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géographie
Résumé
L 'objectif de cet article est de présenter les éléments théoriques essentiels de la photogrammétrie. Après une présentation des
principes de cette technique bénéficiant de plus d'un siècle de recul méthodologique, les mesures et leurs corrections font l'objet
d'un développement. Le géoréférencement des images est alors décrit : orientation, compensation, redressement. Enfin
l'exploitation des images et la production des MNT et orthophotos constitue l'aboutissement de la chaine opératoire mise en
œuvre.
Abstract
The aim of this paper is to present the essential theoretical elements of photogrammetry. The technical principles, based on a
century of development, are first described. The measures and their corrections are then explained and developed. Two main
results of the treatment pipeline are finally proposed : DEM and orthophotographies.
Egels Yves. La photogrammétrie, principes généraux et terminologie. In: Collection EDYTEM. Cahiers de géographie, numéro
12, 2011. Images et modèles 3D en milieux naturels. pp. 41-50;
doi : https://doi.org/10.3406/edyte.2011.1176
https://www.persee.fr/doc/edyte_1762-4304_2011_num_12_1_1176
PHOTOGRAMMETRY:
GENERAL PRINCIPLES AND TERMINOLOGY
Yves EGELS
Contact : yves.egels@free.fr
Résumé
L 'objectif de cet article est de présenter les éléments théoriques essentiels de la phot ogrammé trie. Après une présentation des prin¬
cipes de cette technique bénéficiant de plus d'un siècle de recul méthodologique, les mesures et leurs corrections font l 'objet d'un
développement. Le géoréférencement des images est alors décrit : orientation, compensation, redressement. Enfin l'exploitation
des images et la production des MNT et orthophotos constitue l 'aboutissement de la chaine opératoire mise en œuvre.
Mots-clés : photogrammétrie, iconométrie, image, colinéarité.
Abstract
The aim of this paper is to present the essential theoretical elements of photogrammetry. The technical principles, based on a cen¬
tury of development, are first described. The measures and their corrections are then explained and developed. Two main results of
the treatment pipeline are finally proposed: DEM and orthophotographies.
Introduction
La photogrammétrie est utilisée depuis plus d'un logiques était en effet le support des images, plaques
siècle comme instrument de mesure géométrique, de verre ou film de grand format, qui rendait indis¬
essentiellement dans le domaine de la cartographie, où pensable un système de visualisation optico-méca-
elle est la base de la quasi-totalité des cartes topogra¬ nique complexe et délicat. Même l'apparition des
phiques du monde. Pendant tout le vingtième siècle, les restituteurs numériques dans les années 80 n'a guère
technologies ont relativement peu évolué. Elles sont amélioré cette situation ;
restées très onéreuses et confinées dans des grands - l'augmentation constante de la puissance de calcul
organismes, instituts géographiques civils ou militaires, des ordinateurs, qui permet de réaliser des opéra¬
ou sociétés privées de topographie. Depuis l'an 2000, tions complexes en des temps très courts sur des
trois facteurs ont complètement modifié les possibilités grandes quantités de données ;
d'usage de la photogrammétrie : - la généralisation dans le domaine universitaire de
- le plus important a été la généralisation de l'image logiciels libres a mis à la disposition de tout cher¬
numérique de bonne qualité, à des coûts toujours cheur des outils extrêmement performants.
plus bas. Le handicap principal des techniques ana¬
I - Généralités
■i
fl'7
r5
par
Figure
droites
42 combinaison
1 - Orthophoto
issues de deux
d 'uneimages.
etimage
stéréophotogrammétrie
et d 'une information: sur
à gauche
la formela delocalisation
l 'objet ; à est
droite
impossible
la localisation
; au centre
se faitlapar
localisation
intersection
est des
obtenue
deux
Yves EG ELS La photogrammétrie, principes généraux et terminologie
mètre, le scanner laser, le GPS... Chacun de ces outils bien placées, ou utiliser des instruments plus précis.
fournit des mesures unitaires partielles et de nature et Si elle est supérieure la demande, la rentabilité éco¬
de précisions diverses : le mètre fournit des distances nomique du chantier sera mauvaise, il faudra en
entre points, le tachéomètre des angles et des distances, tenir compte dans les prochains projets ;
la photo des coordonnées des pixels. Le traitement géo¬ - vérifier qu'il n'y a pas de faute de mesure. Si les
métrique des mesures a pour but de transformer ces dif¬ mesures ne sont pas surabondantes, il est impossible
férentes données en un résultat final correspondant aux de s'assurer qu'il n'y a pas de faute. Plus la sura¬
besoins du commanditaire. bondance est grande, plus la détection des fautes
Pour effectuer cette transformation, les anciens uti¬ est facile. Une mesure non contrôlée n'est pas une
lisaient souvent la règle et le compas, maintenant cette mesure.
