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Information Amont - Aval - Transport

PROCÉDÉS ET UNITÉS DE RAFFINAGE

FRACTIONNEMENT INITIAL DES PÉTROLES BRUTS


B5 -2
Ingénieurs en
Sécurité Industrielle

COUPES PÉTROLIÈRES .............................................................................................................. 1

PRINCIPE DE LA DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE DU PÉTROLE BRUT .............................. 2

LE RÉCHAUFFAGE DU BRUT DANS LA DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE ............................ 3

LA COLONNE DE DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE................................................................. 4

LE DESSALAGE DU PÉTROLE BRUT .......................................................................................... 5

DISTILLATION SOUS VIDE DU RÉSIDU ATMOSPHÉRIQUE...................................................... 6

SÉPARATION DES GAZ ET DES ESSENCES ............................................................................. 7

Planches :
Planche n°1 : DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE – Séparation des gaz et des essences –
Planche n°1A : SCHÉMA DE FRACTIONNEMENT INITIAL DES PÉTROLES BRUTS
Planche n°2 : DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE – Schéma simplifié –
Planche n°3 : DESSALEUR ÉLECTROSTATIQUE – Schéma de principe –
Planche n°4 : DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE – Lutte contre la corrosion –
Planche n°5 : DISTILLATION SOUS VIDE – Schéma simplifié –
Planche n°6 : UNITÉ DE FRACTIONNEMENT DES GAZ ET DES ESSENCES
– Schéma simplifié –

Ce document comporte 15 pages


RA FIB - 00007_B_F - Rév. 1 18/07/2005

 2005 ENSPM Formation Industrie - IFP Training


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B 5 -2

COUPES PÉTROLIÈRES

• Le fractionnement initial du pétrole brut par distillation permet d'obtenir une douzaine de COUPES
PÉTROLIÈRES DE BASE dont les caractéristiques seront ensuite améliorées par les installations de
conversion ou d'épuration situées en aval dans le schéma de raffinage.
• Les coupes pétrolières obtenues sont caractérisées simplement par l'intervalle des températures
d'ébullition ou par le nombre d'atomes de carbone des hydrocarbures qu'elles contiennent.
• Un exemple de découpage classique est le suivant :

Gaz combustible C1 C2
Coupe propane C3
Coupe butane C4
O°C
iC 5 C 5
Essence légère
80-90°C C6
Coupes
Essence C7 Point final
essences
lourde
140-145°C à
185°C
Solvant C 10 C 11
C 9 C 11 Point final
220°C Coupe lampant à Tenue au froid
C 13 C 14
à
240°C C 13 C 14

Gazole léger Points d'éclair


Coupes
gazoles à

1 à 3 coupes Gazole lourd Tenue au froid


350°C C 20 C 25
à
380°C Distillat atmosphérique C 20 C 25

Coupes Distillat sous vide 1


distillats Couleur
Teneur en métaux
2 à 4 coupes Distillat sous vide 2
550°C C 50
à
600°C C 40 C 50 +

Résidu
D PCD 066 A

sous vide

Températures d'ébullition
normales en °C

• Les coupes pétrolières portent des appellations qui peuvent varier d'une raffinerie à l'autre

• La séparation de toutes ces coupes exige la mise en oeuvre de 3


opérations distinctes
LA DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE du pétrole brut
LA DISTILLATION SOUS VIDE du résidu atmosphérique
LA SÉPARATION DES GAZ ET DES ESSENCES

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PRINCIPE DE LA DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE DU PÉTROLE BRUT

• L'installation de DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE réalise la première séparation du pétrole brut et


permet d'obtenir les coupes principales suivantes :

GAZ + ESSENCE
150 - 180°C
KÉROSÈNE
220 - 240°C
GAZOLE LEGER
320°C
GAZOLE MOYEN
330 - 350°C

RÉSIDU

D PCD 475 C
ATMOSPHÉRIQUE

Température d'ébullition (°C)

• Cette première séparation est obtenue dans une seule colonne de distillation à soutirages multiples
appelée : colonne de distillation atmosphérique.

GAZ + ESSENCE
COLONNE
DE DISTILLATION
ATMOSPHÉRIQUE

KÉROSÈNE

GAZOLE LÉGER

GAZOLE MOYEN
BRUT
D PCD 475 D

RÉSIDU
ATMOSPHÉRIQUE

• La coupe gaz + essences est obtenue en tête de la colonne, kérosène + gazoles léger et moyen sont
soutirés latéralement et la coupe résidu atmosphérique sort en fond de colonne.
• Cette distillation initiale du pétrole brut est conduite à une pression un peu supérieure à la pression
atmosphérique et c'est cela qui a justifié son appellation de distillation atmosphérique.
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LE RÉCHAUFFAGE DU BRUT
DANS LA DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE

— Planches 1, 1A et 2 —

• À son entrée dans l'unité le pétrole brut se trouve à la température du réservoir de stockage c'est à dire, le
plus souvent, à la température ambiante.

