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FIDUCIAIRE BILAL

Sommaire
Introduction 4

Partie 1 : 4

Présentation de la fiduciaire et des tâches effectués 5

Introduction de la ère
1 partie 6

Chapitre I : Présentation du cabinet 7

1. Historique : 7

2. L’organigramme 8

3. Les services du fiduciaire 9

4. Activités du fiduciaire 11

5. Le Réseau informatique et comptable du cabinet 14

Chapitre II : Les taches effectuées 16

1. Le classement : 16

1.1. Dossier Achat 17

1.2. Dossier Vente 17

2. La gestion de stock 18

3. Déclaration sociale : 20

4. Déclaration fiscale : 26

Conclusion de la 1ère partie 34

Partie 2 : Le diagnostic financier et le rôle du fiduciaire 35

Introduction de la 2ème partie : 36

Chapitre I : approche théorique du diagnostic financier 37

I. Les objectifs du diagnostic financier 37

II. La démarche du diagnostic financier 38

III. Le diagnostic financier 40

 Les soldes intermédiaires de gestion 48

IV. Formulation du diagnostic 57

Chapitre II : approche pratique du diagnostic financier (Étude de cas) 58

I. Données 58

Fiche technique : 58

II. Calcul et interprétation 59

III. Analyse des résultats 62

IV. Recommandations : 64
Conclusion de la 2ème partie 65

Conclusion générale 66

Bibliographie et webographie 68

REMERCIEMENTS
Par ce présent rapport, je tiens à présenter mes vifs premiers
remerciements à Mr. BRAHIM AOURAGH gérant de la société
FIDUCIAIRE BILAL qui m’a accueilli parmi son équipe pour la
période du 01/08/2017 au 30/08/2017.
Je lui saurais grée de m’avoir fait confiance durant cette
période et d’avoir mis à ma disposition les moyens humains et
matériels indispensables à la réalisation de ce stage.
Par la même occasion, j’exprime ma gratitude et ma
reconnaissance aux personnes qui m’ont aidé à effectuer mon stage et
qui ont facilité mon intégration au sein du cabinet et qui m’ont apporté
tout le soutien et les connaissances nécessaires à l’accomplissement de
mon stage dans les meilleures conditions.
Je tiens aussi à remercier tout le corps professoral pour Toutes les
connaissances qu’ils nous ont apportées durant cette année de
formation.
Enfin, j’adresse mes remerciements à tous ceux qui ont contribué
de prés ou de loin à l’élaboration de ce rapport.

Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :

A mes parents pour leurs soutiens et leurs sacrifices,


A mes professeurs pour leurs efforts, ainsi que tout le corps
administratif.

Introduction
La comptabilité se présente comme une technique de traitement, un système
d'organisation de données et d'opérations des documents de base.
À partir d'un flux d'informations internes ou externes à l'entreprise, le comptable fait
le tri des informations et procède à leur enregistrement, suivant des règles précises et
régulières.
Au moins une fois par an, à la fin de l'exercice, le comptable dresse la synthèse de ces
informations, des documents spécifiques ; ces différentes tâches devenues aisées grâce au
développement du système informatique qui permet la prise en charge du traitement des
informations, de leur analyse et d'édition des états de synthèse.
Depuis toujours, la comptabilité est considérée comme le tableau de bord qui guide
toute entreprise dans le monde de la gestion des affaires.
Ainsi, tenir une comptabilité régulière donne l'image réelle du bon fonctionnement de
l'entreprise et permet de faire un diagnostic général du plus petit détail aux grandes œuvres
réalisées au sein de la société.
C'est dans ce contexte que se situent les cabinets de comptabilité, qui de par leurs
rôles primordiaux contribuent à la bonne santé de toute entreprise qu'elle soit physique ou
morale.
Aussi la première partie de ce rapport sera consacrée à la présentation du Cabinet
FIDUCIARE BILAL, son identification, son rôle, son organisation, ses activités, ...
Elle défilera aussi l'ensemble des travaux que j'ai effectué durant la période de ce
stage, en mettant l'accent sur le volet fiscal (TVA) et le volet social (CNSS & IR) dans
gestion d'une PME.
La deuxième partie de mon rapport, sera consacrée au thème du diagnostic financier

Partie1 :
Présentation de
la fiduciaire et

des tâches
effectués

Introduction de la 1ère partie


Une fiduciaire est une entreprise ou une société qui
effectue des travaux comptables, juridiques, fiscaux,
d’organisation, d’expertise, etc. pour le compte des entreprises
privées.
Personne morale ou physique à qui une personne confie
ses biens pour une durée déterminée, elle prend le titre légal
du bien en fiducie et elle à l’obligation de respecter les
modalités de la fiducie.
Cette partie sera consacrée à la présentation du cadre de
mon stage à travers une description détaillée d’historique et
l’organigramme de FIDUCIAIRE BILAL avec les taches
effectuées par soi même.
Chapitre I : Présentation du cabinet

Fiche technique du cabinet:


Raison sociale : FIDUCIAIRE BILAL
Forme Juridique : Société à Responsabilité Limitée « SARL
». Capital : 100.000,00 DHS

Localisation : 9, bd Ibn Sina, Ismailia 2.


MEKNES Directeur : BRAHIM AOURAGH
Téléphone 06 60 40 19 03
Fax 05 35 52 67 51
Activité : Comptabilité, étude de projets, conseil juridique et fiscal,
constitution des sociétés

Identification Fiscal 3120662


N° d’immatriculation au registre de Commerce
:52236

1. Historique :
Après plus de dix années d'expérience professionnelle dans les domaines de comptabilité,
du conseil et de la formation au Maroc, BRAHIM AOURAGH a décidé en 2001 de créer ce
cabinet sous forme d’une société a responsabilité limitée « S.A.R.L », à l'origine sous la
dénomination «FIDUCIAIRE BILAL.»
Depuis, le cabinet a réalisé de nombreuses missions, sur le plan national, qui lui ont
permis d'acquérir l'expérience et la réputation qui lui sont aujourd’hui reconnues.

2. L’organigramme
DIRECTEUR
GENERAL

SERVICESERVICE SERVICE INFORMATIQUE


 SEsCeREdTeARl’IAoTrganigramCmOMe PTABLE
L’analy
D’après son organigramme et son activité quotidienne, on peut dire que la structure de ce
cabinet est de type fonctionnel (simple), car on ne trouve pas une subordination entre le
sommet stratégique et ses fonctionnaires.
En effet, le directeur joue le rôle principal dans cette entreprise en assurant la gestion et la
liaison de l’ensemble de l’activité car toutes les décisions sont pris par le directeur général,
alors, ce dernier est la partie clé dans cette forme de structure, en fait la structure comprend
plus de sommet stratégique, c’est le centre opérationnel organique (les personnels du
bureau). Au même, au niveau de travail on trouve une grande coordination entres les
différents services.
Dans cette forme de structure toutes les décisions sont centralisées par la direction général
d’une façon horizontal et verticale, cette centralisation présent un avantage important
parce que elle garantit que les décisions stratégiques sont prises avec une parfaite
connaissance du centre opérationnel, plus de ça il y a beaucoup des personnes préfèrent
travailler dans des organisations petites comme les personnels de ce bureau.
Mais il présente un point négatif c'est que la structure simple est celle qui est plus risquée
car elle repose sur la santé et la volonté d’un seul individu qui est le directeur général.

3. Les services du fiduciaire


Biens que FIDUCIAIRE BILAL soit une société qui a une grande activité, du fait qu’elle
s’occupe des dossiers de plusieurs entreprises et sociétés de différentes formes juridique et
de différentes activité, la fiduciaire se compose uniquement de trois services.

3.1. Le Directeur Général

Au sommet de la hiérarchie se place le propriétaire du fiduciaire Monsieur BRAHIM


AOURAGH, Directeur général de la société. Il lui revient la gérance de ce fiduciaire ainsi
qu’il représente la société dans ses rapports avec les tiers, Il se charge de la vérification des
dossiers préparés par le service comptable,
Parmi ses missions on peut citer :
 La gestion du cabinet d’expertise comptable pour assistance et conseil juridique et
comptable.
 La réalisation de toute étude, toute opération financière et étude des projets.
 Le suivi des dossiers d’investissement, de contentieux fiscaux, administratif et
financière.
 La rédaction de tous actes, statut et contrat.

3.2. Service Comptable


Ce service est le plus important dans cette société puisqu’il s’agit d’un cabinet comptable.
C’est le service pilote de la fiduciaire, en effet, l’activité principale de ce service est
l’enregistrement des opérations comptables et l’établissement des déclarations fiscales.
Ce cabinet est géré par des employés qui participent à la marche de la société par :
- La réalisation des travaux de comptabilité générale, audit et contrôle financier, comptable
et fiscale.
- La réalisation des études, des opérations financières et des études de cas.
- La réalisation d’une manière générale de toutes les opérations immobilière et commerciale
en relation directe ou indirecte avec l’objet sociale de cabinet.
La procédure comptable est la suivante :
‘ La passation des écritures dans le journal
‘ L’imputation des comptes
‘ La saisie
‘ L’impression et la correction
‘ L’impression de la balance et du grand livre
‘ L’élaboration du bilan
Après cette phase qui est purement comptable, on passe à la phase concernant les déclarations
fiscales. « TVA, L’IS et L’IGR »

3.3. Service Secrétariat


C’est le service lien entre le fiduciaire et l’extérieur, il se charge de recevoir les clients, soit
directement, ou par téléphone ainsi que les messages et les rendez-vous, et tout ce qui révèle
de la correspondance.
Il présente le port entre la direction et le reste de la société. En outre, il s’occupe des
procédures de la constitution des sociétés.
Ce service est aussi important parce que il s’occupe de multiples et diverses attributions,
parmi lesquelles :
- Rédaction des documents dont la société à besoin ; facture, bilans, comptes de produits et
charges,…etc.
- Travaux de traitement de texte sur ordinateur.
- Rédaction des différentes lettres, contrats, pour différentes destinations.

3.4. Service Informatique


Se service est occupé par le service secrétariat à l’aide de service comptabilité.
Les travaux effectués par ce service sont enregistrés sur ordinateur en utilisant des logiciels
(ciel compta …) sous Windows afin de permettre un contrôle continu des travaux et des
opérations comptables réalisées.

4. Activités du fiduciaire
4.1. La tenue d’une comptabilité régulière

La comptabilité générale joue un triple rôle dans la gestion de l’entreprise : elle constitue un
instrument de gestion, un moyen de preuve et un outil d’information pour les tiers, les
investisseurs, les banques, l’administration fiscale, …
Ceci dit, la comptabilité joue un rôle très important dans la gestion de l’entreprise et la
tenue régulière de cette comptabilité est indispensable. C’est pour cela que les entreprises,
souvent les petites et moyennes entreprises, choisissent de déléguer cette mission aux
sociétés fiduciaires telles que « FIDULAW ».
Cette dernière s’occupe de la tenue régulière de la comptabilité. Elle recueille tous les
documents comptables et les pièces justificatives nécessaires et s’occupe de la saisie, du
traitement et de l’analyse de ces documents pour aboutir à la détermination du résultat
d’exploitation.

