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INTRODUCTION AUX

TELECOMMUNICATIONS
• OBJECTIF
• Avoir une vue générale sur les réseaux de
télécommunications en partant du besoin
à l'offre et en passant par l’historique des
réseaux et de leurs fonctions essentielles
notamment les grands réseaux RTC,
RNIS, GSM, Satellites.

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SOMMAIRE

ORGANISATION DU RESEAU TELEPHONIQUE COMMUTE


BOUCLE LOCALE
AUTOCOMMUTATEUR PUBLIQUE
NOTIONS DE SIGNALISATION
NOTIONS DE TRAFIC
LIGNE DE TRANSMISSION
NOTIONS DE TRANSMISSION
RESEAU NUMERIQUE A INTEGRATION DE SERVICE(RNIS)
GSM- TD- Réseaux satellitaires

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Origine des télécoms

Chronologie, de 1793 à 1945

• Le télégraphe
• 1793 : Première liaison (35
km) par le télégraphe optique
des frères Chappe. Le
télégraphe de Chappe est un
système de transmission par
signaux optiques. Deux bras
articulés sont diposés au
sommet d’un mat, et les
différentes positions qu’ils
prennent constituent les
signes de base du message.
La transmission s’effectue de
proche en proche, plusieurs
stations répètent le message
reçu et forment une ligne
télégraphique. Les messages
sont codés.

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Origine des télécoms

Chronologie, de 1793 à 1945

• 17 août 1794 : Le télégraphe


Chappe transmet de Lille à
Paris le premier message, la
prise de la ville du Quesnoy
par les armées de la
République.
• 1800 : L’Italien Volta invente
la pile électrique.
L’électricité n’est plus un
amusement de salon, on
entre dans l’ère de
l’électrocinétique.
• 1816 : Ronalds propose à
l’Amirauté Britannique un
prototype de télégraphe
électrique rudimentaire. Il
sera refusé.

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• 1820 : découverte de • 1825 : en Angleterre, un acte
l’électromagnétisme par royal autorise la construction
Oersted, le courant électrique
influence une aiguille aimantée. d’un télégraphe entre Liverpool
Par la suite Ampère et Arago et le Pays de Galle, dans le but
formaliseront les lois des d’informer de l’arrivée des
champs électriques, navires marchands.
magnétiques et des forces
mises en jeu par ces champs. • 1830 : Le télégraphe optique
Ampère communique à en Europe : 1832, en Prusse
l’Académie des Sciences une (Berlin Coblence) et en Suède
proposition d’utilisation de
l’électricité pour construire un (Stockholm) 1839 en Russie
télégraphe électromagnétique à (Saint Petersbourg Varsovie)
aiguilles. 1845 en Espagne (Madrid
• 1820 – 1830 : Les principales Irun). Partout, sauf en
villes françaises sont reliées à Angleterre, il s’agit d’un outil
Paris par le télégraphe optique.
Le réseau est centralisé, de renforcement du pouvoir
principalement à usage central.
administratif et militaire, mais
peu à peu utilisé par les milieux
financiers , commerciaux et par
la presse.

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• 1833 : les Allemands Gauss
et Weber réalisent une ligne
télégraphique électrique à
aiguilles sur une distance de
1500 m.
• 1837 : en Angleterre, Cooke
et Wheatstone inventent un
télégraphe électrique à cinq
fils.
• 1837 : le gouvernement
fédéral américain lance un
appel d’offres pour un
télégraphe optique.
• 1838 : l’Américain Samuel
Morse invente son fameux
code basé sur des signaux de
deux types (long et court), et
propose un télégraphe
électrique à deux fils, puis à
un fil, avec retour par la
terre.

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• 1844 : liaison électrique du
télégraphe Morse entre
Washington et Baltimore
• 1850 : liaison électrique
transmanche
• 14 février 1876, 14
heures : Graham Bell,
spécialiste de l’audition et de
l’électricité, dépose un
brevet concernant la
transmission de la parole par
un courant électrique.
• 14 février 1876 16 heures :
Elisha Gray, cofondateur de
la Western Electric Company
dépose un projet de brevet
concernant également un
procédé de transmission de
la parole par un courant
électrique. Ce projet
n‘aboutira pas.

