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Tout d'abord, avant d'aborder le sujet de la production, on doit parler en bref sur la notion la plus

importante d'où vient le terme posé dans notre exposé. Cette notion biensûr c'est l'économie. Bon,
tous vous savez que l'économie vient du mot grec oikosnomos qui signifie l'administration du foyer.
Jean Fourastié, juste une information supplémentaire : Jean Fourastié est un économiste français,
c’est le père de l’expression fameuse "Les Trente Glorieuses" qui est le titre de son ouvrage sur la
croissance exceptionnelle de l’après-guerre). Alors, cet économiste indique qu’il s’agit d’une activité
humaine qui consiste à produire, distribuer, échanger et consommer des biens et des services. Tel
que: juste un rappel

Un bien est un produit matériel, stockable et toujours marchand

et Un service immatériel et non stockable.

De plus, les choix sont déterminés par les préférences (goûts) des individus, mais aussi par la
satisfaction qu’ils apportent. Donc les individus vont choisir de satisfaire les besoins qui leur
apportent le plus de satisfaction. A partir de ça on définit l’utilité comme ce qui permet la satisfaction
d’un besoin ou d’un désir.

Y a une remarque très importante, c'est que nos choix subissent les contraintes temps et budget, ce
qu'on appelle la contrainte de rareté qui est la rareté des ressources disponibles. Donc l’utilité
dépend des préférences individuelles, de la quantité disponible et la quantité consommée.

Bon, tant qu'on parle de l'économie, vous devez tous savoir qu'elle se compose de deux types, non
on dit pas deux types, Il sera mieux de dire deux courants et ces deux courants sont idéologiquement
opposés, lesqueles: y a l’approche micro-économique et l’approche macro-économique.

- L’approche micro-économique est celle des classiques et néo-classiques. Tel que les néo-classiques
sont les économistes qui actualisent les thèses des classiques. Alors, cette approche défend la liberté
individuelle, pense que le marché est autorégulateur et dit que l'Etat doit intervenir le moins
possible. Parmi ses économistes: Adam Smith, David Ricardo, Thomas Malthus… ça c'est le premier
courant.

- Le deuxième courant est l'un des contemporains comme et surtout Léon Walras qui est le
fondateur, c'était en 1930. Il pense que le marché n’est pas toujours autorégulateur et dit que l’Etat
doit parfois intervenir pour relancer la croissance et lutter contre le chômage.

Bon, tout ça c’était un bref rappel sur l’économie en générale d’où on conclut que l’économie est
considérée comme un circuit, tel que la production donne lieu à des revenus qui permettent de
consommer et de ce qu’il faut produire.

De cela, on aborde le sujet de la production.

Définition de la production :

On définit la production :
La production est l’activité économique de base, car c’est l’opération de création de bien et de
service en combinant des facteurs de production, veut dire, pour réaliser cette production,
l’entreprise doit utiliser des facteurs de production ..
- Il y en a trois: le capital, le travail et les ressources naturelles.(‫شرح‬
Vous pouvez poser une question comme : quel est le but de savoir ces facteurs ? je vais vous dire
Le but de savoir ces trois est pour déterminer la dose exacte de ces facteurs qui conduit à une
production active pour gagner des bénéfices. Car une dose supplémentaire de chacun de trois est
susceptible d'entraîner comme conséquences aussi bien sur les coûts que sur les produits. Autre
chose, par exemple une entreprise peut ainsi choisir d'utiliser des machines très perfectionnées avec
quelques salariés ou, au contraire, embaucher de nombreux salariés avec des machines moins
modernes.

Types de production :

La production se compose d'une production marchande et non marchande

-La production marchande comprend les biens et services échangeaient sur le marché à un prix
couvrant au minimum leurs coûts de production. Elle est constituée d'un secteur privé marchand,
veut dire que les producteurs de biens et services marchands sont les entreprises privées, et aussi un
secteur public marchand d’où L'état intervient.

