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Zone d’action de l’ABHT

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Géographiquement, la zone d’action de l’ABHT comprend des paysages très
contrastés : des reliefs du Haut Atlas aux plaines alluviales du Haouz de
Marrakech, aux dépressions endoréiques de la Bahira et à la bande côtière
d’Essaouira. Elle s’étend sur une superficie de près de 26 000 km².

La zone compte administrativement :


• La totalité de la préfecture de Marrakech et des provinces de Chichaoua,
d’Al Haouz et d’Essaouira ;
• Une partie des provinces d’El Kelaa des Sraghnas, de Rhamna, de Safi, de
Youssoufia, de Taroudant et d’Agadir Ida Ou Tanane.

La population urbaine totalise 1 295 852 habitants, d’après le recensement


général de 2014. Soit une augmentation de 20 % par rapport à celle de 2004.
Elle se répartit sur 15 municipalités, 5 arrondissements et 14 centres .

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Présentation de la zone

• superficie de 26 000 km²(3% TN)


• population urbaine 1 295 852 hab
• 15 municipalités, 5
arrondissements et 14 centres
• Activité agriculture et l’élevage
• Activité industrielle et minières
• Tourisme et artisanat

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• L'économie est basée essentiellement sur
l'agriculture et l'élevage. Les activités
industrielles et minières, le tourisme et l'artisanat
occupent également une place importantes.

• En effet, la conjugaison sectorielle du PIB de la


région est dominée par le secteur agricole avec
15 % du PIB, suivi du secteur Industriel et minier
avec 14 % et du secteur immobilier avec 13 %. Le
secteur «hôtels et restaurants» ne génère
directement que 7 % du PIB Régional.

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Contexte climatique

Les distributions des conditions climatiques dans le bassin du Tensift


soulignent les contrastes entre les reliefs, et leur position par rapport
à l’Atlantique.
• L’ensemble de la plaine du Haouz de Marrakech et Mejjate fait
partie de la zone climatique continentale semi-aride avec une
pluviométrie de 250 mm en moyenne annuelle.
• Le secteur géographique de la Bahira appartient à la zone semi-
aride caractérisée par une pluviométrie faible sur l’ensemble de la
plaine (précipitations annuelles moyennes de l’ordre de 270 mm)
avec des variations interannuelles très élevées.
• Sur les hauts reliefs de l’Atlas, la pluviométrie atteint 800 mm.
• Dans les Bassins Côtiers Atlantiques, la pluie moyenne interannuelle
est d’environ 350 mm ; elle passe de 300 mm vers l’embouchure à
400 mm en amont des bassins.

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Précipitations annuelles moyennes de 270 mm

La pluviométrie dans le bassin du Tensift 7


Contexte Hydrologique
La zone comprend 2 principales unités hydrologiques : le bassin du
Tensift, et les bassins côtiers atlantiques (unité Ksob-Iguezoullen).

le bassin du Tensift:
• L’Oued Tensift prend naissance dans le Haut Atlas, à 4000 m
d’altitude. Avec une longueur d’environ 250 km, il se jette dans
l’océan atlantique après avoir reçu les apports de nombreux
affluents, notamment les oueds : Rdat, Zat, Ourika, Rheraya, N’Fis...
• Le bassin versant du Tensift s’étend sur superficie de 19 400 km 2 .

Les Bassins Côtiers Atlantiques:


Les oueds les plus importants dans cette unité hydrologique sont les
oueds Ksob, Iguezoullan et Zaytoun.

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Les Ressources en eau de surface
Le potentiel des ressources en eau de surface est : 1142 Mm3
Les ressources en eau de surface mobilisées : 608 Mm3

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Les Ressources en eau de surface

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Barrage LALLA TAKERKOUST
Capacité utile de la retenue 69 millions de m3 12
Barrage YAACOUB MANSOUR
Capacité utile de la retenue 70 millions de m3 13
Barrage IGOUZOULANE
Capacité utile de la retenue 17 millions de m3 14
Contexte hydrogéologique

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• La région est caractérisée par la présence de structures géologiques
très diversifiées qui sont à l'origine de l'inégale répartition
géographique des eaux souterraines.

• Les unités hydrogéologiques d'extension notable sont comprises


dans la couverture sédimentaire qui forme le sous-sol de plaines et
de plateaux.

• On distingue les nappes du Haouz-Mejjate, de Bahira, de Meskala,


la nappe côtière d’Essaouira et l’unité de Mejjat - Chichaoua.

• les fortes concentrations en nitrates et la salinité sont les


principales causes de dégradation des eaux souterraines du bassin
du Tensift. Cette dégradation est d’origine urbaine et/ou agricole
selon les cas.

• Le potentiel des nappes, qui représente en fait leurs ressources


renouvelables, est globalement évalué à 313 Mm3/an.

• La surexploitation des nappes est évaluée à – 105 Mm3/an.


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Les Ressources en eau souterraines

Principales nappes du bassin du Tensift


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Plan d’action et Recommandations

• L’optimisation de la gestion, la maintenance de l’infrastructure


existante, la réalisation de grands barrages.
• Le dessalement de l’eau de mer.
• Programme national de l’économie de l’eau d’irrigation
( économiser 40 Mm3/an).
• Réutilisation des eaux usées dans l’arrosage des espaces verts et
des Golfs ( un volume de 33 Mm3/an ).
• Transfert d’eau du bassin Oum Er Rbia vers le bassin du Tensift (à
partir du barrage Al Massira 150 Mm3/an).
• la protection des ressources en eau superficielles à travers la
délimitation du domaine public hydraulique le long des cours d’eau
et l’aménagement des bassins versants en amont des barrages.
• L’élaboration et la mise en œuvre de contrats de nappes
notamment pour les nappes déficitaires dont les nappes du Haouz
et de la Bahira.

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La recharge
artificielle
des nappes
surexploitées

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