4.2. Assistance et réglementation fiscal et social


La fiduciaire reste toujours un outil et un instrument d’information pour les clients, pour
tout conseil fiscal ou social dont ils pourraient avoir besoin pour le bon fonctionnement de
leurs activités.
Elle s’occupe aussi de tout ce qui est réglementation fiscale : en établissant les déclarations
mensuelles ou trimestrielles de la TVA et en calculant les différents impôts à verser à l’Etat.
La fiduciaire prend en charge tout ce qui social : il s’agit bien sur des allocations familiales,
des indemnités et des pensions versées à la caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS).

4.3. Constitution des entreprises


Le fiduciaire peut aussi se charger de la création et la constitution des entreprises, en
s’occupant des différentes étapes et des différentes formalités nécessaires à cette
constitution. Pour mieux traiter cette partie, on peut diviser le processus de la création d’une
entreprise en trois points essentiels : la création légale de la société, l’immatriculation au
registre de commerce et enfin l’étape de la publication.
❖ Création légale de la société
Une société doit être créée légalement sous forme juridique déterminée : Il s’agit soit d’une
personnalité physique ou morale de l’entreprise. Dans le deuxième cas, c’est-à-dire la
personne morale, on distingue plusieurs types de sociétés tels que la société à responsabilité
limitée (SARL), la société anonyme (SA), la société au nom collectif (SNC), la société en
commandité simple (SCS) et la société en participation (SEP).
La création et la constitution de l’entreprise commence par le certificat négatif, qui donne à
son détenteur, peu importe sa forme juridique, le droit exclusif d’utiliser la dénomination,
enseigne et sigle accordés. Une demande de certificat négatif est retirée au niveau de
l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (OMPIC) installé au Centre
Régional d’Investissement (CRI).
L’étape suivante est celle de la rédaction des statuts, qui est un acte très important et ne
concerne que la personne morale. Les statuts sont nécessaires pour la validité de la société,
et doivent absolument ressortir toutes les caractéristiques de cette société à savoir :
▪ La dénomination sociale
▪ La forme juridique
▪ Le montant du capital
▪ La nature des apports
▪ La répartition des parts sociales

Les statuts sont établis sous forme de 5 exemplaires chez un fiduciaire ou un notaire. Ces
exemplaires sont ensuite légalisés, timbrés et signés par les associés qui, après une
assemblée générale constitutive, procèdent à l’enregistrement du capital et des statuts auprès
du service d’enregistrement et de timbre. Il faut noter aussi que la procédure et les frais de
cet enregistrement diffèrent selon la forme juridique adoptée.
Après l’enregistrement des statuts, les fonds de souscription sont déposés à la banque dans
un délai de 8 jours à compter de la réception de ces fonds par la société. La banque délivre
ensuite une attestation de blocage du capital libéré (un quart minimum). Il convient ensuite
se diriger vers un cabinet juridique (fiduciaire, notaire, …) dans le but d’établir une
déclaration de souscription et de versement et une déclaration sur l’honneur dans le cas où
la C.I.N du gérant mentionne qu’il est encore étudiant ou pratiquant une profession libérale.
L’étape qui suit est celle du dépôt de tous les actes de création au secrétariat greffier du
tribunal de première instance pour ainsi procéder à l’inscription à la patente. Cette dernière
est effectuée à la Direction Régionale des Impôts représentée au Centre Régional
d’Investissement : il s’agit de demander l’inscription de la société au rôle des patentes afin
de l’inscrire pour recevoir un certificat de patente. Cette procédure permet aussi à la société
de se doter d’un numéro d’identification fiscal (IS, IGR, TVA …) selon la forme juridique
adoptée.
❖ Publication :
Avant l’immatriculation au registre de commerce et après le dépôt de l’ensemble des actes de
constitution au tribunal, il y a lieu de procéder à la publication légale de la constitution de la
société en question selon sa forme juridique.
Ceci dit, lorsqu’il s’agit d’une société anonyme, une première publication est faite au journal
des annonces légales avant immatriculation au registre de commerce. Puis, une deuxième
publication au journal des annonces légales en plus d’une autre publication au bulletin
officiel.
Pour les autres formes juridiques, la publication au journal des annonces publiques et au
bulletin officiel se fait avec immatriculation au registre de commerce.

❖ Immatriculation au registre de commerce


Toutes les sociétés qui souhaitent exercer une activité commerciale doivent demander une
immatriculation au registre de commerce. Le registre de commerce peut être considéré
comme une véritable banque de données relatives aux commerçants, et qui permet de
dévoiler plusieurs informations concernant les entreprises commerciales.
Pour l’immatriculation d’une société au registre de commerce, il est nécessaire de déposer
les pièces suivantes au secrétaire greffier en chef du tribunal de première instance :
▪ Certificat négatif
▪ Certificat de patente
▪ Statuts
▪ Demande sur deux imprimés avec signature légalisée

5. Le Réseau informatique et comptable du cabinet

5.1. Les logiciels Utilisés par le cabinet

« Ciel Compta » : Logiciel de comptabilité utilisé par le cabinet, il peut à la


fois enregistrer différentes factures d’achat, de ventes, journal de banque et
caisse de n’importe quel client et s’adapter à n’importe quel base de données.
C'est-à-dire que le logiciel reconnaît un client grâce à un code qui lui est
approprié au client, il suffit de le saisir et on accède directement au dossier du
client que l’on souhaite. De plus, ce logiciel permet de gérer les immobilisations, le social et
d’établir des plaquettes (liasse fiscale).
« Office 2003/XP » : système d’exploitation bureautique et logiciel de traitement de texte …

5.2. Réseau comptable


 Le système Centralisateur
- Pièces justificatives "Factures"
- Journal achat (HT)
- Journal vente (VT)
- Journal banque (BQ)
- Journal caisse (CA)
- Journal Salaire (SA)
- Journal Opération Diverse (OD)
- Journal général
- Grand livre
- Balance général
- Enregistrement chronologique (Bilan, Compte de produits et charges, Etat des soldes
de gestion, Les Tableaux fiscaux …)
- CENTRALISATION : Le système centralisateur consiste à remplacer le journal unique
par un certain nombre des journaux divisionnaires souvent appelés journaux auxiliaires.
- Chaque journal affecte un type d'opération principale.
5.3. Les avantages du système

Le système centralisateur à des avantages très importants car il est utilisé par toutes les
entreprises, puisque la fonction journal peut être divisée en autant de livres auxiliaires
nécessaires.
Dans ce système l'établissement des documents ne nécessite pas des grands efforts.

Chapitre II : Les taches effectuées


Pendant la période du stage, nous avons effectué plusieurs tâches qui nous ont permis de
mettre en pratique nos connaissances acquises en matière de comptabilité comme :

 Le classement
 La gestion du stock
 Déclaration sociale
 Déclaration fiscale

1. Le classement :

Le classement est la première tâche que doit faire un comptable, il consiste en le rangement
méthodique des documents pour une utilisation ultérieure plus efficace, plus convenable et
permet la bonne gestion du travail. Il est en quelque sorte la mémoire de tout établissement
et une bonne organisation de la documentation et des archives reflète l'importance donnée à
la conservation des documents des clients. C'est l'étape qui précède la comptabilisation des
pièces justificatives.
Cette fonction joue un rôle très important dans l'organisation du bureau. De ce fait, le
classement adopté au sein du service comptable d'une entreprise est celui qui répond le plus
à la nécessité d'exécution d'un travail rapide, bien ordonné et offre une bonne conservation
de la documentation.
Ainsi, les pièces comptables d'un dossier sont classées chronologiquement et
idéologiquement dans plusieurs sous-dossiers, avec chaque entreprise son propre classeur «
dossier », selon le procédé suivant :

1.1. Dossier Achat


Dans ce dossier, on classe toutes les factures et bons d'achats, quittances de loyer et
d'électricité, les factures de téléphone ainsi que les redevances crédit-bail, réglées soit par
chèque bancaire, par effet de commerce, par virement bancaire, ou alors par carte de crédit,
suivant leur date de facturation.
N.B. : Les factures d'achat réglées en espèces ne sont pas prises en considération
dans ce dossier.

1.2. Dossier
Vente
Il comprend toutes les factures de vente quelque soit leur mode de règlement, c'est-à-dire
qu'elles soient réglées en espèces, par chèque, par effet ou par virement, et sont classées
selon leur Numéro de facture.
1.3. Dossier Caisse
Ce dossier comprend les factures et bons d'achat réglés en espèces.

1.4. Dossier Banque


On y trouve tous les documents concernant les opérations traitées avec ou par le biais de la
banque, tels que : Avis de débit, avis de crédit, avis de versements en espèces, ...
Ces pièces émises par la banque sont classées selon l'ordre du relevé bancaire, qui est fiché
en intro du dossier (avec ordre chronologique mensuel).
Exemple : Mois de Janvier Pièces bancaires du mois de Janvier.
Mois de Février Pièces bancaires du mois de Février.

1.5. Dossier Fiscal


C'est dans de dossier où sont classées les déclarations de la TVA, de l'IR, de la Taxe
Professionnelle, de la Taxe d’Habitation et la Taxe de Services Communaux ainsi que les
acomptes sur l'IS.

1.6. Dossier Social


Ce dossier comporte les bulletins de paie, les livres de paie et les bordereaux de la CNSS.

1.7. Dossier Juridique


Qui comporte une copie de la CIN des personnes physiques qui gèrent et/ou détiennent des
parts de la société, une copie de la déclaration d'immatriculation au Registre de Commerce,
une copie du certificat de la Taxe Professionnelle, une copie de la déclaration d'IR et tout

autre document concernant l'aspect juridique de l'entreprise.

1.8. Dossier des opérations diverses


Ce dossier englobe plusieurs documents autres que ceux déjà précités.

2. La gestion de stock
2.1. Objectif de la gestion de stock

L'objectif de cette gestion est de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de
satisfaire les besoins à venir. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes
quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable
de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout
l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux
besoins et pas trop pour ne pas avoir à supporter les différents coûts du stock (coût
d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.).

