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Indus Logistiq IA
Indus Logistiq IA
Intégrant l’informatique traditionnelle et l’IA, l’Industrie 4.0 est sensée apporter une
plus grande flexibilité, une optimisation de processus de fabrication et faciliter
l’innovation à toutes les étapes. La transformation de processus repose sur cinq
principes fondamentaux :
(1) Présence de réseaux des personnes, des machines et des objets connectés dans
l’espace physique et virtuel.
(5) Robotisation
Alors que Lee, Bagheri et Kao [4] décrivent plusieurs niveaux de CPS (cf. figure 4), ce
qui nous intéresse ici du point de vue l’IA sont les niveaux C3 (apprentissage système),
C4 (autodiagnostic) et C5 (auto-adaptation). Les co-bots, présents dans les usines du
futur, ont pour principe de collaborer avec des opérateurs humains via en général des
écrans tactiles.
Intelligence artificielle – de 3.0 à 4.0
Cap Digital Ryszard Michalski and George constate : « Cette nouvelle vague de
l’intelligence artificielle cultive une volonté de s’approcher voire d’augmenter et
améliorer nos fonctions humaines. Les interfaces deviennent plus naturellement «
humaines » et rentrer en contact avec des machines n’a jamais été aussi intuitif.
L’interface tactile est d’ores et déjà une norme, la voix tend à devenir un nouveau
canal de contrôle pour la maison par exemple. La machine et l’humain tendent à se
fondre et se confondre, à s’interpeller l’un l’autre pour s’enrichir mutuellement ».
C’est cette IA 4.0 combinant les techniques liées au traitement des connaissances et la
découverte d’information (appelée à tort « connaissance ») de big data qui rend des
vrais services à l’Industrie 4.0. Décortiquons la vision de Vinci énergies : « En étant
connectées entre elles, les machines sont capables de produire intelligemment. Dans
les faits, cela se retrouve sur de nombreux points, par exemple :
— Une production plus flexible qui permet de s’adapter à la demande en temps réel
(programmation par contraintes).
— Une traçabilité poussée, qui permet de savoir où et quand a été fabriqué le produit,
mais aussi comment. À cela s’ajoutent des contrôles de sécurité tout au long de la
fabrication, qui permettent de rappeler un produit en cas de défaillance, de manière
ciblée et plus rapidement (reconnaissance de formes).
Les problèmes complexes ne peuvent pas être résolus avec une seule technique,
comme les médias semblent le faire croire aujourd’hui. Par exemple, les systèmes de
vision industrielle utilisés dans les secteurs de l’automobile, de l’agroalimentaire, de
l’emballage, du médical et de l’industrie pharmaceutique mettent en œuvre à la fois
des composants matériels et logiciels, tels que l’éclairage, les lentilles, les capteurs et
les équipements de communication et d’analyse de données, tâches d’identification,
contexte d’automatisation de la production, les systèmes de guidage des robots.
Logistique 4.0 et IA
Qu’il s’agisse par exemple des systèmes de navettes au sein des canaux de rayonnages
ou des véhicules à guidage automatique (AGV), à la fois intelligents et autonomes, ils
assurent un transport sûr et efficace des marchandises à l’intérieur de l’entrepôt et
des canaux de rayonnages et permettent une amélioration certaine de l’efficacité de la
préparation des commandes.
En plus des systèmes de navettes (shuttles) et des AGVs, de nombreux autres robots
ou solutions d’automatisation ont vu le jour. Ils sont les moteurs du dynamisme de la
logistique 4.0 et représentent des solutions logistiques efficaces, économiques et
fiables pour les responsables logistiques.
- Les transstockeurs
L’objectif des cobots est d’aider les opérateurs à développer et à réaliser diverses
tâches dans leur environnement de travail. La polyvalence de ces cobots est un réel
avantage : ils peuvent être programmés pour fonctionner de manière autonome ou
bien être guidés par un opérateur. Le nombre de préparateurs de commande à
recruter est donc moindre, tout comme le taux d’erreurs et la pénibilité du travail.
L'intelligence artificielle fait appel au Big Data à des fins logistiques : elle regroupe les
informations internes de l’entreprise telles que l'historique des ventes, avec des
données externes extraites sur des forums, des réseaux sociaux, ou d’autres sources
sur Internet. De cette manière, l’IA peut prédire les intentions d'achat des
consommateurs, les ruptures de stock, et permet aux sociétés d’éviter le surstockage
de marchandises. Ainsi, toutes les ressources sont mieux réparties.
2. L'automatisation du transfert des produits dans l'entrepôt
La coordination du transport en Supply Chain est désormais plus facile avec l'IA et
concerne deux branches principales :
Remettre les processus créatifs et les décisions stratégiques entre les mains de
vraies personnes.
INFORMATISATION
À l'heure où ce sont de plus en plus les robots qui travaillent en usine sur les chaînes
de montage, l'informatique industrielle a plus que jamais sa place dans le domaine, que
ce soit par le biais de :
FAO, fabrication assistée par ordinateur, qui permet de programmer et piloter les
outils de production
GPAO, ou gestion de production assistée par ordinateur, qui offre un suivi du cycle
complet de la production depuis l'achat des matières premières jusqu'à la livraison du
produit fini
C'est donc grâce à l'informatique industrielle que l'on programme les automates
affectés à la production, mais également que l'on détecte leurs pannes et que l'on
planifie leur maintenance. Bien souvent, c'est même la chaîne de fabrication, voire
l'usine entière qui est pilotée par l'outil informatique, que ce soit un seul ordinateur
central ou un réseau d'ordinateurs reliés ensemble.
architecture, notamment dans le cadre des gros projets. Les présentations des
dossiers auprès des décideurs se font souvent au moyen de dessins en 3D.