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Marlon Brando

acteur américain

Pour les articles homonymes, voir


Brando.

Marlon Brando, Jr.


/ mɑ lən b ændo /[1] est un acteur et
réalisateur américain né le 3 avril 1924 à
Omaha (Nebraska) et mort le
1er juillet 2004 à Los Angeles (Californie).

Marlon Brando
Biographie
Naissance 3 avril 1924
Omaha
Décès 1er juillet 2004 (à
80 ans)
Los Angeles
Nom de Marlon Brando Junior
naissance
Nationalité Américain
Domiciles Libertyville, Evanston
Formation Actors Studio
The New School
Shattuck-Saint Mary's
( )
en

Stella Adler Studio of


Acting
Activités Acteur, réalisateur
Période 1944-2001
d'activité
Père Marlon Brando, Sr. ( ) d

Mère Dodie Brando ( )d

Fratrie Jocelyn Brando


Conjoints Anna Kashfi (de 1957 à
1959)
Movita Castaneda (de
1960 à 1962)
Tarita (de 1962 à 1972)
Enfants Stephen Blackehart (?)
Simon Teihotu Brando ( ) d

Rebecca Brando ( ) d

Christian Brando ( )en

Cheyenne Brando
Miko Castaneda Brando
()
d

Autres informations
Propriétaire de Tetiaroa
Parti politique Parti démocrate
Maîtres Erwin Piscator, Stella
Adler, Lee Strasberg
Genre artistique Western ( )en

Site web marlonbrando.com


Distinctions Liste détaillée
Theatre World Award
(1946)
Oscar du meilleur acteur
(1954 et 1972)
Golden Globe du
meilleur acteur dans un
film dramatique (1972)
Primetime Emmy Award
du meilleur acteur dans
un second rôle dans une
mini-série ou un téléfilm

(1979)
Golden Raspberry Award
for Worst Supporting
Actor ( ) (1996)
en

Films notables Marlon Brando


filmography ( ) en

Œuvres principales
Œuvres principales
Le Parrain, Apocalypse Now, Un tramway
nommé Désir, Sur les quais, La Vengeance
aux deux visages

signature

Il est considéré comme l'un des plus


célèbres acteurs américains et l'un des
plus influents du XXe siècle, classé par
l'American Film Institute « quatrième
acteur de légende du cinéma américain ».
Étoile hollywoodienne et sex-symbol à
l'instar de Marilyn Monroe, Greta Garbo,
Louise Brooks ou James Dean, il est aussi
connu pour son implication dans le
combat pour les droits civiques aux États-
Unis, notamment pour la reconnaissance
des droits des Amérindiens et des Afro-
Américains.

Star des années 1950, il connaît un long


passage à vide au cours de la décennie
suivante avant de renouer avec le succès
international en interprétant Vito Corleone
dans Le Parrain de Francis Ford Coppola ;
ce rôle lui vaut l’Oscar du meilleur acteur
en 1973, mais il refuse cette récompense.
Il fait enfin une brève et marquante
apparition en jouant le colonel Kurtz dans
Apocalypse Now du même réalisateur en
1979.

Marlon Brando, acteur au comportement


imprévisible, influence des acteurs de sa
génération comme James Dean, Paul
Newman, Steve McQueen et Robert
Redford ainsi que les meilleurs acteurs de
la génération suivante comme Al Pacino,
Jack Nicholson, Robert De Niro, Dustin
Hoffman ou encore James Caan.

Biographie

Origines et enfance …

Marlon Brando naît dans une famille


modeste du Nebraska, qui a des
ascendances françaises, allemandes,
hollandaises, irlandaises et anglaises. Le
nom de famille, d'origine allemande,
s'écrivait à l'origine Brandau, puis a été
francisé en Brandeau, avant d'être
américanisé en Brando[2] à l'initiative de
son grand-père, immigrant. Marlon Jr. était
le fils du producteur, acteur et réalisateur
Marlon Brando, Sr. (1895-1965), coureur
de jupons notable et alcoolique, et de
l'actrice Dorothy Pennebaker (Dodie
Brando) (1897-1954), tout autant
alcoolique et bohème. Il est élevé en
compagnie de ses deux sœurs aînées,
Jocelyn et Frances. À cause du souvenir
de sa mère ivrogne qu'il allait récupérer la
nuit dans des bouges, il adoptera comme
ligne de conduite de ne pas boire ni fumer
mais connaîtra les mêmes tourments avec
sa première épouse toxicomane Anna
Kashfi[3]. Mauvais élève, il est envoyé
dans une école militaire, la Shattuck
Military Academy , où il découvre sa
(en)

vocation pour le théâtre, mais, menacé


d'en être exclu pour insubordination, il
préfère quitter l'académie.
Vivant de petits boulots grâce à
l'intervention de son père, il tente
d'incorporer l'armée, mais il est réformé à
la suite d'une blessure faite au genou lors
d'une partie de football. Il décide alors de
rejoindre ses sœurs à New York en
1943[4].

Carrière …

Débuts …
Marlon Brando en 1948 dans le rôle de Stanley
Kowalski dans la pièce de théâtre Un tramway
nommé Désir.

Marlon Brando suit un peu par hasard le


cours de formation d'acteurs de Stella
Adler et la méthode de Constantin
Stanislavski. Marlon Brando développe
une nouvelle façon d'interpréter les rôles,
fondée sur l'improvisation et l'oubli du
scénario originel, pour un
approfondissement psychologique du
personnage jusqu'à l'excès. Il ne fait pas
semblant d'être un autre, mais incarne un
personnage, physiquement et
mentalement. « Marlon n’a jamais
réellement eu besoin d’apprendre à jouer.
Il savait », a un jour déclaré Stella Adler,
l’une des enseignantes de l’Actors Studio.