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• Août 1876 : • 1891 : premier central
présentation publique du automatique Strowger
téléphone de Bell à • 1897 : premier central
l’exposition de automatique Rotary
Philadelphie. (Western Electric)
• Juillet 1877 : Bell crée • 1900 : Michael Pupin
la Bell Telephone découvre les propriétés
Company des bobines d’induction
• 1877 : Edison, pour le sur les longues lignes,
compte de la Western qui permettent de
Union, ‘invente’ le renforcer l’énergie du
microphone à charbon signal. En insérant des
• 1878 : aux USA bobines de pupinisation
premiers abonnés du à intervalles réguliers,
téléphone en liaison on peut atteindre
point à point. Premier plusieurs centaines de
central téléphonique km avec une qualité
dans le Connecticut. Il correcte.
dessert 21 abonnés.
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• 1906 lee defort invente la
triode • 1956 Pose du premier cable
• 1908Tanger communique telephonique sous-marin
télégraphiquement avec transatlantique Royaume Uni
l’europe USA
• 1913 Multiselecteur Crossbar • 1957-58 Lancement des
premiers satellites de
• 1922 Radiodiffusion sonore communications
débute en France interplanétaires
• 1927 premier central • 1962 Image TV via satellites
automatique a Rabat en Telstar
stowger
• 1964 Creation de l’organisme
• 1928 Première liaison radio international de télécoms par
téléphonique France satellites INTELSAT
Amérique
• 1971 Le premier
• 1930 La TV débute Micoprocesseur
• 1932 Premier ordinateur • 1978 Ouverture du Transpac
électronique mis au point par
Von Neumann • 1983 Videotex 100 000
Minitel
• . 1953 Première transmission
d’image TV (Paris-Londre) • 1987 RNIS
• 1988 Radiotelephonie mobile
au Maroc
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ORGANISATION DU RESEAU
‰Le réseau téléphonique publique est conçu pour
connecter, pendant le temps nécessaire, les installations
téléphoniques d’abonnés entre elles
Il est composé de :
¾ Lignes
¾ De circuits
¾ Équipements de commutation
¾ Équipement de transmission
‰Il assure les fonctions de:
¾ Distribution
¾ Commutation
¾ Transmission
¾ Signalisation
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ORGANISATION DU RESEAU
‰Installation téléphonique d’abonné
‰Lignes d’abonné
‰Circuits téléphoniques
Un circuit téléphonique est une paire de voies
complémentaires avec les équipements associés reliant
deux commutateurs et par laquelle une connexion
directe est établie dans les deux sens entre ces
commutateurs on distingue:
¾Circuits à deux fils
¾Circuits à quatre fils
¾Circuits à sens unique
¾Circuits à double sens
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ORGANISATION DU RESEAU

‰Topologie
¾Reseau maillé
¾Reseau en etoile
¾Reseau hierarchique
Les commutateurs
Ensemble des organes permettant d’établir une liaison
temporaire entre une voie entrante et une voie sortante, celle-
ci pouvant etre des lignes d’abonnés ou des circuits

VE VS

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ORGANISATION DU RESEAU

‰Deux types :
¾Electromécaniques
¾Électroniques
9Spatial
9Temporels

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‰Equipement terminal
¾Permet d’adapter le mode de communication de
l’utilisateur avec celui du réseau
‰ Moyens de transmissions
¾Véhicule l’information de l’émetteur vers le
récepteur
‰Système de routage et de commutation
¾ Permet à l’émetteur de sélectionner son récepteur

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Les types de commutation
‰ Commutation en mode circuit
¾Mise en place d’un circuit « physique » permettant de
transférer des informations en temps réel (téléphone, fax,…

‰Commutation en mode message


¾L’information est stockée dans chaque commutateur
traversé. Peut utilisé car impose des délais de transmissions
élevés
‰Commutation en mode paquet
¾Les messages sont segmentés pour permettre un transfert
plus facile (ils peuvent prendre chacun un chemin différent)

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Les commutateurs de
rattachement d’abonnés

2 types de commutateurs :
‰Commutateur Local (CL)
¾ Incapable d’analyser les numéros qu’il reçoit
(doit se référer à son CAA)
¾Délivre l’énergie aux abonnés
Dessert environ 1000 abonnés
‰Commutateur à Autonomie d’Acheminement
(CAA)
¾Peut desservir jusqu’à 80 000 abonnés
‰Les CAA sont raccordés entre eux via des
commutateurs de transit

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Les commutateurs de
Transit

Crées pour faciliter le maillage des


abonnés
¾Il n’y a pas d’abonnés raccordés à ce
type de commutateur
¾Son rôle est la commutation de circuits

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ORGANISATION DU RESEAU
ƒ Les commutateurs d’abonnés
¾ Commutateurs Locaux (CL)
¾ Commutateurs Auxiliaires
¾Commutateurs d’abonnés à Autonomie d’Acheminement (CAA)
ƒ Les commutateurs de Transit
¾Commutateurs de Transit Principaux (CTP)
¾Commutateurs de Transit Secondaires (CTS)
¾Commutateurs de Transit Urbains (CTU)
ƒ Découpage du territoire
¾Construction
¾Extension
¾Exploitation
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ORGANISATION DURESEAU
• Zones de découpage
¾ Zone locale (ZL) CL
CAA
¾ Zone à Autonomie d’acheminement (ZAA)
ZAAS un CAA
ZAAM plusieurs CAA

¾ Zone de transit secondaire(ZTS) CTS

¾ Zone de transit Primaire(ZTP) CTP


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Zonage

c
c ZL
CL ZL
l
ou
C CAA
ZAA
L

ZAAS
ZAAM

CAA CAA2 CAA1 CAA3

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CU3

CU1 CU4 ZU
CU2

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ƒMaillage complet entre les
différents CAA
ZAAM

zaa6
zaa7
zaa5

ƒ° zaa4
zaa1
zaa2
zaa3

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ƒZTS

ZTS

zaa6
zaa7
zaa5

CTS

ƒ° zaa4
zaa1
zaa2
zaa3

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ZTS

ZTP

ZTS2 ZTS3
ZTS4

CTP
ZTS1

ZTS5

ZTS6
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Hiérarchie et faisceaux

CTP2

CTS2

CAA2

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Enveloppe hiérarchique
• Intra ZTS
CL1-CAA1-CTS-CAA2-CL2
ƒ Intra ZTP
CL1-CAA1-CTS1-CTP-CTS2-CAA2-CL2
ƒ Inter ZTS
CL1-CAA1-CTS1--CTS2-CAA2-CL2
ƒ Inter ZTP
CL1-CAA1-CTS1-CTP1-CTP2-CTS2-CAA2-CL2

