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Orthogonalité
u = 0 ou Ð
v = 0 , le produit scalaire de Ð
Ð
→ Ð
→
Si Ð
→ → →
u et Ð
→
v est
Ð
→ v = 0.
u .Ð
→
b) en projetant orthogonalement
Soient Ð
→
u et Ð→
v deux vecteurs non nuls du plan.
u = OA et Ð v = OB.
Ð→ Ð→
Soit O un point du plan. Soient A et B les points du plan tels que Ð→ →
Soient H est le projeté orthogonal de B sur la droite (OA) et K est le projeté orthogonal de A sur la droite (OB).
K
B
O H Ð
→
u A
De plus, si le vecteur OH est nul, OA.OH = 0 et si le vecteur OH n’est pas nul, OA.OH = OA × OH si les vecteurs
ÐÐ→ Ð→ ÐÐ→ ÐÐ→ Ð→ ÐÐ→
OA et OH sont de mêmes sens et OA.OH = −OA × OH si les vecteurs OA et OH sont de sens contraires.
Ð→ ÐÐ→ Ð→ ÐÐ→ Ð→ ÐÐ→
B B
Ð
→ B Ð
→
v v
Ð
→
v
H O Ð
→
u A O=H Ð
→
u A O H Ð
→
u A
Ð
→ v = −OA × OH
u .Ð
→ Ð
→ v =0
u .Ð
→ Ð
→ v = OA × OH
u .Ð
→
Ð
→ v = xx′ + yy ′ .
u .Ð
→
v = (∥Ð
u +→
v ∥2 − ∥Ð v ∥2 ) ,
u ∥2 − ∥Ð
Ð
→ 1 → Ð
u .Ð
→ → →
2
ou aussi
v = (∥Ð
u ∥ + ∥→
v ∥2 − ∥Ð v ∥2 ) ,
u −Ð
Ð
→ 1 → 2 Ð
u .Ð
→ → →
2
u = AB et Ð
v = AC, on obtient
Ð→ Ð→
Si on pose Ð
→ →
v = AB.AC = (AB 2 + AC 2 − BC 2 ) .
Ð
→ Ð→ Ð→ 1
u .Ð
→
2
u2 =Ð
Ð
→ → u = ∥Ð
u .Ð
→ u ∥2 .
→
u2 =Ð
Ð
→ → u = ∥Ð
u .Ð
→ u ∥2 = x2 + y 2 ,
→
et donc aussi
√ √
∥Ð
u∥=
→ Ð
→ u =
u .Ð
→ x2 + y 2 .
3) Vecteurs orthogonaux
Soient Ð
→
u et Ð
→v deux vecteurs du plan. Ð →
u et Ð→
v sont orthogonaux si et seulement si Ð→ v = 0.
u .Ð
→
̂
A
c b
̂
̂
B
C
B C
a
u = AB et Ð
v = AC.
Ð
→ Ð→ → Ð→
Il existe au moins un plan P contenant les points A, B et C. L’unité de longueur dans P étant la même
que celle choisie dans l’espace, on pose :
√
v = AB.AC et ∥Ð
u∥= Ð u 2 = AB.
Ð
→ Ð→ Ð→
u .Ð
→ → →
Commentaire 1. Le plan P est uniquement défini si les points A, B et C ne sont pas alignés.
Commentaire 2. La valeur de Ð →u .Ð
→
v dans la définition ci-dessus ne dépend pas du choix des points A, B et C.
u = A′ B ′ et Ð
v = A′ C ′ , on a :
ÐÐ→ ÐÐ→
En effet, si on choisit trois autres poins A′ , B ′ et C ′ tels que Ð
→ →
A′ B ′ .A′ C ′ = (A′ B ′2 + A′ C ′2 − B ′ C ′2 )
ÐÐ→ ÐÐ→ 1
2
= (AB 2 + AC 2 − BC 2 ) = AB.AC = Ð
1 Ð→ Ð→ → Ð
u .→
v.
2
Commentaire 3. Comme dans le plan, le carré de la norme de Ð →
u est aussi le produit scalaire de Ð
→
u par lui-même
Ð
→ Ð
→ Ð→
et le produit scalaire de u par lui-même est appelé le « carré scalaire de u » et se note u 2 :
u 2 = ∥Ð
u =Ð u∥ .
