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ETAM
(1) Applicable à compter du 1-7-2007 (1er jour du mois civil suivant la publication au JO de son arrêté d’extension), elle remplace l’ancienne CCN du 21-7-65 non étendue.
Avertissement
Les conventions ou accords d’entreprise ou d’établissement ne peuvent comporter de clauses dérogeant aux dispositions
de la convention collective, sauf dispositions plus favorables (◆ Art. 10-6).
4
Section 1 Champ d’application Période d’essai et préavis ■
1° Durée
◆ Art. 1-1 et 1-2
Période d’essai
1 Champ d’application professionnel ■ Durée (1) Préavis pendant essai
– Niveau A à D inclus : 2 mois 2 semaines après le 1er mois
1° Nomenclature INSEE de 1973 d’essai
– Niveau 욷 E : 3 mois
Champ d’application identique à celui de la CCN étendue des (1) Durée renouvelable 1 fois pour une durée identique sous réserve d’un délai de préve-
ouvriers des Travaux publics établi par rapport à la nomenclature nance minimum de 8 jours calendaires.
INSEE de 1973 (v. l’étude TRAVAUX PUBLICS : OUVRIERS).
Préavis après essai
Salariés visés : ETAM.
Ancienneté dans Licenciement et Départ volontaire à Mise à la
Salariés exclus : VRP et travailleurs à domicile. l’entreprise démission la retraite retraite
< 2 ans 1 mois
2° Clause d’attribution et clause mixte 2 mois (2) 3 mois
욷 2 ans 2 mois (1)
Clauses identiques à celles prévues dans la CCN étendue des
(1) Durée portée à 3 mois pour les ETAM licenciés ayant 15 ans d’ancienneté dans l’entre-
ouvriers des Travaux publics (v. l’étude TRAVAUX PUBLICS : prise et âgés de + de 55 ans à la date de l’expiration du préavis, effectué ou non.
OUVRIERS). (2) Préavis exclu de l’extension (◆ Arrêté du 15-6-2007).
L’option est portée à la connaissance du personnel dans un délai 2° Heures pour recherche d’emploi en cours de préavis (y
de 3 mois à compter, soit de la date de l’entrée en vigueur de la compris préavis pendant essai) : en cas de licenciement unique-
CCN (soit le 1-7-2007), soit, pour les entreprises créées postérieu- ment, 5 journées ou 10 demi-journées par mois payées (pas
rement, à compter de leur date de création. d’indemnité en l’absence d’utilisation), prises en une ou plusieurs
fois, pour moitié au choix de l’employeur et pour moitié au choix
2 Champ d’application territorial ■ France métropoli- du salarié.
taine, à l’exclusion des DOM-TOM. 3° Dispense de préavis pour le salarié licencié qui retrouve un
emploi.
◆ Art. 2-3, 8-1 à 8-3, 8-9 et 8-12
Section 2 Contrat de travail,
essai et préavis 5 Notion d’ancienneté ■ Sont pris en compte pour déter-
miner l’ancienneté :
3 Contrat de travail ■ Engagement à confirmer par un — le temps pendant lequel l’ETAM a été employé en une ou plu-
contrat de travail écrit comportant les mentions obligatoires pré- sieurs fois dans l’entreprise ou dans le groupe (lorsqu’il existe un
vues par la CCN. comité de groupe), y compris le temps correspondant à un emploi
En cas de proposition de modification du contrat (à notifier par dans un établissement de l’entreprise situé hors métropole ou dans
écrit), l’ETAM dispose d’un délai de réflexion de 1 mois. tout établissement d’une autre entreprise où il aurait été affecté
sur instructions de son entreprise et avec accord de la nouvelle
Les délégations de pouvoirs données aux ETAM, classés au mini- entreprise, quels qu’aient été ses emplois successifs, déduction
mum au niveau F, doivent être formalisées par un écrit comportant faite toutefois, en cas d’engagements successifs, de la durée des
les mentions obligatoires prévues par la CCN. contrats dont la rupture lui est imputable et quelles que puissent
être les modifications survenues dans la situation juridique de
Sur les dispositions applicables au contrat de travail des ETAM en l’entreprise ;
déplacement dans les DOM-TOM et hors de France, voir no 44.