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Acheminement
• L’acheminement représente l’ensemble
des informations nécessaires à
l’écoulement d’un appel

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Règles d’acheminement
• Règles de base
¾ Règle 1: « Acheminement pas à pas »
¾ Règle 2: « Indépendance de l’amont »
¾ Règle 3: « Des 3 rois choix »

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Organisation du réseau international

• La hiérarchie internationale est separée de la hiérarchie


nationale pour des impératifs techniques et pour la
gestion des différents trafics
• Commutateur international automatique
C’est un commutateur spécifique au traitement du trafic
international (CIA)
CU,CAA CICC
D CIA
II
CLIV, Opératrice CIM

Hiérarchie nationale CI Arrive


A

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Organisation du réseau international

• Centre International de transit principal


(CITP)
Il effectue du transit entre deux circuits
internationaux appartenant à deux pays
étrangers différents

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Hiérarchie dans le chaînage international

• Niveau A pour les CITP


• Niveau B pour les CIA
• Niveau C pour les CLIV (chaine locale
internationale de voisinage)

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Enveloppe hiérarchique

• Départ
• Sans concentration
• Avec concentration

• Arrivée

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Traitement des signaux
• La fonction transmission (analogique et numérique)
• Cas du traitement de la parole (modulation et codage

Support de transmission
• Par Câbles métalliques
• Par faisceaux hertziens
• Par fibres optiques
• Par satellites

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La voix : onde sonore

membrane
Pour reproduire des sons, on utilise des
Électro-aimant haut-parleurs. Une membrane, reliée à un
électro-aimant, oscille très rapidement en
suivant les sollicitations d'un courant
électrique, provoquant une vibration de l'air,
c'est-à-dire du son!

Le nombre d’oscillations (variations) d’un son dans un temps donné est sa


fréquence.
Notre oreille perçoit (théoriquement) des vibrations allant de 15 Hz à 20.000 Hz.

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La voix : onde sonore

Analyse d'une onde sonore.


• Le son est une vibration de l'air : suite de surpressions et de
dépressions de l'air par rapport à une moyenne, qui est la pression
atmosphérique.
• La façon la plus simple de reproduire un son est de faire vibrer un objet
(violon, piano).

La voix produit des vibrations sonores qui ont une fréquence différente
suivant le type de son (aigu ou grave). La fréquence correspond au
nombre de vibrations par seconde et est exprimée en Hertz.

• 1 Hertz = 1 vibration par seconde.


• A la naissance, nous percevons plus de fréquences que nous ne
pouvons en émettre : de 15 à 20.000 Hz. Avec l'âge ou en cas de
problèmes d'ouïe, cette faculté de perception diminue.
• La parole correspond à des fréquences comprises entre 50 Hz et
10.000 Hz.
• Un canal téléphonique véhicule des fréquences comprises entre 300 et
3.400 Hz.
• En haute-fidélité, on reproduit les fréquences comprises entre 50 et
20.000 Hz.
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Dégradation du signal

• Historiquement, le réseau téléphonique utilise la paire métalliques (ou


symétriques) pour véhiculer la voix. Il s’agit de 2 fils de cuivre parallèles ou
torsadés.
• Le câble coaxial, les faisceaux hertziens et les fibres optiques peuvent
aussi être utilisés.

Lors de sa propagation le long de ces supports, le signal va subir des


déformations.

Quatre types de déformation :


• La dégradation
• L’affaiblissement
• Le déphasage
• Le bruit

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Dégradation du signal

Dégradation du signal
• Voix : largeur de bande (signal) : de 50 à 10.000 Hz
• Téléphone : bande passante (support) de 300 à 3400 Hz

Or un signal est composée de plusieurs fréquences :

• Une fréquence déterminée : la fondamentale


• Plusieurs fréquences complémentaires : les harmoniques (elles sont
proches de la fondamentale)

La somme de ces fréquences = timbre

• Pour transmettre un signal carré, il faut le décomposer en sa fondamentale


et ses harmoniques. Cependant, certaines harmoniques vont sortir de la
bande passante. On obtient un signal déformé.

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Dégradation du signal

Exemple, émission d’un signal carré

• A gauche, les 3 premières harmoniques

• À droite, le signal perçu par le récepteur si l'on considère que le câble ne


laisse passer que ces 3 harmoniques-ci.

• Dans ce cas le signal reçu reste assez proche du carré émis et le


récepteur n'aura pas trop de mal à le décoder.

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Affaiblissement du signal

• L’atténuation ou affaiblissement du signal représente la perte de signal


en énergie dissipée dans la ligne. Il se traduit par un signal de sortie plus
faible que le signal d'entrée et est caractérisé par la valeur :

A = 10*log(puissance du signal en sortie/puissance du signal en entrée).

Pe > Ps : affaiblissement
Ps > Pe : gain

o L'affaiblissement est proportionnel à la longueur de la voie de transmission


et à la fréquence du signal.
– Plus le trajet est long, plus il y a des pertes
– les fréquences hautes disparaissent plus rapidement

• Remède : l’amplification du signal (au début ou entre les deux).

• Exemple : pour A = 3 db on a Ps = Pe/2

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Affaiblissement du signal

t t

Atténuation = perte d’énergie

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Déphasage du signal

• Le déphasage du signal caractérise le décalage entre le signal en entrée et


le signal en sortie.