tâche est confiée à des logiciels, qui fonctionnent glo¬ Il n'est pas évident de séparer les fautes de mesure
balement tous de la même façon : la mesure unitaire est de la précision obtenue car les possibilités d'erreur sont
modélisée par une équation la reliant aux coordonnées nombreuses : une erreur de numéro de point, la focale
des points et aux paramètres de l'instrument de mesure. d'un autre objectif, une image mal tournée. . . Si la sura¬
Par exemple, avec un niveau, la dénivellée est reliée bondance est suffisante, il est possible de donner une
aux coordonnées des deux extrémités par l'équation règle efficace :
simple Dn = Pour d'autres instruments de mesure, - les gros résidus normalisés isolés supérieurs à 3
les équations peuvent être beaucoup plus compliquées : ou 4 fois la valeur sg correspondent à des fautes. Les
par exemple, pour la photographie, l'équation donnera fautes doivent être comprises, pour ne pas les refaire
les coordonnées de l'image d'un point connaissant la la fois suivante, et corrigées ;
position de la caméra, son orientation, et les caracté¬ - les gros résidus très groupés, correspondent à
ristiques de l'objectif que l'on appelle en général para¬ une estimation réelle de la précision. S'ils sont
mètres. Chaque type d'instrument de mesure possède anormalement forts, soit la précision estimée des
son propre modèle mathématique, qui représente son mesures est surestimée, soit certains paramètres
fonctionnement par le calcul numérique. généraux du modèle mathématique sont faux (par
Réaliser une mesure revient alors à trouver le meil¬ exemple la distorsion de l'optique pour un calcul de
leur jeu de coordonnées et de paramètres, qui soit ph otogram m étri e ) .
en accord avec toutes les mesures unitaires qui ont
été enregistrées. C'est la base de la méthode appelée
« solution par moindres carrés ». Bien entendu, la défi¬ 3 - Les points homologues
nition de « meilleur jeu » doit prendre en compte les
différents types d'instrument de mesures et leurs préci¬ La plupart des opérations photogrammétriques
sions propre ; par exemple, on mesure à 2 cm près avec nécessitent l'identification de points homologues,
un décamètre ruban, à 1 pixel près l'image d'une cible c'est-à-dire des images d'un même point de l'objet
sur une photo, à 50 cm près une touffe d'herbe, à 3 mm sur différentes photographies. Les solutions technolo¬
près une distance au tachéomètre... Ces différences de giques à ce problème sont de plusieurs types :
précision sont prises en compte dans le calcul par la - on peut décrire le point : par un texte ou un dessin,
pondération, qui donne la qualité estimée de chaque ou le rendre identifiable par la pose d'une cible. On
mesure. peut classer dans la même catégorie le détecteur
Cette méthode fournit deux résultats : d'une part les SIFT et ses variantes, qui décrivent mathématique¬
coordonnées et paramètres cherchés, mais aussi une ment l'environnement radiométrique des points,
estimation de la qualité de ces valeurs, à condition qu'il et ramène la recherche de points homologues à un
y ait un nombre de mesures supérieur au minimum calcul de distance dans l'espace des descripteurs.
nécessaire (mesures surabondantes). L'évaluation de la Ces méthodes fonctionnent point par point et sont
précision est tirée de l'examen des résidus , qui corres¬ habituellement très précises, mais ne permettent évi-
pondent à la différence entre chaque mesure unitaire et dement pas la mesure complète d'un objet en tous
la valeur calculée par le modèle, qui tient compte de points ;
l'ensemble des mesures effectuées. La moyenne de tous - on peut mesurer la ressemblance radiométrique
ces résidus, rapportés à la pondération (résidus norma¬ des points, soit par un opérateur humain (vision
lisés) donne un estimateur global (s0) de la précision stéréoscopique), soit de façon algorithmique. La
du modèle. Si les pondérations sont correctes, cet esti¬ visualisation stéréoscopique informatique est main¬
mateur doit être proche de 1 (ce qui signifie que la pré¬ tenant très à la mode, avec le développement du
cision obtenue est proche de la précision recherchée). cinéma 3D, ce qui rend beaucoup plus accessibles
La connaissance de la précision obtenue a un double les applications de restitution photogrammétrique,
but : qui nécessitaient précédemment des matériels spé¬
- s'assurer que la méthode utilisée pour le relevé est cialisés. La détermination algorithmique de points
adaptée au besoin. Si la précision obtenue est infé¬ homologues se fait pratiquement toujours par l'exa¬
rieure à la demande, il faudra ajouter des mesures men d'un coefficient de ressemblance, souvent le
coefficient de corrélation linéaire entre des extraits au point homologue, et doit être complétée par des
d'image. Malheureusement, cette méthode est intrin¬ règles de cohérence additionnelles, par exemple en
sèquement peu fiable car la fonction de corrélation imposant une pente maximum.