• Il doit être introduit dans la colonne atmosphérique PARTIELLEMENT VAPORISÉ et à HAUTE


TEMPÉRATURE (340 - 385°C). Le débit de vapeur issu du brut doit être à peu près égal à la somme des
débits des produits soutirés plus haut dans la colonne soit gaz + essences + kérosène + gazoles léger et
moyen. Cela suppose un apport de chaleur important.

• Cet apport de chaleur peut être, pour une part, prélevé sur les produits chauds qui quittent la colonne.

• Cela est réalisé par une batterie d'échangeurs de chaleur (20 à 40 appareils et plus) regroupés sous
l'appellation TRAIN D'ÉCHANGE. La température du brut, à la sortie du train d'échange n'est pas
suffisante (250°C environ).

• Le complément de chaleur est apporté par le FOUR ATMOSPHÉRIQUE qui amène le pétrole brut à la
température désirée.

Four et train d'échange se partagent environ pour moitié l'apport de chaleur


total nécessaire pour faire passer le pétrole brut de la température ambiante à
un état partiellement vaporisé à haute température.

• La dépense d'énergie au four représente pourtant environ 1% masse du débit de brut traité.

• La récupération de la chaleur apportée par le brut à la colonne est améliorée par des dispositifs
d'extraction de chaleur de la colonne appelés REFLUX CIRCULANTS.

• La puissance thermique requise pour amener les pétroles bruts à la température désirée à l'entrée de la
colonne est très importante : de l'ordre de 200 MW pour une unité de 1000 t/h.

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LA COLONNE DE DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE

— Planches 1 et 2 —

• ENTRÉE DU BRUT
– Le pétrole brut est introduit partiellement vaporisé vers la base de la colonne. Il en assure
ainsi le rebouillage.

– La zone d'entrée du brut (ou zone de flash) a pour but de séparer les débits importants de
phase vapeur et phase liquide.

– Il est important en particulier d'éviter que les gouttelettes liquides de résidu viennent colorer et
polluer les coupes gazoles.

• SOUTIRAGES DES PRODUITS

– La coupe gaz + essences est condensée en tête de colonne puis soutirée du ballon de reflux;
l'autre partie du liquide du ballon retourne à la colonne pour assurer le reflux.

– Le liquide qui en résulte descend de plateau à plateau dans la colonne en s'alourdissant peu à
peu et il est soutiré en partie quand sa composition se rapproche de celle d'un produit
recherché.

– Le débit de liquide issu du brut (liquide du brut) a, de même, une composition qui se rapproche
de celle du résidu atmosphérique.

• STRIPAGE DES PRODUITS


– Les produits soutirés de la colonne et le liquide du brut contiennent trop de produits volatils :
leur point d'éclair n'est pas correct.

– Il est nécessaire de réaliser leur revaporisation partielle ce qui permet d'éliminer les
produits trop volatils. Cette opération s'appelle STRIPAGE.

– Le stripage est réalisé dans de petites colonnes annexes (ou strippers) pour les soutirages
latéraux et dans le fond de la colonne atmosphérique pour le liquide du brut.

– La revaporisation partielle est obtenue par injection de vapeur d'eau (stripage à la vapeur) ou
par rebouillage (coupe kérosène) (stripage à la chaleur)

– Les fractions revaporisées et la vapeur d'eau retournent dans la colonne atmosphérique. La


vapeur d'eau est condensée en tête avec la coupe gaz + essences et elle est séparée par
décantation dans le ballon de reflux qui comporte donc un soutirage d'eau liquide.

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LE DESSALAGE DU PÉTROLE BRUT

— Planches 3 et 4 —

• Les pétroles bruts qui sont livrés aux raffineries contiennent toujours un peu d'eau (0,1 à 0,6 % volume
en général), des sels minéraux (20 à 300 grammes par tonne de brut) et des sédiments.

• Les sels minéraux proviennent des puits producteurs ou d'une contamination par l'eau de mer pendant le
transport; ils sont constitués essentiellement de chlorure de sodium, de magnésium et de calcium et
présentent deux inconvénients principaux :

- comme les sédiments, ils encrassent les échangeurs de chaleur de préchauffe du pétrole brut

- certains d'entre eux (chlorure de calcium et de magnésium) subissent une hydrolyse à haute
température qui génère du gaz chlorhydrique (HCl). Celui-ci, dès lors qu'il se trouve en
présence d'eau liquide se transforme après solubilisation, en acide chlorhydrique très corrosif
pour les matériaux métalliques en présence d'eau (tête de colonne et condenseur).

