Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
FIDUCIAIRE BILAL
Sommaire
Introduction 4
Partie 1 : 4
Introduction de la ère
1 partie 6
1. Historique : 7
2. L’organigramme 8
4. Activités du fiduciaire 11
1. Le classement : 16
2. La gestion de stock 18
3. Déclaration sociale : 20
4. Déclaration fiscale : 26
I. Données 58
Fiche technique : 58
IV. Recommandations : 64
Conclusion de la 2ème partie 65
Conclusion générale 66
Bibliographie et webographie 68
REMERCIEMENTS
Par ce présent rapport, je tiens à présenter mes vifs premiers
remerciements à Mr. BRAHIM AOURAGH gérant de la société
FIDUCIAIRE BILAL qui m’a accueilli parmi son équipe pour la
période du 01/08/2017 au 30/08/2017.
Je lui saurais grée de m’avoir fait confiance durant cette
période et d’avoir mis à ma disposition les moyens humains et
matériels indispensables à la réalisation de ce stage.
Par la même occasion, j’exprime ma gratitude et ma
reconnaissance aux personnes qui m’ont aidé à effectuer mon stage et
qui ont facilité mon intégration au sein du cabinet et qui m’ont apporté
tout le soutien et les connaissances nécessaires à l’accomplissement de
mon stage dans les meilleures conditions.
Je tiens aussi à remercier tout le corps professoral pour Toutes les
connaissances qu’ils nous ont apportées durant cette année de
formation.
Enfin, j’adresse mes remerciements à tous ceux qui ont contribué
de prés ou de loin à l’élaboration de ce rapport.
Dédicaces
Je dédie ce modeste travail :
Introduction
La comptabilité se présente comme une technique de traitement, un système
d'organisation de données et d'opérations des documents de base.
À partir d'un flux d'informations internes ou externes à l'entreprise, le comptable fait
le tri des informations et procède à leur enregistrement, suivant des règles précises et
régulières.
Au moins une fois par an, à la fin de l'exercice, le comptable dresse la synthèse de ces
informations, des documents spécifiques ; ces différentes tâches devenues aisées grâce au
développement du système informatique qui permet la prise en charge du traitement des
informations, de leur analyse et d'édition des états de synthèse.
Depuis toujours, la comptabilité est considérée comme le tableau de bord qui guide
toute entreprise dans le monde de la gestion des affaires.
Ainsi, tenir une comptabilité régulière donne l'image réelle du bon fonctionnement de
l'entreprise et permet de faire un diagnostic général du plus petit détail aux grandes œuvres
réalisées au sein de la société.
C'est dans ce contexte que se situent les cabinets de comptabilité, qui de par leurs
rôles primordiaux contribuent à la bonne santé de toute entreprise qu'elle soit physique ou
morale.
Aussi la première partie de ce rapport sera consacrée à la présentation du Cabinet
FIDUCIARE BILAL, son identification, son rôle, son organisation, ses activités, ...
Elle défilera aussi l'ensemble des travaux que j'ai effectué durant la période de ce
stage, en mettant l'accent sur le volet fiscal (TVA) et le volet social (CNSS & IR) dans
gestion d'une PME.
La deuxième partie de mon rapport, sera consacrée au thème du diagnostic financier
Partie1 :
Présentation de
la fiduciaire et
des tâches
effectués
1. Historique :
Après plus de dix années d'expérience professionnelle dans les domaines de comptabilité,
du conseil et de la formation au Maroc, BRAHIM AOURAGH a décidé en 2001 de créer ce
cabinet sous forme d’une société a responsabilité limitée « S.A.R.L », à l'origine sous la
dénomination «FIDUCIAIRE BILAL.»
Depuis, le cabinet a réalisé de nombreuses missions, sur le plan national, qui lui ont
permis d'acquérir l'expérience et la réputation qui lui sont aujourd’hui reconnues.
2. L’organigramme
DIRECTEUR
GENERAL
4. Activités du fiduciaire
4.1. La tenue d’une comptabilité régulière
La comptabilité générale joue un triple rôle dans la gestion de l’entreprise : elle constitue un
instrument de gestion, un moyen de preuve et un outil d’information pour les tiers, les
investisseurs, les banques, l’administration fiscale, …
Ceci dit, la comptabilité joue un rôle très important dans la gestion de l’entreprise et la
tenue régulière de cette comptabilité est indispensable. C’est pour cela que les entreprises,
souvent les petites et moyennes entreprises, choisissent de déléguer cette mission aux
sociétés fiduciaires telles que « FIDULAW ».