— la durée des interruptions pour mobilisation ou faits de guerre
◆ Art. 2-1, 2-2 et 2-4 sous réserve que l’intéressé ait repris son emploi ;
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Travaux publics : ETAM
ments mensuels en compensation de ses frais supplémentaires de sont fixées à 10 heures par jour, 48 heures par semaine, 45 heures
route. en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives
◆ Art. 5-1 et 5-1-3 (v. remarque ci-après) et 44 heures en moyenne sur le semestre
civil.
12 Rappel de congés ■ Attribution de 2 jours supplémentai- REMARQUE : depuis la loi Aubry II du 19 janvier 2000 et en l’absence de
res de congés payés en plus du temps de voyage + remboursement décret validant cette durée maximale, la durée hebdomadaire moyenne est
limitée à 44 heures sur 12 semaines consécutives.
des frais occasionnés par le rappel pour l’ETAM souhaitant repar-
tir terminer ses congés. Les jours de congés non pris sont reportés. ◆ Art. 4-1-6
◆ Art. 5-1-3
21 Récupération des heures perdues pour intempé-
13 Congés supplémentaires pour ancienneté ■ En plus ries ■ Dans les ateliers ou chantiers de montagne dans lesquels
des jours de congés légaux et de fractionnement : les travaux sont arrêtés pendant 3 mois au moins, les heures per-
dues du fait des intempéries peuvent être récupérées dans la limite
— plus de 5 ans et moins de 10 ans de présence dans l’entreprise
maximale de 120 heures par an.
ou plus de 10 ans mais moins de 20 ans de présence dans une ou
plusieurs entreprises du BTP : + 2 jours ouvrables ; ◆ Art. 4-1-5
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Sauf dérogation de l’inspection du travail, l’utilisation des heures non professionnel, à l’exclusion des accidents ayant entraîné une
supplémentaires exceptionnelles ne doit pas avoir pour effet de incapacité > 1 mois et provoqués par la pratique de sports.
dépasser les durées maximales de travail prévues au no 20.
Ancienneté Maintien du salaire – IJSS
◆ 4-1-3
AT ou maladie professionnelle : pas de con- 90 jours à 100 % ; ensuite prise
26 dition d’ancienneté en charge par le régime de pré-
Travail de nuit ■
Maladie ou accident non professionnels : voyance (v. no 32)
1° Travail exceptionnel de nuit (20 h-6 h) : majoration de après 1 an de présence dans l’entreprise ou Maximum de l’indemnisation
100 % des heures effectuées. Majoration non cumulable avec les 5 ans de service (continu ou non) dans une (IJSS comprises) : salaire net
majorations pour travail exceptionnel le dimanche ou un jour férié ou plusieurs entreprises du BTP d’activité (1)
(v. nos 14 et 27) (seule est retenue celle correspondant au taux le (1) Il est tenu compte de toutes les cotisations sociales et contributions sur salaire incom-
plus élevé), ni avec les majorations pour heures supplémentaires. bant à l’intéressé.
Heures supplémentaires de nuit : compensation obligatoire d’un
repos de même durée. 2° Maladie et congés payés : les absences pour maladie ou acci-
dent (sauf accidents ayant entraîné une incapacité > 1 mois et pro-
2° Travail habituel de nuit : dispositions résultant de l’accord voqués par la pratique de sports) ne peuvent justifier une
national du 12-7-2006 étendu relatif au travail de nuit analysées réduction de la durée du congé annuel sous réserve que l’ETAM
dans la CCN « Bâtiment : cadres » (v. l’étude BÂTIMENT : justifie d’au moins 120 jours de travail (ou périodes assimilées par
CADRES), reprises à l’article 4-2-10 de la présente CCN. le code du travail), ouvrables ou non et continus ou non au cours
Dispositions spécifiques aux ETAM dans le cadre d’une organisa- de la période de référence.
tion du travail en équipes de suppléances (v. no 23) ou en équipes
successives ou chevauchantes (v. no 24) : 3° Garantie d’emploi en cas de maladie : lorsque les nécessités
— le repos compensateur accordé aux travailleurs de nuit ne se de bon fonctionnement de l’entreprise justifient le remplacement
cumule pas avec les éventuels repos accordés par l’entreprise en à titre permanent du salarié absent pour maladie ou accident, pos-
cas de mise en place de l’une de ces formes d’organisation du sibilité pour l’employeur de rompre le contrat de travail avec ver-
travail ; sement de l’indemnité de préavis (indemnité non due en cas de
licenciement consécutif à l’inaptitude physique de l’ETAM).