L'opération de DESSALAGE réalisé dans pratiquement toutes les installations de


distillation atmosphérique qui vise à éliminer l'eau, les sédiments et les sels minéraux
contenus dans les bruts.
Le dessalage est intégré dans le train d'échange et comporte les 3 phases suivantes :
- lavage du brut avec de l'eau de dessalage pour extraire les sels minéraux. Il
en résulte une émulsion de petites gouttelettes d'eau salée dans le brut.
- grossissement des gouttelettes d'eau par éléctrocoalescence dans un
champ électrique aménagé à l'intérieur d'un ballon horizontal appelé ballon
dessaleur.
- séparation eau-brut par décantation dans le même ballon dessaleur. Le
pétrole brut dessalé, moins dense, est évacué au sommet du ballon. L'eau est
soutirée à la partie inférieure.

• Une bonne efficacité de l'opération de dessalage nécessite :

- une température assez élevée (110°C à 150°C), et cela d'autant plus que le brut est plus lourd
et plus visqueux, afin de faciliter la décantation eau-brut

- une injection d'eau représentant de 3 à 8 % en volume par rapport au brut, selon la difficulté
de dessalage du brut

- un temps de séjour du brut assez long (20 à 30 minutes) dans le ballon dessaleur ce qui
explique ses dimensions relativement imposantes

- l'aide éventuelle d'un désémulsifiant

• Toutefois, l'efficacité du dessalage n'étant pas totale, il est nécessaire de lutter, en aval dans l'unité, contre
la formation inévitable d'acide chlorhydrique. On procède pour cela à 2 injections principales :

- INJECTIONS DE SOUDE dans le train d'échange pour transformer HCl en chlorure de sodium
stable

- INJECTION D'AMMONIAC ou autre produit neutralisant dans les zones ou l'eau est
susceptible de se condenser (tête de colonne et système de condensation)
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DISTILLATION SOUS-VIDE DU RÉSIDU ATMOSPHÉRIQUE

— Planche 5 —

• L'installation de DISTILLATION SOUS VIDE (DSV) a pour but de séparer le résidu atmosphérique en
plusieurs coupes pétrolières. Le découpage réalisé dépend de la composition du résidu atmosphérique et
des utilisations ultérieures des différentes coupes obtenues.

• Ces utilisations répondent actuellement à 3 objectifs principaux :

- Fabrication des BITUMES

- Élaboration de DISTILLATS destinés à être valorisés par le craquage catalytique ou


l'hydrocraquage

- Fabrication des HUILES DE BASE

• Dans tous les cas, le fractionnement est obtenu dans une colonne de distillation à soutirages multiples
appelée colonne de distillation sous vide parce qu'elle fonctionne à une pression très inférieure à la
pression atmosphérique.

L'opération sous vide permet d'abaisser les températures de distillation et


d'éviter ainsi la dégradation thermique des hydrocarbures à haute
température d'ébullition.

• Le raffineur est intéressé par la récupération maximum de distillats et il cherche en conséquence à


vaporiser au maximum le résidu à son entrée dans la colonne. Cela suppose :

- une température la plus élevée possible (mais limitée aux environs de 400°C seuil de stabilité
des hydrocarbures)

- une pression en fond de colonne la plus faible possible

• Le vide est assuré par un DISPOSITIF D'ASPIRATION des gaz résiduels en tête de colonne; (éjecteurs à
vapeur, pompes à vide) gazole sous vide et distillats sous vide sont soutirés latéralement et le résidu
sous vide est obtenu en fond de colonne.

• Le résidu sous-vide (550°C à 600°C +) apparaît comme le FOND DE BARIL, valorisable comme base
fuel charge de viscoréducteur et sur certains bruts comme base bitume.

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B 5 -2

SÉPARATION DES GAZ ET DES ESSENCES

— Planche 6 —

• L'installation de fractionnement des gaz et essences a pour but de fractionner la coupe gaz + essences
obtenues en tête de la colonne de distillation atmosphérique.

• Elle est composée en général de plusieurs colonne de distillation classiques à deux produits et le schéma
ci-dessous illustre un exemple des séparations réalisées.