Sa carrière commence au théâtre à


Broadway en 1944 avec la pièce I
Remember Mama[5]. Il connaît un premier
succès d'estime dans Truckline Café mais
sa carrière d'acteur est véritablement
lancée par Elia Kazan qui lui offre, en 1951,
le rôle de Stanley Kowalski dans Un
tramway nommé Désir. Brando avait
cherché à joindre Elia Kazan au téléphone
pendant trois jours pour refuser le rôle,
mais lorsque celui-ci le rappelle, il n'ose
pas dire non.

Au cours d'une des représentations de


cette pièce, un machiniste lui casse le nez
alors qu'ils boxent entre deux scènes
dans les coulisses. Il termine pourtant la
pièce, le nez en sang. Il gardera de cet
incident un nez légèrement
« déformé »[2].

Sex-symbol …

Marlon Brando en 1951 dans le film Un tramway


nommé Désir.
En 1951, Elia Kazan adapte Un tramway
nommé Désir au cinéma. Le film est tiré
de la pièce de Tennessee Williams et le
rôle de Blanche Dubois est campé par
Vivien Leigh qui recevra l'Oscar de la
meilleure interprétation féminine.
Marquant une nette rupture avec la
tradition anglo-saxonne, ce film est un
brasier malséant qui mélange dans un
contexte social hyperréaliste, les névroses
et les pulsions sexuelles. Le choix de
Brando est un trait de génie. Le film fait
exploser la popularité de Brando, qui
devient une star hollywoodienne du jour
au lendemain (ce n'est que son deuxième
film après The Men de Fred Zinnemann
en 1950). En plus de son jeu d'acteur
révolutionnaire et de sa prestation
époustouflante dans le rôle du vulgaire
Stanley Kowalski, Marlon Brando crève
l'écran et s'impose comme un sex-
symbol incontestable, en redéfinissant les
critères de beauté masculine pour toute la
seconde moitié du XXe siècle, allant plus
loin que Tyrone Power ou Montgomery
Clift et étant plus jeune que les Clark
Gable, John Wayne et autres Humphrey
Bogart qui le précédaient. C'est d'ailleurs
ce dernier qui remportera l'Oscar du
meilleur acteur en 1951 (pour L'Odyssée
de l'African Queen), malgré la nomination
de Brando.

Comme l'écrit Truman Capote, il est alors


l'image idéale de la jeunesse américaine :
cheveux blond foncé, yeux gris-bleu, teint
basané, démarche athlétique. La carte des
États-Unis est gravée sur son visage. Son
rôle dans Viva Zapata ! en 1952 lui vaut
un prix d'interprétation au Festival de
Cannes.

L’image de rebelle …

Après la pièce Un Tramway nommé Désir


de Tennessee Williams, en 1953, il
enchaîne avec un film qui rendra célèbres
le jeans et le blouson de cuir Perfecto :
L'Équipée sauvage de László Benedek.
Dans ce film, il exprime toute la révolte
d'une génération en devenant Johnny, un
motard rebelle sur sa propre moto
Triumph Thunderbird 6T qui prend
d'assaut une petite ville avec sa bande de
jeunes bruyants. Encore une fois, son
interprétation va avoir un grand
retentissement. Cependant, la marque
Triumph voit d'un très mauvais œil l'image
que renvoie le film sur elle. Le film et le jeu
d'acteur de Brando ne sont pas aussi
extraordinaires que dans Un tramway
nommé Désir mais c'est le personnage
qu'il joue à l'écran (celui de Johnny) qui
va lancer une mode et avoir un impact
considérable sur la « culture rock »,
James Dean voudra la même moto que
celle du film, et on se souvient de la photo
d'Elvis Presley mimant à la perfection la
posture de Brando sur sa Triumph. Les
images de Brando posant avec sa moto
deviendront légendaires et seront la base
du mannequin de cire au musée de
Madame Tussauds à Londres.
Son personnage Johnny, chef d'un gang
de motards, dans le film, prononce cette
réplique devenue célèbre :

— Une fille : « Hey Johnny, what are


you rebeling against? » (« Hé Johnny,
tu te rebelles contre quoi ? ») ;
— Johnny : « What have you got? »
(« Qu'est-ce que tu proposes ? »).

À cette époque, certains critiques lui


reprochent sa façon de parler assez
nonchalante et son manque
d'articulation[2]. Frank Sinatra le
surnomme d'ailleurs à cet égard « Mister
Mumbles »[2](« Monsieur bredouillage »).
Mais Brando va les prendre à revers en
jouant le rôle shakespearien dans le Jules
César de Joseph Mankiewicz en 1954, où
dans une scène Marc Antoine (Brando)
fait un réquisitoire plus que saisissant.

Eva Marie Saint et Marlon Brando dans Sur les


quais.

Frank Sinatra devait tenir le rôle de Terry


Malloy dans le film suivant d'Elia Kazan :
Sur les quais (1954). Au dernier moment,
Brando accepte, bien qu'il soit en
désaccord avec Kazan qui avait dénoncé
ses collègues communistes lors de la
chasse aux sorcières de McCarthy. La
délation est justement le thème central de
ce film qui vaudra à Brando son premier
Oscar du meilleur acteur en 1955. On y
trouve plusieurs scènes fameuses dont
celle dite « du taxi » où Brando fait pleurer
des techniciens du plateau par son simple
monologue [réf. nécessaire]. La même année,
il incarne Napoléon Bonaparte à l'écran
dans Désirée d'Henry Coster avec Jean
Simmons.

Variété de son talent …

Marlon Brando est alors la plus grande


star masculine hollywoodienne, il n'a peur
de rien et va donc s'essayer à la comédie
musicale avec comme partenaire Frank
Sinatra. Dans la vie, les deux acteurs se
détestent [réf. nécessaire]. Le film s'intitule
Guys And Dolls (Blanches colombes et
vilains messieurs). Gene Kelly était
pressenti pour le premier rôle mais la
MGM n'ayant pas voulu le libérer, c'est
Brando qui l'obtient et joue pour la
première fois dans une comédie musicale.
En 1956, il joue avec Glenn Ford dans The
Teahouse of the August Moon (La Petite
Maison de thé) où il interprète un
Asiatique. Il poursuit dans la même veine
de manière plus sérieuse avec Sayonara
où il joue le rôle d'un soldat américain
dont l'amour avec une Japonaise est
impossible, au lendemain de la Seconde
Guerre mondiale.