2.2. Ciel de gestion commerciale


Ainsi, Pour gérer les stocks, on utilise un logiciel nommé ciel de gestion commercial qui se
base sur les entrées / sorties d'un produit dans une base de donnée, elle est souvent liée à
une gestion commerciale ou point de vente (magasin).
Le logiciel de gestion des stocks permet de définir différents niveaux possible pour chaque
produit :
 Le stock physique: les quantités de marchandises réellement dans l'entrepôt.
 Le stock réel: le stock physique + les commandes fournisseurs en cours de livraison -
les commandes clients en cours (à livrer).
 Le stock minimum. Cette quantité permet de gérer les commandes automatiques vers
les fournisseurs.
 Le stock maximum. Utilisée pour les commandes fournisseurs, ceci permet d'effectuer
automatiquement la commande pour atteindre la quantité maximum d'un produit.
La gestion des stocks peut se faire suivant différentes méthodes, suivant la manière dont le
logiciel va comptabiliser les entrées / sorties. Ceci influence la valeur de l'inventaire lors du
calcul de valeur des marchandises restantes dans le dépôt.
o FIFO: First in first out, le premier rentré est le premier sorti. C'est la méthode
standard des gestions commerciales / point de vente et la plus utilisée
oLIFO: Last In First Out, le dernier produit rentré est le premier sorti.
La gestion de stock / commerciale de Ciel inclut ces fonctions :
o CMUP (Coût moyen unitaire pondéré) ou PMUP (Prix moyen unitaire pondéré).
Dans ce cas, la valeur du stock de la marchandise (du code) est recalculée à chaque
nouvelle entrée (en tenant compte des prix d'achats des différentes rentrées).
o Sérialisé: dans ce cas, chaque pièce du produit est référencé par un numéro de série
qui lui est propre (déterminé à la fabrication).Cette méthode n'est généralement pas
implantée dans les gestions commerciales standards.
o Par lots: souvent spécifique à l'industrie alimentaire ou pharmaceutique. Cette
solution permet de gérer les produits par un numéro de lot, cette méthode est utilisée
pour la traçabilité (produits alimentaires, médicaments, dates de préemption, ...).
Seule des gestions commerciales de haut niveau incluent ces 3 dernières

fonctionnalités

2.3. La procédure utilisée pour la gestion de stock


On fait entrer les factures d`achats/ventes selon la date de leurs règlement puis on donne à
chaque fournisseur/client un code.
On enregistre chaque facture selon les étapes qui suivent :
1) Les numéros de factures
2) Le code du fournisseur/client
3) Le mode de règlement
4) La date de règlement
5) Référence : on associer a chaque produit une lettre (exemple ciment 45 on lui
associe c45) puis on lui donne son désignation
6) Le montant TTC
7) La remise
A la fin de chaque facture on valide, cette étape permet d`enregistrer les factures et ne peut
être modifié.

3. Déclaration sociale :
Les déclarations sociales sont celles relatives à la gestion du personnel de l'entreprise. Il
s'agit notamment de :

3.1. La C.N.S.S :

La CNSS est un organisme public, à vocation sociale, disposant d'un portefeuille de


prestations durables, rentables et fiables, gérées dans le respect de l'environnement du
travailleur. Doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière à qui est confiée,
depuis 1961, la gestion du régime de sécurité sociale, dont l'inscription est obligatoire pour
les personnes physiques exerçant un travail rémunéré ainsi que pour les personnes
morales.
Placée sous la tutelle administrative du Ministère du Travail, elle est instituée par le Dahir du
31 Décembre 1959, modifié et complété par divers textes et lois. Appréciée par ses
partenaires pour la qualité de ses services, empreinte d'humanisme et soucieuse du bien-être
social de ses adhérents, la CNSS a le devoir et l'ambition de toujours assurer une couverture
sociale appréciable.
Forte de ses compétences en gestion du régime obligatoire de la sécurité sociale de
l'ensemble des salariés du secteur privé et consciente de ses responsabilités, la CNSS offre
des solutions adaptées, des services de qualité et un réseau de proximité qui couvre
l'ensemble du territoire. La CNSS s'engage à mobiliser toutes les ressources pour se
concentrer sur l'écoute, le conseil, la satisfaction et l'anticipation des attentes de ses Affiliés,
Assurés et Professionnels de la santé en mettant à leur disposition des services interactifs
qui répondent à leurs besoins spécifiques dans les meilleurs délais, d'une manière
professionnelle, innovatrice et fiable
La CNSS investit dans les ressources humaines en formant des collaborateurs motivés pour
assurer leurs compétences au service des Affiliés, Assurés et Prestataires de soins.
Citoyenne de nature, protectrice par mission, la CNSS a le devoir d'assumer ses
responsabilités sociales. En terme de Santé, la généralisation de la couverture médicale à
l'ensemble de la population est l'une des principales préoccupations de cet organisme. Pour
l'aspect de la Sécurité, et dans le souci de garantir le bien-être des Assurés et Ayants Droit,
cet établissement leur assure un revenu en cas d'invalidité, maladie, maternité, vieillesse et
décès. Et en ce qui concerne l'Environnement, elle agit pour le bien-être durable des
concitoyens en respectant le milieu de la communauté.
Le plan stratégique de la CNSS pour la période 2006 - 2008 repose sur huit axes majeurs :
· Réussir la mise en œuvre de l'Assurance Maladie Obligatoire
; Moderniser le service aux assurés et aux affiliés ;
· Poursuivre la restructuration des polycliniques ;

· Préparer la mise en gestion déléguée des polycliniques :


Valoriser le potentiel humain ;
· Poursuivre la mise à niveau entamée depuis 2002 ;
Atteindre une meilleure maîtrise des métiers et des ressources ;
Améliorer la qualité et la disponibilité de l'information.
Les plus emblématiques des projets prévus pour l'année 2007 concernent la préparation de
l'appel à la manifestation d'intérêt de la mise en gestion déléguée des 13 polycliniques et la
réforme du système de contrôle qui apportera des innovations positives pour la CNSS
comme pour les affiliés.
Forte de sa conception de la responsabilité sociale, de sa représentativité dans le salariat et
dans sa présence dans l'entreprise, l'esprit de réforme qui anime la CNSS actuellement s'est
concrétisé à travers son ambition de consolider ses nouveaux rapports avec ses partenaires
sociaux en développant des relations de proximité avec ses affiliées, ses assurés et ses
prestataires de soins.
Outre l'importance accordée aux ressources humaines, la production des statistiques de
qualité est une préoccupation générale de la CNSS. Une politique de participation active
structurera les efforts de la Caisse Nationale de la Sécurité Sociale dans le moyen terme,
afin de développer la culture de la qualité : mieux communiquer et mesurer la satisfaction
de ses usagers sociaux.

3.2. L'assurance Maladie Obligatoire (l'A.M.O.)


L'Assurance Maladie Obligatoire garantit pour les assurés et les membres de leurs familles à
charge la couverture des risques et frais de soins de santé inhérents à la maladie ou à la suite
d'un accident, à la maternité et à la réhabilitation fonctionnelle. Ainsi, elle donne droit au
remboursement et éventuellement à la prise en charge directe des frais de soins curatifs,
préventifs et de réhabilitation médicalement requise par l'état de santé du bénéficiaire. Le
taux de remboursement des frais médicaux est plafonné à 70%.

3.3. L'Impôt sur le Revenu Salarial (L'I.R.)


Anciennement appelé l'Impôt Général sur le Revenu (I.G.R.), c'est un impôt direct, qui
s'applique aux revenus, profits et bénéfices acquis par les personnes physiques et morales
visées à l'article 3 du Code Général des Impôts, Version 2008, et n'ayant pas opté pour
l'impôt
sur les sociétés.
Les catégories de revenus et profits concernés sont
: 1°- Les revenus professionnels ;
2°- Les revenus provenant des exploitations agricoles
; 3°- Les revenus salariaux et revenus assimilés ;
4°- Les revenus et profits fonciers ;
5°- Les revenus et profits de capitaux mobiliers.

3.3.1. Généralités sur l'I.R.


C'est un impôt retenu à la source qui frappe le revenu salarial suivant un barème remis par
le Ministère des Finances, il est collecté par l'employeur en faveur de l'État en remplissant
un avis de versement.
Parmi les déclarations de l'IR effectuées, on trouve :
- Déclaration mensuelle : Elle doit être faite dans un délai d'un mois, si la fin du mois est un
jour férié, l'entreprise doit payer l'impôt dû le 1er jour ouvrable qui suit la fin du mois.
- Déclaration annuelle : Elle détermine l'IR global que l'employeur doit verser à l'État.
Pour la déclaration de l'IR, le comptable remplit un imprimé spécifique délivré par
l'administration fiscale, modèle « RSC010F/06F » (Annexe N° : 7) qui doit le présenter en
double exemplaires, ce document comprend deux pages (1 feuille recto/verso) :
- 1ère Page : On indique la raison sociale, le siège social, la forme juridique et l'activité de
l'entreprise.
- 2ème Page : On remplit la case « Montant global des rémunérations versées » correspondant
au total du Salaire Brut Imposable retenu de l'état de l'I.R. (Annexe N° : 8) qui est un tirage
par le logiciel « JBS-Paie » et regroupe les différents éléments de la paie. Dans la case
« Montant en principal de l'impôt versé », on note le montant de l'I.R. aperçu du même
tirage, puis on inscrit le montant des pénalités et/ou majorations si elles existent. Après, on
totalise les montants en arrondissant le total à 1 DH supérieur.
Le total doit être retranscrit en toutes lettres capitales et le bordereau de versement daté,
cacheté et signé.
N.B. Les majorations de la CNSS, c'est-à-dire amendes et pénalités sont enregistrées sous
un compte crée pour cette raison : « 658320 - Pénalités et amendes sociales ».

3.3.2. Formule de calcul de l'I.R. Salarial


Tout d'abord, il me semble judicieux que je commence par définir qu'est ce qu'un salaire. Le
salaire est la rémunération du travail convenue entre un employé et un employeur à la suite
d'un contrat de travail. Il s'agit de notamment de :
- Traitements publiques et privés ;
- Indemnités et émoluments ;
- Salaires proprement dits ;
- Pension ;
- Rentes viagères ainsi que les avantages en argent ou en nature.
Ensuite, et afin de résumer tous les cheminements de la détermination du montant de l'impôt
à retenir, je présente ci-dessous les étapes à suivre :

a. Détermination du Revenu Global Imposable


Le revenu global imposable est obtenu en sommant les différents revenus nets dont dispose
le contribuable pendant l'année civile et après déduction d'un certain nombre de charges
réputées à caractère social.
Revenu Brut Imposable = Salaire Brut -
Exonérations Parmi les déductions, on peut retenir :
- Frais professionnels : 17% du salaire brut imposable (Plafond des F.P. =
2.000,00 DH) ;
- CNSS : 4,29 % du salaire brut imposable (Plafonné à 6.000,00 DH) ;
- C.I.M.R. ;
- Mutuelle ;
- Assurance groupe maladie ;
- Intérêt à la limite de 10% du salaire net imposable
pour l'acquisition d'un logement
b. Calcul de l'I.R. Brut

L'IR brut est calculé comme suit :


IR Brut = (Revenu brut imposable Taux) - Somme de l'abattement
Le barème de l'I.R. est fixé par l'administration fiscale, il s'applique à tous les revenus
rentrant dans le champ d'application de l'I.R., mais les modalités de détermination du revenu
imposable diffèrent selon la nature du revenu considéré.
Le nouveau Barème de l'Impôt sur le Revenu (IR) est valable depuis la Loi de Finances
2007 et remplace celui de l'IGR. Il s'effectue avec un taux marginal applicable par tranche
de salaire.
Barème d'Imposition :
- Revenu annuel de 0 à 24 000 DH : Exonération de l'IR ;
- De 24 001 à 30 000 Dh : Imposition au taux de 15 %, avec un abattement de 3 600 Dh ;
- De 30 001 à 45 000 Dh : Imposition au taux de 25 %, avec un abattement de 6 600 Dh ;
- De 45 001 à 60 000 Dh : Imposition au taux de 35 %, avec un abattement de 11 100 Dh ;
- De 60 001 à 120 000 Dh: Imposition au taux de 40 %, avec un abattement de 14 100 Dh ;
- Plus de 120 000 Dh: Imposition au taux de 42 %, avec un abattement de 16 500 Dh.
Selon ce barème, on détermine l'intervalle qui correspond au montant du revenu global
imposable obtenu, en appliquant un taux progressif qui se rapporte avec l'intervalle choisi,
et en déduisant le montant de l'abattement concerné.
N.B : En cas de retard, on impose au redevable une pénalité de retard qu'on rajoute au
montant déjà prévu, 10% comme amende et 5% de majoration pour le 1 er mois et 0,5% pour
chaque mois supplémentaire.

c. Calcul de l'I.R. Dû
IR dû = IR Brut - Déduction sur l'impôt.