GAZ COMBUSTIBLE C1 - C2 C1 C 2 C1 C 2
DEETHANISEUR
PROPANE C3 C C C3
3 3 DEPROPANISEUR
BUTANE C4 C C4 C4
4
0°C DEBUTANISEUR
COUPE GAZ + ESSENCE

iC 5 ou STABILISATION

ESSENCE
DÉISOPENTANISEUR

LÉGÈRE
ESSENCE LÉGÈRE C5 - C6
nC 5 C 6
FRACTIONNEMENT
ESSENCE TOTALE

85°C DES ESSENCES


STABILISÉE

ou SPLITTER
d'ESSENCE
ESSENCE
LOURDE

ESSENCE LOURDE
C7 - C10/11
D PCD 479 A

180°C

Températures
d'ébullition

• La première séparation est réalisée par une colonne de stabilisation des essences ou
DÉBUTANISEUR, et fractionne la coupe gaz + essences en gaz d'une part (C4 et plus volatils) obtenus
en tête, et en essence totale stabilisée d'autre part, soutirée en fond.

• La pression de fonctionnement de cette colonne est d'environ une dizaine de bars ce qui conduit à une
température de l'ordre de 70°C en tête, et le plus souvent supérieure à 200°C en fond.

• Le DÉÉTHANISEUR permet de séparer sous forme gazeuse, au ballon de tête, la coupe gaz combustible
(C 1 + C2). La condensation du reflux nécessite une pression de fonctionnement relativement élevée (20 à
30 bars).

• Le mélange propane-butane récupéré en fond est séparé dans le DÉPROPANISEUR permettant d'obtenir
en tête une coupe propane et en fond une coupe butane. Cette colonne fonctionne à une pression de
l'ordre de 17 bars.

• L'essence totale stabilisée obtenue en fond du débutaniseur est dirigée vers la colonne de
fractionnement des essences (SPLITTER D'ESSENCE) qui permet d'obtenir une essence légère en
tête, et une essence lourde en fond.

• Cette colonne fonctionne à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique (1,5 bar
environ).

• L'essence légère est souvent redistillée dans un DÉISOPENTANISEUR qui sépare en tête l'isopentane
recherché pour de son indice d'octane.
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DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE
SÉPARATION DES GAZ ET DES ESSENCES
— Schéma de principe — Gaz + GAZ ible
m ust
es co b
— Planche n°1 — essenc Gaz ANE
PROP

COLONNE
ATMOSPHÉRIQUE

BAC de BRUT

NE
BUTA

POMPE FOUR NCE


ESSE E
ATMOSPHÉRIQUE R
es LÉGÉ
RS Essenc NCE
NGEU
ÉCHA ESSE DE
ÉCHANGEURS LOUR

R SÈNE
ALEU KÉRO
DESS
LE
GAZO

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R
LÉGE
1 40°C
110 à 365°C LE
GAZO D
sels LOUR
Eau + DU
RÉSI HÉ-
ure SP
Eau p ATMO UE
RIQ
ÉCHANGEURS
250°C

D PCD 1165 B
B 5 -2
B 5 -2

SCHÉMA DE FRACTIONNEMENT INITIAL


DES PÉTROLES BRUTS Gaz combustible
26
C2- Coupe Propane C3
— Planche n°1A —
DÉÉTHANISEUR 17

Gaz
11 C1 - C4
DÉPROPANISEUR
DÉBUTANISEUR
C3 - C4
BAC de BRUT Gaz + essences
Coupe Butane C4
eau C1 - C10/11
2,5
TRAIN
D'ECHANGE Essence légère Isopentane iC5
(1ère partie) 1,5 C5 - C6
Essences
2,5
C5+
DESSALEUR DÉISOPENTANISEUR

SÉPARATION
COLONNE DES
ATMOSPHÉRIQUE ESSENCES
Essence légère
déisopentanisée
eau
Water + sels
C7 - C10/11 Essence lourde

Kérosène

STRIPPERS
TRAIN D'ECHANGE LATÉRAUX Gazole léger
(2ème partie)

365 Gazole moyen

60 Système de vide
2,8 m bar
FOUR
Gazole lourd
ATMOSPHÉRIQUE

COLONNE
Résidu SOUS
atmosphérique VIDE Distillat
C20/25+

Distillat lourd
Pression bar abs

Température°C
80
D PCD 054 A

400
FOUR m bar
SOUS VIDE Résidu sous vide

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DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE
— Schéma simplifié —
85
10 2,5
1,6
150 — Planche n°2 —
PÉTROLE 50
BRUT 1000 40

