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ENSA OUJDA

Cours
Etude de la retenue
Introduction
Un barrage est conçus pour répondre aux objectifs économiques classique a savoir ,
l’alimentation en eau potable, l’irrigation, la production de l’énergie en tenant en
considération la variation de la répartition annuelle et interannuelle d’écoulement du cours
d’eau. Ce pendant ,il est nécessaire de régulariser ,en aval, le débit qui permettra d’assurer
les besoins demandés en tout temps et notamment dans les temps secs . Donc il faut
accumuler l’eau dans des réservoirs que l’on remplit durant les mois de fort débit et qu’on
l’on vide au cours des mois pour lesquels le debit naturel est inferieur à la demande.
I- Répartition de la retenue
Pour fixer la hauteur du barrage, il est nécessaire
de connaitre le volume qu’il faut réserver dans la
retenue pour satisfaire les besoins ( volume utile).
Alors les problèmes qui se posent sont deux types:
a-Calcul de la capacité du réservoir pour assurer un
débit minimum donné
b- calcul du débit minimum donné assurer par un
réservoir d’une capacité donnée
( cette capacité définie par la topographie du
terrain) .
En plus de ce volume réservé pour satisfaire les
besoins ( volume utile), la conception d’une retenue
tient compte un volume pour une tranche en
prévision de la sédimentation ( tranche morte) et un
volume pour l'atténuer des crues (volume
d’écrêtement des crues).
Le volume normal ( qui correspond à
la cote normal)est :
VRN= Vu+ Vtr
Alors, Hauteur normale est :
HN = Htr+Hu
Le volume total de la retenue est
comme suit :
Vt= Vtr+Vu+Vcr
donc la Hauteur à la cote PHE est :
HPHE= Htr+Hu +Hcr
= HN +Hcr
Donc,La hauteur totale du barrage est:
HT = Hm+Hu+Hcrue+R
Donc pour fixer la hauteur totale du barrage , il faut déterminer ces différents volumes (
Vtr, Vu et Vcr) et la revanche R. Ceci se base sur :
 Dépouillement de données topographiques de la cuvette (La courbe Cote-volume et la
courbe Cote –surface)
Résultat du calcul hydrologique notamment les apports interannuels et mensuels ( apport
liquide)
 Les données des apports solides
 Estimation des pertes qui sont dues à l’évaporation, et l’infiltration et leurs repartions
mensuelles et annuelles
 L’hydrogramme de la crue du projet
 Les besoins en eaux des utilisateurs à l’échelle mensuelle et annuelle
II- Dépouillement de données topographiques de la cuvette
Partant de l’idée principale que la fonction d’une retenue est d’accumuler et de
régulariser les eaux d’un cours d’eau , sa caractéristique physique primordiale est la capacité
d’emmagasinement des eaux. Cette dernière est pratiquement déterminée par planimétrie
sur un fond topographique à grande échelle de la cuvette d'accumulation permettant de
tracer les cartes topographique à grande échelle. Le résultat de cette planimétrie est la
courbe cote volume et la courbe cote surface qui sont très important dans l’étude et la
gestion de la retenue d’un barrage.

Cote Cote (m)


(m)

Surface Volume (m3)


(ha)
Une courbe "Superficie-Altitude" est construite par planimétrie de l'aire comprise entre
deux courbes de niveau successives dans l’emprise du site de la cuvette.