En 1958, il interprète son plus grand rôle


depuis Sur les quais, dans le film
d'Edward Dmytryk The Young Lions (Le
Bal des maudits) où il joue le rôle d'un
officier allemand, aux côtés de Dean
Martin et Montgomery Clift. L'année
suivante, il joue dans The Fugitive Kind
(L'Homme à la peau de serpent) le rôle
d'un musicien solitaire à la veste en peau
de serpent, avec Anna Magnani et Joanne
Woodward. Le film, adapté d'une pièce de
Tennessee Williams écrite spécialement
pour Brando, ne connaît pas le succès
mais devient un « film culte » [réf. nécessaire].

Années 1960 et déclin …

Durant l’année 1960, Marlon Brando


travaille sur un western avec Sam
Peckinpah puis Stanley Kubrick intitulé La
Vengeance aux deux visages. Après
d'innombrables querelles sur le scénario
et la direction, Marlon Brando finit par
réaliser le film lui-même, en 1961, jouant
dans celui-ci en compagnie de Karl
Malden. Du fait de gros retards pris
pendant le tournage et d'un fort
dépassement de budget, les producteurs
décident de ne pas lui confier le montage
final. Méconnu, le film distille une
atmosphère particulière pour un western
et sera le seul film réalisé par Brando. En
1962, il refuse le rôle de Lawrence
d'Arabie.

En 1962, il joue dans Les Révoltés du


Bounty de Lewis Milestone, La Poursuite
impitoyable d'Arthur Penn en 1966, et les
Reflets dans un œil d'or de John Huston,
en 1967, où il joue un officier de l'armée
qui refoule son homosexualité. En 1968, il
joue aussi un gourou dans la comédie
graveleuse Candy de Christian Marquand.
En 1969, il refuse Butch Cassidy et le Kid
pour tourner dans Queimada, dont il
déclarera plus tard qu'il est son film
préféré malgré son échec commercial. À la
fin de la décennie, sa carrière souffre de
sa réputation d'être difficile sur les
plateaux de tournage et des échecs
commerciaux répétés de ses films.

Succès phénoménal avec Le Parrain …

En 1972, la prestation de Marlon Brando


dans Le Parrain marque une étape et
relance sa carrière alors en berne. Le
réalisateur, Francis Ford Coppola, parvient
à convaincre Brando de faire des tests de
maquillage. Lui, qui n'avait plus passé de
casting depuis près de vingt ans, se prend
au jeu, se crée un nouveau visage avec
boules de coton dans les joues, se
donnant un air de bouledogue dur et
impitoyable. Aux essais, Coppola est très
emballé par sa prestation en tant que
parrain d'une famille du crime organisé, la
famille Corleone, au sein de Cosa Nostra.
Coppola doit se battre pour l'imposer,
contre l'avis des studios Paramount qui ne
veulent pas de Brando au casting. Les
dirigeants de la Paramount veulent donner
le rôle à Danny Thomas. Thomas décline
le rôle et Coppola presse les studios
d'engager Brando avec l'aide des
témoignages de ceux qui ont assisté à ses
essais.
Pour son rôle dans Le Parrain, Marlon
Brando reçoit un nouvel Oscar du meilleur
acteur en 1973, qu'il refuse pour protester
contre la manière dont le cinéma
américain traite les natifs américains dans
ses films[6],[7]. À la place, il envoie
Sacheen Littlefeather, l'activiste pour la
défense des droits civiques des natifs
américains, venue en costume traditionnel
Apache[8].

En 1974, Brando, comme Caan, sont


programmés pour apparaître dans la
scène finale du Parrain 2. Mais à la suite
d'une dispute entre l'acteur et les studios
au sujet de son salaire, Brando refuse de
venir une seule journée pour tourner la
scène, au point que les scénaristes
doivent réécrire la scène finale où son
personnage est juste évoqué.

Le Dernier Tango à Paris …

En 1972 sort Le Dernier Tango à Paris de


Bernardo Bertolucci. Marlon Brando est
encore une fois sélectionné pour l'Oscar
du meilleur acteur. Ce film provoque un
scandale par les scènes érotiques crues
entre un homme mûr et une très jeune
femme, dont une scène de viol[9], décidée
le matin même par Brando et Bertolucci.
Ces derniers n'en ont pas informé
l'actrice, Maria Schneider, en sachant
qu'elle refuserait, et voulant, selon le
réalisateur, qu'elle ressente « l'humiliation
et la rage » et non pas qu'elle la joue.
Cette scène de viol aurait conduit Maria
Schneider à arrêter sa carrière après ce
film[10].

Dernières années et fin de carrière …

Pour Apocalypse Now, Francis Ford


Coppola propose à Marlon Brando
d'interpréter le sombre colonel Kurtz, un
héros de l'armée américaine promis aux
plus hauts postes mais qui, brisé par son
expérience de la guerre du Viêt Nam,
s'enfuit au fond de la jungle pour fonder
son propre clan avec des déserteurs et
des indigènes. Un culte de sa personnalité
se développe et il commet des actes
d'une atroce sauvagerie envers ses
ennemis. Brando, après bien des
hésitations, finit par accepter le rôle en
février 1976 pour une somme de 3
millions de dollars. Le tournage
commence en mars 1976. Mais Coppola
connaît des difficultés financières et des
retards, notamment à cause de Brando qui
veut un intéressement sur les entrées du
film.
D'autant que la partie du colonel Kurtz est
marquée par une réécriture des dialogues
et de grandes difficultés scénaristiques,
Coppola cherchant toujours une fin plus
satisfaisante et l'acteur n'ayant pas
respecté la demande du cinéaste de lire
Au cœur des ténèbres, la nouvelle de
Conrad qui inspire le film et son
personnage. S'ajoute un autre problème,
celui du physique de Brando, qui a
énormément grossi et pèse plus de 110
kilos. Pour compenser sa corpulence,
Coppola décide de le filmer dans la semi-
obscurité et en contre-plongée. Cela a
pour effet d'accroître l'aura mythique du
personnage et sa folie[11]. Sorti en 1979, le
film est un succès et reçoit notamment la
Palme d'or du Festival de Cannes 1979.
Les critiques voient dans le rôle du colonel
Kurtz un parallèle avec la carrière de
Brando et ce qu'il est devenu, c'est-à-dire
un personnage solitaire et perdu.