• Le déphasage est fonction de la fréquence :


– Si les fréquences d’un même signal ne sont pas affaiblies de la même
manière : Distorsion d’affaiblissement
– Si les fréquences d’un même signal ne sont pas véhiculées à la même
vitesse : Distorsion de phase

t t

A : Amplitude t : temps
Distorsion = déformation
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Le bruit

• Le bruit est dû aux perturbations


électromagnétiques de
l’environnement et des
équipements de transmission
traversés, et aux bruit de fond
provoqué par le mouvement
brownien des électrons dans le
support métallique.
– Ce dernier est appelé
«bruit blanc ».

• Deux lignes mal isolées :


diaphonie (mélange des
informations)

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Débit binaire

• Le débit binaire est fonction de la bande


passante.
• Formule de Shannon :
• Débit théorique = W log (1 + S/B)
– W = largeur de la BP en Hz
– S/B = rapport signal sur bruit en db
• Sur une ligne téléphonique de BP 3100Hz
et pour un rapport signal/bruit 10 db, selon
la théorie du signal, on peut atteindre une
capacité de 10Kbits/s.
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La bande passante

• Pour mesurer la bande passante d’une ligne, on


mesure à plusieurs fréquences les
affaiblissements respectifs.
• On se base sur un affaiblissement de 3 db pour
obtenir le gabarit d’une ligne.
• En téléphonie, on se base sur la fréquence de
800 Hz, fréquence de la parole où se situe le
maximum d’énergie.

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Influence des perturbations sur un signal analogique lors de
sa transmission

Signal à l’origine

Signal + perturbations

Atténuation du signal
augmentation des perturbations

Amplification du signal
mais aussi des perturbations

Avec la transmission analogique, les altérations du signal s’additionnent


Progressivement
octobre 10 jusqu’à rendreHAZAOUD
inexploitable
Ahmedle signal
2010 reçu. 54
Influence des perturbations sur un signal
numérique lors de sa transmission

Signal à l’origine

Signal + perturbations

Régénération du signal

Avec la transmission numérique, la régénération du


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signal transmis est parfaite
Influence des perturbations sur un signal numérique lors de
sa transmission

• Perturbations lors de la transmission d’un signal numérique.


• Quand un signal numérique est transmis, il subit aussi une atténuation.
Comme il s'agit d'états bien définis, "0" ou "1", la transmission reste de
bonne qualité tant que les équipements récepteurs savent faire la
distinction entre les deux états.
• Lorsque l'atténuation du signal devient trop importante, on utilise des
régénérateurs qui eux, renforcent le signal mais pas le bruit.
• Le régénérateur “recrée” un nouveau signal
• Sa fiabilité est parfaite car sa qualité (type CD audio) ne peut pas être
dégradée.
• En fait, l'information numérique passe dans toute son intégrité ou ne
passe pas du tout.

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Numérisation du signal analogique

La transformation d'un signal analogique en


signal numérique est appelée numérisation. Elle
nécessite 3 étapes :
1. Echantillonnage du signal téléphonique.
– Le signal téléphonique analogique est d'abord
échantillonné 8000 fois par seconde. Ce nombre
d'échantillons du signal correspond à 2 fois la
largeur de bande du signal soit 4000 Hz.
• Théorème de Shannon : Fe(t) ≥ 2x F(t)max
• La fréquence d’échantillonnage doit être supérieure ou égale
à deux fois la fréquence maximum du signal.
• Te = 125 µs Un échantillon tous les 125 µs

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1. Echantillonnage
Le signal est “mesuré” en des endroits situés à égale distance l’un de l’autre.
Le signal analogique est échantillonné 8000 (2 x 4000) fois par seconde

amplitudde

Temp

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2. Quantification
• La valeur du signal analogique échantillonné est
“mesurée”.
• Cette mesure s’effectue par rapport à une échelle de
valeurs prédéterminée.
• La valeur obtenue, ne correspondant pas toujours avec
un “échelon”, est arrondie à la valeur numérique
(“échelon”) la plus proche de la valeur initiale.
• La différence entre la valeur réellement mesurée et la
valeur numérique attribuée se traduit par une
approximation appelé “bruit de quantification”.

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2. Quantification
• Chaque échantillon correspond à une « valeur ».
4,00

3,00

2,00

1,00

0,00

-1,00
Volts

-2,00

-3,00

-4,00

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 60


3. Le Codage
• Chaque valeur est ensuite “convertie” en un octet (8 bits) ou byte.
• Un échantillonnage en 8 bits donne 256 valeurs.
• Un échantillonnage en 16 bits donne 65.536 valeurs.
• Puis les bits sont envoyés sur le Bus numérique et on parle de
« débit binaire ».
• En multipliant le nombre de bits du code par la fréquence
d’échantillonnage, on obtient le débit binaire du signal.
• Le signal analogique est échantillonné 8000 x par seconde.
• Chaque échantillon est quantifié et codé en un octet (8 bits).
• Le débit par seconde est de 8000 x 8 bits (informations numériques
élémentaires) soient 64.000 bit/seconde ou 64 kbit/s. Le débit
binaire d’un canal téléphonique est de 64 kbit/s. Pour l’Amérique
du Nord, chaque échantillon est codé avec 7 bits et on obtient alors
des canaux à 56 kbit/s.