4. Déclaration fiscale :
4.1. Les impôts indirects : La TVA
4.1.1. Définition

La TVA est un impôt indirect supporté sur la consommation d'un bien ou d'un service à
l'intérieur du territoire national, et ne représente pas une charge définitive pour l'entreprise,
mais une dette vis-à-vis de l'État. L'entreprise n'est que l'intermédiaire qui la répercute sur le
consommateur qui est considéré comme contribuable réel, mais par contre, le redevable
légal demeure l'entreprise.
En outre, la TVA constitue la première recette de l'État (entre 20% et 25% des ressources
fiscales) ; c'est une taxe aveugle, car elle ne tient pas compte de la capacité des
contribuables. Par ailleurs, la TVA a ses caractères propres :
Un impôt sur la dépense :
La TVA est incorporée totalement dans le prix de vente des produits ou des services qui font
l'objet de transaction. Elle présente l'avantage d'être plus facilement payée.
Prix TTC = Prix HT + TVA
Un impôt global :
La TVA frappe la généralité des biens et des services vendus au Maroc quelle que soit leur
origine (Marocaine ou étrangère) et quelle que soit la qualité du vendeur (fabricant,
grossiste, commerçant importateur, ...). Par contre, la TVA n'est pas perçue sur les
exportations. Ainsi, elle permet de réaliser la neutralité fiscale au niveau des transactions
internationales.
Un impôt unique à paiement fractionné et non cumulatif :
Le poids fiscal de l'impôt demeure identique quelle que soit la longueur du circuit de
production ou de distribution ; la TVA représente le même pourcentage du prix de vente.
Ainsi, deux produits identiques vendus au même prix aux consommateurs supportent la
même charge fiscale. En ce sens, la TVA assure la rentabilité fiscale.

4.1.2. Les taux de TVA au Maroc


7 % : Eau, électricité, produits pharmaceutiques, opérations bancaires ....
14 % : Travaux immobiliers, transports de voyages ....
20 % : Tous autres produits et services, c'est le taux normal.

4.1.3. Les types de déclaration (TVA)


Déclaration mensuelle :
Sont obligatoirement imposés sous ce type de déclaration :
Les redevables dont le CA taxable réalisé au cours de l’année atteint ou dépasse 1.000.000
DH;
Toute personne n’ayant pas d’établissement stable au Maroc et y effectuant ; des opérations
imposables.

Remarque : Les redevables imposés sous le régime de la déclaration mensuelle doivent


déposer, avant l'expiration de chaque mois, auprès du bureau du percepteur compétent, une
déclaration du chiffre d'affaires réalisé au cours du mois précédent et verser, en même
temps,
la taxe correspondante.
Déclaration trimestrielle :
sont obligatoirement imposés sous ce type de déclaration :
Les redevables dont le CA taxable réalisé au cours de l’année écoulée est inférieur à
1.0.0 DH ;
Les redevables exploitants des établissements saisonniers, ainsi que ceux exerçant une
activité périodique ou effectuant des opérations occasionnelles ;
Les nouveaux redevables pour la période de l’année civile en cours.
Remarque : Les redevables, imposés sous le régime de la déclaration trimestrielle, doivent
déposer, avant l'expiration du premier mois de chaque trimestre, auprès du bureau du
percepteur compétent, une déclaration du chiffre d'affaires réalisé au cours du trimestre
écoulé et verser, en même temps, la taxe correspondante.
Les redevables susvisés peuvent, sur option, avant le 31 janvier, être imposés sous le régime
de la déclaration mensuelle.

4.1.4. L’établissement de la déclaration de la T.V.A


Pour l'établissement d'une déclaration de TVA, on se base sur les relevés bancaires qui
justifient les encaissements (ventes) et les décaissements (achats) effectifs du montant des
factures. Pour le règlement en espèces, on se réfère aux pièces justificatives classées dans le
dossier « Caisse ».
Le tableau des décaissements : à partir des factures de ventes, on mentionne le numéro et la
date de la facture, la raison sociale et le numéro d'identification fiscale du fournisseur, la
nature des produits et/ou services, le montant en HT de la facture, le taux et le montant de la
taxe, le montant en TTC et la modalité de paiement.
Le tableau des encaissements : à partir des factures d'achat, on mentionne la date et le
numéro de la facture, la raison sociale des clients, le montant total en hors taxe, le taux ainsi
que le montant de la taxe ; en ayant la précaution de respecter la règle de décalage d'un
mois, sauf pour les immobilisations. Cette procédure est appliquée pour les deux sortes de
déclarations :
-Le cas de la déclaration mensuelle d'Avril 2009 :
TVA due Avril 2009 = TVA facturé Avril 09 - (TVA récup sur charges Mars 09 +
TVA récup sur immo Avril 09)
-Le cas de la déclaration trimestrielle du 2ème trimestre 2009 :
TVA due 2ème trimestre 2009 = TVA facturée (Avril, Mai, Juin) - [TVA récup sur
charges (Mars, Avril, Mai) + TVA récup sur immo (Avril, Mai, Juin)]
Les totaux dégagés à partir de ces tableaux serviront à remplir le bordereau de déclaration
de la TVA. On commence tout d'abord par remplir l'en-tête de l'imprimé avec les
informations sur la personne imposable (Raison sociale, forme juridique, N° de l'I.F., ...) ;
ensuite, on détermine le chiffre d'affaires total, le CA imposable et le montant de la TVA
collectée. Après, il faut déclarer la TVA récupérable afin de déterminer la TVA due. Si le
solde est négatif, on le mentionne en rouge avec le signe « - ».

Enfin, le bordereau devra être daté, cacheté et signé par l'entreprise pour que l'on constitue
un dossier dont figurent : Les imprimés de la déclaration et les tableaux de récupération. Ce
dossier doit se faire en trois exemplaires, les originaux doivent être déposés à la perception
contre une quittance , le deuxième à envoyer au client, quant au dernier accompagné de sa
quittance doit être classé dans le dossier fiscal du client au sein du cabinet.
4.1.5. Calcul de la TVA

Etat TVA due = Etat TVA facturé - Etat TVA récupérable

4.2. Les impôts directs


4.2.1. IGR (Impôt générale sur le revenu)

a. Définition :
C'est un impôt direct qui s'applique aux catégories des revenus suivants :
o Revenus professionnels.
o Revenus provenant des exploitations agricoles.
o Revenus salariaux et assimilés.
o Revenus de la location des biens immobilisés.
o Revenus des capitaux mobiliers.

b. L'IGR sur salaire s'applique à la totalité des revenus


salariaux: (Voir la déclaration sociale)

c. Paiement de l’IR déclaré


La cotisation minimale
Les contribuables disposant de revenu professionnel sont tenus de verser eu trésor avant le 1
er février de chaque année au titre de leur revenu se rapportant à l'année précédente une
cotisation calculée sur la base suivant :

Chiffre d'affaire (TTC) constitué par les recettes et créances acquises.


Produits accessoires (TTC).
Produits financiers (TTC) (hors dividendes).
Subvention, primes et dons reçus de l'Etat ou tirs.
Dont une copie être jointe à la déclaration de
l'IGR.
Paiement de reliquat :
Après le calcul de l'IGR, le contribuable ne doit verser à l'Etat que le reliquat qui égal à :
Reliquat = IGR net - CM qui est déjà versée avant 1 er février ce reliquat est à payer avant le
31 mars de l'année N+1.

4.2.2. IS (impôt sur les sociétés)

a. Introduction :
L'impôt sur les sociétés est institué par la loi 24-86-B-O N°3873 du 21 janvier 1987.
Comme son nom l'indique, cet impôt s'applique aux entreprises qu'ont opté pour la formule
juridique de société.

b. Champ d'application :
Il s'agit ici de discuter les personnes imposables et la territorialité de l'impôt.
Les personnes imposables :
En principe et sauf exception les personnes morales visées à l'article 2 de la loi 31 décembre
1986 sont passibles de l'IS.
Sociétés et collectivités imposables : L'impôt sur les sociétés s'applique aux sociétés, aux
établissements publics et autres personnes morales (article 2 de la 24-86).
Les sociétés : Les sociétés quelle que soient leur forme et leur objet sont assujetties à l'impôt
sur les sociétés, à l'exclusion de certaines sociétés prévues par la loi.
Les sociétés soumises de plein droit :Les sociétés de capitaux (sociétés anonymes et sociétés
par action).
Les sociétés à responsabilité limitée.
Les sociétés civiles.
Les sociétés de personne (les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés en commandite
simple (SCS) lorsque les associer ne sont pas des personnes physiques (lorsqu'un ou
plusieurs associés sont des personnes morales).
Les sociétés soumises sur option : Les SNC et les SCS ne comprenant que des personnes
physiques, Les associations en participation.
Ces sociétés ne sont pas soumises à l'impôt sur les sociétés sauf si elles optent expressément
pour cet impôt soit au moment de leur constitution soit après. Dans le 1 er cas elles doivent le
mentionner sur leur déclaration d'existence. Dans le 2 ème elles doivent faire une demande à
l'administration locale des impôts directs et taxes assimilées (IDTA) du lieu de leur siège
social ou de leur principal établissement dans les trois premiers mois de l'exercice à partir
duquel elles décident d'opter.
Les établissements publics et autres personnes morales : Ils sont passibles de l'impôt
lorsqu'ils se livrent à une exploitation ou à des opérations à caractère lucratif.
Les sociétés exclues du champ d'application de l'IS : Les SNC et les SCS ne comprenant
que des personnes physiques n'ayant pas opté pour l'IS.
Les associations de participation n'ayant pas opté pour
l'IS. Les sociétés immobilières transparentes.
Les sociétés de fait ne comprenant que des personnes
physiques. Les groupements d'intérêt économique.
Les exonérations :
On distingue dans ce cas une exonération totale et une exonération partielle:
Exonération totale :
Sont exemptés totalement de l'IS :
Les associations sans but lucratif et les organismes assimilés :Il s'agit entre autres.
Des associations reconnues d'utilité publique.
Des unions ou fédération d'associations.
Des partis politiques et associations à caractère politique.
Des associations étrangères autorisées par le secrétariat du gouvernement.
Santé et notamment : La ligne nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et la
fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer.
Cette exonération se limite aux seules opérations dûment reconnues conformes à l'objet
défini dans leurs statuts ; selon l'article 4 de la loi, ces associations restent cependant
passibles de l'impôt en raison des bénéfices ou revenus tirés de la gestion ou de
l'exploitation d'établissements de vente de bien ou de services (locations d'immeubles,
magasins, cafés, restaurations ...).
Les sociétés coopératives marocaines et leurs unions : Les coopératives ont été exonérées
des impôts directs selon les dispositions de l'article (87) de la loi formant statut général des
coopératives, ainsi que par l'article (4) de la loi sur l'impôt sur les sociétés.
Ainsi toute société ayant régulièrement adopté la forme coopérative se trouve exonérée.
Cette exonération ne la dispense pas des obligations fiscales prévues aux articles 26, 27, 28,
30, 31, 32, et 33 de la loi sur l'IS.
Les sociétés dont l'activité consiste en l'élevage du bétail.
Des revenus agricoles, pour les sociétés qui exercent à titre principal ou accessoire une
activité agricole et ce jusqu'à l'an 2010.
Exonération partielle :
Les sociétés agricoles sont exonérées à 50% pour les bénéfices réalisés dans les cultures :
céréalières, oléagineuses, sucrières, fourragères et cotonnières.
Les sociétés exportatrices :

