Vous êtes sur la page 1sur 6

Solution

Exercice 2.

Rappel :

Format de l’entête d’un paquet IP(sans options)

• HLEN : longueur de l'en-tête en mots de 32 bits (4 octets)


- Egal à 5 (mots) s’il n’y a pas d'option
• Longueur totale : longueur totale du datagramme en octets
- En-tête + données
– Taille entête = 5 mots. Donc, 5*4 octets = 20 octets.
– Taille données = 2000 octets.
– Longueur totale = 2020.
• Protocole : Ce champ identifie le protocole de niveau supérieur dont le message est
véhiculé dans le champ « données » du datagramme :
- 6 = TCP
- 17 = UDP
• Adresse IP Source : 194.34.5.2 (celle de l’émetteur X)
• Adresse IP Destination : 154.13.54.6 (celle du destinataire Y)
1)

2)
La MTU du réseau B est égale à 1024. C’est plus petit que la taille du paquet IP (2020 octets)
envoyé par X sur le réseau A.
• Le routeur R1 doit donc fragmenter ce paquet IP
• Première contrainte : la taille des fragments ne doit pas dépasser 1024 octets. Ceci doit
inclure la taille de l’entête IP.
• Deuxième contrainte : la taille du champ « donnée » d’un fragment doit être un multiple
de 8 octets.
En effet, dans chaque entête d’un paquet IP fragmenté, le fragment offset indique la
position du fragment par rapport au paquet de départ, en nombre de mots de 8 octets.
Résultat :
La taille du premier fragment est égale à 1020 octets ≤ 1024 octets (taille MTU du réseau B).
Ce paquet est composé de 20 octets d’entête IP et de 1000 octets de données. 1000 étant
un multiple de 8 (voir deuxième contrainte).
• Puisque 1000 octets de données (datagramme UDP) sont dans le premier fragment, alors il
reste encore 1000 octets à envoyer. Ce sera fait dans le second datagramme. Ce dernier aura
donc une taille de 1020 octets. Ce paquet est composé de 20 octets d’entête IP et de 1000
octets de données. 1000 étant un multiple de 8 (voir deuxième contrainte).
 001 (représentation binaire du champ Flags) : le bit M (more fragments) est positionné
à 1 pour indiquer que ce fragment n’est pas le dernier fragment du paquet initial (et
qu’au moins un autre va suivre)
 0 : Position de ce fragment par rapport au paquet de départ.
 8 : le champ Durée de Vie (TTL) est décrémenté d’une unité à chaque fois où un paquet
IP passe par un routeur. Initialement, le TTL = 9. Or le paquet est passé par le routeur
R1.

 000 (représentation binaire du champ Flags) : le bit M (more fragments) est positionné
à 0 pour indiquer que ce fragment est le dernier fragment du paquet initial.
 125 : position de ce fragment par rapport au paquet de départ, en nombre de mots de
8 octets. 125*8 = 1000 (les 1000 octets envoyés dans le premier fragment)
 8 : le champ Durée de Vie (TTL) est décrémenté d’une unité à chaque fois où un paquet
IP passe par un routeur. Initialement, le TTL = 9. Or le paquet est passé par le routeur
R1.

Dans le réseau C
• La MTU du réseau C est égale à 512. C’est plus petit que la taille des fragments de paquet
IP (1020 octets) envoyé par R1 sur le réseau B.
• Le routeur R2 doit donc fragmenter.
- Première contrainte : la taille des fragments ne doit pas dépasser 512 octets. Ceci
doit inclure la taille de l’entête IP.
- Deuxième contrainte : la taille du champ « données» d’un fragment doit être un
multiple de 8 octets.
• Remarque : Le routeur R2 ne peut pas assembler les deux fragments envoyés sur le réseau
B avant de les fragmenter à nouveau pour les transmettre le réseau C. Il doit donc
fragmenter chaque segment séparément.

Fragmentation
3)
Lorsqu’un paquet est fragmenté, il est tout à fait possible que les fragments empruntent
différents chemins avant d’arriver à la destination finale. Ceci est dû aux changements
dynamiques (dans le temps) des tables de routage.
• Un routeur n’est donc pas certain de voir passer tous les fragments d’un même paquet.
Seule la destination finale est donc en mesure de rassembler tous les fragments.
• Même si les routes étaient statiques, des fragments peuvent se perdre (erreur de
transmission ou dépassement de capacité dans les routeurs). Le routeur qui temporiserait la
réception des fragments d’un même paquet, prend le risque de retarder inutilement tout le
trafic des autres connexions.
4)
• Le bit DF (Do not Fragment) et un élément du champ Flags de l’entête IP (second bit). Il
peut être positionné à 1 par l’application source. Dans ce cas, cela signifie que l’application
interdit la fragmentation du paquet IP par les routeurs.
• Si tel est le cas et que la MTU du réseau ne permet pas la transmission du paquet, ce
dernier n’est pas fragmenté par le routeur mais est tout simplement perdu.
• En réseau : parfois, il vaut mieux perdre la totalité de certains paquets IP que de prendre le
risque de perdre certains fragments.

Vous aimerez peut-être aussi