-La production non marchande, par convention il n'existe pas de bien non marchand. Il n'existe que
des services non marchands. Il s'agit d'une production de service fournit gratuitement ou quasi-
gratuitement par des administrations publiques et les institutions sans but lucratif au service des
ménages (ISBLSM), anciennement appelées administrations privées.

La production non marchande, gratuite ou quasi gratuite a un coût pour la société et est financée par
la collectivité, par le biais des impôts.

Il y a aussi :

- Les S.N.F (sociétés non financières) produisent des biens et services non financiers.

- Les S.F (sociétés financières) fournissent des services financiers.


Les facteurs de productions :
Définitions : Les facteurs de production c'est l'ensemble des éléments mis en œuvre durant
l’opération de production pour la réalisation de biens et de services.

Donc, pour qu’une entreprise soit la plus performante possible, elle va tenter la combinaison de
tous ces facteurs pour sa production.

Il existe 3 facteurs qui sont : le capital, le travail et les ressources naturelles.


Bon, les facteurs liés à la main d’œuvre appelés fateur travail et les facteurs liées au matériel appelés facteur
capital
I - Le travail
Définition : le travail est l’ensemble des activités économiques manuelles et intellectuelles organisées
et coordonnées servant à produire des biens et des services.

Le travail doit être rémunérée pour être considérer comme économiquement productif.

1) D'où vient le travail ?

Le poste de travail est fournit par les entreprises mais le travail lui même est fournit par la population
active. des êtres humains, et ce n’est pas n’importe quel humain, il doit appartenir à la population
active, ce qu’on appelle la force de travail qui est fournie aux entreprises en échange d'une
rémunération.

Alors, tant qu’on a dit qu’il y a une population active, logiquement il y a une population inactive car
pas tous les êtres humains offrent leur travail. Donc, quelle est la différence entre les deux ? On va
expliquer :

- La population active en générale offre son travail, qui sont :


a) Les personnes qui ont un emploi (salarié ou non)

b) Les chômeurs (qui offrent leur force de travail, bien qu'elle ne trouve pas preneur)

- La population inactive n’offre pas son travail, qui sont :

a) Les enfants et les étudiants

b) Les personnes au "foyer"

c) Les retraités

d) Les gens qui peut travailler mais ils ne veulent pas

2) Pour que le travail contribue à la production, quel sont les facteurs qui influence sur le
travail ?

La contribution du travail à la production dépend de la quantité de travail et aussi de la qualité du travail.

a) Les facteurs influençant la quantité de travail

Les facteurs influençant la quantité de travail disponible sur le marché sont:

-L’immigration 
-L’augmentation de la population active : L’environnement social et juridique d’où était apparu
l’aspiration à l'indépendance des femmes, la féminisation du travail.

- L’évolution démographique : l’accroissement naturel qui est appelé à cette époque Baby Boom

-La durée du travail : la durée du travail que l’on doit mesurer à plusieurs niveaux : la durée du
travail par jour, par semaine, par mois… mais aussi sur la durée de vie active.
On constate une diminution de la durée du travail, due à plusieurs facteurs :
- la diminution de la durée légale de travail. Cette diminution s’explique aussi par l’âge de la retraite,
l’augmentation des congés payés, et la baisse de la durée du travail sur l’ensemble de la vie active
(entrée tardive dans la vie active : études et chômage). Concernant l'environnement économique : le
chômage important ces dernières années décourage certains de se présenter sur le marché du
travail. De plus, il favorise le développement de l'emploi précaire (partiel, intérim)