comporte plusieurs maxima dont un seul correspond
b - Distorsion optique
La perspective géométrique est définie comme l'in¬ Les caméras photogrammétriques aériennes profes¬
tersection de la droite joignant le point objet au centre sionnelles ont une distorsion quasi nulle (par construc¬
de l'objectif avec le plan du capteur (Figure 2).Si l'on tion pour les caméras argentiques, par calcul pour les
note K le vecteur unitaire sur l'axe Z (Figure 2), on peut caméras numériques). Ce n'est pas le cas des appareils
exprimer les coordonnées m de l'image en fonction des photographiques usuels, de plus en plus utilisés pour
coordonnées M du point objet, de la position S et de des applications photogrammétriques légères. La dis¬
l'orientation R du capteur, du vecteur focal F par la for¬ torsion est la fonction reliant l'orientation du rayon
mule suivante : lumineux émergent à celle du rayon incident.
m — F — KFR(M-S) (éq. 1) Dans la mesure où l'optique est correctement
FR(M S) construite (dioptres de révolution bien centrés), on
Qui peut être développée en : peut souvent se contenter d'une correction radiale
modélisée par un polynôme impair centré sur l'inter¬
Xc \ fx" section de l'axe optique et du capteur (éq. 4). Le point
F = yc m = R = *2 principal de symétrie n'est confondu avec le point
principal d'autocollimation que si l'axe optique est
et p, V 3 / perpendiculaire au capteur.
dr
j = ar 2.75.
+ br + cr 7 (éq. 4)
x = x - p Rx -{M -S)
*3 (M -S) (éq. 2) La distorsion des optiques courantes (surtout grand
R. ■(M -S) angulaires) atteint souvent la centaines de pixels ; sa
y = yc-p connaissance conditionne grandement la qualité des
R, (M-S) mesures qui pourront être faites. L'étalonnage permet
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Yves EG ELS La photogrammétrie, principes généraux et terminologie
c - Correction atmosphérique
En raison des variations de l'indice de réfraction de
l'atmosphère, les rayons ne se propagent pas en ligne
droite. L'indice n varie essentiellement en fonction de
l'altitude du capteur suivant la loi :
n = 1 + 278.10
T7Q 1 A "6 e (-105.10 () h) (éq. 5)
i
Quelle que soit l'utilisation des images dans un but sion). Cette opération constitue le géoréférencement
de mesure (stéréorestitution, redressement, orthophoto, des images, et revient à déterminer toutes les formules
corrélation, texturation de nuages 3D), il est nécessaire d'image des photographies.
de reconstituer les conditions géométriques dans les¬ Dans certains cas, il est possible d'obtenir des don¬
quelles ces images ont été acquises. Plus précisément, nées directement lors de la prise de vue elle-même :
il s'agit de déterminer la position et l'orientation de c'est le cas en photographie aérienne, où la position
la caméra à chaque photo, et éventuellement les para¬ de la caméra peut être obtenue par GPS, et l'orien¬
mètres internes de la caméra (point principal et distor¬ tation par une centrale à inertie, dont sont équipées
maintenant la plupart des caméras aériennes (mais pas Par contre, si on tourne de 1 80°, on repart en arrière, si
toujours suffisamment précises pour ce but). Dans le on tourne du double, le résultat est nul, on continue tout
domaine de la photogrammétrie terrestre, ces pratiques droit : les rotations ne sont pas linéaires. Hors l'équa¬
restent possibles, au moins partiellement (mesure du tion de colinéarité fait intervenir des rotations.
point de station par topométrie, nivellement de l'axe Malheureusement, les méthodes classiques de réso¬
optique avec un niveau à bulle). Mais elles alourdissent lution des systèmes d'équations utilisables pour calcu¬
considérablement les opérations de terrain, et en dimi¬ ler l'aérotriangulation fonctionnent uniquement avec
nuent sensiblement la productivité ; elles ne sont en des systèmes linéaires. Pour pallier cette difficulté, on
conséquence pas d'un usage courant. résout les équations par approximations successives, à
Le géoréférencement des images peut être réalisé à partir d'une valeur approchée raisonnable, c'est-à-dire
la demande pour deux images, dans le cas de la stéréo- suffisamment proche de la réalité pour que les approxi¬
restitution d'un couple, mais il est plus économique de mations puissent converger vers la bonne valeur. Si
traiter simultanément l'ensemble des images du chan¬ les itérations ne convergent pas en quelques itérations
tier. On utilise alors une méthode d' aérotriangulation, (moins d'une dizaine, en général 2 ou 3), cela signi¬
dont les résultats peuvent être employés pour la fabri¬ fie que les valeurs approchées sont trop éloignées de la
cation des produits finaux. réalité. La cause en est presque toujours une faute de
mesure non détectée dans la phase de calcul approché.