En 1977, Marlon Brando est le narrateur


de la version anglaise du film Raoni, et, en
1978, il joue le rôle de Jor-El, le père de
Superman dans le film du même nom. Il
accepte d'apparaître à l'écran si les
producteurs lui garantissent qu'il aura un
petit rôle (10 minutes d'apparition) très
bien payé. Pour douze jours de travail,
Brando est payé 3,7 millions de dollars,
plus 16,86 % du chiffre d'affaires du film.
Au total, Brando gagne plus de 50 millions
de dollars pour Superman (qui en
rapporte 300 millions). Même pour ce
petit rôle, il ne prend pas la peine
d'apprendre son texte et se contente de le
lire posé sur un support posé hors
caméra[NB 1]. Brando assume n'avoir
tourné ce « film plutôt stupide » que pour
l'argent[12],[13]. Pour Superman II, Brando
reprend le rôle de Jor-El mais se fâche
avec les producteurs à cause de son
salaire. Il refuse que ses scènes
apparaissent à l'écran. Après sa mort, en
2004, ses héritiers acceptent que les
scènes soient utilisées dans le film
Superman Returns sorti en 2006.

De 1980 à 1989, il se désintéresse du


cinéma. En 1989, il joue le rôle d'un
avocat dans Une saison blanche et
sèche, un film sur les discriminations en
Afrique du Sud. Son salaire sera reversé à
des associations luttant contre l’apartheid.
Toujours attaché à défendre la cause des
natifs américains, il tourne en 1997 dans
The Brave, un film de Johnny Depp. La
relation entre les deux hommes est plus
que cordiale, Brando appréciant que
Depp, en tant que réalisateur, lui fasse
confiance.

En 2001, il apparaît pour la dernière fois


au cinéma dans le film The Score avec
Robert De Niro et Edward Norton. La
même année, on le voit aussi dans le clip
de la chanson You Rock My World de
Michael Jackson. Il fait également une
brève apparition sur scène le 7 septembre
pour un concert célébrant les trente ans
de carrière de Michael Jackson pour
laquelle il est payé 1 million de
dollars [réf. nécessaire].

Mort …

Marlon Brando meurt le 1er juillet 2004 à


Los Angeles en Californie d'une
insuffisance cardiaque ainsi que d'une
insuffisance respiratoire. Ses cendres
furent dispersées en partie à Tahiti et en
partie dans la vallée de la Mort.
Vie privée et familiale …

Marlon Brando a eu de nombreux enfants :

Enfant avec Anna Kashfi :


Christian Devi Brando (en) (alias
Gary Brown, le 11 mai 1958 -
26 janvier 2008, mort d'une
pneumonie) ;
Enfants avec Movita Castaneda :
Miko Castaneda Brando (né en
1961) ;
Rebecca Brando (née en 1966).
Enfants avec Tarita Teriipaia :
Simon Teihotu Brando (né en
1963) - le seul habitant de
Tetiaroa ;
Tarita Cheyenne Brando (1970-
1995), s'est suicidée par
1995), s'est suicidée par
pendaison.
Enfants adoptés :
Petra Brando-Corval (née en
1972), fille de son adjointe Caroline
Barrett Brando et du romancier
James Clavell (alias Charles
Edmund Dumaresq de Clavell) ;
Maimiti Brando (né en 1977) ;
Raiatua Brando (né en 1982).
Enfants avec des mères non-
identifiées :
Stefano Brando alias Stephen
Blackehart (né en 1967) ;
Dylan Brando (1968-1988) ;
Angelica Brando (inconnu).
Enfants avec sa gouvernante, Maria
Christina Ruiz :
Christina Ruiz :
Ninna Priscilla Brando (née en
1989) ;
Myles Jonathan Brando (né en
1992) ;
Timothy Gahan Brando (né en
1994).

Connu pour ses nombreuses conquêtes,


aussi bien féminines (Marilyn Monroe,
Bette Davis, Édith Piaf, Marlène Dietrich,
Ursula Andress, Carmen Amaya, Ava
Gardner et Jacqueline Kennedy entre
autres) que masculines, François Forestier
le présentant comme un dépravé sexuel à
la gueule d'ange[3]. Il est très proche de
l'acteur français Christian Marquand et
appellera son premier fils Christian. Il est
marié avec Anna Kashfi de 1957 à 1959,
puis avec Movita Castaneda de 1960 à
1962. Il quitte cette dernière pour épouser
Tarita Teriipaia, sa fiancée dans le film Les
Révoltés du Bounty, rencontrée en 1962
sur le tournage du film. Il reste avec elle de
1962 à 1972. Le film lui permet de
découvrir la Polynésie française et Tahiti,
où il décide d'acheter un atoll, Tetiaroa, et
de s'installer.

Connu mondialement par les


radioamateurs sous les indicatifs KE6PZH
et FO5GJ, Brando est inscrit dans la base
de données du FCC sous le nom de
Martin Brandeaux. À l'occasion, on
pouvait l'entendre avec son indicatif
FO5GJ émettant depuis son île privée en
Polynésie française. En 1994, au cours
d'une entrevue sur CNN avec Larry King,
Marlon Brando confirme qu'il s'intéresse
toujours au radio-amateurisme. En
réponse à une question posée par un
téléspectateur, il révèle que le radio-
amateurisme lui permet d'« être
simplement lui-même ».