Cette dernière s’occupe de la tenue régulière de la comptabilité. Elle recueille tous les
documents comptables et les pièces justificatives nécessaires et s’occupe de la saisie, du
traitement et de l’analyse de ces documents pour aboutir à la détermination du résultat
d’exploitation.
Les statuts sont établis sous forme de 5 exemplaires chez un fiduciaire ou un notaire. Ces
exemplaires sont ensuite légalisés, timbrés et signés par les associés qui, après une
assemblée générale constitutive, procèdent à l’enregistrement du capital et des statuts auprès
du service d’enregistrement et de timbre. Il faut noter aussi que la procédure et les frais de
cet enregistrement diffèrent selon la forme juridique adoptée.
Après l’enregistrement des statuts, les fonds de souscription sont déposés à la banque dans
un délai de 8 jours à compter de la réception de ces fonds par la société. La banque délivre
ensuite une attestation de blocage du capital libéré (un quart minimum). Il convient ensuite
se diriger vers un cabinet juridique (fiduciaire, notaire, …) dans le but d’établir une
déclaration de souscription et de versement et une déclaration sur l’honneur dans le cas où
la C.I.N du gérant mentionne qu’il est encore étudiant ou pratiquant une profession libérale.
L’étape qui suit est celle du dépôt de tous les actes de création au secrétariat greffier du
tribunal de première instance pour ainsi procéder à l’inscription à la patente. Cette dernière
est effectuée à la Direction Régionale des Impôts représentée au Centre Régional
d’Investissement : il s’agit de demander l’inscription de la société au rôle des patentes afin
de l’inscrire pour recevoir un certificat de patente. Cette procédure permet aussi à la société
de se doter d’un numéro d’identification fiscal (IS, IGR, TVA …) selon la forme juridique
adoptée.
❖ Publication :
Avant l’immatriculation au registre de commerce et après le dépôt de l’ensemble des actes de
constitution au tribunal, il y a lieu de procéder à la publication légale de la constitution de la
société en question selon sa forme juridique.
Ceci dit, lorsqu’il s’agit d’une société anonyme, une première publication est faite au journal
des annonces légales avant immatriculation au registre de commerce. Puis, une deuxième
publication au journal des annonces légales en plus d’une autre publication au bulletin
officiel.
Pour les autres formes juridiques, la publication au journal des annonces publiques et au
bulletin officiel se fait avec immatriculation au registre de commerce.
Le système centralisateur à des avantages très importants car il est utilisé par toutes les
entreprises, puisque la fonction journal peut être divisée en autant de livres auxiliaires
nécessaires.
Dans ce système l'établissement des documents ne nécessite pas des grands efforts.
Le classement
La gestion du stock
Déclaration sociale
Déclaration fiscale
1. Le classement :
Le classement est la première tâche que doit faire un comptable, il consiste en le rangement
méthodique des documents pour une utilisation ultérieure plus efficace, plus convenable et
permet la bonne gestion du travail. Il est en quelque sorte la mémoire de tout établissement
et une bonne organisation de la documentation et des archives reflète l'importance donnée à
la conservation des documents des clients. C'est l'étape qui précède la comptabilisation des
pièces justificatives.
Cette fonction joue un rôle très important dans l'organisation du bureau. De ce fait, le
classement adopté au sein du service comptable d'une entreprise est celui qui répond le plus
à la nécessité d'exécution d'un travail rapide, bien ordonné et offre une bonne conservation
de la documentation.
Ainsi, les pièces comptables d'un dossier sont classées chronologiquement et
idéologiquement dans plusieurs sous-dossiers, avec chaque entreprise son propre classeur «
dossier », selon le procédé suivant :
1.2. Dossier
Vente
Il comprend toutes les factures de vente quelque soit leur mode de règlement, c'est-à-dire
qu'elles soient réglées en espèces, par chèque, par effet ou par virement, et sont classées
selon leur Numéro de facture.
1.3. Dossier Caisse
Ce dossier comprend les factures et bons d'achat réglés en espèces.
2. La gestion de stock
2.1. Objectif de la gestion de stock
L'objectif de cette gestion est de gérer les articles disponibles dans l'entreprise en vue de
satisfaire les besoins à venir. Ces besoins seront à satisfaire au bon moment, dans les bonnes
quantités et d'une manière permettant la bonne utilisation du stock. Si l'on n'est pas capable
de satisfaire un besoin à l'aide du stock correspondant, on parle de rupture de stock. Tout
l'art de cette gestion est d'avoir suffisamment de stock pour répondre correctement aux
besoins et pas trop pour ne pas avoir à supporter les différents coûts du stock (coût
d'acquisition, coût de stockage, coût de dévalorisation, etc.).
fonctionnalités
3. Déclaration sociale :
Les déclarations sociales sont celles relatives à la gestion du personnel de l'entreprise. Il
s'agit notamment de :
3.1. La C.N.S.S :
c. Calcul de l'I.R. Dû
IR dû = IR Brut - Déduction sur l'impôt.