— la compensation salariale due en cas de travail habituel de nuit
(à fixer au niveau de l’entreprise) ne se cumule pas avec les éven- ◆ Art. 5-1-4 et 6-4 à 6-6
tuelles majorations accordées par les entreprises en cas de mise en
place de l’une de ces formes d’organisation du travail. 30 Maternité ■ A partir de 1 an de présence dans l’entre-
◆ Art. 4-2-10 et 4-2-11 prise, maintien du salaire à 100 %, sous déduction des IJSS et des
régimes de prévoyance, pendant une durée maximale de
27 Travail du dimanche ■ Majoration de 100 % des heures 16 semaines (avant ou après l’accouchement).
effectuées en cas de travail exceptionnel du dimanche. Maximum de l’indemnisation (IJSS comprises) : salaire net
Majoration non cumulable avec les majorations pour travail d’activité (avec prise en compte de toutes les cotisations sociales
exceptionnel de nuit ou un jour férié (v. nos 14 et 26) (seule est et contributions sur salaire incombant à l’intéressée).
retenue celle correspondant au taux le plus élevé), ni avec les
◆ Art. 6-4 et 6-7
majorations pour heures supplémentaires.
◆ Art. 4-2-10
Section 7 Retraite complémentaire
28 Forfait annuel en jours ■ et régime de prévoyance
ETAM à partir du niveau F disposant, en raison des conditions
Bénéficiaires d’exercice de leurs fonctions, d’une réelle autonomie dans 31 Retraite complémentaire ■ Affiliation des ETAM auprès
l’organisation de leur emploi du temps de BTP-Retraite. Toutefois, les TAM relevant des articles 4 bis et
Plafond fixé à 215 jours de travail par an (1). 36 de la CCN du 14-3-47 sont obligatoirement affiliés au régime
Pour les salariés ne bénéficiant pas d’un congé annuel com- complémentaire de retraite des cadres auprès de la CNRBTPIG.
Durée annuelle plet, le nombre de jours de travail est augmenté à concurrence REMARQUE : les personnels de nettoyage ou de gardiennage relèvent du régime de
du nombre de jours de congés légaux et conventionnels aux- retraite des ouvriers du BTP (v. l’étude BÂTIMENT : OUVRIERS).
quels ils ne peuvent prétendre.
◆ Art. 6-1
Le salaire minimum conventionnel correspondant à la qualifica-
tion de l’intéressé est majoré de 15 %.
32 Régime de prévoyance ■ Accord commun au Bâtiment
Rémunération Lissage de la rémunération. La valeur d’une journée entière de
travail est calculée en divisant la rémunération mensuelle for- et aux Travaux publics analysé dans la CCN « Bâtiment :
faitaire par 22. ETAM » (v. l’étude BÂTIMENT : ETAM).
(1) Sont exclus du nombre annuel de jours travaillés, les jours de repos, les congés légaux et
conventionnels (y compris les jours d’ancienneté mais non compris les jours de fractionne-
ment), ainsi que les jours fériés, à l’exclusion du 1er mai.
Section 8 Classification des emplois
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39 Critères classants ■ Classification, à mettre en place au plus tard le 1-4-2003, répartie en 8 niveaux, sur la base de 4 critères clas-
sants.
Contenu de l’activité/responsabi- Autonomie, initiative, adaptation,
Niveaux Technicité, expertise Expérience ou formation
lité capacité à recevoir délégation
Travaux simples et répétitifs OU Reçoit des consignes précises. Peut Pas de connaissances Initiation professionnelle OU adap-
A travaux d’aide. Responsable de la prendre des initiatives élémentaires. requises. tation préalable.
qualité de son travail. Respecte les règles de sécurité.
Travaux d’exécution sans difficultés Reçoit des instructions précises. Peut Première qualification. Expérience en niveau A OU
particulières OU travaux d’assistance prendre une part d’initiatives dans le formation générale technologique
à un ETAM de position supérieure. choix des modes d’exécution. Peut ou professionnelle OU diplôme de
B
Responsable de la qualité de son effectuer des démarches courantes et l’enseignement technologique ou
Employés travail et des échéances. respecte les règles de sécurité. professionnel de niveau CAP ou
BEP.
Travaux courants variés. Résout des Reçoit des instructions définies. Peut Technicité courante. Expérience en niveau B OU forma-
problèmes simples. Responsable de prendre une part d’initiatives et de tion générale technologique ou pro-
la qualité du travail fourni et des responsabilités dans la réalisation fessionnelle OU diplôme de
C
échéances en intégrant la notion des travaux confiés. Peut effectuer l’enseignement technologique ou
d’objectifs à atteindre sous l’autorité des démarches courantes et met en professionnel de niveau BP, BT, Bac
de sa hiérarchie. œuvre la démarche prévention. professionnel, Bac STI.
