sodium).
- Le triage manuel de la tomate réceptionnée vise à séparer les déchets des fruits de couleur
rouge uniforme et fermes. Par expérience le rendement de cette opération est d’environ 50 kg/h
par personne.
- L’évapo-concentration du moût est réalisée dans une marmite en fonte d’aluminium à fond
large sur un foyer amélioré à feu de bois. La fin de cette opération est indiquée par l’apparition
de fines gouttelettes d’eau à la surface de la purée lorsque la matière sèche s’approche de 12%.
A la disparition de ces gouttelettes d’eau, la matière sèche de la purée est de 13% et l’opération
est arrêtée ; le rendement en purée est de 20,69%.
- Le conditionnement de la purée ainsi obtenue est réalisé à chaud dans des flacons (de
mayonnaise) récupérés et préalablement stérilisés.
- La stérilisation des flacons vides : les flacons achetés au marché sont lavés à l’eau savonneuse
et stérilisés à l’eau à 100 °C pendant 30 min.
- La stérilisation du produit se fait par trempage des flacons de purée dans de l’eau bouillante
dans une marmite pendant environ 15 min. Les flacons de purée sont ensuite exposés à l’air
libre pour permettre leur refroidissement progressif. Ce traitement garantit la stabilité du produit
pendant plus d’un an.
- Stockage et conservation : le produit est conservé par entreposage dans un carton et à l’abri
de la lumière pour éviter sa décoloration.
Le pH est déterminé par la méthode de Nout et al (1989). Cette mesure est effectuée sur
la purée de tomate à l’aide d’un pH-mètre de marque HANNA. Après calibrage du pH-
mètre avec les solutions tampons, on prélève 25 g de l’échantillon dans lequel on plonge
l’électrode afin de lire le pH.
L’acidité titrable est déterminée selon la méthode AOAC, (1990). Elle est mesurée par
neutralisation de l’acide totale avec une solution de NaOH 0,1N. L’évolution de la
neutralisation est suivie à l’aide d’un indicateur coloré (phénolphtaléine). On arrête le
dosage lorsque l’indicateur vire au rose. Dans une prise d’essai de 10 g de l’échantillon,
on verse la solution de soude décimolaire jusqu’au virage de l’indicateur coloré au rose
persistant pendant 10 secondes. Le volume du titrant utilisé est relevé pour servir au
calcul de l’acidité du produit suivant la formule ci-après :
𝐓𝐢𝐭𝐫𝐞 × 𝟎, 𝟎𝟎𝟔𝟒 × 𝟏𝟎𝟎 × 𝟏𝟎
𝐀𝐜𝐢𝐝𝐢𝐭é 𝐭𝐢𝐭𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞 =
𝟏𝟎 𝐠 𝐝′é𝐜𝐡𝐚𝐧𝐭𝐢𝐥𝐥𝐨𝐧
Coefficient pour l’acide lactique : 0,0064
3-2-4-2 : Détermination de la teneur en matière sèche et du taux d’humidité
Elle a été réalisée suivant la méthode A.O.A.C. (1990). L’échantillon, placé dans un bocal
en verre muni d’un couvercle assurant une fermeture étanche à l’air, est séché à l’étuve pendant
30 minutes et laissé refroidi. Il est ensuite pesé. L’ensemble est séché à l’étuve à 105°C pendant
48 heures. Après séchage et refroidissement, l’ensemble est pesé à nouveau. Connaissant le
taux d’humidité, on détermine par différence le taux de matière sèche.
𝑷𝟏−𝑷𝟐
Taux d’humidité (%)= × 𝟏𝟎𝟎
𝑷𝟏
Les boîtes de Pétri dans lesquelles est coulée de la gélose de Sabouraud au Chloramphénicol
(SDA OXOID CM0041) ont été ensemencées avec les dilutions décimales puis ont été incubées
à 25°C pendant 5 jours. La lecture a été faite tous les jours et les levures et moisissures ont été
dénombrées.
4. RESULTATS ET DISCUSSION
4-Résultats et discussion
4-1. Caractérisation sensorielle des échantillons de purée de tomate produite
Les analyses sensorielles ont été effectuées avec un panel de 20 dégustateurs dont 90% sont
des hommes et 10% sont des femmes. Les dégustateurs sont dans la tranche d’âge de 20 à 40
ans. Cette analyse a révélé que la tomate est une denrée de grande consommation au Bénin car
100% des dégustateurs aime la tomate et la consomme en crudité ou sous forme de sauce, de
friture ou de purée au moins une fois par jour.