Vers la fin de sa vie, la notoriété de


Brando, ses problèmes familiaux et son
obésité attirent davantage l'attention des
médias que sa carrière
cinématographique. Des années 1980 à la
mi-1990, Brando prend énormément de
poids, arrivant à peser près de 136 kg et
souffrant de diabète. Il finit ainsi sa vie
seul, constamment couché, en regardant
sur son magnétoscope les films des duos
comiques Laurel et Hardy et Abbott et
Costello[3].

Révélation de sa bisexualité …

Sa bisexualité, depuis longtemps


soupçonnée, a été révélée par l'acteur lui-
même, au cours d'une interview avec
Gary Carey en 1976 :

« L’homosexualité est tellement


à la mode que ça ne fait plus la
une. Comme un grand nombre
d’hommes, j’ai, moi aussi, eu
des expériences homosexuelles
et n’en ai pas honte. Je n’ai
jamais prêté beaucoup
d’attention à ce que les gens
pensaient de moi. Mais s’il y a
quelqu’un qui est convaincu
que Jack Nicholson et moi
sommes amants, alors qu’il le
croie. Je trouve ça
amusant[14]. »

Cela a été confirmé lors de la parution


d'une biographie de Marlon Brando,
Marlon Brando : les derniers secrets[15],
de Darwin Porter. Cette fois, ce sont les
noms de ses partenaires qui sont relatés
dans ce livre et notamment des romances
avec Bette Davis, Édith Piaf, Marlène
Dietrich, James Dean, Montgomery Clift,
James Baldwin, Richard Pryor, Marvin
Gaye[16] et même Cary Grant pour ne citer
qu'eux, en plus d'une affirmation selon
laquelle Paul Newman aurait été
également bisexuel : « Je n’ai jamais été
dupe. Paul Newman a eu autant de
liaisons sur des tournages que nous
autres, et il était autant bisexuel que moi.
Mais, là où moi je me faisais attraper la
main dans le sac, lui a toujours réussi à le
faire en douce[17] », propos jugés
scandaleux par l'entourage de Newman.
Dans les années 2000, une photographie
le représentant, en gros plan, en train de
pratiquer une fellation, refait surface et se
propage sur internet, où elle fait sensation.
L'image est ensuite reproduite dans le
livre Brando Unzipped. L'auteur de
l'ouvrage en confirme l'authenticité et
présente l'acte photographié comme une
plaisanterie faite lors d'une soirée à
Harlem[18].

Assassinat commis par un de ses fils …

Le 16 mai 1990, dans la villa familiale de


Mulholland Drive sise au 40 N Beverly Dr
Beverly Hills, CA 90210 à Los Angeles,
son fils Christian (en) tue Dag Drollet ,
(en)

Tahitien âgé de 27 ans et compagnon de


sa demi-sœur Cheyenne, 20 ans, alors
enceinte de Dag, avec le pistolet familial
et d'une balle dans la tête à bout portant.
Cheyenne était le second enfant de Tarita.
Commence alors une bataille juridique
entre Marlon et J.D. Drollet, le père de la
victime, persuadé que Christian avait tué
son fils avec préméditation[19].

Selon Christian, le litige portait sur des


suspicions de violences physiques de
Dag sur Cheyenne, à l'origine d'une
querelle ayant dégénéré et au cours de
laquelle les deux hommes se seraient
bagarrés mais la scène du crime montre la
victime la commande de télévision dans
une main, un briquet et du tabac dans
l'autre[3]. Christian plaide coupable pour
ne pas être condamné à perpétuité pour
meurtre avec préméditation : libéré sous
caution de deux millions de dollars[NB 2],
versée par son père qui doit hypothéquer
sa demeure qui domine Hollywood pour la
payer, il est poursuivi pour homicide
volontaire après un plaidoyer de
marchandage. Il est finalement condamné
en 1991 à dix ans de prison et bénéficie
d'une libération conditionnelle en 1996
pour bonne conduite[19].

Sa demi-sœur Cheyenne, seule témoin du


meurtre, est inculpée « pour complicité
d'assassinat » en juillet 1990 à Papeete
par le juge Gatti (à la demande de J.D.
Drollet, dit-on)[19]. Instable et toxicomane
comme son frère[20], elle sombre alors
dans la dépression, faisant deux
tentatives de suicide aux antidépresseurs.
Laissée en liberté sous contrôle judiciaire,
convoquée comme simple témoin au
procès de son frère, elle fuit le territoire, se
fait assister par Me Jacques Vergès puis
par Me Jean-Yves Le Borgne. Bénéficiant
d'un non-lieu, J.D. Drollet dépose une
nouvelle plainte pour « non assistance à
personne en danger », plainte souffrant
d'un obstacle juridique car cette notion de
non assistance n'a pas d'équivalent dans
le droit californien.

Cheyenne effectue plusieurs séjours en


hôpital psychiatrique[19], et se suicide par
pendaison à Punaauia, Tahiti, en 1995 à
25 ans, laissant son fils Tuki, âgé de cinq
ans, orphelin. Elle est enterrée avec Dag.
Christian quant à lui se marie en 2004,
trois mois après la mort de son père
Marlon et meurt, le 27 janvier 2008, d'une
pneumonie fulgurante[3].

Testament …

Déposé devant la Cour supérieure (en) de


Los Angeles, Marlon Brando mentionne
en août 2004 une succession de 21,6
millions de dollars. Des rumeurs laissaient
alors croire qu'il vivait dans le dénuement.
Ce n'était qu'un stratagème car il était en
procès avec sa gouvernante Christina
Ruiz, dont il avait trois enfants, et qui lui
réclamait 100 millions de dollars.

Moins de deux semaines avant sa mort, il


modifie son testament et nomme trois
exécuteurs testamentaires, personnes de
confiance et amis[21].