à partir les données cote surface , on calcul le volume partiel par multiplication l'intervalle de
la classe altimétrique par l'aire correspondante. La sommation des différents accroissements
(volumes partiels) en dessous d'une altitude donnée représente la capacité d'emmagasinement
de l'eau de la cuvette à ce niveau d'altitude
III- Détermination du volume de la tranche morte

Le volume mort est un volume qui ne participe pas à la régularisation des débits, et
accumule les sédiments du barrage. Il dépend du délai de service de l’ouvrage. :
Le volume des sédiments pour un délai de service, est donné par la formule suivante :

Avec :
 T : Durée de vie du barrage Dans certains barrages. En général,on calcule le volume
de la tranche morte T=50 ans correspondant à ladurée de vie du barrage. Pour
certains d’autres, on se contente de 10 ans.
  s : Poids spécifique des sédiments t/m3
 S : Surface du bassin versant en Km2
 Es : Érosion spécifique (la dégradation spécifique ) en (t/Km2.an)
 m : % d’alluvions qui reste dans la cuvette. Il varie entre 60% et 100%
la dégradation spécifique en t/Km2/an traduit la masse des transports solides amenée
par l’oued par Km2 de la surface du bassin versant. Pour l’estimer, on se base soit sur :
- valeurs utilisées dans des barrages à proximité et dans d’autres bassins versants
similaires.
-Sur les mesures de l’apport solide au niveau des stations de meure si le basin versant
est équipé par les moyen de mesure.
- soit on fait appel à des formules empiriques
Dans la littérature scientifique, il existe plusieurs expression pour évaluer la dégradation
spécifique . Parmi ces formules on cite:
Formule de Wischmeier et Smith (1978)
Ps = Ep.Es.F1p.Fp.Fam.Fv
avec
Ps : pertes annuelles de sol (t/ha/an)
Ep : érosivité des précipitations).
Es : érodabilité du sol ou susceptibilité du sol à l’érosion)
F1p : facteur de longueur de pente (sans dimension)
Fp : facteur de pente (sans dimension)
Fam : facteur d’aménagement (sans dimension)
Fv : facteur de conservation des sols pratiqué (sans dimension)
Formule de Fournier (1960)
Ass = (1/36) (Pm/Pam)2 (2.65) (h/S)2 (0.46)

Avec
Ass : apport solide spécifique (t/km2/an)
Pm : précipitations moyennes mensuelles du mois le plus pluvieux (mm)
Pam : précipitations annuelles (mm)
h : dénivelée moyenne (m)
S : superficie du bassin versant (km2).
Formule de Tixeront (1960)
Ta = .L0.15
Ta : apport solide total en t/km2/an
Lr : lame ruisselée.
α : paramètre empirique dépendant de la perméabilité

Formule de GRAVILLOVI

Avec :
Ta : taux de production annuelle de matériaux en
m³/km².an
T : coefficient de température
t° : température moyenne annuelle en °C
Pmoy : précipitation moyenne annuelle en m
P : périmètre du bassin versant en km
Hmoy : altitude moyenne du bassin versant en m
L: longueur du thalweg principal km
Z : coefficient empirique lié à l’érosion du bassin
versant
IV- Détermination du volume utile
Le volume utile rassemble de bas en haut et selon le degré de priorité la tranche réservée à
l’alimentation en eau potable, la tranche de l’agriculture, la tranche pour la production
hydroélectrique dans le cas ou le barrage alimente une usine hydro-électrique .
Ce volume ajouté à celui de la tranche morte correspond à la cote de retenue normale pour
déterminer le volume normal VRN =Vu+ Vtr et la hauteur normale HN = Htr+Hu à partir
de la courbe cote-volume qui est résultat de dépouillement de données topographiques de
la cuvette
Le calcul du volume util fait appel à l’équation de bilan suivante

Avec :
I : le volume d’eau entrant. Il correspond au volume d’eau déjà existant au barrage plus
le volume d’eau entrant des apports du mois ;
 : le volume d’eau sortant qui correspond aux volume livrés pour l’AEP, l’irrigation et la
production hydro-électrique ainsi qu’aux volumes perdus par évaporation et par
déversement ;
ΔE : variation d’emmagasinement au cours du mois.
Pour chaque cote C supposée au début de la simulation, on calcule les taux de
déficit  comme suit :

