Un tournant dans l’histoire de la poésie Module F I Entre Réalisme et Symbolisme

CHARLES BAUDELAIRE
(1821-1867)

PRINCIPES ESTHÉTIQUES

la peinture et la musique sont liées à la poésie et le rôle inspiration romantique

du poète est celui d’exprimer par des mots ce que le • expression du moi et des passions
peintre a exprimé à travers les couleurs • goût du noir et de l’horreur
la fonction de la poésie est celle de pénétrer un autre • ennui
univers en déchiffrant les symboles du monde terrestre inspiration classique
(Correspondances) • perfection de la forme
• culte de la beauté (l’art pour l’art)

ŒUVRES

LE SPLEEN DE PARIS
LE S FLE URS DU MAL OU PE TITS POÈ ME S E N PROSE
(1857) (1869 POSTHUME)

le titre peut signifier la beauté du mal, et la beauté Baudelaire choisit comme titre Le spleen de Paris
qui naît du mal: pour la première fois dans la poésie mais les éditeurs optent pour Petits poèmes en prose
rentrent des images négatives (le recueil description de Paris dans ses aspects négatifs
est condamné pour immoralité) et de ses margineaux: c’est le lieu où se joue le drame
de l’homme moderne
STRUCTURE les images de la fenêtre et de la vitre
(fermeture et ouverture, seuil vers un autre monde)
1. Spleen et idéal: c’est la prise de conscience du Spleen sont les métaphores de la création
et l’aspiration à l’Idéal. musicalité sans rime (poésie en prose)
le mot «spleen» vient de l’anglais et signifie «humeur
noire» et donc aussi angoisse, ennui, mélancolie qui
devient un malaise métaphysique
les moyens pour échapper au spleen sont: le voyage
qui reste une évasion passagère, la mort qui est
la seule libération définitive, les paradis artificiels,
l’amour charnel (Jeanne Duval), l’amour spirituel
(Mme Sabatier), l’amour fraternel (Marie Daubrun),
la beauté du mal
2. Tableaux parisiens: une peinture de la ville
et de ses margineaux
3. Le vin: l’évasion à travers l’ivresse qui provoque l'oubli
4. Les fleurs du mal: l’évasion dans les paradis artificiels
5. La révolte: le poète se révolte contre Dieu
et invoque Satan
6. La mort: c’est le dernier recours