Le testament est composé de trois


parties, dont la moitié représente la villa
de Mulholland drive, à Beverly Hills. L'atoll
de Tetiaroa se voit décerner 8,6 millions,
le reste est constitué d'un bungalow à
Bora Bora et d'objets mobiliers, œuvres
d'art, manuscrits, etc. Marjorie Smith avait
vendu l'atoll de Tetiaroa à Brando en
1966. Quatre ans après le tournage des
Révoltés du Bounty, Marlon reste fasciné
par la nature, la culture et la personnalité
polynésienne. En 1970, il y ouvre un hôtel
dont la maintenance, les salaires aux
(rares) employés ne sont assurés que par
sa fortune personnelle. Ce ne seront que
33 années de pertes financières[19]. Il est
en 2011 la propriété de ses héritiers,
lesquels en ont confié l'exploitation à une
société hôtelière qui en a fait un complexe
hôtelier de luxe, The Brando. Les vols
entre Tahiti et Tetiaroa sont assurés par la
compagnie aérienne privée Air Tetiaroa,
l’unique compagnie desservant l’atoll
grâce à une piste.
Les héritiers cités sont ses fils Christian,
Miko, Teihotu, ses filles Rebecca Brando
Kotlinzky, Maimiti (fille de Tarita, après sa
séparation avec Marlon), Raiatua, et les
trois enfants de Christina Ruiz, Nina,
Myles et Timothy. En sont exclus Tuki, le
fils de Cheyenne, et Petra Brando-Corval,
fille de son assistante Caroline Barrett.
Tuki avait déjà bénéficié, en 1996, d'un
million de dollars pour son éducation que
gérait sa grand-mère Tarita. Mais Marlon
voulait empêcher, par cette exclusion, que
J.D. Drollet (père de Dag) accède à
l'héritage[21]. Quant à Petra, c'était la fille
naturelle de Caroline et d'un écrivain
anglais. Marlon ne réussit pas à faire
reconnaître la paternité de ce dernier,
malgré une fortune dépensée en frais
d'avocats[21].

Méthode
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Marlon Brando est, avec Montgomery


Clift, l'un des premiers acteurs à
Hollywood à incarner un rôle selon « la
Méthode » de l'Actor's studio : le
personnage est au-dessus de l'acteur,
celui-ci se doit de se mettre au niveau du
personnage et ne pas se laisser aller à des
tics qui parasiteront le jeu. Ainsi il ne sur-
joue pas, au contraire il « sous-joue »,
comme il le dit lui-même :

« Si vous êtes à 100 %, il faut


jouer à 80 %[22]. »

Sa manière de parler en articulant mal, ses


silences rendent ses personnages plus
naturels, plus proches de la vie
quotidienne. Il abandonne petit à petit
certains enseignements de l'Actors Studio
tels que certaines « performances » (il
passe plusieurs mois en chaise roulante
pour C'étaient des hommes) pour se
concentrer sur les émotions et les
sentiments du personnage, puisant dans
ses souvenirs et son vécu.
Il a su imposer à Hollywood ce type de jeu
particulier allié à son physique
avantageux, ce qui lui a permis de jouer
dans tout type de films du navet aux
chefs-d'œuvre. Quoique avare en
compliments, il appréciait, dans la jeune
génération, le jeu d'Al Pacino et surtout
celui de Robert Duvall à qui il souhaitait
une belle carrière et de bons rôles[22].

Hollywood vu par Marlon


Brando
Dans une interview sur CNN en
avril 1996, Marlon Brando déclare à Larry
King que l'establishment juif à Hollywood
exploite les stéréotypes raciaux et
ethniques :
« Ils (ndlr : les Juifs) devraient
avoir une grande sensibilité à
la souffrance parce qu'ils ont
été eux-mêmes exploités. On a
vu le nègre, le gros latino, le
chinetoque, le jap dangereux
aux yeux bridés, mais on n'a
jamais vu le youpin parce
qu'on sait parfaitement qu'on
va dessiner les wagons
autour[23]. »

Filmographie (sélection)

Comme réalisateur …

1961 : La Vengeance aux deux visages


(One-Eyed Jacks)
Comme acteur …

Marlon Brando sur scène dans Un tramway


nommé Désir d'Elia Kazan (1948).

Marlon Brando dans Viva Zapata! d'Elia Kazan


(1952).
Années 1950 …

1950 : C'étaient des hommes (The


Men) de Fred Zinnemann : Ken Wilocek
1951 : Un tramway nommé Désir (A
Streetcar Named Desire) d'Elia Kazan :
Stanley
1952 : Viva Zapata! d'Elia Kazan :
Emiliano Zapata
1953 : L'Équipée sauvage (The Wild
One) de László Benedek : Johnny
Strabler
1953 : Jules César de Joseph
Mankiewicz : Marc Antoine
1954 : Sur les quais (On The
Waterfront) d'Elia Kazan : Terry Malloy
1954 : Désirée d'Henry Koster :
Napoléon Bonaparte
1955 : Blanches colombes et vilains
messieurs (Guys and Dolls) de Joseph
Mankiewicz : Sky Masterson
1956 : La Petite Maison de thé (The
Tea House of the August Moon) de
Daniel Mann : Sakini
1957 : Sayonara de Joshua Logan :
Major Lloyd Gruver
1957 : Le Bal des maudits (The Young
Lions) d'Edward Dmytryk : Lieutenant
Christian Diestl
1959 : L’Homme à la peau de serpent
(The Fugitive Kind) de Sidney Lumet :
Valentine Xavier
Années 1960 …

1961 : La Vengeance aux deux visages


(One-Eyed Jacks) de Marlon Brando :
Rio
1962 : Les Révoltés du Bounty (Mutiny
on the Bounty) de Lewis Milestone :
Lieutenant Fletcher Christian
1963 : Le Vilain Américain (The Ugly
American) de George Englund :
Ambassadeur Harrison Carter
MacWhite
1964 : Les Séducteurs (Bedtime Story)
de Ralph Levy : Freddy Benson
1965 : Morituri (Morituri) de Bernhard
Wicki : Robert Crain
1966 : La Poursuite impitoyable (The
Chase) d'Arthur Penn : Calder
1966 : L'Homme de la Sierra (The
Appaloosa) de Sidney J. Furie : Matt
Fletcher
1967 : La Comtesse de Hong-Kong (A
Countess From Hong Kong) de Charlie
Chaplin : Ogden
1967 : Reflets dans un œil d’or
(Reflections In A Golden Eye) de John
Huston : Major Weldon Penderton
1968 : Candy de Christian Marquand :
Grindl
1968 : La Nuit du lendemain (The
Night of the Following Day) d'Hubert
Cornfield et Richard Boone : le
chauffeur
1969 : Queimada de Gillo Pontecorvo :
Sir William Walker
Années 1970 …