4. Déclaration fiscale :
4.1. Les impôts indirects : La TVA
4.1.1. Définition
La TVA est un impôt indirect supporté sur la consommation d'un bien ou d'un service à
l'intérieur du territoire national, et ne représente pas une charge définitive pour l'entreprise,
mais une dette vis-à-vis de l'État. L'entreprise n'est que l'intermédiaire qui la répercute sur le
consommateur qui est considéré comme contribuable réel, mais par contre, le redevable
légal demeure l'entreprise.
En outre, la TVA constitue la première recette de l'État (entre 20% et 25% des ressources
fiscales) ; c'est une taxe aveugle, car elle ne tient pas compte de la capacité des
contribuables. Par ailleurs, la TVA a ses caractères propres :
Un impôt sur la dépense :
La TVA est incorporée totalement dans le prix de vente des produits ou des services qui font
l'objet de transaction. Elle présente l'avantage d'être plus facilement payée.
Prix TTC = Prix HT + TVA
Un impôt global :
La TVA frappe la généralité des biens et des services vendus au Maroc quelle que soit leur
origine (Marocaine ou étrangère) et quelle que soit la qualité du vendeur (fabricant,
grossiste, commerçant importateur, ...). Par contre, la TVA n'est pas perçue sur les
exportations. Ainsi, elle permet de réaliser la neutralité fiscale au niveau des transactions
internationales.
Un impôt unique à paiement fractionné et non cumulatif :
Le poids fiscal de l'impôt demeure identique quelle que soit la longueur du circuit de
production ou de distribution ; la TVA représente le même pourcentage du prix de vente.
Ainsi, deux produits identiques vendus au même prix aux consommateurs supportent la
même charge fiscale. En ce sens, la TVA assure la rentabilité fiscale.
Enfin, le bordereau devra être daté, cacheté et signé par l'entreprise pour que l'on constitue
un dossier dont figurent : Les imprimés de la déclaration et les tableaux de récupération. Ce
dossier doit se faire en trois exemplaires, les originaux doivent être déposés à la perception
contre une quittance , le deuxième à envoyer au client, quant au dernier accompagné de sa
quittance doit être classé dans le dossier fiscal du client au sein du cabinet.
4.1.5. Calcul de la TVA
a. Définition :
C'est un impôt direct qui s'applique aux catégories des revenus suivants :
o Revenus professionnels.
o Revenus provenant des exploitations agricoles.
o Revenus salariaux et assimilés.
o Revenus de la location des biens immobilisés.
o Revenus des capitaux mobiliers.
a. Introduction :
L'impôt sur les sociétés est institué par la loi 24-86-B-O N°3873 du 21 janvier 1987.
Comme son nom l'indique, cet impôt s'applique aux entreprises qu'ont opté pour la formule
juridique de société.
b. Champ d'application :
Il s'agit ici de discuter les personnes imposables et la territorialité de l'impôt.
Les personnes imposables :
En principe et sauf exception les personnes morales visées à l'article 2 de la loi 31 décembre
1986 sont passibles de l'IS.
Sociétés et collectivités imposables : L'impôt sur les sociétés s'applique aux sociétés, aux
établissements publics et autres personnes morales (article 2 de la 24-86).
Les sociétés : Les sociétés quelle que soient leur forme et leur objet sont assujetties à l'impôt
sur les sociétés, à l'exclusion de certaines sociétés prévues par la loi.
Les sociétés soumises de plein droit :Les sociétés de capitaux (sociétés anonymes et sociétés
par action).
Les sociétés à responsabilité limitée.
Les sociétés civiles.
Les sociétés de personne (les sociétés en nom collectif (SNC) et les sociétés en commandite
simple (SCS) lorsque les associer ne sont pas des personnes physiques (lorsqu'un ou
plusieurs associés sont des personnes morales).
Les sociétés soumises sur option : Les SNC et les SCS ne comprenant que des personnes
physiques, Les associations en participation.
Ces sociétés ne sont pas soumises à l'impôt sur les sociétés sauf si elles optent expressément
pour cet impôt soit au moment de leur constitution soit après. Dans le 1 er cas elles doivent le
mentionner sur leur déclaration d'existence. Dans le 2 ème elles doivent faire une demande à
l'administration locale des impôts directs et taxes assimilées (IDTA) du lieu de leur siège
social ou de leur principal établissement dans les trois premiers mois de l'exercice à partir
duquel elles décident d'opter.