Par ailleurs, les points de vue des examinateurs sont très variables suivant les paramètres
retenus (couleur, goût, aspect et texture) comme cela s’est fait remarquer à travers les études
de production de purée de tomate réalisées au Bénin par Dossou et al. (2007) et celle de l’essai
de conservation de la tomate par la technique de la déshydratation imprégnation par immersion
(DII) réalisée par Agassounon et al. (2012).
Fréquence (%)
70
60
50
40
30
20
10
0
Très Assez Désagréable Indifférent Assez Agréable Très
désagréable désagréable agréable agréable
Figure 6 : Appréciation de la couleur des échantillons de purée de tomate
De l’analyse de cette figure, il ressort que 65% des dégustateurs trouvent que la purée de
tomate a une couleur agréable. Ces observations sont en accord avec les résultats de Dossou et
al. (2007), qui ont trouvé que les purées issues de la variété Akikon présentent une couleur rouge
plus intense et meilleure à celles des variétés Tounvi, Gbogan et Xina. En effet, la couleur de la
tomate est le critère de choix le plus déterminant. C’est ce paramètre qui oriente le choix d’une
purée parmi un lot. La variété de tomate Akikon se reconnaît par ses fruits de couleur rouge
foncé et d’aspect lisse. Certains ont exprimé au cours de la dégustation qu’ils recherchent une
couleur légèrement plus foncée. Mais la proportion de ceux-ci est très faible (5% des
dégustateurs).
Le goût des échantillons de purée de tomate est fortement apprécié par les dégustateurs. La
figure 7 présente les niveaux d’appréciation du goût de la purée de tomate par les dégustateurs.
Fréquence (%)
45
40
35
30
25
20
15
10
5
0
Très Assez Désagréable Indifférent Assez Agréable Très
désagréable désagréable agréable agréable
De l’analyse de cette figure, on remarque que le goût des échantillons est agréablement
accepté par les dégustateurs. Ainsi, 40% des dégustateurs trouve le goût très agréable contre
30% qui l’ont trouvé agréable et assez agréable. Cette observation serait liée à la présence du
sel qui est un exhausteur de goût, et qui a contribué à faire sortir le goût agréable de la tomate.
Les appréciations portées par les dégustateurs sur l’aspect et la texture des échantillons de
purées de tomate sont présentées par la figure 8.
Fréquence (%)
50
40
30
20
10
0
Très Assez Désagréable Indifférent Assez Agréable Très
désagréable désagréable agréable agréable
De l’analyse de cette figure, il ressort que ce paramètre a été diversement apprécié par les
dégustateurs. Ainsi, 45% des dégustateurs trouvent que les échantillons de purée de tomate
présentent un aspect et une texture agréable contre 5% qui l’on trouvé désagréable et 15% qui
sont restés indifférents. Toutefois, 20% l’on jugé assez agréable et 15% l’on trouvé très
agréable.
De façon générale, la perception des consommateurs sur les concentrés de tomates en boîte
importés reste globalement négative. Selon les commentaires réalisés, 95% des dégustateurs
préfèrent la purée de tomate locale aux concentrés de tomate en boîte. Cependant, ceux qui en
consomment de temps en temps avouent le faire lorsqu’ils n’ont pas le choix, notamment
lorsqu’ils achètent à manger en ville ou à coup sûr en période de rupture de tomate fraîche.
Le pH relativement faible des purées (pH< 4,41) est un avantage du point de vue de la
stabilité. En effet, ce niveau de pH réduit considérablement le taux et la gamme de
microorganismes pouvant se développer sur le produit. Seuls les microorganismes acidophiles,
notamment les levures, les moisissures, les acétobacters et lactobacillus peuvent s’y
développer. Toutefois, ces valeurs sont supérieures à celles obtenues par Dossou et al. (2007)
qui était inférieures à 4,1. Les valeurs d’acidité en acide citrique sont supérieures à celles
obtenues par ces mêmes auteurs. Cette différence pourrait être liée à la technologie utilisée
impliquant chez ces auteurs une concentration à 100°C pendant un temps inférieur ou également
à 2H du moût obtenu après mouture de la tomate. Selon ces mêmes auteurs, pour une même
variété, les purées fabriquées à partir des fruits de tomate épépinés ont une acidité plus élevée.
La technologie de production adoptée influence donc les caractéristiques le pH et l’acidité de
la purée de tomate.
Tableau 9 : Résultats des analyses microbiologiques effectuées sur les échantillons de purée
de tomate
Les analyses microbiologiques visant à apprécier la stabilité de la purée ont porté sur la flore
aérobie mésophile totale, les levures et moisissures, les coliformes totaux et les coliformes
fécaux, E. coli, Staphylococcus aureus et les spores de Clostridium sulfito-réducteurs. La flore
aérobie mésophile totale permet d’estimer la charge microbienne totale de la purée; les levures
et moisissures témoignent de l’apparition de phénomènes d’altération, de décoloration ou de
modification de la flaveur; les coliformes totaux et les coliformes fécaux, E. coli et
Staphylococcus aureus traduisent le niveau hygiénique du produit tandis que les spores de
Clostridium sulfito-réducteurs sont les germes responsables de la putréfaction des conserves de
produits faiblement acides et ayant subi un sous traitement thermique.