Les entreprises exportatrices de produits ou de services qui réalisent, dans l'année un chiffre
d'affaires à l'exportation pour le montant de ce chiffre d'affaires. Cette exonération est totale
pendant les cinq premières années, elle est de 50% de l'impôt au-delà de la période de cinq
ans.
Les entreprises artisanales ou minières : Ce sont les entreprises dont la production est le
résultat d'un travail essentiellement manuel, elles bénéficient d'une réduction de 50% de
l'impôt pendant les cinq premiers exercices consécutifs suivant la date du début de leur
exploitation.
Le secteur minier bénéficie d'une réduction de 50% l'impôt pendant les cinq premières
années d'exploitation.

Les établissements privés d'enseignements ou de formation professionnelle :


Ils bénéficient d'une réduction de 50% de l'impôt pendant les cinq premiers exercices suivant
la date du début de leur activité.
Les entreprises créées dans certaines provinces ou préfectures :
Les entreprises hôtelières :
Exonération totale pendant les cinq premiers
exercices. 50% de l'impôt au-delà de cette période.
Territorialité de l'impôt :
l'impôt sur les sociétés s'applique aux sociétés quelque soit le lieu de leur siège social sur
l'ensemble de leurs bénéfices ou revenus de source marocaine se rapportant aux biens
qu'elles possèdent, aux activités qu'elle exercent et aux opérations lucratives qu'elles
réalisent au Maroc.

c. Calcul de l’IS
Une fois le résultat comptable de l'exercice (résultat avant impôt) est terminé, la société
devra calculer par voie extra comptable le résultat net fiscal et l'impôt sur les résultats (IS).
Le résultat net fiscal est le « résultat déterminé conformément à la réglementation fiscale à
partir du résultat net comptable ». La base imposable ainsi obtenue sert de support au calcul
de l'impôt sur les résultats.
Résultat brut fiscal* = résultat net comptable + réintégrations fiscales - déduction fiscales.
* = (bénéfice ou déficit brut fiscal)

Conclusion de la 1ère partie


Au cours de ce stage, j’ai pu m’intéresser a approfondir mes connaissance en
matière des travaux de comptabilité, toutes les déclarations fiscales, les travaux
des dossiers sociales et la constitution des sociétés (personne physique et
morale).
J’ai eu l'occasion d'approcher les concepts tant comptables que fiscaux d'une
entreprise et de les mettre en pratique.

Partie 2 :
Le diagnostic
financier et
le rôle du
fiduciaire
Introduction de la 2ème partie :
Le diagnostic est fondamentalement est un art d’interprétation. Dans le domaine
économique et financier, cet art s’exerce sur des signes ou indicateur élaborés
principalement mais exclusivement à partir de l’information comptable. Cette dernière
forme le matériau de base du diagnostic. Censée fournir une représentation réaliste de
l’entreprise, elle ne peut toutefois être utilisée directement pour l’analyse financière qui est
déterminée par des ratios.
Un ratio est un rapport significatif entre deux grandeurs caractéristiques. Les principaux
ratios que nous jugions destinés à apprécier la structure financière d'une entreprise sont :
❖ Les ratios de structure financière
❖ Les ratios de rentabilité
❖ Les ratios de liquidité
❖ Les ratios de l’activité
Aussi la première étape de l’exploitation des données collectées consiste en une sélection,
un contrôle et des traitements préalables de l’information comptable destinés à neutraliser
ces distorsions et permettre à l’analyste de construire des représentations pertinentes pour le
diagnostic.
Une fois les retraitements de l’information réalisés, la seconde étape essentielle dans la
démarche de diagnostic, est l’interprétation. Elle fait appel à l’expertise du praticien, en
particulier a son expérience ; est s’appuie sur des grilles d’analyse et des indicateurs qui
sont des constructions intellectuelles fondées explicitement ou implicitement sur des
logiques économico-financières d’origine empirique et parfois théorique.
Les données de la comptabilité souffrent de distorsions par rapport à la réalité économique.
Ainsi que le recours aux seuls outils d’interprétation ne suffit pas pour établir un diagnostic,
le jugement ou l’opinion exprimée sur l’entreprise suppose également pour aider à la
décision de se référer à des normes.

Chapitre I : approche théorique du diagnostic financier


I. Les objectifs du diagnostic financier
Un diagnostic financier est une analyse réalisée à partir d'indicateurs spécifiques, extrapolés
des différents tableaux financiers d'un établissement ou d'un organisme gestionnaire. Il
s'agit de mettre en évidence la structure des besoins liés à l'activité et la nature des
ressources disponibles. Cela permet de mener plus aisément les négociations budgétaires, de
prévenir certains risques financiers et de faire des choix stratégiques, ses objectifs sont :
❖ La mesure et l’appréciation des performances passées, présentes et futures de
l’association, établissement ou service.
❖ Il a pour objectif de déterminer entre autres la solvabilité d’une structure et permet
d’envisager certaines perspectives d’évolution.
❖ Faire le point sur la situation financière de l’entreprise, en mettant en évidence ses
forces et ses faiblesses, en vue de l’exploitation des premières et de la correction des
secondes.
Conventionnellement, le diagnostic financier à pour objectif de répondre à quatre
interrogations essentielles du chef d’entreprise.
❖ Appréciation de la structure financière
▪ L’approche fonctionnelle permet de s’assurer que les ressources disponibles financent
les moyens économiques mis en place par l’entreprise.
❖ Mesure de la performance de l’entreprise
▪ Il faut comparer les moyens mis en œuvre aux résultats obtenus.

❖ Croissance
▪ L’entreprise doit mesurer son rythme de croissance.
❖ Risques
▪ Il faut mesurer les risques encourus par l’entreprise :
-Risque d’exploitation
-Risque financier

II. La démarche du diagnostic financier


1ère étape :
Définition des objectifs de l’analyse :
➢ Etude de moyens de l’entreprise :
 Structure financière
 Trésorerie
➢ Etude du fonctionnement de l’entreprise:

 Activité
 Rentabilité
ème
2 étape :
Préparation de différentes sources d’informations :

➢ Informations extracomptables :

o Internes à l’entreprise:
 Raison sociale
 Localisation géographique des établissements
 C.V.
 Statut juridique
 Age de la société
 Dirigeants (âge, ancienneté, compétances)
 Acitivité
 Taille

o Externes à l’entreprise:
 Fournisseurs
 Clients
 Concurrents
 Secteur d’activité
 Environnement macro-économique

➢ Informations comptables :
o Bilan comptable retraité au bilan fonctionnel, soit au bilan financier.
o Compte de produits et charges d’où on va dégager l’état de solde
de gestion ;
Sur la base de ces documents on établira les ratios relatifs à chacun d’eux.
3ème étape :
Sélection des outils d’analyse financière les mieux adaptés au objectifs poursuivis :
 Equilibre financier
 Solvabilité
 Risque économique et financier
 Rentabilité
 Croissance
 Autonomie financière
 Flexibilité financière
4ème étape :
Diagnostic financier (atouts et handicaps)
➢ Atouts :
 Flexibilité
 Rentabilité élevée
 Bonne liquidité
 Forte croissance
➢ Handicaps :
 Baisse des résultats
 Baisse de chiffre d’affaires
 Insuffisance d’investissement
 Insuffisance de ressources stables
 Dégradation de la trésorerie
 Surendettement, etc.
5ème étape :
Pronostic et recommandations :
 Perspectives d’évolution.
 Recommandations.

III. Le diagnostic financier


L'analyste financier, qu'il soit interne ou externe à l'entreprise, pour mener son diagnostic
financier, doit disposer du C.P.C et du bilan.
Le 1er lui permet d'apprécier l'activité et la rentabilité de l'entreprise notamment à l'aide des
différents soldes de gestions normalisés par le plan comptable Marocain (P.C.M) ,le second
lui permet de juger l'équilibre financier et l'endettement de l'entreprise.
Pour mener à bien son analyse financière, l'analyste utilise de techniques d'analyse très
diversifiée.
1. L’analyse statique de la structure financière
L’analyse statique de la structure financière

Bilan comptable

Bilan fonctionnel Bilan financier

*Fond de roulement net global *Fond de roulement financier


*Besoin en fonds de roulement *Besoin en BFR
*Trésorerie nette *Trésorerie nette
*Ratios (structure, rotation …) *Ratios (solvabilité,liquidité..)