Les établissements publics et autres personnes morales : Ils sont passibles de l'impôt
lorsqu'ils se livrent à une exploitation ou à des opérations à caractère lucratif.
Les sociétés exclues du champ d'application de l'IS : Les SNC et les SCS ne comprenant
que des personnes physiques n'ayant pas opté pour l'IS.
Les associations de participation n'ayant pas opté pour
l'IS. Les sociétés immobilières transparentes.
Les sociétés de fait ne comprenant que des personnes
physiques. Les groupements d'intérêt économique.
Les exonérations :
On distingue dans ce cas une exonération totale et une exonération partielle:
Exonération totale :
Sont exemptés totalement de l'IS :
Les associations sans but lucratif et les organismes assimilés :Il s'agit entre autres.
Des associations reconnues d'utilité publique.
Des unions ou fédération d'associations.
Des partis politiques et associations à caractère politique.
Des associations étrangères autorisées par le secrétariat du gouvernement.
Santé et notamment : La ligne nationale de lutte contre les maladies cardio-vasculaires et la
fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer.
Cette exonération se limite aux seules opérations dûment reconnues conformes à l'objet
défini dans leurs statuts ; selon l'article 4 de la loi, ces associations restent cependant
passibles de l'impôt en raison des bénéfices ou revenus tirés de la gestion ou de
l'exploitation d'établissements de vente de bien ou de services (locations d'immeubles,
magasins, cafés, restaurations ...).
Les sociétés coopératives marocaines et leurs unions : Les coopératives ont été exonérées
des impôts directs selon les dispositions de l'article (87) de la loi formant statut général des
coopératives, ainsi que par l'article (4) de la loi sur l'impôt sur les sociétés.
Ainsi toute société ayant régulièrement adopté la forme coopérative se trouve exonérée.
Cette exonération ne la dispense pas des obligations fiscales prévues aux articles 26, 27, 28,
30, 31, 32, et 33 de la loi sur l'IS.
Les sociétés dont l'activité consiste en l'élevage du bétail.
Des revenus agricoles, pour les sociétés qui exercent à titre principal ou accessoire une
activité agricole et ce jusqu'à l'an 2010.
Exonération partielle :
Les sociétés agricoles sont exonérées à 50% pour les bénéfices réalisés dans les cultures :
céréalières, oléagineuses, sucrières, fourragères et cotonnières.
Les sociétés exportatrices :
Les entreprises exportatrices de produits ou de services qui réalisent, dans l'année un chiffre
d'affaires à l'exportation pour le montant de ce chiffre d'affaires. Cette exonération est totale
pendant les cinq premières années, elle est de 50% de l'impôt au-delà de la période de cinq
ans.
Les entreprises artisanales ou minières : Ce sont les entreprises dont la production est le
résultat d'un travail essentiellement manuel, elles bénéficient d'une réduction de 50% de
l'impôt pendant les cinq premiers exercices consécutifs suivant la date du début de leur
exploitation.
Le secteur minier bénéficie d'une réduction de 50% l'impôt pendant les cinq premières
années d'exploitation.
c. Calcul de l’IS
Une fois le résultat comptable de l'exercice (résultat avant impôt) est terminé, la société
devra calculer par voie extra comptable le résultat net fiscal et l'impôt sur les résultats (IS).
Le résultat net fiscal est le « résultat déterminé conformément à la réglementation fiscale à
partir du résultat net comptable ». La base imposable ainsi obtenue sert de support au calcul
de l'impôt sur les résultats.
Résultat brut fiscal* = résultat net comptable + réintégrations fiscales - déduction fiscales.
* = (bénéfice ou déficit brut fiscal)
Partie 2 :
Le diagnostic
financier et
le rôle du
fiduciaire
Introduction de la 2ème partie :
Le diagnostic est fondamentalement est un art d’interprétation. Dans le domaine
économique et financier, cet art s’exerce sur des signes ou indicateur élaborés
principalement mais exclusivement à partir de l’information comptable. Cette dernière
forme le matériau de base du diagnostic. Censée fournir une représentation réaliste de
l’entreprise, elle ne peut toutefois être utilisée directement pour l’analyse financière qui est
déterminée par des ratios.
Un ratio est un rapport significatif entre deux grandeurs caractéristiques. Les principaux
ratios que nous jugions destinés à apprécier la structure financière d'une entreprise sont :
❖ Les ratios de structure financière
❖ Les ratios de rentabilité
❖ Les ratios de liquidité
❖ Les ratios de l’activité
Aussi la première étape de l’exploitation des données collectées consiste en une sélection,
un contrôle et des traitements préalables de l’information comptable destinés à neutraliser
ces distorsions et permettre à l’analyste de construire des représentations pertinentes pour le
diagnostic.
