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Sous-section2 

: l’investissement public
L’investissement public est donc un élément à part entière du PIB et donc de la croissance,
mais quelles dépenses publiques sont considérées comme de l’investissement ? Si l’on définit
l’investissement comme la dépense de ressource actuelle pour retirer un gain futur -par
opposition à la consommation qui génère une satisfaction immédiate alors les types de
dépenses publiques qui pourraient être considérés comme de l’investissement sont nombreux.
Le capital public peut intégrer les infrastructures, les politiques de formation/éducation, les
politiques de santé et les programmes de recherche et développement (R&D). Dans la
comptabilité nationale, la mesure est évidement plus étroite.

Investissement public  est aussi parfois utilisé par les gouvernements au sens large pour
désigner les dépenses en capital humain telles que les dépenses en éducation et en santé ou
les investissements financiers des institutions gouvernementales telles que les fonds
souverains.

Généralement, le terme « investissement public » fait référence aux dépenses


d’investissement en infrastructures matérielles (routes, bâtiments publics, etc.) et
immatérielles (développement du capital humain, innovation, recherche-développement, etc.)
dont la durée de vie productive est supérieure à un an.

L’investissement public est mesuré varie de sensiblement entre les pays. Le terme « formation
brute de capital fixe » (FBCF) est souvent employé comme synonyme le plus approchant de
ce qu’on appelle l’investissement public « direct ». L’investissement public « indirect »
correspond aux transferts en capital, autrement dit aux aides et subventions à l’investissement
en espèces ou en nature, réalisés par les gouvernements infranationaux au profit d’autres
unités institutionnelles. Dans l’ensemble de ce document, l’expression « investissement public
» désigne, sauf indication contraire, l’investissement public direct tel que mesuré par la
formation brute de capital fixe.

L‘investissement public façonne les choix de la population en matière de lieu de résidence et


de travail, influe sur la l’investissement privé et joue sur la qualité de vie. Lorsqu’il est bien
géré, l’investissement public représente l’une des formes de dépense publique les plus à
même de stimuler la croissance. Cependant, la réalisation de mauvais choix d’investissement
et une piètre mise en œuvre non seulement entraînent un gaspillage des ressources publiques
et une érosion de la confiance du public, mais peuvent aussi contrarier les perspectives de
croissance.

I. : Différentes visions de l’investissement public chez quelques


économistes :
 Les néoclassiques  : ne reprennent pas l’identité entre l’épargne et l’investissement
qui a été faite par les classiques, mais font une analyse en termes d’égalité entre les
deux notions. La variable clé des néo-classiques est le taux d’intérêt qui permet
d’ajuster les deux niveaux, L’épargne égale l’investissement à l’équilibre et la relation
causale qui s’établit entre eux, va de l’épargne vers l’investissement. C’est l’épargne
qui détermine le montant de l’investissement. Selon les néoclassiques, aussi
l’investissement s’adapte a l’épargne, et donc pour investir on a besoin d’une épargne
suffisante.

 Une analyse classique, l'investissement est une fonction décroissante du taux


d'intérêt. Autrement dit la baisse des taux d'intérêt favoriserait la décision d'investir.
Comme l'épargne (S) est une fonction croissante du taux d'intérêt, les deux courbes
s'ajustent avec des taux d'intérêt parfaitement flexibles. L'investissement concerne à la
fois les machines, les usines mais il ne faut pas oublier que l'investissement concerne
également le capital humain.

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