Travaux courants variés. Résout les Reçoit des instructions constantes. Technicité courante affir- Expérience en niveau C OU forma-
problèmes courants. Responsable de Peut prendre une part d’initiatives et mée. tion générale technologique ou pro-
ses résultats. de responsabilités dans la réalisation fessionnelle.
D
des travaux confiés. Peut effectuer
des démarches courantes et met en
œuvre la démarche prévention.
Travaux d’exécution, de contrôle, Agit dans le cadre d’instructions per- Connaissances des princi- Expérience en niveau D ou en
d’organisation, d’études… OU com- manentes et/ou de délégations dans paux aspects techniques niveau IV de la classification des
mande les salariés placés sous son un domaine d’activités défini. Peut et savoir-faire de sa spé- ouvriers du Bâtiment et niveaux III
autorité. Résout des problèmes à par- prendre une part d’initiatives et de cialité. Bonne technicité et IV de la classification des
tir de méthodes préétablies. Peut responsabilités et d’animation. dans sa spécialité. Se ouvriers des travaux publics OU for-
E
transmettre ses connaissances. Échange des informations avec des tient à jour dans sa spé- mation générale technologique ou
interlocuteurs externes occasionnels. cialité. professionnelle OU diplôme de
Effectue des démarches courantes. l’enseignement technologique ou
Veille au respect des règles de sécu- professionnel de niveau BTS, DUT,
rité. DEUG.
Travaux d’exécution, de contrôle, Agit dans le cadre d’instructions per- Connaissances structu- Expérience en niveau E OU forma-
d’organisation, d’études, de gestion, manentes et/ou de délégations. Prend rées des diverses techni- tion générale technologique ou pro-
d’action commerciale… portant sur des initiatives et des responsabilités. ques et savoir-faire de sa fessionnelle.
des projets plus techniques OU A un rôle d’animation. Sait faire pas- spécialité. Haute techni-
commande un ensemble de salariés ser l’information et conduit des rela- cité dans sa spécialité. Se
F
affectés à un projet. Résout des pro- tions ponctuelles avec des interlo- tient à jour dans sa spé-
blèmes avec choix de la solution à cuteurs externes. Peut représenter cialité.
partir de méthodes mises en œuvre. l’entreprise. Veille au respect des
Transmet ses connaissances. règles de sécurité et participe à leur
adaptation.
Techniciens et Travaux d’exécution, de contrôle, Agit par délégation dans le cadre Connaissances approfon- Expérience en niveau F OU formation
agents de maî- d’organisation, d’études, de gestion, d’instructions. A un rôle d’animation. dies des techniques et générale technologique ou profes-
trise d’action commerciale… portant sur Sait faire passer l’information et savoir-faire de sa spécia- sionnelle.
un projet important ou complexe ou conduit des relations régulières avec lité et connaissances de
sur plusieurs projets OU commande des interlocuteurs externes. Repré- base de techniques con-
plusieurs équipes affectées à un pro- sente l’entreprise. Veille au respect nexes. Haute technicité
G jet important ou complexe ou à plu- des règles de sécurité et participe à dans sa spécialité et
sieurs projets. Résout des problèmes leur adaptation et à leur amélioration. technicité de base de
avec choix de la solution en tenant domaines connexes. Tient
compte des données et contraintes à jour l’ensemble de ses
économiques, techniques, administra- connaissances.
tives et commerciales. Transmet ses
connaissances.
Exerce les fonctions de niveau G avec Agit par délégation dans le cadre de Connaissances maîtrisées Expérience en niveau G.
une expérience confirmée qui lui en directives précises. A un rôle d’ani- des techniques et savoir-
donne la complète maîtrise. mation. Communique et assure le faire de sa spécialité et
relais entre le personnel placé sous connaissances courantes
son autorité et la hiérarchie. Conduit de techniques connexes.
H des relations fréquentes avec des Très haute technicité
interlocuteurs externes. Représente dans sa spécialité et
l’entreprise. Veille au respect des technicité courante de
règles de sécurité et participe à leur domaines connexes. Tient
adaptation et à leur amélioration. à jour l’ensemble de ses
connaissances.