Une fois les retraitements de l’information réalisés, la seconde étape essentielle dans la
démarche de diagnostic, est l’interprétation. Elle fait appel à l’expertise du praticien, en
particulier a son expérience ; est s’appuie sur des grilles d’analyse et des indicateurs qui
sont des constructions intellectuelles fondées explicitement ou implicitement sur des
logiques économico-financières d’origine empirique et parfois théorique.
Les données de la comptabilité souffrent de distorsions par rapport à la réalité économique.
Ainsi que le recours aux seuls outils d’interprétation ne suffit pas pour établir un diagnostic,
le jugement ou l’opinion exprimée sur l’entreprise suppose également pour aider à la
décision de se référer à des normes.
❖ Croissance
▪ L’entreprise doit mesurer son rythme de croissance.
❖ Risques
▪ Il faut mesurer les risques encourus par l’entreprise :
-Risque d’exploitation
-Risque financier
Activité
Rentabilité
ème
2 étape :
Préparation de différentes sources d’informations :
➢ Informations extracomptables :
o Internes à l’entreprise:
Raison sociale
Localisation géographique des établissements
C.V.
Statut juridique
Age de la société
Dirigeants (âge, ancienneté, compétances)
Acitivité
Taille
o Externes à l’entreprise:
Fournisseurs
Clients
Concurrents
Secteur d’activité
Environnement macro-économique
➢ Informations comptables :
o Bilan comptable retraité au bilan fonctionnel, soit au bilan financier.
o Compte de produits et charges d’où on va dégager l’état de solde
de gestion ;
Sur la base de ces documents on établira les ratios relatifs à chacun d’eux.
3ème étape :
Sélection des outils d’analyse financière les mieux adaptés au objectifs poursuivis :
Equilibre financier
Solvabilité
Risque économique et financier
Rentabilité
Croissance
Autonomie financière
Flexibilité financière
4ème étape :
Diagnostic financier (atouts et handicaps)
➢ Atouts :
Flexibilité
Rentabilité élevée
Bonne liquidité
Forte croissance
➢ Handicaps :
Baisse des résultats
Baisse de chiffre d’affaires
Insuffisance d’investissement
Insuffisance de ressources stables
Dégradation de la trésorerie
Surendettement, etc.
5ème étape :
Pronostic et recommandations :
Perspectives d’évolution.
Recommandations.
Bilan comptable
Poids de la dette :
Ce ratio met en relation le coût de l’endettement de l’entreprise
Charges financières
Ratio
Poids de la dette =
d’autonomie financière :
´ 100 < 1/4
Excédent brut d’exploitation
L’autonomie financière est la capacité de l’entreprise à financer ses investissements
par ses propres moyens. Ainsi, une entreprise qui utilise plus de capitaux propres que de
dettes est qualifiée d’une entreprise indépendante financièrement, il doit être > 50%Plus on
se rapproche de ce seuil, plus l’entreprise aura des difficultés pour recevoir de nouveaux
crédits.
Capitaux propres
Autonomie financière = ´ 100
Ratio de solvabilité Financement permanent
:
Actif total
Ratio de solvabilité = ´ 100
Total dettes
1.3. Analyse de la liquidité
La liquidité est historiquement la première en analyse de la structure du bilan. Elle
répondait au souci des banques de s’assurer de la solvabilité des débiteurs. La confrontation
de l’actif potentiellement liquidable et du passif exigible devrait renseigner sur la capacité
du débiteur à honorer ses engagements. Car le risque de faillite, plus précisément le risque
d’illiquidité et d’insolvabilité à court terme était particulièrement redouté par les
établissements bancaires.
Fond de roulement :
Le fonds de roulement est une ressource durable que les actionnaires mettent à disposition
de l’entreprise à long terme ou bien que l’entreprise dégage elle-même via l’argent venu de
l’exploitation.
Le fonds de roulement sert à financer une partie des actifs circulants. Dans le meilleur des
cas, le fonds de roulement (FR) est supérieur au besoin en fonds de roulement (BFR). Cela
signifie que l’excédent en capitaux stables permet de couvrir les besoins à court terme.
Le besoin en fonds de roulement (BFR) est la mesure des ressources financières qu'une
entreprise doit mettre en œuvre pour couvrir le besoin financier résultant des décalages des
flux de trésorerie correspondant aux décaissements (dépenses et recettes d'exploitation
nécessaires à la production) et aux encaissements (commercialisation des biens et services)
liés à son activité.