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3. Le Codage
• Chaque valeur est ensuite “convertie” en un octet (8 bits) ou byte.
• Un échantillonnage en 8 bits donne 256 valeurs.
• Un échantillonnage en 16 bits donne 65.536 valeurs.
• Puis les bits sont envoyés sur le Bus numérique et on parle de
« débit binaire ».
• En multipliant le nombre de bits du code par la fréquence
d’échantillonnage, on obtient le débit binaire du signal.
• Le signal analogique est échantillonné 8000 x par seconde.
• Chaque échantillon est quantifié et codé en un octet (8 bits).
• Le débit par seconde est de 8000 x 8 bits (informations numériques
élémentaires) soient 64.000 bit/seconde ou 64 kbit/s. Le débit
binaire d’un canal téléphonique est de 64 kbit/s. Pour l’Amérique
du Nord, chaque échantillon est codé avec 7 bits et on obtient alors
des canaux à 56 kbit/s.

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3. Le Codage
• Chaque valeur est finalement « convertie » en un octet
(8 bits)

11111111

10111111

10001111

10000011

00000000

00000011

00001111

00111111
0

01111111

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 63


Transmission de l’information

Transmission de l’information sur un réseau


• Sortie de l’ordinateur en 8 bits parallèles
• Sérialisation (par registre de décalage)

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• Le mode de transmission peut-être :
– Synchrone ou asynchrone
– Simplex, half-duplex, ou full-duplex
• Transmission en mode asynchrone
• Chaque octet est complété par 2 bit de transmission à l’état 0 : le
bit de start et le bit de stop (convention : l’état 1 est l’état de repos)
• Complété d’un bit de parité
• Avantages
– Pas de synchronisation
– Système peu coûteux
• Inconvénients
– Gourmant en bit de service / débit utile
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Influence des perturbations sur un signal numérique lors de
sa transmission

• Transmission en mode synchrone


• Le récepteur est toujours calé sur l’émetteur et ils
partagent la même horloge
• 1 top horloge = 1 bit transmis

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• Transmission modulée :
– Modulation d’amplitude
– Modulation de fréquence
– Modulation de phase
– La transmission en bande de base
consiste à envoyer directement les suites de bits sur le
support à l’aide de signaux carrés constitués de courant
électrique pouvant prendre 2 valeurs (5 volts et 0 par
exemple).
– Il existe différents codages des bits possibles

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octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 68
Transmission en bande de base

• Code tout ou rien : courant nul code 0 et courant positif code 1

• Code NRZ : courant positif code le 1 et courant négatif code le


0

• Code bipolaire : courant nul code 0 et courant alternativement


positif et négatif code 1

• Code Manchester : au milieu de l’intervalle transition de bas


vers haut pour un 0 et de haut vers bas pour un 1

• Code Miller : une transition au milieu de l’intervalle pour coder


un 1 et une transition au début de l’intervalle pour coder un 0
précédé d’un 0.

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Transmission modulée

• Transmission bande de basse


– Dégradation rapide du signal en fonction de la distance
parcourue
– Utilisation en réseau local (<1Km)

• Pour des distances supérieures, on utilise des signaux


sinusoïdaux

Vrai signal
5V

0V

Ce signale pourrait être


intérprêté comme un 0

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 70


Transmission modulée

• Modulation d’amplitude : envoie un signal d’amplitude


différente codant le 0 ou le 1. Technique efficace si BP et
fréquence sont bien ajustées.

• Modulation de fréquence : envoie un signal de fréquence plus


élevée pour transmettre un 1.

• Modulation de phase : change la phase du signal pour coder un


0 ou un 1

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 71


Transmission modulée

Exemple de modulations d’amplitude, de fréquence et de phase de la


séquence de bits 0110010.

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 72


Multiplexage

• Consiste à faire transiter sur une seule et même ligne de liaison, dite voix
haute vitesse, des communications appartenant à plusieurs paires
d’équipements émetteurs et récepteurs.

• Chaque émetteur est raccordé à un multiplexeur et chaque récepteur à


un démultiplexeur (MUX/DEMUX) par une liaison dite voie base vitesse.

• Deux types de multiplexage


– Multiplexage fréquentiel (FDM : Frequency Division Multiplexing)
– Multiplexage temporel (TDM : Time Division Multiplexing)

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Multiplexage

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 74


Multiplexage

Multiplexage fréquentiel :

Affecte à chaque voie basse vitesse une


bande passante particulière sur la voie
haute vitesse en s'assurant qu'aucune
bande passante de voie basse vitesse
ne se chevauche.

Ainsi plusieurs transmissions peuvent être


faites simultanément, chacune sur une
bande de fréquences particulières. A
l'arrivée le démultiplexeur est capable de
d’aiguiller le signal sur la bonne voie
basse vitesse.

Utilisation de filtres passe-bande et de


bande de garde.

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 75


Multiplexage

Multiplexage temporel :
Le multiplexage temporel partage
dans le temps l'utilisation de la
voie haute vitesse en l'attribuant
successivement aux différentes
voies basse vitesse même si
celles-ci n'ont rien à émettre.
Suivant les techniques chaque
intervalle de temps attribué à une
voie lui permettra de transmettre 1
ou plusieurs bits.