De l’analyse du tableau 9, il ressort que les échantillons de purée de tomate sont de qualité
microbiologique acceptable. Cette observation se traduit par l’absence totale des coliformes
totaux et thermotolérants, E. coli, Staphylococcus aureus, des spores de Clostridium sulfito-
réducteurs et même des levures et des moisissures. Ces résultats sont semblables à ceux obtenus
par Dossou et al, (2007) qui ont également trouvé moins de 30 microorganismes par gramme
de purée, contre 300 par gramme de produit tolérés par la norme pour la flore aérobie
mésophile totale. Ces auteurs ont révélé que le niveau de pH bas obtenu réduit considérablement
le taux et la gamme de microorganismes pouvant se développer sur le produit. Seuls les
microorganismes acidophiles, notamment les levures, les moisissures, les acétobacters et
lactobacillus peuvent s’y développer; mais pas de coliformes de type Escherichia coli.
Toutefois, la stabilité microbiologique des échantillons serait due à la qualité hygiénique des
matières premières (tomates fruits), aux conditions hygiéniques de manipulation des fruits
au cours de la production et surtout aux bonnes pratiques de production au cours de la
transformation et du conditionnement et le bon niveau de maîtrise des paramètres du traitement
thermique sur les bactéries thermorésistantes et sulfito-réductrices.
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
CONCLUSION ET SUGGESTIONS
Les résultats des différentes analyses témoignent de l’aptitude de cette variété de tomate à
la préparation de purée; la technique testée à cet effet s’avère appropriée à une production à
petite échelle de purée. Le conditionnement du produit dans les bocaux de verre préserve
mieux la stabilité microbiologique et l’aptitude à la conservation du produit. La perception
globale du consommateur sur la purée confirme sa bonne acceptabilité.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
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Boumerdas. 76p
ANNEXES
ANNEXES 2
FICHE DE DEGUSTATION
1-Identification du dégustateur
Nom et prénom
Age :
Sexe : F M
Veillez nous fournir vos appréciation sur les échantillons que nous vous soumettons et donnez-
nous votre avis sur les différents aspects du produit (couleur, aspect ou texture, gout, etc.) : il
suffira juste de gouter les échantillons et de cocher la case d’appréciation qui correspond pour
chaque paramètre.
3-Qu’est-ce que vous n’appréciez pas pour chaque paramétré? Quelle sont vos suggestions?
…………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………
………………………....................................................
ANNEXES 3
Forces Faiblesses
-Gestion rigoureuse de l’entreprise. -Manque d’un laboratoire pour le contrôle de qualité
-Diversification dans les produits. des produits finis.
-Utilisation de quelques machines accélérant -Manque d’espace.
la production. -Chambre froide non proche de la section.
-Utilisation d’un thermomètre et d’un -Absence d’une machine pour l’étiquetage
réfractomètre respectivement pour le automatique.
contrôle de température et la vérification du -Absence d’une démarche HACCP.
taux de sucre. -Non-respect de la marche en avant.
-Système de conduite d’eau et des déchets -Disfonctionnement de certains équipements.
liquides. -Système de production non continu.
-Disponibilité en permanence du courant -Système de production non industrialisé.
électrique, ce qui permet de ne pas rompre la -Accumulation de déchets (pas toujours).
chaîne de froid. -Structure de la section non complétement fermée
-Disponibilité d’un véhicule pour la (précisément la zone servant de préparation).
livraison des produits. -Les souris qui circulent dès fois dans la section.
-Cours donnés aux stagiaires. -Les responsables crient trop sur les stagiaires et même
en leur forçant de mettre les produits sur la tête pour
aller livrer.
-La visite sans but précis de certains responsables des
autres sections lors des productions ce qui crée souvent
le bavardage.
-Le fait de remplir tout le plastique de 10L avec de l’eau
chaude pour être sûr d’avoir pris exactement cette
quantité sachant que le plastique n’a pas de bras pour
qu’on s’en
serve (la température très élevée de l’eau chaude peut
provoquer une brûlure des mains au moment de
soulever le plastique pour aller renverser l’eau qu’il
contient dans la marmite).
-Les deux gaz qu’on déplace à chaque fois pour la
production.
-La poussière que fait l’unité voisine.
Opportunités Menaces