2
pour tout vecteur Ð
→
u, Ð
→
u .Ð
→ → →
Définition 2. Soient Ð
→
u, Ð
→
v deux vecteurs. Ð
→
u et Ð
→
v sont orthogonaux ⇔ Ð
→ v = 0.
u .Ð
→
Commentaire. Les deux premières propriétés sont immédiates car on peut penser les deux vecteurs Ð
→
u et Ð
→
v dans
un plan. On admettra la troisième propriété c’est-à-dire la possibilité de distribuer. h
Puisqu’on a le droit de distribuer, comme dans le plan, on a les identités remarquables :
(O, i , j , k ) est un repère orthonormal (ou orthonormé) de l’espace si et seulement si les vecteurs i , j et
Ð→ Ð → Ð → Ð→ Ð →
Ð
→
k sont de norme 1 et deux à deux orthogonaux.
i . j = i . k = j . k = 0,
Ð
→Ð → Ð →Ð → Ð →Ð →
et
i . i =∥ i ∥ =1= j .j = k.k.
Ð
→Ð → → 2
Ð Ð→Ð → Ð →Ð→
v = (x i + y j + z k ) . (x′ i + y ′ j + z ′ k )
Ð
→ Ð
→ Ð→ Ð
→ Ð→ Ð→ Ð→
u .Ð
→
= xx′ + yy ′ + zz ′.
u =Ð
En particulier, quand Ð
→ →
v , on obtient
u 2 = x2 + y 2 + z 2 .
Ð
→
Exemple. Si Ð → v ont pour coordonnées respectives (2, −1, 3) et (0, 4, 5) dans un certain repère orthonormal
u et Ð
→
de l’espace, alors
Ð
→ v = 2 × 0 + (−1) × 4 + 3 × 5 = 11,
u .Ð
→
et
√ √
u∥ =
∥Ð 22 + (−1)2 + 32 = 14.
→ 2
Théorème 4. Soient Ð
→
u et Ð→
v deux vecteurs de l’espace.
• Si u = 0 ou v = 0 , u .Ðv = 0.
Ð
→ Ð
→ Ð
→ Ð
→ Ð
→ →
v ∥ × cos (̂
u ∥ × ∥Ð
• Si u ≠ 0 et v ≠ 0 , u . v = ∥Ð v ) où (̂ v ) désigne l’angle non orienté entre Ð
Ð
→ Ð
→ Ð
→ Ð
→ Ð
→ Ð→ → → Ð
→
u ,Ð
→ Ð
→
u ,Ð
→ →
u
Ð
→
et v .
Solution. On a
̂
Ð→ Ð→
̂
cos AOB = cos (OA, OB) =
Ð→ Ð→ OA.OB
OA × OB
.
√ = 2 × (−1) + 1√
× 1 + 0 × 3 =√
−1.
Ð→ Ð→
• OA.OB √
• OA = 22 + 12 + 02 = 5 et OB = (−1)2 + 12 + 32 = 11.
avec de plus :
H O Ð
→
u A O=H Ð
→
u A O H Ð
→
u A
Ð
→ v = −OA × OH
u .Ð
→ Ð
→ v =0
u .Ð
→ Ð
→ v = OA × OH
u .Ð
→
d) Expression du produit scalaire avec des carrés de normes ou des carrés de distances
Théorème 5. Soient Ð →
u et Ð→
v deux vecteurs de l’espace.
u . v = (∥Ð u +Ðv ∥ − ∥Ðu ∥ − ∥Ðv ∥ ) = (∥Ð
u ∥ + ∥Ðv ∥ − ∥Ð v ∥ ).
u −Ð
Ð
→ Ð→ 1 → → 2 → 2 → 2 1 → 2 → 2 → → 2
2 2
u = AB et Ðv = AC, alors
Ð→ Ð→
Si on pose Ð
→ →
v = (AB 2 + AC 2 − BC 2 ).
Ð
→ 1
u .Ð
→
2
III. Orthogonalité
1) Orthogonalité de deux droites de l’espace
On connaît déjà la notion de droites perpendiculaires :
Remarque. Deux droites perpendiculaires sont orthogonales mais deux droites orthogonales ne sont pas
nécessairement perpendiculaires car deux droites orthogonales ne sont pas nécessairement coplanaires ou encore
deux droites orthogonales ne sont pas nécessairement sécantes.
Exemple. Dans le cube ABCDEF GH ci-dessous, les doites (CD) et (EH) sont orthogonales. En effet, la parallèle
à la droite (EH) passant par D est la droite (DA). La droite (DA) et la droite (CD) sont coplanaires
et dans le plan ACD contenant ces deux droites, les droites (DA) et (CD) sont perpendiculaires.