La trésorerie nette permet d’analyser l’équilibre financier de l’entreprise. Elle est définie
comme la différence entre les ressources dont elle dispose et ses besoins de financement.
Trésorerie nette = fond de roulement- besoin en fond de roulement
1.4. Analyse de l’activité et de la rentabilité
AnalysCeadpeacl’itaéctdiv’aituétoeftindaens cpeemrfeonrtmances
Compte de résultat
Compte de résultat
Le compte de résultat ne s’intéresse qu’à l’année qui vient de s’écouler. Si on peut lire le
résultat d’une société sur un bilan, nous ne pouvons pas connaître dans le détail comment
il a été réalisé. Cette tâche est l’objectif du compte de résultat. En recensant précisément
les charges et les produits de l’entreprise au cours de l’année, il permet de déterminer
précisément ce qui a contribué à un bon résultat ou à une perte.
Les ratios de rotation indiquent le nombre de jours moyen que met en stocks, une matière
première, l’encours ou le produit avant d’être sorties pour valorisation. Comme on est en
présence d’un emploi qui immobilise de la trésorerie, il est logique de rechercher une
réduction au strict minimum de ce délai. Dans ces conditions, la gestion des stocks sera
satisfaisante si le délai est de plus en plus réduit dans la durée. Autrement dit, la gestion sera
d’autant meilleure que le stock tourne de plSutsoecnksplus vite.
Délai stockage =
´ 360j
Achat revendus de M/se+ Achat consommés de M & F
Délai créances :
Le crédit client, dont il est question ici, exprime le délai moyen mis par un client pour régler
ses factures à crédit. C’est en quelque sorte le délai nécessaire pour transformer en liquidité
les charges consenties tout au long du processus de production et de vente. Plus le délai est
court mieux c’est pour l’entreprise. Car celle-ci ne supporte pas une immobilisation trop
longue de la trésorerie.
Créances-clients TTC
Délai créances = ´ 360j
Chiffre d’affaire HT ´ 1,2
Délai fournisseurs :
Le crédit fournisseur est le nombre de jours moyen que met la créance d’un fournisseur
avant de devenir exigible. C’est une source de financement qui naît du cycle d’exploitation.
C’est lui qui permet d’alléger le poids financier du besoin en fonds de roulement. Plus il est
important, plus l’entreprise éprouve moins de difficulté à assumer son besoin né du cycle
d’exploitation. Son allongement décale dans le temps le moment où l’entreprise est obligée
de mouvementer sa trésorerie pour désintéresser son partenaire d’affaires. Celle-ci bénéficie
alors d’une certaine aisance dans sa trésorerie.
Dettes-frs TTC
Délai fournisseurs
´ 360j
=
(Achat revendus de M/se+ Achat
consommés de M & F) ´1,2
➢ Analyse de la rentabilité:
Pour savoir si l’entreprise utilise au mieux les ressources mises à sa disposition par les
apporteurs de capitaux, il est indispensable de ressortir les rentabilités économique,
financière et commerciale.
Rentabilité commerciale
Ce ratio met en évidence le résultat réalisé par l’activité commerciale déduction faite de
toutes les charges supportées par l’entreprise.
Rentabilité économique:
La rentabilité économique détermine le revenu lié à l'exploitation dégagé par l'entreprise par
rapport aux moyens investis dans celle-ci. Elle est mesurée à travers le ratio Résultat
d'exploitation (REX) sur actif économique. L'actif économique (AE) est défini comme
l'ensemble des moyens investis dans l'entreprise, placés sous son contrôle et nécessaires à
son exploitation. Il regroupe les immobilisations liées à l'exploitation courante et le besoin
en fonds de roulement. Par conséquent, nous ne prendrons pas en compte les non-valeurs
ainsi que les immobilisations financières.
Ce ratio doit être suivi dans le temps pour s’assurer que son évolution est favorable ou
constater sa dégradation. Une analyse plus approfondie passera par sa décomposition.
Le ratio de rentabilité économique peut être décomposé en intégrant le chiffre d'affaires. On
aura alors deux ratios:
Un ratio de profitabilité = Résultat d'exploitation après impôt/
CA Un ratio de rotation des actifs = CA / Actif économique
Le premier ratio nous renseigne sur la politique de maximisation du résultat économique
par la combinaison d'un objectif de volume, d'un objectif de prix et d'un objectif de coûts.
La réalisation de ces objectifs repose sur l'organisation interne de l'entreprise, sa gestion
des coûts et son efficacité commerciale.
Le second ratio montre dans quelle mesure l'entreprise arrive à minimiser ses ressources
pour réaliser sa production. Ce ratio n'a de sens que comparé au secteur.
