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L’hydrostatique, ou statique des fluides, est l’étude des fluides immobiles. Fondée par
Archimède, c’est un cas de la mécanique des fluides riche d’enseignements.
Tout corps partiellement ou totalement immerge dans un fluide subit des forces de pression
équivalentes à une force unique appelée poussée. Cette poussée, verticale et dirigée de bas en
haut, est d’intensité égale au poids du fluide déplace (fluide dont le corps occupe la place).
Lorsqu’un fluide est emprisonné dans une enceinte solide il exerce une pression sur ses
parois, cette pression augmente avec l’augmentation de la quantité d’eau emmagasinée.
On rencontre cette poussé fréquemment dans l’hydraulique et généralement on la voix dans
les barrages, les réservoirs d’eau…etc.
But de TP :
Définitions :
La pression :
Est une grandeur physique qui traduit les échanges de quantité de mouvement dans un
système thermodynamique, et notamment au sein d’un solide ou d’un fluide. Elle est définie
classiquement comme l’intensité de la force qu’exerce un fluide par unité de surface. Dans le
système intentionnel d’unités elle s’exprime en pascals, de symbole Pa.
La pression hydrostatique :
Est une pression qu’exerce l’eau sur la surface d’un corps immerge, elle augmente
d’environ une atmosphère par 10 mètres de profondeur. Cette pression vient compléter la
pression osmotique dans l’étude de la mécanique des fluides.
La pousse hydrostatique est donc la force engendrée par un fluide au repos.
On appelle centre de poussée le point de croisement de la force de pression du liquide avec la
surface subissant la pression.
Schéma et description de l’appareil :
1. D’un récipient ayant la forme d’un quart de cercle, les axes des parois cylindriques de
3. La cuve, l’angle d’inclinaison se mesure sur un rapporteur gradué monté sur cette cuve
5. Une éprouvette bien graduée pour déterminer la valeur du volume d’eau utilisé.
Domaine d’utilisation :
Manipulation :
Avant le commencer de faire cette essai on va relever les dimensions de l’appareil (qui sont
inscrits sur une plaque signalétique sur l’appareil).
-Pour commencer on s’est assure que l’appareil ne contenait aucune goutte d’eau Eton
l’avait nivelé à l’aide des pieds réglables et le niveau à bulle.
- ensuite on avait vérifié l’équilibre de l’appareil ( l’angle était nulle ‘0°’) et cela après avoir
versé un peu d’eau dans la cuve.
-en outre on avait accroché une masse au support de poids, cela à causer un déséquilibre, et
pour faire remettre l’appareil à son état initial (l’équilibre) on avait versé de l’eau dans le
récipient (1).
-Après cela on a calculé la hauteur d’eau ‘H’ à l’aide du panneau arrière gradué, H=Max-h
Avec : Max=200mm pour les deux angles (θ=0° et θ=30°).
H : la hauteur du vide.
-Les masses utilisés sont celles de :50g-100g-150g-200g-250g-300g-350g- 400g- 450g.
-On avait refait les mêmes étapes pour un autre angle θ=30°.
La méthode de calcul :
B/ théoriquement :
On détermine le centre de la poussée par la relation suivante :
𝑦𝑐 =𝑦𝐺 +𝐼0 /𝑦𝐺 *S
Avec 𝑦𝐺 : la distance entre le centre de gravité et la surface libre.
𝐼0 : Le moment d’inertie
S : la surface.
Puisqu’on a une surface partiellement mouillée :
S b.H
H
yG
2
bH 3
I0
12
donc :
H bH 3
yC
2 H
12 bH
2
3
H H H H 4H
2
2 6H 2 6 6
2H
yC
3
2/ Le centre de pousse :
A/ Expérimentalement :
M / 0 0
GR3 Py /G Mg
2.03
y M
P
h
yC y
Cos
2emecas : h⩾100mm
La pousse hydrostatique : P=750(H-0.0433)
Le centre de pousse :
Yc=(H-0.0433)/(0.866)+(0.866/1200(H-0.0433).
Tableau des résultats :
Pour θ=0°
M (10- Yc (m)
3 Z (10-3m) H (10-3) P (N/m2) Y(m)
Kg) expérimental Théorique
Pour θ=30° :
M (10- Z (10-3m)
3 H (10-3m) P (N/m2) Y (m) Y(m)
Kg) h
Pour θ=30° :
-commentaire pour les graphes :
Les courbes représentent la variation du centre de poussée (Yc) selon deux angles 0et 30par
apport à la hauteur H.
Les courbes précisent que la distance du centre de poussée augmente par l’augmentation de
la hauteur et cette même distance augmente par l’augmentation des angles.
CONCLUSION GENERALE :
L’expérience qui nous avons fait, nous a permis de mieux assimiler les conditions qui
commandent l’état d’équilibre d’un corps flottant Et ce par la détermination directe du
moment dû à la poussée d’un liquide sur une paroi plane totalement ou immergée, en position
verticale ou inclinée (exemple pour un barrage : la valeur du moment I, la position de Yc).
La résultante des forces de pression exercée par un liquide sur une paroi plane est égale au
produit de la surface plane pour la pression mesurée en son centre de gravité.