Dans ce paragraphe, L’objectif principal est de ressortir l’apport de l’analyse statique au


diagnostic financier. Celle là qui prend sa source dans les états financiers, examine ces
documents de synthèse dans le but de mettre en évidence les points faibles et les points forts
de l’entreprise. A cette fin le bilan est examiné, son analyse suivant l’optique financière ou
fonctionnelle.
Le bilan est une source d’informations précieuses pour les parties prenantes. C’est un des
éléments déterminants du maintien ou non de leurs relations d’affaires avec l’entreprise.
Toutefois, il peut présenter des limites imputables aux principes comptables qui ont présidé
à son élaboration. La préminence de l’évaluation au coût historique peut être sources de
distorsion. C’est ainsi que, l’absence de réévaluation en période d’inflation peut fausser la
qualité de l’information financière donnée par ce dernier.
Le bilan est originellement comptable. Toutefois, pour les besoins du diagnostic, on peut lui
imprimer la forme financière. le bilan comptable nécessite des phases de retraitements et de
reclassements.
1.1. Le bilan financier :
Le bilan financier a pour but de mettre à la disposition de l'analyste des informations
significatives pour se rapprocher d'une vision plus économique et financière de l'entreprise.
En effet les éléments du bilan sont classés, selon leur degré de liquidité ou d'exigibilité
croissante d'une part ; d'autre part ; les actifs sont pris pour leur valeur vénale. Ainsi le
bilan comptable fait l'objet de plusieurs retraitements.
Reclassement de l'actif
‘ Le stock outil :
-Correspond au stock minimum nécessaire. Étant destinée à rester en permanence dans
l'entreprise, il perd son caractère de liquidité
‘ Les actifs à plus ou moins d’un an :
-Les actifs à moins d'un an seront éliminés de l'actif immobilisé, et intégrés à l'actif circulant.
Ex: les prêts immobilisés pour la partie à échéance à moins d'un an
-Les actifs à plus d'un an viendront en diminution de l'actif circulant et en augmentation de
l'actif immobilisé.
Ex: les charges constatées d'avance dont l'échéance est > 1 an

‘ Les titres de valeurs de placement


- Si les titres sont aisément négociables, il convient de les assimiler à la trésorerie-actif.
Un potentiel de liquidité qui vient accroître la trésorerie virtuelle de l'entreprise. Le
même traitement pour les effets escomptables.
Les retraitements des actifs fictifs
‘ Les immobilisations en non-valeur :
- Leur montant sera retranché de l'actif et les capitaux propres seront diminués à due
concurrence.
‘ Les écarts de conversion actifs :
- Perte de change latente
- S’il a été constaté par une provision, aucun redressement
Sinon, il devra être retranché de l'actif et déduit des capitaux propres.
‘ Les plus ou moins-value latentes
- Un terrain agricole acquis en 1996 pour une somme de 150 000 Dh, continuera de
figurer au bilan pour cette valeur d'origine; Entré dans le périmètre urbain, ce terrain
voit son prix passer à 1 500 000 Dh et donc une plus-value latente de 1 350 000 Dh.

Les corrections du passif


‘ La répartition du résultat
- Réserves Légales : affectation de 5%.
- Réserves Statutaires.
La répartition du résultat consiste à augmenter le passif circulant hors trésorerie du
montant des bénéfices à distribuer.

‘ Le reclassement des dettes


-Les dettes à plus ou moins d'un an.
 Les comptes d'associés créditeurs.
 Les dettes fiscales différées ou latentes. Il s'agit de l'imposition des éléments suivant:
-Subventions d'investissement.
-Provisions réglementées.

-Provisions pour risques et charges.


-Les écarts de conversion passifs
- Obligation de les intégrer dans le bénéfice imposable.
- Les obligations cautionnées
- Les crédits de douane accordés par l'administration des douanes à l'entreprise.
Les retraitements des engagements hors bilan (le cas du crédit-bail)
Dans la mesure où ils contribuent à l'activité économique de l'entreprise, il est nécessaire de
prendre en compte des biens acquis en crédit-bail. Le retraitement comptable du crédit-bail
s'effectuent selon:
 Inscription à l'actif des biens financés par crédit-bail pour leur valeur comptable nette
(des amortissements théoriques).
 Constatation en dettes de financement au passif d'un emprunt
équivalent. On en déduit le bilan financier suivant :
Actif économique Passif économique
Actif immobilisé Financement permanent
Immobilisation corporelle Les fonds propres
Immobilisation incorporelle Les dettes de financement
Immobilisation financière

Actif circulant d’exploitation Passif circulant d’exploitation


Stocks Dettes fournisseur
Créance –client

Actif circulant hors exploitation Passif circulant hors


exploitation
Trésorerie actif Trésorerie passif

1.2. Analyse de la structure financière

 Ratio de L’équilibre financier

Il est nécessaire pour avoir une structure financière optimale.


Fonds propres
Equilibre financier = ´ 100
 Ratio de l’endettement Dettes de financement

Ce ratio donne une information sur l’endettement global de


l’entreprise

Total dettes (LT, MT, CT)


Taux d’endettement= ´ 100
PassifDéectotensoàmCiqTue

Structure de la dette R=atio de la Structure de la dette ´ 100


Total dettes
Ce ratio nous renseigne sur la structure de l’endettement

 Poids de la dette :
Ce ratio met en relation le coût de l’endettement de l’entreprise

Charges financières
 Ratio
Poids de la dette =
d’autonomie financière :
´ 100 < 1/4
Excédent brut d’exploitation
L’autonomie financière est la capacité de l’entreprise à financer ses investissements
par ses propres moyens. Ainsi, une entreprise qui utilise plus de capitaux propres que de
dettes est qualifiée d’une entreprise indépendante financièrement, il doit être > 50%Plus on
se rapproche de ce seuil, plus l’entreprise aura des difficultés pour recevoir de nouveaux
crédits.
Capitaux propres
Autonomie financière = ´ 100
 Ratio de solvabilité Financement permanent
:

La solvabilité est la capacité de l’entreprise à honorer ses engagements, le ratio de


solvabilité mesure l’aptitude de l’entreprise à répondre à ses dettes en utilisant tous ses
actifs.

Actif total
Ratio de solvabilité = ´ 100
Total dettes
1.3. Analyse de la liquidité
La liquidité est historiquement la première en analyse de la structure du bilan. Elle
répondait au souci des banques de s’assurer de la solvabilité des débiteurs. La confrontation
de l’actif potentiellement liquidable et du passif exigible devrait renseigner sur la capacité
du débiteur à honorer ses engagements. Car le risque de faillite, plus précisément le risque
d’illiquidité et d’insolvabilité à court terme était particulièrement redouté par les
établissements bancaires.
 Fond de roulement :
Le fonds de roulement est une ressource durable que les actionnaires mettent à disposition
de l’entreprise à long terme ou bien que l’entreprise dégage elle-même via l’argent venu de
l’exploitation.
Le fonds de roulement sert à financer une partie des actifs circulants. Dans le meilleur des
cas, le fonds de roulement (FR) est supérieur au besoin en fonds de roulement (BFR). Cela
signifie que l’excédent en capitaux stables permet de couvrir les besoins à court terme.

FonSid0 <dBeFrRo<uFloenmdsedne tRo=ulefmineantn, caleorms lee nfotndpsedremroaunleemnent-t


besoin en fonds de roulement et l’excédent sera la Trésorerie Nette.
Si 0 < Fonds deaRcotuilfemimenmt <oBbFRil,iasléors>le0fonds de roulement ne couvre
pas le besoin en fonds de roulement. Il faut donc avoir recours à un
financement de trésorerie.

 Besoin en fond de roulement

Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la mesure des ressources financières qu'une
entreprise doit mettre en œuvre pour couvrir le besoin financier résultant des décalages des
flux de trésorerie correspondant aux décaissements (dépenses et recettes d'exploitation
nécessaires à la production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services)
liés à son activité.

Besoin en fond de roulement = actif circulant- passif circulant


Trésorerie nette

La trésorerie nette permet d’analyser l’équilibre financier de l’entreprise. Elle est définie
comme la différence entre les ressources dont elle dispose et ses besoins de financement.
Trésorerie nette = fond de roulement- besoin en fond de roulement
1.4. Analyse de l’activité et de la rentabilité

AnalysCeadpeacl’itaéctdiv’aituétoeftindaens cpeemrfeonrtmances

Compte de résultat

Solde d’intermédiaire de gestion Capacité d’autofinancement Ratio (d’activité,


profitabilité…)

 Compte de résultat

Le compte de résultat ne s’intéresse qu’à l’année qui vient de s’écouler. Si on peut lire le
résultat d’une société sur un bilan, nous ne pouvons pas connaître dans le détail comment
il a été réalisé. Cette tâche est l’objectif du compte de résultat. En recensant précisément
les charges et les produits de l’entreprise au cours de l’année, il permet de déterminer
précisément ce qui a contribué à un bon résultat ou à une perte.

Le compte de résultat permet de mesurer la capacité d'une entreprise à réaliser des


bénéfices au cours d'un temps déterminé. C’est un document de synthèse qui reprend
l'ensemble des produits et des charges générées par l’activité de l’entreprise et en
détermine le solde qui constitue le résultat de l'entreprise (résultat de l'entreprise = total
des produits - total des charges) et en même temps les soldes caractéristiques de gestion :
marge brute (ou commerciale), valeur ajoutée, résultat d’exploitation et résultat de
l’exercice
 Les soldes intermédiaires de gestion
Cet outil sert à l’analyse de l’activité et de la rentabilité d’une entreprise, cette analyse a
pour objectif de se prononcer sur la structure de produits et des charges et sur leur évolution
et d’apprécier les différents niveaux de marge et de rentabilité caractérisant le déroulement
de cette activité. Ces marges s’analysent de l’amont vers l’aval, en particulier de la valeur
ajoutée jusqu’au résultat net comptable.
 La Notion de la Capacité d’autofinancement : CAF
En général c’est l’ensemble des produits encaissables moins l’ensemble des charges
décaissables.
Elle est constituée par l’ensemble des ressources générées par l’entreprise au cours d’un
exercice. Elle mesure l’épargne brute réalisé par l’entreprise au cours de l’exercice. La CAF
représente un indicateur de sécurité sur le plan financier surtout pour un dossier de crédit
présenté auprès d’une banque.
La CAF ne représente qu’un potentiel de financement. Comme le résultat, elle n’est liquide
que si elle s’extériorise en trésorerie et pour la seule partie non utilisée dans le financement
des emplois financiers de l’exercice.
➢ Analyse de l’activité:
 Délai stockage :

Les ratios de rotation indiquent le nombre de jours moyen que met en stocks, une matière
première, l’encours ou le produit avant d’être sorties pour valorisation. Comme on est en
présence d’un emploi qui immobilise de la trésorerie, il est logique de rechercher une
réduction au strict minimum de ce délai. Dans ces conditions, la gestion des stocks sera
satisfaisante si le délai est de plus en plus réduit dans la durée. Autrement dit, la gestion sera
d’autant meilleure que le stock tourne de plSutsoecnksplus vite.

Délai stockage =
´ 360j
Achat revendus de M/se+ Achat consommés de M & F
 Délai créances :

Le crédit client, dont il est question ici, exprime le délai moyen mis par un client pour régler
ses factures à crédit. C’est en quelque sorte le délai nécessaire pour transformer en liquidité
les charges consenties tout au long du processus de production et de vente. Plus le délai est
court mieux c’est pour l’entreprise. Car celle-ci ne supporte pas une immobilisation trop
longue de la trésorerie.
Créances-clients TTC
Délai créances = ´ 360j
Chiffre d’affaire HT ´ 1,2

 Délai fournisseurs :

Le crédit fournisseur est le nombre de jours moyen que met la créance d’un fournisseur
avant de devenir exigible. C’est une source de financement qui naît du cycle d’exploitation.
C’est lui qui permet d’alléger le poids financier du besoin en fonds de roulement. Plus il est
important, plus l’entreprise éprouve moins de difficulté à assumer son besoin né du cycle
d’exploitation. Son allongement décale dans le temps le moment où l’entreprise est obligée
de mouvementer sa trésorerie pour désintéresser son partenaire d’affaires. Celle-ci bénéficie
alors d’une certaine aisance dans sa trésorerie.