La rentabilité financière :
Représente la rentabilité offerte aux actionnaires. Elle peut se mesurer de diverses façons.
La façon la plus concrète est de calculer la richesse revenant directement aux actionnaires
à travers le résultat net, rapporté aux capitaux propres.
RF = RNE = RNE ×
Passif économique Fond propre Passif
économique Fond propre
Pour comprendre l’évolution d’une entreprise, il est nécessaire de disposer, pour chaque
exercice comptable, d’un certain nombre d’informations que ne fournissent pas directement
les documents classiques tel que le bilan et le CPC.
Citons à titre d’exemple :
Le montant des investissements réalisés durant l’exercice ;
Le montant de l’endettement contracté durant l’exercice ;
Le montant des dividendes distribués durant l’exercice…
L’analyse dynamique fait appel aux flux financiers qui circulent dans l’entreprise. Elle
marque sa préférence pour la trésorerie et sa variation au cours de la période. Elle veut
saisir les causes de cette variation et ces implications sur la vie et la survie de l’entreprise.
Plusieurs approches ont été développées pour cerner ces flux financiers qui ont cours dans
l’entreprise et qui peuvent révéler le risque de défaillance. Nous avons :
-Le tableau de financement
-Le tableau de flux de trésorerie
-
Passif circulant (5) X X X Ou X
EXERCICE
EMPLOIS ET RESSOURCES EXERCICE PRECEDENT
Emplois Ressources Emplois Ressources
I-RESSOURCES STABLES DE L'EXERCICE
(FLUX)
Autofinancement (A)
Capacité d'autofinancement
- Distribution de bénéfices
Cessions et réductions d'immobilisations (B)
Cessions d'immobilisation
Incorporelles
Cessions d'immobilisation
Corporelles
Cessions d'immobilisations
Financières
Récupérations sur créances
immobilisées
Augmentation des capitaux propres et
Assimilés (C)
subvention d'investissement
Augmentation des dettes de financement (D)
(Nettes de primes de remboursement)
TOTAL I : RESSOURCES
STABLES (A+B+C+D)
II – EMPLOIS STABLES DE
L'EXERCICE (FLUX)
Acquisitions et augmentations
D'immobilisations (E)
acquisitions d'immobilisations
incorporelles
acquisitions d'immobilisation
corporelles
acquisitions d'immobilisation
financières
augmentation des créances
immobilisées
Remboursement des capitaux
propres (F)
Remboursement des dettes de
Financements (G)
IV – VARIATION DE LA
TRESORERIE NETTE ou ou
TOTAL GENERAL
C'est la prévision des entrées et des sorties de fonds dans le but de déterminer les besoins
futures de l'entreprise et éventuellement de s'assurer que celle-ci pourra obtenir les sommes
qui lui manquent.
L'objet de la gestion de trésorerie est donc de prévoir les flux de trésorerie dans le but de
déterminer :
Le diagnostic financier met en évidence des points faibles et des points forts dans la
structure financière de l’entreprise et au niveau de sa rentabilité.
A partir des constats, l’analyse des difficultés, des dysfonctionnements ou des déséquilibres
conduit à la recherche des causes puis des solutions pour mettre en place un plan de
redressement.
E-mail : BALADI.MOHAMMED@hotmail.com.
N° de la patente : 39812137.
Total 305 657 0,00 397 136,64 1 309,30 234 499,41 234 987 234 616,53 0,00
1. L’analyse statique :
1.1. La structure financière et de trésorerie
L’équilibre financier
L’entreprise n’a pas de dettes, il se suffit des ses ressources pour le financement de son
activité donc l’entreprise a une structure financière optimale, l’entreprise est indépendante
financièrement.
Ratios de trésorerie globale :
Commentaire :
La société dégage un fonds de roulement positif de 163 829.41, elle finance donc la totalité
de ses immobilisations par les capitaux permanents.
Besoin en fond de roulement
Besoin en fond de roulement = (0,00+397 136,64) – 234 616,53 =
162 520,11
Commentaire :
. Dans ce cas, les emplois d’exploitation de l’entreprise sont supérieurs aux ressources
d’exploitation. L’entreprise doit donc financer ces besoins à court terme à l’aide de son
excédent de ressources à long terme (FR).
Trésorerie nette
Trésorerie nette = 163 829.41 - 162 520,11 =1309,3
Commentaire :
La trésorerie nette est positive cela veux dire que les ressources financières de l’entreprise
sont suffisantes pour couvrir les besoins ce qui signifie que la situation de l’entreprise est
saine.
= 1 6 j o u rs
Commentaire : l’entreprise met 16jours en moyenne à régler ses f a c tu r e s fournisseurs.