1971 : Le Corrupteur (The


Nightcomers) de Michael Winner: Peter
Quint
1972 : Le Parrain (The Godfather) de
Francis Ford Coppola : Don Vito
Corleone
1972 : Le Dernier Tango à Paris (Ultimo
tango a Parigi) de Bernardo Bertolucci :
Paul
1976 : Missouri Breaks d'Arthur Penn :
Lee Clayton
1977 : Raoni de Jean-Pierre Dutilleux :
le narrateur (dans la version en anglais)
1977 : Le Parrain de Francis Ford
Coppola (TV)
1978 : Superman de Richard Donner :
Jor-El
1979 : Apocalypse Now de Francis
Ford Coppola : Colonel Walter E. Kurtz
Années 1980 …

1980 : La Formule (The Formula) de


John G. Avildsen : Adam Steiffel
1989 : Une saison blanche et sèche (A
Dry White Season) d'Euzhan Palcy :
McKenzie
Années 1990 …

1990 : Premiers pas dans la mafia (The


Freshman) d'Andrew Bergman :
Carmine Sabatini
1992 : Christophe Colomb : La
découverte de John Glen : Tomas de
Torquemada
1995 : Don Juan Demarco de Jeremy
Leven : Docteur Jack Mickler
1996 : L’Île du docteur Moreau (The
Island of Dr. Moreau) de John
Frankenheimer : Docteur Moreau
1997 : The Brave de Johnny Depp :
McCarthy
1998 : Free Money d'Yves Simoneau :
le Suédois
Années 2000 …

2001 : The Score de Frank Oz : Max

Récompenses et nominations

Oscars du cinéma …

Année Récompense Film Reçue

1952 Un Tramway nommé Désir

1953 Viva Zapata !

1954 Jules César

1955 Meilleur acteur Sur les quais

1958 Sayonara

1973 Le Parrain

1974 Le Dernier Tango à Paris

1990 Meilleur acteur dans un second rôle Une saison blanche et sèche
BAFTA Awards …

Année Récompense Film Reçue

1953 Viva Zapata !

1954 Jules César

1955 Sur les quais

1958 Meilleur acteur Le Bal des maudits

Le Corrupteur
1973
Le Parrain

1974 Le Dernier Tango à Paris

1990 Meilleur acteur dans un second rôle Une saison blanche et sèche

Festival de Cannes …

1952 : Prix d'interprétation masculine


pour Viva Zapata!

Festival de Saint-Sébastien …

1961 : Coquille d'or du meilleur film


pour La Vengeance aux deux visages
interview en français

Voix françaises
Les producteurs français ont cru bon de
doubler la voix de Brando plutôt douce et
haute par des voix plus graves et viriles,
gommant ainsi une part de la personnalité,
plus ambigüe, de l'acteur. En France,
William Sabatier a été la voix française la
plus régulière de Marlon
Brando[24],[25],[26]. Il a également été
doublé à quatre reprises par Bernard Noël
et Georges Aminel.

Liste des voix françaises de Marlon Brando


En France

William Jean-Claude
Sabatier[24],[25],[26] Michel[30] (*1925 -
(*1923 - 2019) 1999) dans :
dans : Le Bal des
La Poursuite maudits
impitoyable Morituri
Reflet dans un Léon Dony (*1929 -
œil d'or 2007) dans :
Le Parrain Don Juan
(version DeMarco
télévisée) L'Île du docteur
Apocalypse Moreau
Now et aussi
Yves Vincent (*1921
Premiers pas
- 2016) dans Un
dans la mafia
tramway nommé
Christophe
Désir
Colomb : La
Jean Martinelli
découverte
(*1909 - 1983)
The Brave
dans Viva Zapata !
Free Money
Hubert Noël (*1924
(doublé en
- 1987) dans
2006)
Bernard Noël (*1924 L'Équipée sauvage
- 1970) dans : Claude Bertrand
La Petite (*1919 - 1986) dans
Maison de thé Sayonara
La Vengeance Michel Gatineau
aux deux (*1926 - 1989)
visages dans Queimada
Les Révoltés Michel Duchaussoy
du Bounty (*1938 - 2012) dans
Le Vilain Le Parrain[31],[26]
Américain (version cinéma,
Georges Aminel[27] 1er doublage)
(*1922 - 2007) John Berry (*1917 -
dans : 1999) dans Le
L'Homme de la Dernier Tango à
Sierra Paris
La Comtesse Jean-Marc Bory
de Hong-Kong (*1934 - 2001) dans
Candy Missouri Breaks

La Nuit du Jacques Perrin dans


lendemain Raoni (voix)

André Falcon[28] Jacques Toja (*1929


(*1924 - 2009) - 1996) dans
dans : Superman
Jules César (1er doublage)

Désirée Yves Barsacq


(*1931 - 2015) dans
Pierre Trabaud[29]
La Formule
(*1922 - 2005)
dans : Roger Lumont dans
Sur les quais Une saison blanche
et sèche
Blanches
colombes et Jérôme Keen dans
vilains Superman (2e
messieurs doublage)
Jean-François
Garreaud (*1946 -
2020) dans
Apocalypse Now
Redux
Marc Cassot (*1923
- 2016) dans The
Score
Féodor Atkine dans
Superman
Returns[32] (images
d'archives)
José Luccioni dans
Le Parrain[32]
(version cinéma, 2e
doublage[26])