Dettes-frs TTC
Délai fournisseurs
´ 360j
=
(Achat revendus de M/se+ Achat
consommés de M & F) ´1,2

 Délai besoin de financement de l’activité :

Délai besoin de financement de l’activité = délai stockage + délai créances – délai


fournisseurs.

➢ Analyse de la rentabilité:

Pour savoir si l’entreprise utilise au mieux les ressources mises à sa disposition par les
apporteurs de capitaux, il est indispensable de ressortir les rentabilités économique,
financière et commerciale.

 Rentabilité commerciale
Ce ratio met en évidence le résultat réalisé par l’activité commerciale déduction faite de
toutes les charges supportées par l’entreprise.

Résultat net d’exploitation


RC = ´ 100
Chiffre d’affaire

 Rentabilité économique:
La rentabilité économique détermine le revenu lié à l'exploitation dégagé par l'entreprise par

rapport aux moyens investis dans celle-ci. Elle est mesurée à travers le ratio Résultat
d'exploitation (REX) sur actif économique. L'actif économique (AE) est défini comme
l'ensemble des moyens investis dans l'entreprise, placés sous son contrôle et nécessaires à
son exploitation. Il regroupe les immobilisations liées à l'exploitation courante et le besoin
en fonds de roulement. Par conséquent, nous ne prendrons pas en compte les non-valeurs
ainsi que les immobilisations financières.

RE= RNE × 100 = RNE × CA ´ 100


Actif économique CA Actif économique

Ce ratio doit être suivi dans le temps pour s’assurer que son évolution est favorable ou
constater sa dégradation. Une analyse plus approfondie passera par sa décomposition.
Le ratio de rentabilité économique peut être décomposé en intégrant le chiffre d'affaires. On
aura alors deux ratios:
Un ratio de profitabilité = Résultat d'exploitation après impôt/
CA Un ratio de rotation des actifs = CA / Actif économique
Le premier ratio nous renseigne sur la politique de maximisation du résultat économique
par la combinaison d'un objectif de volume, d'un objectif de prix et d'un objectif de coûts.
La réalisation de ces objectifs repose sur l'organisation interne de l'entreprise, sa gestion
des coûts et son efficacité commerciale.
Le second ratio montre dans quelle mesure l'entreprise arrive à minimiser ses ressources
pour réaliser sa production. Ce ratio n'a de sens que comparé au secteur.

 La rentabilité financière :
Représente la rentabilité offerte aux actionnaires. Elle peut se mesurer de diverses façons.
La façon la plus concrète est de calculer la richesse revenant directement aux actionnaires
à travers le résultat net, rapporté aux capitaux propres.

RF = RNE = RNE ×
Passif économique Fond propre Passif
économique Fond propre

2. L'analyse dynamique de la structure financière

L’analyse dynamique de la structure


financière

Tableaux de financement Tableaux de flux de trésorerie

*Variation de fonds de roulement. *Flux liés à l’activité


*Variation du BFR *Flux liés aux opérations d’investissement
*Variation de trésorerie nette. *Flux liés aux opérations de financement

Pour comprendre l’évolution d’une entreprise, il est nécessaire de disposer, pour chaque
exercice comptable, d’un certain nombre d’informations que ne fournissent pas directement
les documents classiques tel que le bilan et le CPC.
Citons à titre d’exemple :
 Le montant des investissements réalisés durant l’exercice ;
 Le montant de l’endettement contracté durant l’exercice ;
 Le montant des dividendes distribués durant l’exercice…
L’analyse dynamique fait appel aux flux financiers qui circulent dans l’entreprise. Elle
marque sa préférence pour la trésorerie et sa variation au cours de la période. Elle veut
saisir les causes de cette variation et ces implications sur la vie et la survie de l’entreprise.
Plusieurs approches ont été développées pour cerner ces flux financiers qui ont cours dans
l’entreprise et qui peuvent révéler le risque de défaillance. Nous avons :
-Le tableau de financement
-Le tableau de flux de trésorerie

2.1. Tableau de financement


Le tableau de financement est un tableau des emplois et des ressources qui
explique les variations du patrimoine de l’entreprise au cours de la période de référence.
Il en résulte que le tableau de financement facilite l’analyse des différentes stratégies mise
en œuvre par l’entreprise : stratégie de croissance, de financement, de distribution des
dividendes, de recentrage…
Le tableau de financement étant un document comptable, il peut s’obtenir directement par le
système comptable de l’entreprise.
La période de référence est la durée de l’exercice. le patrimoine de l’entreprise étant décrit
dans le bilan, ce sont les bilans au 31/12/N-1 et au 31/12/N qui serviront d’éléments de
comparaison pour l’exercice N.
Le tableau de financement comporte deux tableaux :

 La synthèse des masses du bilan


Cette synthèse est directement établie à partir des montants nets des bilans de début
et fin d'exercice
Synthèse des masses du bilan

Exercice Exercice Variation (1) – (2)


Masses précèdent Emplois Ressources
(1) (2) (3) (4)
+ Financement permanent (1) X X X Ou X
- Actif immobilisé (2) X X X Ou X
Fonds de roulement fonctionnel (3) =
= (1) – (2) X X (-) X Ou (+) X

Actif circulant hors


+ trésorerie (4) X X X Ou X

-
Passif circulant (5) X X X Ou X

Besoin de financement (6) = (4) –


= global (5) X X (+) X Ou (-) X

+ Trésorerie actif (7) X X X Ou X


- Trésorerie passif (8) X X X Ou X
(9) = (7) –
= Trésorerie nette (8) X X (+) X Ou (-) X
= (3) -
(6)

 Le tableau des emplois et des ressources :


Ce tableau présente, pour l’exercice N et N-1, quatre masses successives :
Deux masses sous forme de flux de l’exercice à savoir :
-Ressources stables de l’exercice
-Emplois stables de l’exercice
Deux masses sous formes de variation nette globale à savoir :
-Variation du BFG
-Variation du TN

Tableau des emplois et ressources

EXERCICE
EMPLOIS ET RESSOURCES EXERCICE PRECEDENT
Emplois Ressources Emplois Ressources
I-RESSOURCES STABLES DE L'EXERCICE
(FLUX)
Autofinancement (A)
Capacité d'autofinancement
- Distribution de bénéfices
Cessions et réductions d'immobilisations (B)
Cessions d'immobilisation
Incorporelles
Cessions d'immobilisation
Corporelles
Cessions d'immobilisations
Financières
Récupérations sur créances
immobilisées
Augmentation des capitaux propres et
Assimilés (C)

augmentation de capital, apports

subvention d'investissement
Augmentation des dettes de financement (D)
(Nettes de primes de remboursement)

TOTAL I : RESSOURCES
STABLES (A+B+C+D)
II – EMPLOIS STABLES DE
L'EXERCICE (FLUX)
Acquisitions et augmentations
D'immobilisations (E)

acquisitions d'immobilisations
incorporelles
acquisitions d'immobilisation
corporelles

acquisitions d'immobilisation
financières
augmentation des créances
immobilisées
Remboursement des capitaux
propres (F)
Remboursement des dettes de
Financements (G)

Emplois en non-valeurs (H)


TOTAL II : EMPLOIS STABLES
(E+F+G+H)
III – VARIATION DU BESOIN DE
FINANCEMENT GLOBAL (B.F.G) ou Ou

IV – VARIATION DE LA
TRESORERIE NETTE ou ou
TOTAL GENERAL

2.2. Tableau de flux de trésorerie

 L'objet de la gestion de trésorerie :

C'est la prévision des entrées et des sorties de fonds dans le but de déterminer les besoins
futures de l'entreprise et éventuellement de s'assurer que celle-ci pourra obtenir les sommes
qui lui manquent.
L'objet de la gestion de trésorerie est donc de prévoir les flux de trésorerie dans le but de
déterminer :

• Un besoin de trésorerie qu'il faudra combler par le recours à des


crédits de court terme.

• Ou un excédent de trésorerie qu'il faudra placer aux meilleures conditions.


Tableau de flux de trésorerie :
Flux de trésorerie N N-1
Flux de trésorerie en provenance des activités
Opérationnelles
Encaissements reçus des clients et des autres débiteurs
Décaissements versés aux fournisseurs
Décaissement de l’impôt sur le résultat
Décaissement d’intérêts
Flux de trésorerie en provenance des activités
d’investissement
Acquisitions d’immobilisations corporelles
Encaissement sur cessions d’immobilisations
financières
Encaissement de dividendes
Encaissement d’intérêts
Flux en provenance des activités
de financement
Augmentation de capital par apport de numéraires
Encaissement sur emprunt contracté
Décaissements sur emprunt en cours
Distribution de dividendes
Augmentation nette de trésorerie et d’équivalents
de trésorerie
Trésorerie au 01/01/20n
Trésorerie au 31/12/20n

IV. Formulation du diagnostic

Le diagnostic financier met en évidence des points faibles et des points forts dans la
structure financière de l’entreprise et au niveau de sa rentabilité.
A partir des constats, l’analyse des difficultés, des dysfonctionnements ou des déséquilibres
conduit à la recherche des causes puis des solutions pour mettre en place un plan de
redressement.

Chapitre II : approche pratique du


diagnostic financier (Étude de cas)
I. Données
1. Fiche technique :
Raison social : NOUVEAU DALLAGE S.A.R.L
Date de création : 2009.

Capital social : 1 0 000.00DH.

Secteur d’activité : TRAVAUX DIVERS.

Directeur général : Mr. BALADI MOHAMMED

Siège sociale : N° 27, EL MANSOUR

MEKNES Téléphone / Fax : 05-35-46-71-20.

E-mail : BALADI.MOHAMMED@hotmail.com.

Forme juridique : S.A.R.L

Identifiant fiscal : 40291848.

N° de la patente : 39812137.