Et on les compare aux taux de déficits définis au départ jusqu’à ce qu’ils soient égaux.
Dans ce cas on peut dire qu’on a un volume Vu optimal.
Pour définir la capacité Vu économique, il faut disposer des données d’ écoulement
pour plusieurs année en arrière, période qui devra inclure une ou plusieurs années
sèches.
pour un dimensionnement optimal des ouvrages ou une gestion rationnelle de la
capacité, on simulera plusieurs variantes de régularisation en faisant varier les
paramètres d’entrée et de sortie tout en respectant la non dépassement de la
morphologie du site qui est défini par courbes cote- surface et cote-volume
ce volume doit prendre en considération les pertes du au infiltration et
évaporation :
V- détermination du volume des perte par infiltration

dans le cas général les pertes d’eau par infiltration dans la cuvette ou à travers de la
digue sont limitées à 10% de la capacité annuelle de la cuvette. Habituellement dans
la littérature et selon les auteur n les valeur d’infiltration varient entre 1 à 3mm/j en
moyenne .
On s’efforcera de choisir le site de la retenue de manière à assurer une bonne
étanchéité naturelle . Si les fuite sont important , on doit envisager d’améliorer
l’étanchéité de la cuvette par traitement divers.
VI- détermination du volume des pertes par du évaporation
pour les site non équipés , l »estimation d de l’ évaporation fait appel à l’utilisation
des formules empiriques. Dans littérature scientifiques , il existe plusieurs formules.
Parmi elles , on cite :
Formule de TURC

ETP : Evapotranspiration potentielle mensuelle (mm).


t : Température moyenne mensuelle du mois considéré (°C).
Ig : Radiation solaire globale du mois considéré sur une surface horizontale
(quelquescalories/cm2/jour) qui est estimé par

Avec :
h : Durée d’insolation réelle (heures).
H : Durée astronomique du jour (heures).
Iga et H ne dépendent que de la latitu
Formule de THORNTHWAITE
Cette formule déjà assez ancienne (1944) est basée sur de nombreuses expériences
effectuées sur des cases lysimétriques, elle ne fait intervenir que la température.
L’évapotranspiration potentielle est donnée par la relation suivant

Avec :
ETP : Evapotranspiration mensuelle en centimètre pour un mois fictif de 30 jours
et une durée théorique d’ensoleillement de 12 heures sur 24.
t : Température moyenne mensuelle du mois considéré (°C).
C et a sont des fonction de l’indice thermique annuel, constantes pour un lieu
donné.
a : est calculé par la relation suivante :

Dans laquelle I est l’indice thermique annuel égal à la somme des 12 indices
thermiques mensuels (i)
V- Détermination du volume d’écretement des crues
Cette tranche correspond à la quantité qui, en cas de l’occurrence de la crue de projet, se
déverse à travers de l’évacuateur de crues. Associée aux volumes précédents correspond à la
cote des plus hautes eaux dont le calcul fait appel à la procédure de calcul de laminage de
crue du projet :
V- a-Définition de laminage de crues
Le laminage d’une crue correspond à la réduction du débit de pointe de son
hydrogramme par des moyens naturels ou artificiels. Le laminage artificiel se fait à travers
un réservoir. Lorsqu’une onde de crue entre dans un réservoir muni d’un système de
vidange, le débit sortant produit un hydrogramme ayant une pointe décalée dans le temps
et plus faible que celle de l’hydrogramme d’entrée. Il est un élément important dans la
conception des réservoirs et des bassins de rétention. Le calcul du laminage en réservoir
sert à établir l’hydrogramme de crue en aval des réservoirs à partir l’hydrogramme des
apports QE(t).
Le laminage des crues a pour objectif
principal l’optimisation des dimensions de
l’évacuateur des crues notamment la largeur
déversant et détermination la tranche du
réservoir réservé au volume dû à la différence
de debit apports QE(t) et le débit sortie QE(t) .
V- b-Mécanisme de laminage
une crue fait monter le plan d’eau depuis le NNR, au maximum jusqu’ ‘au PHE, constituant
ainsi un volume tampon on dit alors que la retenue lamine la crue, le laminage sera d’autant
plus important que la retenue sera étendue. En effet, pendant la crue de débit QE(t)) , si
l’évacuateur permet l’écoulement d’un débit QS(t)˂ QE(t(t) , la différence QE(t)- QS(t)-sert à
élever le niveau du plan d’eau, la baisse de ce plan s’effectuant après le passage de la crue.