Par suite, les parallèles aux droites (EH) et (CD) passant par D sont perpendiculaires et donc les droites (CD)
et (EH) sont orthogonales.
E
F
D
C
A
B
Ainsi, deux droites de l’espace sont orthogonales si et seulement si des vecteurs directeurs de ces droites sont
orthogonaux. Ce résultat fournit un outil très pratique pour établir l’orthogonalité de deux droites. On va le
constater par exemple dans la démonstration du théorème suivant :
Ð
→ u ′′ = (k Ð
u ′ .Ð
→ u ) .Ð
→ u ′′ = k Ð
→ → u ′′ = 0.
u .Ð
→
Ð
→ u ′ = 2 × (−4) + (−1) × 1 + 3 × 3 = −8 − 1 + 9 = 0.
u .Ð
→
Les vecteurs Ð
→
u et Ð
→
u ′ sont orthogonaux et donc les droites D et D ′ sont orthogonales.
2) Puisque les droites D et D ′ sont orthogonales, les droites D et D ′ sont perpendiculaires si et seulement si
les droites D et D ′ ont un point commun.
Etudions donc l’intersection des droites D et D ′ . Soient M (−1 + 2t, 3 − t, 1 + 3t), t ∈ R, un point de D et
M ′ (−1 − 4t′ , 4 + t′ , −8 + 3t′ ), t′ ∈ R, un point de D ′ .
⎧
⎪ −1 + 2t = −1 − 4t′ ⎧
⎪ t′ = −1 − t ⎧
⎪ −2t = 4 ⎧
⎪ t = −2
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪
M =M ⇔⎨ 3−t=4+t ⇔ ⎨ −1 + 2t = −1 − 4(−1 − t) ⇔ ⎨ 6t = −12 ⇔ ⎨ t = −2
⎪ ⎪ ⎪ ⎪
′ ′
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪
⎩ 1 + 3t = −8 + 3t ⎩ 1 + 3t = −8 + 3(−1 − t) ⎩ t = −1 − t ⎩ t =1
′ ′ ′
t = −2
⇔{ ′
t =1
.
I
E F
D
C
A B
Les droites (AI) et (BJ) sont-elles orthogonales ?
Solution.
I
E F
D
C
A B
• AB.EJ = EF . ( EH) = EF .EH = 0 car la face EF GH est un carré et donc (EF )(EH).
Ð→ Ð→ Ð→ 1 ÐÐ→ 1 Ð→ ÐÐ→
2 2
• BF .BA = 0 car la face ABF E est un carré et donc (BF )(BA).
Ð→ Ð→
• BF .AE = AE.AE = AE 2 = 1.
Ð→ Ð→ Ð→ Ð→
• BF .EJ = AE. ( EH) = AE.EH = 0 car la face ADHE est un carré et donc (AE)(EH).
Ð→ Ð→ Ð→ 1 ÐÐ→ 1 Ð→ ÐÐ→
2 2
• F I.BA = ( F G) .F E = F G.F E = 0 car la face EF GH est un carré et donc (F E)(F G).
Ð→ Ð→ 1 Ð→ Ð→ 1 Ð→ Ð→
2 2
• F I.AE = ( F G) .BF = F G.BF = 0 car la face BCGF est un carré et donc (BF )(F G).
Ð→ Ð→ 1 Ð→ Ð→ 1 Ð→ Ð→
2 2
• F I.EJ = ( F G) . ( EH) = F G.EH = F G.F G = F G2 = .
Ð→ Ð→ 1 Ð→ 1 ÐÐ→ 1 Ð→ ÐÐ→ 1 Ð→ Ð→ 1 1
2 2 4 4 4 4
Ainsi,
AI.BJ = −1 + 0 + 0 + 0 + 1 + 0 + 0 + = .
Ð→ Ð→ 1 1
4 4
En particulier, AI.BJ ≠ 0 et donc
Ð→ Ð→
Remarque. Une droite orthogonale à un plan est nécessairement sécante à ce plan et on peut également dire que
la droite est perpendiculaire au plan.
Il ne suffit pas que la droite D soit orthogonale à une droite du plan P pour que la droite D soit orthogonale
au plan P comme le montre l’exemple ci-dessous :
∆
P
Démonstration. Si D est orthogonale à P, alors D est orthogonale à toute droite du plan P et en particulier,
D est orthogonale à deux droites sécantes du plan P.
