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La durée est fixée à 5 ans maximum, Cette règle s'applique uniquement aux
frais préliminaires. | La durée et la méthode d'amortissement doivent être revues
au moins une fois par an. | |
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Suite à la réforme fiscale, les frais accessoires au prix d'achat sont amortis au
même rythme que le montant principal de la valeur d'investissement. | La durée
et la méthode d'amortissement doivent être réexaminées périodiquement. |
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Source : tableau élaboré sur la base du SCF et le PCN 1975.3. StocksLes stocks
sont des actifs :- détenus pour être vendus dans le cours normal de l'activité ;- en
cours de production d'une telle vente ;- sous forme de matières ou de fournitures
devant être consommées au cours du processus de production ou de la
prestation des services.3.1. Evaluation des stocksChaque catégorie de stocks doit
être évaluée séparément au plus faible du coût. 3.1.1. Coûts de stocks :Le coût
des stocks doit comprendre tous les :- coûts d'acquisition ;- coûts de
transformation ;- autres coûts encourus pour amener les stocks à l'endroit et
dans l'état ou ils se trouvent. Les coûts d'acquisition des stocks comprennent ;- le
prix d'achat ;- les droits de douane ;- frais de transport ;- les rabais commerciaux,
remises et autres éléments similaires (ceux-ci, viennent en déduction du coût
d'acquisition).3.1.2. Méthodes de détermination des coûtsLe coût des stocks doit
être déterminé en utilisant soit :- La méthode FIFO (First In, first Out), dans cette
méthode, on considère que les éléments du stock qui ont été acquis les premiers
sont vendus les premiers et par conséquent, les éléments restant en stock à la
fin de l'exercice seront nécessairement les éléments qui ont été achetés le plus
récemment ;- Le coût moyen pondéré.Seule la méthode FIFO et le coût moyen
pondéré sont acceptés car les règles du SCF veulent présenter les postes de
l'actif à leur valeur réelle.La méthode LIFO (Last In, First Out) n'est pas retenue
par le SCF car selon cette méthode ce sont les dernières entrées en stock qui
sont sorties en premier. Or, les anciens produits ont certainement une valeur
inférieure à celle actuelle ; il y aura donc une sous-évaluation des stocks.3.2.
Comparaison avec le PCN 1975.Principale différence existant entre le nouveau
SCF et le PCN 1975 sont :Tableau n°4 : comparaison entre SCF et PCN 1975 en
matière des stocks. Le nouveau SCF | Le PCN 1975 | Les stocks ne peuvent
être évalués que selon la méthode FIFO ou le coût moyen pondéré. |
Il existe trois méthodes d'évaluation des stocks ; prix moyen pondéré, LIFO,
FIFO. |
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Source : tableau élaboré sur la base du SCF et le PCN 1975.6. Provisions pour
risques et chargesDans cette rubrique, on ne cite que les provisions.Selon la
norme IAS 37, une provision est un passif dont l'échéance ou le montant est
incertaine. Exemple de provisions :- un jugement rendu par un tribunal ;- la
décision de changer la structure d'encadrement de la société en supprimant un
niveau hiérarchique et en effectuant des licenciements ;- un engagement de
reprendre certains articles invendus.6.1. Définitionsa. Obligation juridique :
Obligation qui résulte :- d'un contrat (sur base de ses clauses explicites ou
implicites) ;- de dispositions légales ;- de toute autre jurisprudence.b. Obligation
implicite : obligation qui découle des opérations de l'entreprise, lorsque du fait de
ses actions passées, de sa politique affichée ou de déclarations récentes
suffisamment explicites, l'entreprise a indiqué aux tiers qu'elle assumera
certaines responsabilités et qu'en conséquence, elle a créé chez ces tiers une
attente fondée qu'elle assumera ces responsabilités.c. Fait générateur
d'obligation : événement qui crée une obligation juridique ou implicite qui ne
laisse à l'entreprise d'autres alternatives réalistes que d'éteindre cette
obligation.6.2. Comptabilisation des provisionsUne provision doit être
comptabilisée au bilan si les trois conditions suivantes son remplies :- à la date
de clôture, l'entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultant
d'un événement passé ;- il est probable que cette obligation donnera lieu à une
sortie de ressources afin d'éteindre cette obligation;- le montant de l'obligation
peut être estimé de façon fiable.De plus, le bilan est toujours le reflet de la
situation financière de l'entreprise à la clôture de l'exercice et non le reflet de la
situation financière future potentielle. Par conséquent, aucune provision ne peut