Au Québec
Vincent Davy dans :
Don Juan DeMarco
L'ïle du docteur Moreau
The Score

Notes et références

Notes …

1. Cette anecdote est révélée dans le


documentaire sur le tournage du
film de l'édition DVD de Superman
sortie en 2001.
2. Initialement de dix millions,
ramenée à deux, cette somme
constitue la plus grande caution
versée à cette époque.
Références …

1. Prononciation en anglais américain


retranscrite selon la norme API.
2. (en) Marlon Brando Biography -
IMDb.
3. François Forestier, Un si beau
monstre, Paris, Albin Michel, 2012,
283 p.
(ISBN 978-2-226-24027-9).
4. (en) Marlon Brando et Robert Lindsey,
Brando : Songs My Mother Taught
Me, Random House, 1994, 468 p.
(ISBN 0-679-41013-9), p. 32-34.
5. (en) Dan Dietz, The Complete Book of
1940s Broadway Musicals, Lanham,
Md./Boulder, Colo./New
York/London, Rowman & Littlefield,
2 février 2015
2 février 2015
(ISBN 978-1-4422-4528-0, lire en
ligne ).
6. (en) Cérémonie des Oscar « Marlon
Brando's Oscar® win for " The
Godfather" , 1973
7. (en) Marlon Brando, « The Unfinished
Oscar Speech », 27 mars 1973.
8. Voir sur allocine.fr.
9. À proprement parler, l'acte lui-
même, la pénétration, est simulé.
Mais elle fut vécue par Maria
Schneider comme une agression
sexuelle réelle, destructrice, dont
elle dira ne s'être jamais remise.
TV5MONDE, 4 décembre 2016.
10. « "Le dernier tango à Paris" de
Bernardo Bertolucci : quand un viol
de cinéma n'est pas une fiction » ,
sur TV5MONDE, 4 décembre 2016
(consulté le 23 juin 2020).
11. Le tournage épique du film, dont la
partie avec Brando, est résumé
dans le documentaire Aux cœurs
des ténèbres : L'Apocalypse d'un
metteur en scène (1991).
Néanmoins, une étude de la
correspondance Coppola-Brando et
plusieurs biographies suggèrent
que les reproches étaient exagérés,
voir « Brando v. Coppola: Debunking
the Myth of Apocalypse Now » , sur
HuffPost, 14 septembre 2014.
12. « An Irritated Christopher Reeve
Once Accused Brando of "Phoning
In" Superman Performance » , sur
Hollywood Reporter,
26 octobre 2017
13. Documentaire Listen to me Marlon
de Stevan Riley, 85e minute, cité
dans (en) « Listen To Me Marlon – In
Cinemas Now + Own it on Blu-Ray
and DVD November 30 – Top 10
Most Iconic Brando Films » , sur
The Fan Carpet, 17 novembre 2015
"I have made as much as $14
million for 12 days' work ... ...
on a rather silly movie. I used to
paste the cue card on actors'
faces. It saved me a lot of
time..."
14. « Homosexuality is so much in
fashion it no longer makes news.
Like a large number of men, I, too,
have had homosexual experiences
have had homosexual experiences
and I am not ashamed. I have never
paid much attention to what people
think about me. But if there is
someone who is convinced that
Jack Nicholson and I are lovers,
may they continue to do so. I find it
amusing. »
15. Darwin Porter, Marlon Brando : les
derniers secrets, Nouveau Monde
Éditions, 707 pages, 2008
(ISBN 2-8473-6353-X).
16. (en) David Marchese, « Quincy Jones
on the Secret Michael Jackson and
the Problem With Modern Pop »,
Vulture,​ février 2018 (lire en ligne ,
consulté le 8 juin 2018).
17. « He never fooled me. Paul
Newman had just as many on-
Newman had just as many on-
location affairs as the rest of us, and
he was just as bisexual as I was.
But, where I was always getting
caught with my pants down, he
managed to do it in the dark. »
18. « The Internet Keeps Falling in Love
with Marlon Brando’s Fellatio Pic »
sur gawker.com.
19. Tahiti-Pacifique magazine, n° 160,
août 2004.
20. « Les déboires judiciaires du fils de
Marlon Brando » , sur LCI,
29 décembre 2005.
21. Tahiti-Pacifique magazine, n° 160,
p. 17.
22. Les chansons que m'apprenait ma
mère, Marlon Brando.
23. « Marlon Brando attaque les Juifs
d'Hollywood » sur liberation.fr,
consulté le 12 aout 2013.
24. « Article » sur Objectif-
cinema.com.
25. « Excès de lecture : Rencontres
autour du doublage » sur Lci.tf1.fr
26. « Article » sur
Danslombredesstudios.fr.
27. « Une autre histoire : Georges
Aminel » sur Une-autre-
histoire.org
28. « Hommage lors du décès du
comédien André Falcon » sur
Cinetom.fr
29. « La carrière de Pierre Trabaud »
sur Pierrotetsesamis.fr.
30. « "Tiens, sa voix me dit quelque
chose" - Quand les doubleurs
passent de l'autre côté de l'écran »
sur Senscritique.com.
31. « Hommage à Michel
Duchaussoy » sur
Cinememorial.com
32. « Comédiens ayant doublé Marlon
Brando en France » , sur RS
Doublage

Annexes

Bibliographie …

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Darwin Porter, Marlon Brando : les


derniers secrets, Nouveau Monde
Éditions, 707 p., 2008
(ISBN 2-8473-6353-X)
François Forestier, Un si beau monstre
(biographie), Albin Michel, 2012
Samuel Blumenfeld, Les Derniers Jours
de Marlon Brando, édition Stock, 2019
(présentation)
Bruno Léandri, L'Île de Marlon Brando,
Éditions du Trésor, 2020
Présentation : « Marlon Brando, l'île
et le cinéma » , France Culture, La
grande table d'été par Maylis
Besserie, 6 août 2020.

Film sur Marlon Brando …

2015 : Listen to me Marlon de Stevan


Riley.
Liens externes …

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