• Exemple : SDH

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 76


Multiplexage

Multiplexage temporel statique :


Améliore le multiplexage temporel en n'attribuant la voie haute vitesse qu'aux
voies basse vitesse qui ont effectivement quelque chose à transmettre. En
ne transmettant pas les silences des voies basses cette technique
implantée dans des concentrateurs améliore grandement le débit global des
transmissions mais elle fait appel à des protocoles de plus haut niveau et
est basée sur des moyennes statistiques des débits de chaque ligne basse
vitesse.

• Exemple : ATM

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 77


Mode de transmission analogique

• Mode de transmission historiquement employé sur le réseau téléphonique.


Il est encore employé pour les communications sur le réseau fixe (sauf
abonnement rnis), entre l’abonnée et le premier commutateur.

• Caractéristiques opérationnelles :
– sensible aux bruits et aux déformation du signal
– n’est pas naturellement adapté à la transmission de données
numériques

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 78


Mode de transmission numérique

• Reconnaissance plus simple


• Permet de transmettre tous type de signaux (voix, données, images…) sur
un même support
• Traitement, compression et stockage

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Time Division Multiplexing (TDM)
Multiplexage par répartition dans le temps

8 bits x 8.000 fois/sec


t = 64.000 bit/s
= 64 kbit/s
1 octet = 8 bits = 1 Intervalle de Temps = 1 canal
Synchronisation signalisation Synchronisation
de la trame de ligne de la trame
3.906 µsec
0 1 2 3 ... 15 16 17 ... 30 31 0 1 2 3 ...
première trame deuxième trame
125 µsec = 1/8000e de sec.
1er échantillon 2e échantillon
du premier canal du premier canal

Le temps est réparti entre plusieurs canaux de communication (utilisateurs).


Chaque canal reçoit un I.T. (Intervalle de Temps) en anglais Time Slot.
Une trame = 32 I.T. = 32 canaux constituent un 2 Mbit (2.048 kbits/s).
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 92
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PDH : Pleisochronous Digital Hierarchy (Europe)

34 Mbits/s
34 Mbits/s 140 Mbits/s
34 Mbits/s 1920 canaux
8 Mbits/s
8 Mbits/s
34 Mbits/s Standard Européen
8 Mbits/s 480 canaux
2 Mbits/s
2 Mbits/s
8 Mbits/s Standard Européen : E2
2 Mbits/s
120 canaux
0
Intervalles
de temps 2 Mbits/s
64 kbits/s Standard Européen : E1 (seul utilisé)
30 canaux
31
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 96
SDH Synchronous Digital Hierarchy : Normalisation

STM - STM - 1
4 STM (= Synchronous Transport Module)
STM - 16
STM-1 = 155,520 Mbit/s = 63 x 2Mbit/s = 1.953 canaux utiles
STM -64
STM-4 = 4 x 155,520 Mbit/s = 622,080 Mbit/s = 7.812 canaux utiles

STM-16 = 16 x 155,520 Mbit/s = 2.488,320 Mbit/s = 31.248 canaux utiles *

STM-64 = 64 x 155,520 Mbit/s = 9.953,280 Mbit/s = 124.992 canaux utiles


STM 128
STM-128 = 128 x 155,520 Mbit/s = 19.906,560 Mbit/s = 249.984 canaux utiles

• PDH : L’UIT a limité le débit à 140 Mbit/s.


• Solution SDH : Débits binaires standardisés au niveau mondial.
UIT : Union Internationale des Télécommunications.

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 97


Topologie réseau SDH : anneau
Vers liaisons principales
(Backbone)

S12
ADM
DXC

C
l Anneau STM- 4
ADM

ADM
i Boucle locale Clients
e en Fibre optique
n
t ADM (Add Drop Multiplexer)
s
• “interfaces de ligne” :
ADM
STM 1, STM 4 ou STM 16

Clients •“interfaces des affluents” :


2 MB, 34 MB, 140 MB,
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 98
STM 1, ...
Boucle locale : supports et technologies

• Câbles en cuivre
– paires torsadées (boucle locale)
• lignes RTC (analogiques)
• lignes RNIS (numériques)
• ADSL
• Fibre optique
– Boucle locale en fibre optique
• Radio
– Boucle locale radio

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 99


Réseau local : Support physique = paires de cuivre

Câbles de
SR distribution
SR
Central PC
téléphonique
public
Sous-répartiteurs Câbles de
CL distribution
Câbles de
transport
Répartiteur SR
PC
Tête de
câble Câbles de
branchement
Equipement
central Câbles de distribution SR

PC : Point de concentration Paires de cuivre disponibles


pour RTC, RNIS et ADSL
SR : Sous-répartiteur
CL : Central local
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 100
Plans techniques Fondamentaux
• Ensembles de règles et de standards pour la
conception et l’usage du réseau de
télécommunications. Chaque plan va avoir des
objectifs plus détaillés et décrit et recommande en
profondeur les caractéristiques de:
• Transmission
• Acheminement
• Numérotation
• Taxation
• Etc.…
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 101
Plans techniques Fondamentaux

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 102


Plans de transmission

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 103


Plans techniques Fondamentaux
Plan de transmission

• Conversation est assurée avec le minimum de


qualité de service
• Une bonne condition d’audibilité
Pour ceci il faut fixer:
¾ Les règles de raccordement
¾ Les règles d’acheminement
¾ Des valeurs d’affaiblissements max admissibles
pour une liaison téléphonique