40 Prise en compte des diplômes professionnels ■ g) Retour à la résidence initiale : en cas de licenciement après un
changement de résidence, remboursement sur justificatifs des frais
Niveaux Diplômes Période d’accueil (1) directement occasionnés par le retour à la résidence initiale, sous
B CAP/BEP 9 mois maximum réserve que le retour ait lieu dans un délai de 6 mois à compter de
Brevet professionnel, Brevet de
la notification du licenciement.
C 18 mois maximum
technicien, Bac professionnel, Bac STI REMARQUE : si, dans la même hypothèse, l’ETAM licencié s’installe dans un
E BTS/DUT 18 mois maximum autre lieu que sa résidence initiale, remboursement des frais visés ci-avant
dans la limite de ceux qu’aurait occasionné son retour au point de départ.
(1) La période d’accueil peut être réduite de moitié lorsque le diplôme a été acquis dans le
cadre de la formation continue à l’initiative de l’entreprise ou par la voie de l’apprentissage 2° Déplacements quotidiens des ETAM non sédentaires en
ou de la formation en alternance. Elle peut être supprimée lorsque le jeune demeure dans France, à l’exclusion des DOM-TOM : à compter du 1-1-2003,
l’entreprise dans laquelle il a été apprenti ou a exécuté son contrat en alternance. les ETAM non sédentaires bénéficient, aux mêmes conditions, des
indemnités de repas et de transport alloués aux ouvriers. Pour le
41 Évolution de carrière ■ Deux mécanismes : montant de ces indemnités, voir nos 47 et s.
— un dispositif « classique » de promotion en cas d’exercice 3° Déplacements dans les DOM-TOM et hors de France
simultané, pendant plus de 6 mois, de plusieurs emplois
impliquant des tâches d’un niveau ou d’une position supérieure ; a) Bénéficiaires : ETAM ayant travaillé pendant au moins 3 mois
— un entretien individuel se déroulant tous les 2 ans, à la dans un ou plusieurs établissements métropolitains d’une entre-
demande des salariés ou de leur employeur, afin d’examiner les prise relevant de la CCN et qui, sans avoir quitté l’entreprise
possibilités d’évolution de carrière au sein de la grille ETAM et depuis lors, sont déplacés (ou mutés) pour exercer temporaire-
de la grille ETAM vers la grille cadres. L’évolution des TAM vers ment une fonction hors de la France métropolitaine.
la filière cadre est possible à partir du niveau G. b) Assurance et garanties collectives : l’entreprise assure à
l’ETAM en déplacement une garantie couvrant les frais d’acci-
Section 9 Salaires, primes et indemnités dents (notamment le rapatriement), décès, invalidité, assistance
juridique et, dans la mesure du possible, la continuité des garan-
ties collectives des régimes métropolitains.
42 Prime de vacances ■
c) Déplacements < 3 mois : les dispositions, en vigueur en métro-
1° Bénéficiaires : ETAM ayant au moins 6 mois de présence dans pole, de la CCN restent applicables.
une ou plusieurs entreprises du BTP.
d) Déplacements > 3 mois
2° Montant : 30 % de l’indemnité de congés correspondant à
24 jours ouvrables, c’est-à-dire calculés sur la base de 2 jours 1. Contrat de travail : un avenant au contrat, comportant les men-
ouvrables de congé par mois de travail. La prime est versée en tions obligatoires prévues par la CCN, se substitue au contrat ini-
même temps que l’indemnité de congé. tial pendant la durée du séjour ; il doit prévoir des garanties de
prévoyance au moins équivalentes à celles prévues par le régime
◆ Art. 5-1-2
de prévoyance. La durée du séjour, sans interruption, est limitée à
2 ans, sauf accord de l’ETAM.
43 Travail de nuit, du dimanche et des jours
fériés os
■ Voir n 14, 26 et 27. 2. Rupture du contrat durant le séjour hors de la France
métropolitaine : indemnités de rupture calculées sur le montant de
44 la rémunération effective de l’ETAM, base France métropolitaine
Déplacements et changements de résidence ■ (sauf disposition plus favorable prévue dans l’avenant au contrat).