Réciproquement, supposons que D est orthogonale à deux droites sécantes ∆ et ∆′ du plan P. Notons Ð→
u un
Ð
→′ Ð
→
vecteur directeur de ∆ et u un vecteur directeur de ∆ . Notons encore v un vecteur directeur de D.
′
G
H
E F
D C
A B
la droite (AE) est perpendiculaire aux droites (EF ) et (EH) qui sont deux droites sécantes du plan EF H.
La droite (AE) est donc perpendiculaire au plan EF H. On en déduit que la droite (AE) est orthogonale à toute
droite du plan EF H comme les droites (HF ) et (F G) par exemple. h
On peut encore démontrer (mais nous ne le ferons pas) le théorème suivant :
Théorème 9.
1) Soient D une droite de l’espace et P et P ′ deux plans de l’espace.
Si D est orthogonale à P et si P est parallèle à P ′ , alors D est orthogonale à P ′ .
Commentaire.
Ð
→
n
Un vecteur normal à un plan peut être pensé comme un vecteur directeur d’une droite orthogonale à ce plan. h
On admet le théorème suivant :
Théorème 10.
Soit P un plan de l’espace. Deux vecteurs normaux à P sont nécessairement colinéaires.
Théorème 11.
Soient P un plan de l’espace et Ð
→
n un vecteur non nul de l’espace.
Le vecteur n est normal à P si et seulement si le vecteur Ð
Ð
→ →
n est orthogonal à deux vecteurs non colinéaires
du plan P.
E F
D
C
A B
Les droites (CE) est-elle orthogonale au plan (BDG) ?
Solution.
G
H
E F
D
C
A B
Ð→ Ð→
Calculons EC.BG.
• La droite (EF ) est perpendiculaire à la droite (F B) car la face ABF E est un carré. La droite (EF ) est
perpendiculaire à la droite (F G) car la face EF GH est un carré.
Ainsi, la droite (EF ) est orthogonale aux droites (F B) et (F G) qui sont deux droites sécantes du plan (BCF ).
Par suite, la droite (EF ) est orthogonale au plan (BCF ). On en déduit que la droite (EF ) est orthogonale à toute
droite du plan (BCF ) comme la droite (BG) par exemple et donc EF .BG = 0.
Ð→ Ð→
• Les segments [F C] et [BG] sont les diagonales du carré BCGF . On sait que ces diagonales sont perpendiculaires
et donc F C.BG = 0.
Ð→ Ð→
Finalement, EF .BG = F C.BG = 0 et donc EC.BG = EF .BG + F C.BG = 0 + 0 = 0. Ainsi, la droite (EC) est
Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ Ð→
orthogonale à la droite (BG). Par symétrie des rôles de B et D, la droite (EC) est également orthogonale à la
droite (DG).
Les droites (BG) et (DG) sont sécantes en G. En effet, si ces droites ne sont pas sécantes, puisque ces droites ont
déjà le point G en commun, ces droites sont confondues et donc le point D appartient à la droite (BG).
En particulier, le point D appartient à la face BCGF ce qui n’est pas.
On a donc montré que la droite (EC) est orthogonale aux droites (BG) et (DG) qui sont deux droites sécantes
du plan (BDG). On en déduit que
Théorème 13.
Soient P un plan de vecteur normal Ð→
n et P ′ un plan de vecteur normal Ð
→
n ′.
′ Ð
→ Ð
→ ′
P et P sont parallèles si et seulement si n et n sont colinéaires.
Ð
→
n′
P′
Ð
→
n
b) Plans perpendiculaires
P′
De même, que pour le parallélisme de deux plans, les vecteurs normaux sont pratiques pour caractériser la
perpendicularité de deux plans :
Théorème 14.
Soient P un plan de vecteur normal Ð→
n et P ′ un plan de vecteur normal Ð
→
n ′.
′ Ð
→ Ð
→ ′
P et P sont perpendiculaires si et seulement si n et n sont orthogonaux.
Ð
→
n′
Ð
→
n
IV. Equation cartésienne d’un plan défini par un point et un vecteur normal
On munit l’espace d’un repère orthonormal (O, i , j , k ).
Ð→ Ð → Ð →
Soit P un plan de l’espace. On suppose connus un point A de P de coordonnées (xA , yA , zA ) et un vecteur normal
n de coordonnées (a, b, c) (Ð
Ð
→ →
n est donc non nul ou encore l’un au moins des trois réels a ou b ou c n’est pas nul).