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 104


Plans techniques Fondamentaux
Plan de transmission
Équivalent disponible: c’est la valeur maximale d’affaiblissement
admissible en db
Équivalent disponible

• Une communication internationale ne doit pas comporter plus de 14


tronçons, dont 6 dans le réseau international et que l’équivalent sur
chaque tronçon ne doit pas dépasser 3/6=0.5 db

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 105


Plans techniques Fondamentaux
Plan de transmission

Équivalent disponible:
Cas de certaines abonnées éloignés

Émission 16db
Réception 7db
L’equivalent dans ce cas 21-16=5db
12-7=5db

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 106


Plans techniques Fondamentaux
Plan de transmission

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 107


Plans techniques Fondamentaux
Plan de transmission
• Pour le raccordement
• Choix du support en tenant compte de
deux paramètres
• la résistance de boucle fixée a 1040 ohm
• l’affaiblissement fixé à 9 db
• Le choix est déterminé en se basant sur
l’élément contraignant (système d’abonné)

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 108


Plans techniques Fondamentaux
Plan de Numérotation
• But
- permettre l’identification des abonnés;
- Facilite la tâche des autocommutateurs dans
leurs fonctions d’acheminement et de taxation
On rencontre dans le monde deux types de plan
de numérotation
- Les plans ouverts ou le numéro d’abonné peut
avoir une longueur variable;
- les plans fermés ou le numéro d’abonné à
une longueur fixe.
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 109
Plan de Numérotation

Recommandation du CCITT( uIt)


Chaque abonné doit avoir un numéro international
unique ne dépassent pas 12 chiffres
Préfixe international « 00 »
Indicatif de pays , selon la densité téléphonique
noté I1,I1I2,I1I2I3, le premier chiffre indique tout ou
la partie d’un continent.
Le reste du numéro international d’abonné
constitue le numéro national significatif ,soit
« 00 » I1(I1 I2)(I1 I2 I3) N1 N2 ……….. Nm
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 110
Plan de Numérotation

Zones de Numérotation mondiale


1: Amérique du nord 2: Afrique
3 & 4 : Europe 5: Amérique Centrale & Sud
6:Asie du sud-est et Océanic 7: Ex-URSS
8-Extreme –Orient 9: Proche-Orient

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 111


Plan de Numérotation

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 112


PLAN NATIONAL DE NUMEROTATION
TELEPHONIQUE MAROCAIN
Le plan national de numérotation téléphonique
actuel du Royaume du Maroc est un plan
fermé à dix chiffres, au format suivant:
CC + N(S)N avec :
• L’indicatif du pays (CC – Country Code ) = 212
• Le numéro national (significatif) (N(S) N) est
constitué de neuf (9) chiffres: ZABPQMCDU.

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 113


A) Communication arrivée internationale
Le format est le suivant : +212 ZABPQMCDU.
Les blocs de numéros pour lesquels la valeur de
l’indicatif Z = 5 sont réservés pour les
réseaux de téléphonie Fixe et ceux pour lesquels la
valeur de l’indicatif Z= 6 sont réservés
pour les réseaux de téléphonie Mobile.
B) Communication nationale
Pour appeler un abonné du réseau public national
fixe de télécommunications (en local
ou en interurbain) ou un abonné de réseaux mobiles,
un seul format est à composer :
0ZABPQMCDU
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 114
• Voir instruction ANRT

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 115


Plan de Numérotation

• Numéros particuliers
• Access au réseau de données
• Navires en mer

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 116


Plan de Taxation

• Les dépenses de:


- l’exploitation
- l’entretien
- l’investissement
Imposent une taxation qui contribuera:
- l’amortissement
- les nouvelles installations
- l’amélioration de la qualité de service
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 117
Plan de Taxation
• Les paramètres de la tarification
les paramètres qui influent sur la tarification des
communications .
- la distance entre les abonnés;
- la durée de la conversation;
- l’heure et le jour d’établissement de la communication.
Unité de taxation
Taxe de base ou unité telecom (UT)
Taxe à payer
La Taxe à payer est la somme de
- Multiple de taxe de base
- taxe mensuelle
- frais d’accès au réseau

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 118


Systeme d’abonné ou Boucle locale

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 119


Systeme d’abonné ou Boucle locale

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 120


Raccordement des postes d’abonnés

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 121


Raccordement des postes d’abonnés

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 122


Zones de Sous répartition

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 123


Réseau local : Support physique = paires de cuivre

Câbles de
SR distribution
SR
Central PC
téléphonique
public
Sous-répartiteurs Câbles de
CL distribution
Câbles de
transport
Répartiteur SR
PC
Tête de
câble Câbles de
branchement
Equipement
central Câbles de distribution SR

PC : Point de concentration Paires de cuivre disponibles


pour RTC, RNIS et ADSL
SR : Sous-répartiteur
CL : Central local
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 124
Boucle locale : supports et technologies

• Câbles en cuivre
– paires torsadées (boucle locale)
• lignes RTC (analogiques)
• lignes RNIS (numériques)
• ADSL
• Fibre optique
– Boucle locale en fibre optique
• Radio
– Boucle locale radio

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 125


Répartiteur d’entrée

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Répartiteur d’entrée

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 127


octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 128
Répartiteur d’entrée (RE)
• Rôle du RE
¾ Affecter à une paire reliée à un abonné en fonction de sa
position géographique, un équipement numéroté de
l’autocommutateur
¾ Protection
¾ Coupure
¾ Essais et mesures