Prise en charge par l’entreprise des frais de rapatriement de
1° Déplacements et changements de résidence en France à
l’ETAM et de sa famille sous réserve que le rapatriement ait lieu
l’exclusion des DOM-TOM
dans un délai maximum de 9 mois à compter de la notification du
a) Déplacements occasionnels de courte durée : remboursement licenciement.
sur justification des frais de voyage, de séjour (possibilité de for-
REMARQUE : en cas de rupture du contrat due à une démission, à une faute
faits) et de représentation. grave de l’ETAM ou à toute autre circonstance dont il est à l’origine, la prise
en charge des frais de rapatriement par l’entreprise est faite au prorata du
b) Déplacement continu : indemnité forfaitaire, définie préalable- temps de séjour effectué par rapport au temps de séjour prévu.
ment, pendant la durée du déplacement.
◆ Art. 7-1-1 à 7-2-6
c) Voyages de détente hebdomadaire : remboursement des frais
d’un voyage de détente hebdomadaire vers le lieu de résidence
lors des déplacements > 1 semaine. 45 Incidences de la RTT sur les rémunérations ■
d) Maladie, accident grave avec hospitalisation, décès pendant le 1° Maintien des salaires minima (◆ Avenant no 18 du 24-7-2002
déplacement : remboursement des frais de transport à un proche non étendu repris par annexe VI de la nouvelle CCN étendue)
du salarié. En cas de décès d’un ETAM en déplacement, prise en
charge par l’entreprise des frais de transport du corps au lieu de Entreprises dont l’horaire collectif est fixé à 35 h : à compter du T
résidence ou au lieu d’inhumation situé en France métropolitaine. 1-10-2002, les salaires minima base 39 h sont applicables pour un
horaire hebdomadaire de 35 h (ou 151,67 h/mois). Ils sont négo-
e) Utilisation du véhicule personnel : frais remboursés sur la ciés au niveau régional sur des bases annuelles à partir des mon-
base du barème en vigueur dans l’entreprise (qui ne peut être infé- tants en vigueur au 30-9-2002 pour un horaire de 35 h.
rieur au barème fiscal) et assurance prise en charge par l’entre-
prise. Entreprises dont l’horaire collectif est supérieur à 35 h : les salai-
res minima restent calculés sur la base de 39 h hebdomadaires
f) Changement de résidence dû à un changement de lieu jusqu’au 31-12-2002. A compter du 1-1-2003 et au plus tard
d’emploi : frais directement occasionnés par ce changement pour jusqu’au 31-12-2004, les salaires minima sont fixés en
le salarié et sa famille proche pris en charge par l’entreprise sur pourcentage du barème applicable aux entreprises à 35 h (barème
justification (notamment remboursement du dédit éventuel à payer annuel base 35 h en vigueur au 1-1-2003).
au logeur du salarié dans la limite de 3 mois de loyer).
Date Pourcentage
REMARQUE : l’ETAM est considéré comme déplacé et indemnisé comme tel,
dans la limite d’un an (possibilité de prolonger ce délai par accord individuel Au 1-1-2003 93 %
en cas de nécessité), tant qu’il n’a pu installer sa famille dans la nouvelle Au 1-1-2004 96 %
résidence.
Au 1-1-2005 100 %
En cas de décès de l’ETAM au lieu de sa nouvelle résidence, prise
en charge par l’entreprise des frais de rapatriement de sa famille Cette disposition transitoire ne peut être la cause d’une réduction
et des frais éventuels de retour du corps. du salaire mensuel réel.
