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Après avoir étudié les propriétés générales des fluides, nous abordons ici le domaine des
fluides en équilibre, ou encore des fluides au repos (pas d’écoulement dans ce chapitre…).
Deux théorèmes vont ressortir de cette étude et prendre une grande importance en
« instrumentation » : le théorème de l’hydrostatique et le théorème d’Archimède.
dF = p.dS
le scalaire « p » est par définition la pression qui règne sur l’élément de surface.
ATTENTION : la pression p ne dépend pas de la surface dS, et en particulier de son
orientation (ce qui n’est pas le cas de la force dF ), mais dépend a priori de la position de
cette surface au sein du fluide. C’est d’ailleurs ce qui fait l’intérêt de la pression…..
Nous admettrons qu’il existe une pression en tout point du fluide, même en l’absence de
solide immergé. En particulier, tout point du fluide lui même se trouve en équilibre sous
l’effet des forces de pression qui s’exercent à sa surface, et des forces de volume (comme son
poids).
2) Unités de pression
∫ [dp = − ρ.g.dz ]
po int A
ce qui donne,
pB zB
∫ dp = − ρ.g ∫ dz
pA zA
puisque ρ ne dépend pas de
p A − p B = ρ .g ( z B − z A )
UNIQUEMENT POUR LES FLUIDES INCOMPRESSIBLES ! ! !
c’est la loi fondamentale de l’hydrostatique.
On peut en tirer aussi le théorème de Pascal :
« un fluide incompressible transmet intégralement les pressions »
En effet, pour deux points A et B fixes, toute augmentation de pression en A se transmet en B,
puisque la différence de pression ne dépend que de la différence d’altitude, qui demeure
constante…….
APPLICATION 2 : LE GAZ PARFAIT
Cette fois, utilisons notre loi locale pour un G.P. porté à une température constante T0 :
∫ [dp = − ρ.g.dz ]
POINT A
mais, ici ρ dépend de p, et l’intégration n’est possible que si elle est faite
∫p p = z∫ − p0 .gdz
A A
ρ0
qui donne : [ln( p)] ppBA = − .g .[ z ] zz BA , soit : ln( p B ) = − ρ 0 .g.( z B − z A )
p0 pA p0
ρ0
− .g ( zB − z A )
finalement : p B = p A .e p0
Le poids agit selon − u z , tandis que la force centrifuge agit selon u r (de norme m.Ω ².r )
• projection selon u z : on retrouve le résultat du 1)
∂p
.dz = − ρ .g.dz (1)
∂z
En résumé :
ΠA = ∑ pressions
SURFACE
Soit, dans notre exemple :
Π A = [ p( z 2 ) − p( z1 )].S .k = [ ρ .g.( z1 − z 2 )].S .k = ρ .g.V .k
& & &
contributions :
∫ dFx = ∫pπ
REL .L.R. cosθ .dθ = 2. p REL .R.L et
−
2
π
2
∫ dF y = ∫pπ
REL .L.R. sin θ .dθ = 0
−
2
F = 2. p REL .R.L.i
& & &
La force est donc selon le vecteur i et vaut :
La conduite doit donc résister à cette force, grâce aux deux actions FC qui peuvent s’écrire en
introduisant la contrainte σ que peut supporter la conduite (fonction du matériau et du rayon
de cette conduite) :
= − σ
&
FC (e.L. ).i
et l’équilibre impose : F + 2 FC = 0 soit :
& &