2. États de synthèse (voir annexes)

II. Calcul et interprétation


Pour mener mon analyse j’ai choisi comme outil d’analyse le bilan financier.
Voici le tableau de redressement et de reclassement :
Actif Valeur Valeur TA CP DLMT DCT TP
immobilisé realisable disponible
Totaux 0,00 0,00 502 793,64 1 309,30 34 499,41 0,00 469 603,53 0,00
comptables
clients +105 657 -105 657

Fon de commerce +200 000 +200 000

Fournisseur +234 987 -234 987

Total 305 657 0,00 397 136,64 1 309,30 234 499,41 234 987 234 616,53 0,00

Voici Quelques retraitements subits :


o Un client qui doit à la societe 105 657 dh et qui ne pourra recuperer dans un délai
de 2ans.
o Un fond de commerce est estimée à 200 000 dh.
o Une dette fournisseur de 234 987 dh et échéance de 14
mois. Le bilan financier condensé :

Actif économique Passif économique


Actif immobilisé : 305 657 Financement permanent : 469 486,41
Actif circulant d’exploitation : 397 136,64 Passif circulant d’exploitation : 234
616,53

Trésorerie actif : 1 309,30 Trésorerie passif : 0,00


TOTAL Actif : 704 102,94 TOTAL Passif : 704 102,94

1. L’analyse statique :
1.1. La structure financière et de trésorerie

 L’équilibre financier

L’entreprise n’a pas de dettes, il se suffit des ses ressources pour le financement de son
activité donc l’entreprise a une structure financière optimale, l’entreprise est indépendante
financièrement.
 Ratios de trésorerie globale :

(Réalisable + Disponible) 397 136,64


= = = 1,69
Dettes circulants
Comm2e3n4tai6re1:6L,e5s 3valeurs disponibles sont suffisantes pour couvrir les dettes à court terme.
 Ratio de financement permanent des immobilisations :

Capitaux permanents 469 486,41


= = = 1,54 > 1
Actif immobilisé 305 657
Commentaire : Les capitaux permanents financent largement l’actif immobilisé, ce qui
traduit par l’existence d’un fonds de roulement positif.
1.2. L’analyse de la liquidité
Fond de roulement :
Fond de roulement = (234 499,41+ 234 987) -305 657 =
163 829,41

Commentaire :
La société dégage un fonds de roulement positif de 163 829.41, elle finance donc la totalité
de ses immobilisations par les capitaux permanents.
Besoin en fond de roulement
Besoin en fond de roulement = (0,00+397 136,64) – 234 616,53 =
162 520,11

Commentaire :
. Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme à l’aide de son
excédent de ressources à long terme (FR).
Trésorerie nette
Trésorerie nette = 163 829.41 - 162 520,11 =1309,3

Commentaire :
La trésorerie nette est positive cela veux dire que les ressources financières de l’entreprise
sont suffisantes pour couvrir les besoins ce qui signifie que la situation de l’entreprise est
saine.

Dette de fournisseur TTC * 360j 35 368,46 * 1,2


Délai fournisseurs = = *360
Achats en TTC 773 330,77*1,2

= 1 6 j o u rs
Commentaire : l’entreprise met 16jours en moyenne à régler ses f a c tu r e s fournisseurs.

2. L’analyse dynamique
La société NOUVEAU DALLAGE est dispensée de l’établissement de l’état de soldes
de gestion, du tableau de financement selon l’article 21 des obligations comptables des
commerçants loi N°9-88 B.O. du 31/12/1992 .le chiffre d’affaire de la société est neuf cent
quarante huit mille et huit cent huit millions de dirhams.

III. Analyse des résultats


1. Vue globale sur la société NOUVEAU DALLAGE

NOUVEAU DALLAGE est une société de petite taille et ni pas âgée ce qui justifie la
simplicité de pouvoir, de prendre les décisions ; ainsi que le cumul entre les trois fonctions
entrepreneuriales avec la concentration de capitale entre les mains d’un seul associe
déterminer le type fermé de capitale à caractère familiale.
Cette entreprise à un environnement favorable, CA est positif, aussi sa stratégie de
croissance est interne.
2. L’analyse des résultats : le diagnostic financier
▪ L’analyse de structure financière :
- L’équilibre financière est largement assuré, l’entreprise ne fait pas recours aux dettes
de financement.
- Les fonds propre représenté 99,79% au taux d’endettement.
- L’entreprise dégage une capacité de financement de 1.69, qui lui permet de s’assurer
la solvabilité à court terme.
▪ L’analyse de rentabilité
- Le degré de rotation d’actif est faible l’entreprise à une stratégie de prix qualité
conservatrice.
- L’effet de levier satisfait l’actionnaire sa variation (RF – RE) est positif.

▪ L’analyse de liquidité
- Le fond de roulement est positif c.-à-d. La société à des ressources permanent
susceptible de financier sont actif immobilisée.
- Son besoin de fond de roulement globale est positif c.-à-d. ses actifs cycliques
arrivent à financer ces dettes circulants.
- La trésorerie net est positive cela veux dire que la société à un fond de roulement
capable de financer aussi bien l’actif immobilisé et son besoin de cycle
d’exploitation. .
▪ L’analyse de l’activité
- La société à une bonne gestion de cycle d’exploitation
- Ste NOUVEAU DALLAGE arrive à couvrir leurs règlements fournisseurs par leurs
encaissement

En fin en peut déduire :


Les points forts de STE Les points faibles de la STE NOUVEAU DALLAGE
NOUVEAU DALLAGE
-L’environnement est favorable
-La rentabilité économique et financière - La Degré de rotation d’actif est faible
est importante
-Trésorerie positive
-équilibre financier est largement assuré
(financement par les fonds propres)
-La société est largement solvable

IV. Recommandations :
Des mesures préventives tels que :

☞ Etablissement de situations intermédiaires ou semestrielles,

☞ Plan de financement prévisionnel,

☞ Tableau de résultat et bilans prévisionnels,


☞ Suivi de l’endettement et de la trésorerie.
Conclusion de la 2ème partie

Ce chapitre nous informés que le diagnostic financier est important


pour la mesure et l’appréciation des performances passées, présentes et
futures d’une entreprise.
Il a pour objectif de déterminer entre autres la solvabilité de la
structure et permet d’envisager certaines perspectives d’évolution.

Conclusion générale
L’objectif de mon travail était de réaliser un diagnostic financier de la société
NOUVEAU DALLAGE un diagnostic qui soit de nature à sonder la situation de la société
pour mettre en en évidence les leviers sur lesquels elle doit s’appuyer pour améliorer sa
performance (la solvabilité, la rentabilité et l’équilibre financier).

En effet l’observation des états financiers de l’entreprise laisse transparaître une


structure simple de sa situation financière. Celle-ci se traduit par une trésorerie nette qui est
structurellement positive. Ce qui est notre problématique. Celle-ci a suscité la question
centrale suivante : quels sont les leviers sur lesquels elle doit s’appuyer pour améliorer sa
performance?

La présentation de l’analyse financière statique et dynamique nous a fourni les outils


pour évaluer la structure et la situation financière de la société.

L’analyse pratique menée ressort que NOUVEAU DALLAGE est une société de
petite taille et ni pas âgée ce qui justifie la simplicité de pouvoir, de prendre les décisions ;
ainsi que le cumul entre les trois fonctions entrepreneuriale à savoir la prise de décision , la
prise de risque et le contrôle de son activité . Le capital est concentré entre les mains d’un
seul associe cela veux dire que l’entreprise aura un caractère familiale.

En effet, l’entreprise au cours de la période retenue pour financer son activité, elle a
sollicité son autofinancement et ses propres moyens.

L’analyse de l’exploitation a révélé que le besoin en fonds de roulement activité est


positive c’est bon signe pour couvrir le besoin financier résultant des décalages des flux de
trésorerie correspondant aux décaissements et aux encaissements.

Au terme de ce mini projet et à la lumière de l’analyse que j'ai menée, mon regret tout
au long de ce travail est dû a une certaine opacité de l’information financière de l’entreprise
ainsi qu’aux nombreuses difficultés dans la recherche et la transmission d’informations qui
j’aurai permis d’affiner davantage mon travail.

L’obtention de ces informations complémentaires dans un environnement caractérisé


par l’intensité de la rivalité entre les concurrents qui se montrent de plus en plus compétitifs,
ainsi que les fortes fluctuations des cours des matières premières.

En fin le stage est un exercice professionnel, qui permet de confirmer la formation


théorique d’une part, et d’autre part de se familiariser avec l’aspect réel des divers
problèmes et aussi avec la bonne manière de les traiter. Il permet à l’étudiant de vivre
pratiquement sa formation théorique toute en créant de nouvelle relation bénéfiques pour
l’amélioration de la manière de se comporter avec l’autrui soit au niveau relationnelle
comme au niveau professionnel.

Bibliographie et
webographie
Bibliographie :
‘ CONSO, P. La gestion financière de l’entreprise, Paris, tome 1, édition Dunod, 1978.
‘ JOLIVET et KOSKAS. L’analyse financière, Paris, édition public-union, 1978.
‘ MARION, A. Analyse financière, concepts et méthodes, paris, édition Dunod, 1966.
‘ MEUNIER-ROCHER, B. Le diagnostic Financier, Editions d'Organisation,
4e édition, 2006.

Webographie :

- www.Comptanoo.com
- www.Vernimmen.fr
- www.cours-comptabilite.com
- www.aidecomptabilite.com
- www.anafi.fr

ANNEXES
Tableau n° 4 ETAT DES SOLDES DE GESTION(E.S.G)
Exercice du 01/01/12 au 31/12/12
I. TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (T.F.R)

EXERCICE EXERCICE
PRECEDENT
1 Ventes de marchandises (en l’état)
2 - Achats revendus de marchandises

I = MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT (A)

+ PRODUCTION DE L’EXERCICE (3+4+5) (B) 948 808,39 983 128,72


3 Ventes de biens et services produits 948 808,39 983 128,72
II 4 Variation stocks de produits
5 Immobilisations produits par l’entreprise pour elle même

- CONSOMMATION DE L’EXERCICE (6+7) 792 404,48 1 020 685,89


III 6 Achats consommés de matières et fournitures 773 330,77 997 421,42
7 19 073,71 23 264,47
Autres charges externes
IV = VALEUR AJOUTEE (I+II –III) (C) 156 403,91 -37 557,17

8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et taxes 109,50 27,00
10 - Charges de personnel 72 060,00 12 010,00

V = EXEDENT BRUT D’EXPLOITATION (E.B.E.) ou 84 234,41 -49 594,17


INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION (I.B.E.) (D)
11 + Autres produits d’exploitation
12 - Autres charges d’exploitation
13 + Reprises d’exploitation, transferts de charges
14 - Dotations d’exploitation
VI = RESULTAT D’EXPLOITATION (+ OU -) (E) 84 234,41 -49 594,17

VII +/- RESULTAT FINANCIER 0,00 0,00


VII = RESULTAT COURANT (F) 84 234,41 -49 594,17
I
IX +/- RESULTAT NON COURANT -0,57 -787,70

15 - Impôts sur les résultats -4 916,00


X = RESULTAT NET DE L’EXERCICE (+ ou-) (G) 84 233,84 -55 297,87

II. CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C.A.F)-AUTOFINANCEMENT


1 Résultat net de l’exercice
Bénéfice + 84 233,84
Perte - -55 297,87
2 + Dotations d’exploitation
3 + Dotations financières
4 + Dotations non courantes
5 - Reprises d’exploitations
6 - Reprises financières
7 - Reprises non courantes
8 - Produits de cessions d’immobilisations
9 + Valeurs nettes d’amort. Des immob.cédées
I CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT(C.A.F) 84 233,84 -55 297,87
10 - Distributions de bénéfices
II AUTOFINANCEMENT 84 233,84 -55 297,87

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