Mise
Mise à jour
à jour 56/1 (Date
40 (Date d’arrêt
d’arrêt des textes : 1er septembre
des textes : 15 juillet 2003)
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7026
7028 B Mise à jour 56/1 (Dated’arrêt
40 (Date d’arrêtdes textes: 1: er
destextes 15septembre
juillet 2007)
2003)
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2° Salaires minima
Salaires minima fixés forfaitairement
pour les coefficients 300 à 480
Valeur du point au 1-6-2001
Coefficient Au 1-7-2002
Date d’application Valeur du point
300 1 127,23 €
1-6-2001 (1) 15,58 F (2,38 €)
310 1 130,37 €
(1) Accord du 14-5-2001. Valeur du point reconduite au 1-10-2002 par accord du 9-10-2002
non étendu. 325 1 135,08 €
345 1 141,35 €
Salaires minima annuels à compter du 1-1-2003 370 1 149,20 €
selon la nouvelle classification
380 1 152,34 €
1-1-2003 (1) 1-1-2004 (3) 400 1 158,62 €
Niveau
Horaire = 35 h Horaire > 35 h (2) Horaire = 35 h Horaire > 35 h (4) 415 1 163,32 €
A 14 400 € 13 392 € 14 750 € 14 160 € 425 1 166,46 €
B 15 000 € 13 950 € 15 400 € 14 784 € 435 1 169,60 €
C 16 000 € 14 880 € 16 750 € 16 080 € 450 1 174,31 €
D 18 000 € 16 740 € 18 500 € 17 760 € 465 1 179,02 €
E 20 000 € 18 600 € 20 400 € 19 584 € 480 1 183,72 €
F 23 000 € 21 390 € 23 500 € 22 560 €
G 25 200 € 23 436 € 25 800 € 24 768 € Salaires minima annuels à compter du 1-1-2003
H 26 000 € 24 180 € 26 600 € 25 536 €
selon la nouvelle classification
1-1-2003 (1) 1-1-2004 (3)
1-1-2005 (5) 1-1-2006 (6) 1-1-2007 (7)
Niveau Niveau Horaire Horaire Horaire Horaire
Horaire = 35 h Horaire = 35 h Horaire = 35 h = 35 h > 35 h (2) = 35 h > 35 h (4)
A 15 120 € 15 540 € 16 000 € A 14 400 € 13 392 € 14 760 € 14 170 €
B 15 785 € 16 240 € 16 760 € B 15 300 € 14 229 € 15 637 € 15 012 €
C 17 420 € 17 860 € 18 395 € C 16 300 € 15 159 € 16 740 € 16 070 €
D 19 020 € 19 570 € 20 160 € D 18 200 € 16 926 € 18 600 € 17 856 €
E 20 910 € 21 430 € 22 115 € E 19 800 € 18 414 € 20 335 € 19 522 €
F 24 160 € 24 770 € 25 500 € F 21 200 € 19 716 € 22 260 € 21 370 €
G 26 525 € 27 200 € 28 000 € G 25 000 € 23 250 € 25 550 € 24 528 €
H 27 345 € 28 080 € 28 900 € 26 000 € 24 180 € 26 572 € 25 509 €
(1) Accord du 9-10-2002.
H
T
(2) 93 % du barème annuel base 35 h. Calculs effectués par nos soins. 1-1-2005 (5) 1-1-2006 (6)
(3) Avenant du 19-1-2004. Niveau
(4) 96 % du barème annuel base 35 h. Horaire = 35 h Horaire = 35 h
(5) Accord du 17-11-2004. A 15 350 € 15 800 €
(6) Décision unilatérale du 9-11-2005.
(7) Accord du 15-11-2006. B 16 106 € 16 590 €
C 17 242 € 17 800 €
60 Indemnités de petits déplacements et salaires minima D 19 158 € 19 710 €
pour la région Nord – Pas-de-Calais ■
E 20 945 € 21 580 €
1° Indemnités de petits déplacements F 23 150 € 24 000 €
1-1-2003 1-1-2004 1-1-2005 1-1-2006 1-1-2007 G 26 317 € 27 040 €
(1) (2) (3) (4) (5)
Repas 7,94 € 8,10 € 8,35 € 8,60 € 9,10 €
Transport
− Zone I (0 à 10 km) 1,24 € 1,27 € 1,29 € 1,34 € 1,39 €
− Zone II (10 à 20 km) 3,16 € 3,22 € 3,28 € 3,41 € 3,53 €
− Zone III (20 à 30 km) 5,07 € 5,17 € 5,26 € 5,47 € 5,66 €
Mise
Mise à jour
à jour 56/1 (Date
40 (Date d’arrêt
d’arrêt des textes : 1er septembre
des textes : 15 juillet 2003)
2007) 7026 G
7033
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1-1-2005 (5) 1-1-2006 (6) 1-1-2005 (5) 1-1-2006 (6) 1-1-2007 (7)
Niveau Niveau
Horaire = 35 h Horaire = 35 h Horaire = 35 h Horaire = 35 h Horaire = 35 h
H 27 369 € 28 100 € H 27 652 € 28 150 € 28 882 €
(1) Accord du 13-11-2002. (1) Accord du 17-12-2002.
(2) 93 % du barème annuel base 35 h. (2) 93 % du barème annuel base 35 h.
(3) Accord du 9-12-2003. (3) Accord du 3-12-2003.
(4) 96 % du barème annuel base 35 h. (4) 96 % du barème annuel base 35 h.
(5) Accord du 14-12-2004. (5) Décision unilatérale du 25-11-2004.
(6) Accord du 14-12-2005. (6) Accord du 6-12-2005.