Le débit qui passe dans l’évacuateur de crue (Qs) est inférieur à celui de la pointe de la crue
à l’entrée de la retenue (QE). L’effet de laminage de crue dépend de la forme de
l’hydrogramme et de la forme de la partie supérieure de la retenu. Prendre en compte
l’effet de laminage de crue revient à déterminer Qs max à partir de QE max à chaque pas de
temps on a l’égalité suivante :

Avec QE (t) : débit de crue (m3/s) ,QS(t) : débit déversé (m3 /s),dV : variation du volume
(m3) et dt : variation de temps .
Le débit entrant QE est définit par l’hydrogramme de la crue de projet (1/1 000 pour un
barrage en béton et 1/10 000 pour un barrage en remblai) et le débit sortant QS est
fonction du niveau de l’eau, de type et des caractéristiques du pertuis et de l’évacuateur
tandis que le volume est obtenu de la courbe cote-volume.
Considérons QE(t1), QE (t2) les débits d’entrée, QS (t1), QS (t2) les débits de sortie et V1,
V2 les volumes aux instants t1 et t2.
L’équation de continuité en termes de valeur moyenne devient :

La résolution de cette équation se base sur les données suivantes:


 Volume du réservoir en fonction de la hauteur : V= f(h) « courbe cote volume »
Débit sortant par le déversoir en fonction de la hauteur Qs = f(h)
Hydrogramme de débit d’entrée discrétisé à chaque instant QE = f(t)

QE i+1
QE
QE i
V- c-Méthodes de calculs du laminage de crue
Différentes méthodes ont été élaborées pour résoudre le problème du laminage. Parmi
elles on trouve:
 Méthode de Blackmore
Méthode de Kotcherine
 Méthode de Hildenblat
Méthode de Puls
V- c- 1-- Méthode de Blackmore
La méthode de Blackmore permet de résoudre graphiquement le problème du
laminage.
Pendant un intervalle de temps Δt, la variation du volume d’eau stockée ΔV se traduit
par ’expression :
ΔV= (Q E- Q s).Δt
Q E.Δt=Qs.Δt + ΔV
Pour des instants entre les temps t1et t2, avec : Δt = t2-t1
Méthode de Kotcherine
La méthode de Kotcherine (Ivanov et al, 1979) est un procède grapho-analytique qui
se base sur les principes suivants
a) L’hydrogramme de crue est considère comme un triangle ou un trapèze,
b) Les débits transitent par l'évacuateur de crue se déversent selon une fonction linéaire,
c) Le laminage commence avec le remplissage de la cuvette au niveau normale de la
retenue cote normale).
d) Les pertes par infiltration et évaporation sont considérées comme nulles au moment
de la crue.
Le débit laminé est en fonction du débit de projet et des volumes (volume de la crue et
volume de transformation).
L'expression qui caractérisé cette variante généralisée de la méthode de Kotcherine est
la suivante :

Avec,
- Qmax: Débit de la crue de projet de fréquence (m3/s).
-qmax: Débit à laminer (m3/s).
-Vt: Volume de transformation (m3).
-Vc : Volume de la crue (m3).
-K : Coefficient de forme de l’hydrogramme
Dans le cas d’un d’hydrogramme de forme triangulaire, le débit laminé est :

Cette relation montre une réduction du débit de pointe de la crue au fur et à mesure
que le niveau d’eau augmente dans la cuvette,
Dans le cas d’un hydrogramme de crues de forme trapézoïdale

Avec : η = T / (T+ t2 ) ou η : La durée relative et T : Le temps de base ou durée de la crue