2. L’analyse dynamique
La société NOUVEAU DALLAGE est dispensée de l’établissement de l’état de soldes
de gestion, du tableau de financement selon l’article 21 des obligations comptables des
commerçants loi N°9-88 B.O. du 31/12/1992 .le chiffre d’affaire de la société est neuf cent
quarante huit mille et huit cent huit millions de dirhams.
NOUVEAU DALLAGE est une société de petite taille et ni pas âgée ce qui justifie la
simplicité de pouvoir, de prendre les décisions ; ainsi que le cumul entre les trois fonctions
entrepreneuriales avec la concentration de capitale entre les mains d’un seul associe
déterminer le type fermé de capitale à caractère familiale.
Cette entreprise à un environnement favorable, CA est positif, aussi sa stratégie de
croissance est interne.
2. L’analyse des résultats : le diagnostic financier
▪ L’analyse de structure financière :
- L’équilibre financière est largement assuré, l’entreprise ne fait pas recours aux dettes
de financement.
- Les fonds propre représenté 99,79% au taux d’endettement.
- L’entreprise dégage une capacité de financement de 1.69, qui lui permet de s’assurer
la solvabilité à court terme.
▪ L’analyse de rentabilité
- Le degré de rotation d’actif est faible l’entreprise à une stratégie de prix qualité
conservatrice.
- L’effet de levier satisfait l’actionnaire sa variation (RF – RE) est positif.
▪ L’analyse de liquidité
- Le fond de roulement est positif c.-à-d. La société à des ressources permanent
susceptible de financier sont actif immobilisée.
- Son besoin de fond de roulement globale est positif c.-à-d. ses actifs cycliques
arrivent à financer ces dettes circulants.
- La trésorerie net est positive cela veux dire que la société à un fond de roulement
capable de financer aussi bien l’actif immobilisé et son besoin de cycle
d’exploitation. .
▪ L’analyse de l’activité
- La société à une bonne gestion de cycle d’exploitation
- Ste NOUVEAU DALLAGE arrive à couvrir leurs règlements fournisseurs par leurs
encaissement
IV. Recommandations :
Des mesures préventives tels que :
Conclusion générale
L’objectif de mon travail était de réaliser un diagnostic financier de la société
NOUVEAU DALLAGE un diagnostic qui soit de nature à sonder la situation de la société
pour mettre en en évidence les leviers sur lesquels elle doit s’appuyer pour améliorer sa
performance (la solvabilité, la rentabilité et l’équilibre financier).
L’analyse pratique menée ressort que NOUVEAU DALLAGE est une société de
petite taille et ni pas âgée ce qui justifie la simplicité de pouvoir, de prendre les décisions ;
ainsi que le cumul entre les trois fonctions entrepreneuriale à savoir la prise de décision , la
prise de risque et le contrôle de son activité . Le capital est concentré entre les mains d’un
seul associe cela veux dire que l’entreprise aura un caractère familiale.
En effet, l’entreprise au cours de la période retenue pour financer son activité, elle a
sollicité son autofinancement et ses propres moyens.
Au terme de ce mini projet et à la lumière de l’analyse que j'ai menée, mon regret tout
au long de ce travail est dû a une certaine opacité de l’information financière de l’entreprise
ainsi qu’aux nombreuses difficultés dans la recherche et la transmission d’informations qui
j’aurai permis d’affiner davantage mon travail.
Bibliographie et
webographie
Bibliographie :
‘ CONSO, P. La gestion financière de l’entreprise, Paris, tome 1, édition Dunod, 1978.
‘ JOLIVET et KOSKAS. L’analyse financière, Paris, édition public-union, 1978.
‘ MARION, A. Analyse financière, concepts et méthodes, paris, édition Dunod, 1966.
‘ MEUNIER-ROCHER, B. Le diagnostic Financier, Editions d'Organisation,
4e édition, 2006.
Webographie :
- www.Comptanoo.com
- www.Vernimmen.fr
- www.cours-comptabilite.com
- www.aidecomptabilite.com
- www.anafi.fr
ANNEXES
Tableau n° 4 ETAT DES SOLDES DE GESTION(E.S.G)
Exercice du 01/01/12 au 31/12/12
I. TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS (T.F.R)
EXERCICE EXERCICE
PRECEDENT
1 Ventes de marchandises (en l’état)
2 - Achats revendus de marchandises
8 + Subventions d’exploitation
9 - Impôts et taxes 109,50 27,00
10 - Charges de personnel 72 060,00 12 010,00
Le diagnostic
financier et le rôle du
fiduciaire
Réalisé par : Hind Sassioui