Il existe de nombreuses méthodes de calcul appro¬
1 - Principe de calcul ché. A titre d'exemple, dans Redresseur on dispose
d'une boîte à outils que l'on peut combiner, comme on
De façon générale, on a recours à une reconstruction peut calculer un réseau topométrique en combinant des
des paramètres de prise de vues par le calcul, à partir intersections, des rayonnements, des relèvements, etc.
d'une part de mesures de coordonnées de points dans Pour faciliter les calculs, il est intéressant d'organiser
les images (mesures image), et d'autre part d'informa¬ les images en bandes, chaque bande étant composée
tions externes de dimensions, positions, et orientations d'images se succédant avec recouvrement stéréosco-
(mesures d'appui). Ce calcul, qui est une application pique. Ces outils sont les suivants :
particulière de la méthode décrite dans le paragraphe
« La mesure », porte dans ce cas le nom de « compen¬ a - Orientation relative
sation par faisceaux ». Pour appliquer cette méthode
générale, il est nécessaire de traduire chaque mesure On utilise deux images de deux stations différentes
(image ou appui) en une équation mathématique reliant ayant des points homologues (au moins 6, de préfé¬
la mesure aux paramètres du problème. Il suffit alors rence une douzaine). On laisse l'image gauche fixe, et
d'utiliser des outils mathématiques adaptés (moindres on calcule la position de l'image droite telle que tous
carrés) pour calculer les paramètres les mieux adaptés les rayons homologues se coupent (dans ce cas la paral¬
aux mesures : laxe verticale est nulle). Les équations utilisées sont
- pour les mesures images, cette équation est l'équa¬ les équations de coplanéité, indiquant que les deux
tion de colinéarité, déjà vue ci-dessus (éq. 1) ; sommets et les rayons homologues sont coplanaires,
- pour les points d'appui, les équations sont avec comme valeurs approchées des axes parallèles
simples : les coordonnées du point M doivent être perpendiculaires à la base (en cas de besoin, il est pos¬
égales aux coordonnées P mesurées par la topogra¬ sible d'introduire des axes convergents). On obtient un
phie (M = P). couple, ensemble des points vus sur les deux images,
Comme il est précisé dans le paragraphe sur la avec des coordonnées dans le repère de l'image gauche.
mesure, les types de mesures ont des précisions très
différentes, une fraction de pixel pour les mesures
images, quelques centimètres pour les points d'appui
par exemple. Il convient donc de choisir une pondéra¬
tion adéquate.
2 - Phases du calcul
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Yves EG ELS La photogrammétrie, principes généraux et terminologie
b - Enchaînement de groupes
c - Orientation absolue
a'iL
Une fois le géoréférencement réalisé, les images ou les conditions de prise de vues (convergence) sont
peuvent être utilisées à des fins de mesures. Plusieurs choisis de façon à donner une profondeur importante à
types de produits sont alors disponibles, en fonction de l'objet. Le calcul de géoréférencement peut alors four¬
l'application : nir les valeurs précises de la focale et de la distorsion.
Ce calcul peut être réalisé simultanément au calcul de
géoréférencement d'un chantier (autoétalonnage), mais
1 - Etalonnage d'une caméra ce n'est pas toujours une solution rentable en pratique.
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Yves EG ELS La phot ogrammétrie, principes généraux et terminologie
'kF,R|(M"-S,)
'kR2(M - S2)
Colinéarité
faisceau
- Prise en compte de la distorsion de l 'optique
Oh Oh -faisceau
Orientationrepère
Internemesure
changement de repère
(en prenant en
:
compte les déformations du film dans le cas
argentique)
ballonnet au sol 9
Conclusion
Nous avons détaillé succinctement dans cet article de projection dont les paramètres définissent l'orien¬
les étapes fondamentales permettant une exploitation tation du modèle photogrammétrique. La restitution
photogrammétrique d'images avec recouvrement sté- photogramétrique constitue la phase d'exploitation de
réoscopique. Les principes utilisés se fondent sur la ce modèle. Elle aboutit à la détermination des coor¬
relation géométrique entre le terrain et les images de données de points terrain.
ce terrain. Cette relation se caractérise par une formule
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