190 Eau
GAZ +
35
ESSENCE
230
Stripper
à chaleur 95
KÉROSÈNE
Température ( °C) 270 210

Pression (bar abs) 25


Colonne
Débits (t/h) atmosphérique Stripper Vapeur 255 90
à vapeur GAZOLE
LÉGER
Four
310 Dessaleur
atmosphérique
15
Stripper
à vapeur

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Vapeur 140
Vapeur du brut
275 Eau
Liquidedu brut Eau
365

360
GAZOLE
Stripper Vapeur MOYEN
fond de tour 200
250 RÉSIDU
ATM.
D PCD 459 A

360 385
B 5 -2
B 5 -2

DESSALEUR ÉLECTROSTATIQUE
— Schéma de principe —

— Planche n°3 —

Brut
dessalé

LRC
Collecteur de brut

Chicanes
ou déflecteurs

Clapet diffuseur A.C.

Électrodes

Interface
eau-brut

Distributeur
D PCD 480 A

Vapeur

Brut Eau

Émulsion
Eau eau brut
PDIC
Vanne de
mélange

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DISTILLATION ATMOSPHÉRIQUE INHIBITEUR
— Lutte contre la corrosion — Protéger le métal
PRODUIT contre l'attaque
— Planche n°4 — BASIQUE de H 2 S et HCI

neutraliser
HCI Contrôle
PH
Conditions de dessalage
Caractéristiques des bruts à l'entrée GAZ +
Température : 100 à 150°C ESSENCE
Teneur en sels minéraux : 20 à 300 g/t taux d'injection d'eau : 3 à 8 % volume/brut
Teneur en eau : EAU
0,1 à 0,6 % volume temps de séjour : 20 à 30 minutes
efficacité de dessalage : de l'ordre de 95 %

Vapeur
COLONNE KÉROSÈNE
DÉSÉMULSIFIANT ATMOSPHÉRIQUE
empêcher les émulsions
causées par les composés DESSALEUR
asphaltiques Vapeur
GAZOLE

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Vanne PRÉCHAUFFE
de
PRÉCHAUFFE
BRUT mélange EAU
FOUR
+
SELS Vapeur

EAU DE DESSALAGE RÉSIDU


SOUDE
ATMOSPHÉRIQUE
D PCD 481 A

dissoudre les sels transformer une partie


minéraux des sels restants en sels
laver le brut de sodium stables
B 5 -2
DISTILLATION SOUS-VIDE
— Schéma simplifié —
Gaz incondensables — Planche n°5 —
39
80
10,4 40 50 185,8
mm Hg
Reflux circulant gazole
SYSTÈME
COLONNE 185 GAZOLE
DE VIDE SOUS-VIDE SOUS-VIDE
64,7
Slops
43 93,3
Eaux acides
Reflux interne
Garnissage
Reflux circulant distillat

207 507,7
3 DISTILLAT
307 SOUS-VIDE
RÉSIDU VERS UNITÉ DE
53
ATMOSPHÉRIQUE 294,4 CONVERSION
572,7 Matelas 68,2
métallique
Reflux interne
FOUR
SOUS-VIDE Grilles 60

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371 DISTILLAT
415 LOURD
Vapeur 17,5 0
62

395 Over flash


COMBUSTIBLE 0,3 180
Débits (t/h)
Vapeur
Température (°C) 10,3 360 RÉSIDU
SOUS-VIDE
D PCD 482 B

Pression (bar ou mm Hg) 213,6


72
B 5 -2
UNITÉ DE FRACTIONNEMENT DES GAZ ET DES ESSENCES
— Planche n°6 —
— Schéma simplifié —

50 C1 - C 2 GAZ
Gaz acide 26 COMBUSTIBLE
4

GAZ ET ESSENCES
DE DISTILLATION 75
ATMOSPHÉRIQUE 230
12 52
DÉÉTHANISEUR
HYDROTRAITEMENT
17

Gaz C1- C4
Gaz riche 40
en hydrogène
COLONNE 36
Gaz + Essence 115
DE STABILISATION
C 1 - C 10/11 OU DÉBUTANISEUR GPL C 3 - C 4 PROPANE
9
65

1,5 DÉPROPANISEUR

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BUTANE
27
210
105
Essence totale stabilisée ESSENCE LÉGÈRE
Pression (bar abs) C5 - C 10/11 190 Essence légère vers
C5 - C 6 DÉISOPENTANISEUR
Température (°C) COLONNE DE 60
FRACTIONNEMENT
Débits (t/h) Essence lourde ESSENCE LOURDE
DES ESSENCES
OU SPLITTER D'ESSENCE vers REFORMAGE
120 C 7 - C 10/11 130 CATALYTIQUE

D PCD 359 A
B 5 -2

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