être constituée pour des coûts futurs attendus (tels que les provisions pour
grosses réparations et gros entretiens requises par le PCN).6.3. Evaluation des
provisionsLe montant comptabilisé en provisions doit être la meilleure estimation
de la dépense nécessaire à l'extinction de l'obligation actuelle à la date de
clôture.Afin de réaliser la meilleure estimation d'une provision, IAS 37 impose la
prise en compte des risques et incertitudes qui affectent inévitablement de
nombreux évènements et circonstances.6.4. Changements affectant les
provisionsA chaque date de clôture, les provisions doivent être revues et
éventuellement ajustées afin de refléter la meilleure estimation actuelle à la date
de clôture. Lorsqu'une provision ne doit plus être maintenue, elle doit être
reprise.6.5. Comparaison avec le PCN 1975.Principales différences existant entre
le nouveau SCF et le PCN 1975 :Tableau n°7 : comparaison entre SCF et PCN
1975 en matière des provisions Le nouveau SCF | Le PCN 1975 | Le bilan
est toujours le reflet de la situation |
retrouve, dans le bilan établit selon le PCN, le montant d'une provision pour
grosses | des coûts futurs attendus (tels que les | |
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Source : Tableau élaboré sur la base du SCF et le PCN 1975.7. Autres différences-
La distinction faite entre actifs courants/non courants et entre passifs
courants/non courants. La classification des dettes et des créances par nature,
facilite l'analyse financière ;- La définition des classes 2, 3 et 4 reposant sur une
optique économique de l'entreprise permet de présenter l'outil de production,
distinguer entre actifs d'exploitation et hors exploitation et de présenter les biens
utilisés en exploitation qui ne sont pas la propriété de l'entreprise ;- Les valeurs
mobilières sont incluses parmi les éléments du compte immobilisations
financières. Ce dernier regroupe les titres de participation et les titres de
placement ;- La forme du bilan fait référence aux données de l'exercice
précédent. Pour permettre de faire la comparaison, pour la faire il ne faut pas
avoir recours aux tableaux explicatifs. L'actif fait apparaître les masses comme
les actif immobilisés, les actifs circulants, les passifs non courants et passifs
courants. Au niveau du bilan, la situation économique est privilégiée à la
situation patrimoniale ;- La forme retenue pour le TCR présente les données de
l'exercice précédent. Le TCR fait distinction entre le résultat opérationnel et le
résultat financier et fait référence à certains soldes intermédiaires reconnus au
niveau international. De plus, le résultat qui apparaît au TCR est un indicateur de
la performance de gestion de l'entreprise, malgré il inclut des opérations ayant
un caractère social et les charges exceptionnelles ;- Le tableau des flux de
trésorerie est permet de faire la distinction entre flux d'exploitation, flux
d'investissement et flux de financement. Par contre, il permet de faire la
comparaison avec l'exercice précédent et nécessaire pour l'analyse financière ;-
Etat de variation des capitaux propres donne une analyse la variation de l'actif
net ;- Le SCF traite aussi l'évaluation de certains éléments, comme les actifs et
passif en monnaies
étrangers, les événements postérieurs, les prestations et services en cours en fin
d'exercice.De plus, le nouveau SCF valorise les éléments financiers selon leur
juste valeur et non plus selon leur coût historique comme c'est le cas dans notre
référentiel comptable PCN. Or, la valorisation selon la juste valeur est tout a fait
subjective. On n'ai trouvé, lors de la rédaction de cet mémoire, aucune règle à
propos des personnes « qualifiées » devant réévaluer les immobilisés. On en
déduis donc que c'est l'organe de gestion qui lui-même les réévalue. Mais dans
ce cas, les entreprises n'auront-elles pas tendance à l'exagération, à la
surévaluation de leurs actifs immobilisés, afin de gonfler leurs fonds propres et
ainsi justifier des investissements ? N'y aura-t-il pas plus d'abus, voir de fraudes ?
De ce fait, toutes les lois, tous les concept qui se sont bâtis à notre référentiel
comptable algérien depuis 1975, ne seront-ils pas « bafoués » au profit d'une
objectivité toute relative, davantage basé sur des concepts économiques propres
aux préoccupations des marchés boursiers?Bien sûr, les objectifs de l'IASB sont
très attrayants, plus de transparence, plus de comparabilité entre les états
financiers de différents pays. Néanmoins, il faut rester vigilant quant à
l'application des nouvelles normes pour ne pas déborder vers des abus. |