D'ensemble, avec la courbe Vt = f (h) et la courbe de débits en fonction de la hauteur au


dessus du déversoir, ces expressions permettent le calcul des débits et des volumes
transformés de manière graphique.
Méthode de Hildenblat

Cette Méthode est un méthode grapho –analytique base l’équation du bilan d’eau

Avec :
Q : débit entrant (m3/s) et q : débit sortant (m3/s
on obtient

Donc les inconnues sont : V2 et q2 qui ‘il faudrait déterminer

- La première étape consiste à déterminer des débits déversants en fonction de


la variation du volume d’eau au dessus du déversoir
Puis tracer la courbe q= f (v+1/2 q Δt)
- La deuxième étape Connaissant V1, V2, V3 …..Vt ; on tire du graphe q= f( V+1/2 q
Δt ) les débits déversants correspondants q1 q2 q3 ………qt .
- La troisième étape Les hydrogrammes d’entrée (crues) et de sortie (débits
déversants ) .
Méthode de Puls
La méthode de Puls modifiée est utilisée pour acheminer les écoulements dans les
cours d’eau à travers les réservoirs . On emploie très souvent la méthode Puls pour le
laminage de crue en réservoir.
Dans la méthode de Puls est bas é sur l’équation suivante :

où Δt indique un pas de temps. Dans la pratique, on admet que QE1, QE2, QS1et S1sont
connus et que OS2et S2sont à déterminer par laminage.
Dans ce cas, la solution de cette équation nécessite deux courbes de laminage de crue
traduisant les relations :


h est la hauteur, est alors résolue à l’aide des relations d’emmagasinement-hauteur et
débit hauteur.
Le processus de laminage consiste à insérer les valeurs connues au début de la période de
laminage et la valeur correspondante de Qs2 peut être estimée à partir de la courbe de
laminage. Ainsi le calcul est répété sur tous les autres intervalles de laminage Δt.
La méthode de Puls consiste à :
VI- Détermination la revanche
Cette une hauteur ajoutée au dessus du niveau des plus haute eaux( NPHE) pour
éviter la submersion de l’ouvrage par des vagues générées par le vent ou de séisme. En
effet, lorsque le vent souffle sur la retenue du barrage, il génère au bout d’une certaine
durée des vagues qui peuvent se propager en direction du barrage dans le cas le vent
souffle en direction du barrage. Cette hauteur (la revanche) constitue une tranche
supplémentaire d’amortissent dés crues exceptionnelles.
La revanche libre peut etre estimé par:
- la formule de Stevenson et Monitor qui est la suivante:
R= hw + ½ he
h
- la formule de Davis qui est la suivante:

R=0.75 Hv + V2/2g

-Ou la hauteur de vagues peut etre estimé par des formules suivantes:
Ou W est la vitesse du vent en Km/h

VII- Détermination la vitesse de vent


Pour la connaissance du vent, il faut distinguer :
- une approche avant-projet, où on peut se contenter d’une carte de vent ou règles
existantes ;
- une approche projet, où il est nécessaire d’obtenir des services de Météo des
données plus locales, avec indication des vents selon leur direction

On a vu que la revanche doit être calculée dans deux combinaisons rares. En l’absence
de données de vent pour des périodes de retour élevées, on pourra utiliser les
indications de ROSA 2000 :
La vitesse de vent pour une période de retour T en années est donnée par :
Ou par le tableau suivant qui donne le facteur multiplicatif entre la vitesse du vent 50
ans et la vitesse du vent T ans :

On retiendra que la vitesse du vent pour une période de retour 1000 ans vaut 1,2 fois
celle pour 50 ans. Par exemple, si la vitesse de vent cinquantennale vaut 150 km/h, la
vitesse millénnale vaut 180 km/h.

Au Maroc, on utilise généralement en absence de données, les valeurs


suivantes recommandées par l’USBR:
- U = 80 km/h pour le cas des PHE.
- U = 160 km/h pour le cas de la RN.
VI- hauteur total du barrage

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