Soit M (x, y, z) un point de l’espace. On cherche une condition nécessaire et suffisante sur les coordonnées (x, y, z)
de M pour que le point M appartienne au plan P. On l’obtient de la façon suivante :
L’équation obtenue, à savoir a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0, est une équation cartésienne du plan P.
Théorème 15.
Soit (O, i , j , k ) un repère orthonormé de l’espace.
Ð→ Ð → Ð →
Soit P un plan de l’espace. Soient A (xA , yA , zA ) un point de P et Ð n (a, b, c) un vecteur normal au plan P.
→
Une équation cartésienne du plan P est :
a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0.
1 × (x + 3) + 0 × (y − 1) − 2(z − 2) = 0
ou encore x − 2z + 7 = 0. h
On étudie maintenant la réciproque du théorème précédent. Quand on développe puis réduit le premier membre
de l’équation a(x − xA ) + b(y − yA ) + c(z − zA ) = 0, on obtient une équation du type ax + by + cz + d = 0 où l’un au
moins des trois réels a ou b ou c n’est pas nul.
Inversement, soient a, b, c et d quatre réels tels que l’un au moins des trois réels a ou b ou c n’est pas nul puis E
l’ensemble d’équation ax + by + cz + d = 0.
Tout d’abord, l’ensemble E n’est pas vide. En effet, si par exemple a ≠ 0, le point A (− , 0, 0) appartient à E car
d
a
axA + byA + czA + d = a × (− ) + b × 0 + c × 0 + d = −d + d = 0.
d
a
Soit donc A(x , y , z ) un point de E . On note n le vecteur de coordonnées (a, b, c) (Ð
A A A
Ð→ →
n est un vecteur non nul).
Soit M (x, y, z) un point de l’espace.
Théorème 16.
Soit (O, i , j , k ) un repère orthonormé de l’espace.
Ð
→ Ð → Ð →
Solution.
1) Puisque le repère (O, i , j , k ) est orthonormal et qu’une équation cartésienne du plan P est 2x − y + z + 3 = 0,
Ð→ Ð → Ð →
M ∈ P ⇔ 2(−2 + 2t) − (3 − t) + (5 + t) + 3 = 0 ⇔ 6t + 1 = 0 ⇔ t = − .
1
6
7 19 29
le point H a pour coordonnées (− , , ).
3 6 6
b
H
b
P M
√
D’après le théorème de Pythagore, AM 2 = AH 2 + HM 2 ou encore AM = AH 2 + HM 2 . √
De plus, AH 2 + HM 2 ⩾ AH 2 avec égalité si et seulement si HM 2 = 0 ou encore M = H. Donc, AM ⩾ AH 2 = AH
avec égalité si et seulement si M = H.
Ceci montre que la distance AH est la plus courte distance de A à un point de P.
√
√ 2 2 2
AH = (xH − xA ) + (yH − yA ) + (zH − zA ) = (− + 2) + ( − 3) + ( − 5)
2 2 2
7 19 29
3 6 6
√ √ √
2 2 2
= (− ) + ( ) + (− ) = + + =
1 1 1 1 1 1 6
3 6 6 9 36 36 36
=√ .
1
6
AH = √ .
1
6
On donne les points A et B de coordonnées repsectives (1, 1, −2) et (3, −1, 2).
Déterminer une équation cartésienne du plan médiateur du segment [AB].
Solution.
1) Soit M un point de l’espace.
AM = BM ⇔ AM 2 = BM 2 ⇔ AM 2 − BM 2 = 0 ⇔ (AM + BM ) . (AM − BM ) = 0
ÐÐ→ ÐÐ→ ÐÐ→ ÐÐ→ ÐÐ→ ÐÐ→
⇔ (AI + IM + BI + IM ) . (AM + M B) = 0
Ð→ Ð→ Ð→ Ð→ ÐÐ→ ÐÐ→
⇔ 2IM .AB = 0
Ð→ Ð→
⇔ IM .AB = 0.
Ð→ Ð→
Ainsi, l’ensemble des points M tels que AM = BM est encore l’ensemble des points M tels que IM .AB = 0.
Ð→ Ð→
Ð→
Il s’agit du plan passant par I et de vecteur normal AB ou encore du plan passant par I et perpendiculaire au
segment [AB].
2) Soit M (x, y, z) un point de l’espace.