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 129


octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 130
Sous Répartiteur(SR)
• Rôle
Permet de repartir les câbles de grosse
capacité(Transport) en câbles de plus petite capacité
(Distribution) on distingue:
- Les sous répartiteur de zone
-Les sous répartiteur d’ilôt

SR souterrains
SR en locaux
SR sur la voie publique

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 131


octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 132
Les points de concentration (PC)
• Rôle
Permet de repartir les câbles de distribution en câbles de
branchement( Ligne individuelle pour chaque abonné)

PC sur façade
PC sur poteau

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 133


Les câbles multipaires

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 134


Les câbles multipaires

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 135


Le poste Téléphonique

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 136


Le poste Téléphonique

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 137


Le poste Téléphonique

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 138


Le Microphone

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 139


Le Microphone

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Le Microphone

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Le Recepteur

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La bobine d’induction

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octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 144
Le Crochet commutateur

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 145


Numérotation decimale

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 146


Cadran d’appel

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Clavier decimal

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 148


Numérotation fréquentielle

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octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 150
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 151
RNIS
Le raccordement de base : BA (T0) : Basic Access
!! Pas de câblage spécifique!!
La liaison physique = ligne RTC existante

Canal B : 64 kbit/s. canal B1


Canal B : 64 kbit/s.
Canal D : 16 kbit/s. canal B2
B : Bearer = porteur de l’information
D : Demand = signalisation canal D
2 fils 3 canaux

B1 : 8 bits B2 : 8 bits D: 2 bits


1 2 3 4 5 6 7 81 2 3 4 5 6 7 8 1 2

125 µs

8000 x par seconde => (8 + 8 + 2) x 8000 = 144.000 bit/s.

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 152


RNIS
Accès de base T0

Terminaux analogiques

Adaptateur
Terminal Bus S : 4 fils Paire cuivre : 2 fils
ou TNR RNIS
LAN-
modem
Terminaison
Numérique
Réseau
Terminaux RNIS
Client Réseau public
• Possibilité de raccorder plusieurs terminaux.
• 2 communications simultanées.
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 153
RNIS
Primary Rate Access (PRA) : Accès primaire T2

Poste dédié au PABX


!!Liaisons réalisée via 2 paires cuivre : 4 fils !

Numérique dédié

T2 RNIS
Analogique
PABX

ISDN
PABX Un accès primaire comprend :
Bus S0
• 30 canaux B à 64 Kbps
• 1 canal D à 64 Kbps
• 1 canal de synchronisation à 64 Kbps

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 154


Modem xDSL

• Les technologies DSL ne font l'objet de services de connexion internet à haut


débit que depuis quelques années, mais existent depuis plus d'une décennie.

• Sous l’appellation xDSL on regroupe plusieurs variantes :

– HDSL : High Bit Rate DSL, jusqu’à 2Mbits/s dans les deux sens sur avec
deux paires de cuivre. C’est aussi le premier né et le plus utilisé par les
opérateurs. Pas besoin de répéteurs.
– SDSL : Symetric DSL, même chose que HDSL mais sur une seule paire
de cuivre.
– ADSL : Asymetric, réservé aux applications type client/serveur (en
particulier internet).
– VDSL : Very high bit rate DSL, jusqu’à 50Mb/s mais portée restreinte
(prolongement FO)

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 155


ADSL
• La technique de l'ADSL (Asymetric bit rate Digital Subscriber Line ou ligne
numérique d'abonnés à débits asymétriques) est une technique récente qui
permet d'utiliser, sur de courtes distances, les lignes téléphoniques
classiques mais avec un débit très supérieur à celui des normes plus
classiques .
• Elle permet de connecter à Internet un particulier en utilisant simplement
sa ligne téléphonique habituelle comme illustré ci-dessous.

DSLAM :
Digital
Suscriber
Lines
Access
Multiplexer
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 156
Le Dégroupage – l’accès client – opérateurs

Paire de cuivre Voix


Filtre
Filtre
PC
Data

Salle répartiteur FT

Répartiteur Répartiteur
Client Câble de opérateurs D
renvoi optique
S
L Fibre
Frontière de A optique
responsabilité M

Salle de co-localisation opérateurs


DSLAM : Digital Suscriber Lines
Access Multiplexer
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 157
TRAFIC

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 158


octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 159
TRAFIC TELEPHONIQUE
10 lignes d’abonnes reliées au centre A. Le centre B est supposé plus
grand .
Pour simplifier on considère qu’aucune communication n’est «établie
entre abonnés rattachés à A , par conséquent toutes les
communications des abonnées de A transitent par des jonctions
AB.
Si on observe pendant une heure les dix lignes d’abonnés ,obtient le
graphique de la figure à partir duquel on peut faire les remarques
suivantes:

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 160


Dimensionnement

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 161


• Exemple 1400 abonnés reliés à un organe
automatique traitant leur trafic départ et
arrivé. Le trafic moyen par abonné est de
0.1 Erlang avec une probabilité de blocage
de 0.2%
• Donner le nombre de jonction de l’organe
a-solution analogique
b-solution numérique
octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 162
Approche qualitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 163


Approche qualitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 164


Approche qualitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 165


Approche qualitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 166


Approche quantitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 167


Approche quantitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 168


Approche quantitative

octobre 10 HAZAOUD Ahmed 2010 169

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