b)Les facteurs influençant la qualité de travail


Cette mesure est plus difficile que la mesure quantitative car il s’agit d’apprécier l’efficacité de la
main d’œuvre dans les entreprises.
Cette efficacité dépend d’une série de facteurs. Parmi les plus importants figurent la qualification de
la main d’œuvre (formation initiale, formation permanente et expérience), l’âge (l’efficacité croit puis
décroit ensuite), le sexe (le niveau de qualification féminine reste inférieur, même si la tendance
s’inverse ; contraintes propres aux femmes – congés maternité, parentaux, cessation d’activité –),
l’organisation du travail et de la motivation des salariés.
les emplois ont énormément changé, donc le métier d'agriculteur et d'ouvrier est très différent de
celui d'employé. (ex : Travail dans un bureau, utilisation de plus en plus importante de l'outil
informatique, conditions de travail moins pénibles, etc) Tous ça veut dire qu’il est important de noter
que toute heure de travail ne se vaut pas. En effet, les diplômes, l’expérience ou encore la formation
continue permettent d’améliorer la qualité du produit et service produit.
L’instrument de mesure de la qualité du travail est la productivité du travail. On la mesure à plusieurs
niveaux : individuel (un salarié), entreprise, branche d’activité (plusieurs entreprises) et global
(national). Tel que :
Productivité du travail : quantité facteur travail/production réalisée.

II - Le capital
1) Les différents sens du mot "capital"

 Capital financier (ou capitaux) :Source de financement : argent disponible, prêts, etc.


- C'est l'argent qui va permettre à l'entreprise de fonctionner. Lorsque l'entreprise est sous
forme de société, il est amené par les associés qui recçoivent en échange des parts ou des
actions de la société. La loi impose à certaine formes de socété d'avoir un capital minimum pour
sa création.
 Capital comptable : Argent apporté par les associés au moment de la création de l'entreprise
 Capital technique : Ce sont tous les biens durables nécessaires à la production : machines,
équipements, chaînes de montage, etc.
- C'est l'ensemble des biens qui participent à la production d'un bien ou d'un service : machines,
bâtiments... On récence 3 types de capital :

le capital fixe : celui qui ne bouge pas. Ce sont tous les biens de production durable qui
contribuent à l'investissement dans la mesure où ils ne sont pas immédiatement consommés
(machines, locaux).
le capital circulant : l'ensemble des biens qui rentrent dans le processus de production et qui ne
sont utilisés qu'une seule fois avant de disparaître : biens intermédiaires (vis, énergies...) ou
matière première.
Afin d'avoir du capital fixe, l'entreprise est obligée d'investir, et l'investissement est une dépense
faite par l'entreprise pour créer, renouveler ou maintenir son stock en capital. C'est une dépense
qui est immédiate mais qui est faite en vue de bénéfices futurs ou d'économie de coûts de
production futurs.

les ressources naturelles


Elles sont d’une grande diversité. On peut citer l’eau, le vent, le soleil, mais aussi l’ensemble des
ressources du sous-sol et végétales
(sol). Elles font partie de l’environnement naturel de l’entreprise et elles jouent un rôle important
dans de nombreux secteurs (l’agro-alimentaire, la production d’électricité et les secteurs producteurs
de biens).

Cet emploi indispensable de ressources naturelles dans l’activité économique pose aujourd’hui pour
nombreuses d’entre elle le problème de la rareté ou de l’épuisement. Il devient donc nécessaire de
les préserver, c’est donc ainsi qu’est apparu la notion de développement durable (1990).

Cette notion a deux dimensions : ne pas abuser des ressources naturelles, et faire en sorte qua la
production actuelle ne détruise pas, ne pollue pas l’environnement.
=> Matières premières, énergies, eau, autant de ressources nécessaires à l’activité humaine et au
développement économique. Ce nécessaire emploi pose tout de même le problème de leur rareté et
de leur épuisement. Si elles sont nécessaires aujourd’hui, elles le seront encore plus demain.

…à la nécessité de leur préservation

Il faut donc les préserver, éviter leurs gâchis, pour promouvoir un développement économique
durable que l’on peut définir comme « un développement qui satisfait les besoins de chaque
génération, à commencer par ceux des plus démunis, sans compromettre la capacité des générations
futures à satisfaire les leurs ».

Ainsi, au-delà de l’utilisation abusive des ressources naturelles, il ne faut pas que la production, par
abus, négligence ou inconscience, ne vienne détruire ou polluer notre environnement. Dit de
manière plus imagée, « nous n’héritons pas la Terre de nos parents, nous ne faisons que l’emprunter
à nos enfants… ». il se définit comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans
compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».

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