(7) Accord du 21-12-2006.
61 Indemnités de petits déplacements et salaires minima
62 Indemnités de petits déplacements et salaires minima
pour la région Basse-Normandie ■
pour la région Haute-Normandie ■
1° Indemnités de petits déplacements
1° Indemnités de petits déplacements
Au 1-5-2003 (1) Au 1-5-2004 (2) Au 1-5-2005 (3)
Au 1-5-2003 (1) Au 1-5-2004 (2) Au 1-5-2005 (3)
Repas 8,53 € 8,70 € 8,90 €
Repas 8,53 € 8,70 € 8,90 €
Transport
− Zone I (0 à 10 km) 2,81 € 2,84 € 2,90 € Transport
− Zone II (10 à 20 km) 5,62 € 5,68 € 5,80 € − Zone I (0 à 10 km) 2,81 € 2,84 € 2,90 €
− Zone III (20 à 30 km) 8,43 € 8,52 € 8,70 € − Zone II (10 à 20 km) 5,62 € 5,68 € 5,80 €
− Zone IV (30 à 40 km) 11,25 € 11,36 € 11,60 € − Zone III (20 à 30 km) 8,43 € 8,52 € 8,70 €
− Zone V (40 à 50 km) 14,06 € 14,20 € 14,50 € − Zone IV (30 à 40 km) 11,25 € 11,36 € 11,60 €
− Zone V (40 à 50 km) 14,06 € 14,20 € 14,50 €
(1) Accord du 28-4-2003.
(2) Décision unilatérale du 26-5-2004. (1) Accord du 28-4-2003.
(3) Décision unilatérale du 20-4-2005. (2) Décision unilatérale du 26-5-2004.
(3) Décision unilatérale du 20-4-2005.
2° Salaires minima
2° Salaires minima
Valeur du point au 1-5-2002
Valeur du point au 1-5-2002
Date d’application Valeur du point
Date d’application Valeur du point
1-5-2002 (1) 2,56 €
1-5-2002 (1) 2,56 €
(1) Accord du 24-4-2002.
(1) Accord du 24-4-2002.
7026
7034 H Mise à jour 56/1 (Dated’arrêt
40 (Date d’arrêtdes textes: 1: er
destextes 15septembre
juillet 2007)
2003)
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Mise
Mise à jour
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d’arrêt des textes : 1er septembre
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1-1-2005 (5) 1-1-2006 (6) 1-1-2007 (7) Salaires minima annuels à compter du 1-1-2003
Niveau selon la nouvelle classification
Horaire = 35 h
1-1-2003 (1) 1-1-2005 (3) 1-1-2006 (4) 1-1-2007 (5)
A 15 129 € 15 508 € 15 973 €
Niveau Horaire Horaire Horaire Horaire Horaire
B 15 759 € 16 153 € 16 638 € = 35 h > 35 h (2) = 35 h = 35 h = 35 h
C 17 335 € 17 856 € 18 427 €
A 14 500 € 13 485 € 15 382 € 15 920 € 16 398 €
D 18 386 € 18 938 € 19 544 €
B 15 600 € 14 508 € 16 310 € 16 881 € 17 387 €
E 20 808 € 21 225 € 21 862 € C 16 500 € 15 345 € 17 251 € 17 855 € 18 364 €
F 23 113 € 23 691 € 24 402 € D 18 700 € 17 391 € 19 551 € 20 040 € 20 611 €
G 25 214 € 25 845 € 26 620 € E 20 600 € 19 158 € 21 537 € 22 075 € 22 705 €
H 26 790 € 27 460 € 28 284 €
F 22 700 € 21 111 € 23 733 € 24 326 € 25 020 €
(1) Accord du 24-10-2002.
(2) 93 % du barème annuel base 35 h.
G 25 600 € 23 808 € 26 765 € 27 434 € 28 216 €
(3) Accord du 10-12-2003. H 27 250 € 25 343 € 28 490 € 29 202 € 30 020 €
(4) 96 % du barème annuel base 35 h.
(5) Accord du 10-12-2004. (1) Avenant du 18-12-2002.
(6) Accord du 12-12-2005. (2) 93 % du barème annuel base 35 h.
(7) Accord du 15-12-2006. (3) Accord du 27-1-2005.
(4) Accord du 12-12-2005.
(5) Accord du 21-12-2006.
7026
7036 J Mise à jour 56/1 (Dated’arrêt
40 (Date d’arrêtdes textes: 1: er
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