Skip to content FIGURE DE STYLE 38 figures de style essentielles de la langue
française PAR ADRIAN · PUBLIÉ 26/11/2017 · MIS À JOUR 09/01/2022 Définition de
la figure de style : procédé qui consiste à s’écarter de l’usage ordinaire de la langue pour donner un caractère « littéraire » à ce que l’on énonce. On fait une utilisation originale de la langue, on joue avec les codes, on exprime de façon singulière ce que l’on souhaite écrire. Les figures de style peuvent agir sur le sens des mots, la construction des phrases ou sur leur sonorité. On peut aussi parler de figure de rhétorique ou de figure du discours. Comment faire des progrès et maîtriser les figures de style ? Il existe des ouvrages de référence sur les figures de style, notamment le Gradus de Bernard Dupriez, le Lexique des figures de style de Nicole Ricalens-Pourchot ou le manuel de Patrick Bacry. Sommaire Exemples de figures de style Accumulation Acrostiche Adynaton Allégorie (figure de style) Allitération Anacoluthe Anadiplose Anagramme Anaphore Antithèse Antiphrase Assonance Asyndète Aposiopèse Antanaclase Antonomase Calembour Chiasme Comparaison Euphémisme Gradation Hypallage Hyperbole Litote Métaphore Métonymie Oxymore Paradoxe Parataxe Paronomase Périphrase Personnification Polysyndète Prétérition Prosopopée Syllepse Synecdoque Tautogramme Zeugme Exemples de figures de style Accumulation L’accumulation est un procédé qui consiste à aligner, à accumuler un grand nombre de termes pour multiplier les informations dans le but d’insister sur une idée, lui donner plus de force, la rendre plus saillante, plus frappante. L’accumulation est une figure d’amplification. Les mots accumulés sont en général de même nature, de même fonction grammaticale ou de même sonorité afin de rendre l’expression plus cohérente. La gradation et l’énumération sont des types d’accumulation. L’anaphore et l’hyperbole s’appuient sur ce procédé. Exemple : Au ciel, aux vents, aux rocs, à la nuit, à la brume, Le sinistre océan jette son noir sanglot. Hugo, Légende des siècles, Les Pauvres gens Hugo accumule le nom des éléments auxquels « l’océan jette son noir sanglot ». En savoir plus en cliquant ici Acrostiche Un acrostiche est un jeu littéraire qui consiste à écrire un poème dont on peut lire un mot formé par les initiales des vers. Ce mot est souvent le nom de l’auteur, le nom de celui à qui on dédie le poème ou un mot en rapport avec le titre du poème. Exemple : Voulez-vous que verté vous die ? Il n’est jouer qu’en maladie Lettre vraye que tragedie Lasche homme que chevalereux, Orrible son que melodie, Ne bien conseillé qu’amoureux Villon, Ballade des contre-vérités On peut lire verticalement le nom de l’auteur du poème : VILLON. En savoir plus Adynaton L’adynaton (adynata au pluriel) est une hyperbole très appuyée, à tel point que l’information en devient inconcevable, invraisemblable, impossible. L’effet visé est souvent humoristique. Exemple : C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … c’est une péninsule ! Rostand, Cyrano de Bergerac, I, 4 En savoir plus Allégorie (figure de style) L’allégorie est une figure de style par laquelle on exprime, on représente une idée, une notion ou un thème par une métaphore, une personnification, une image ou, plus généralement, une forme concrète. En d’autres mots, l’allégorie est une représentation concrète d’une notion abstraite. Elle utilise un symbole (un texte, une image, etc.) qui véhicule une notion. À l’écrit, on la repère souvent par l’utilisation de la majuscule. L’allégorie a donc deux sens : un sens littéral (la forme qui représente l’idée) et un sens figuré (l’idée, la notion qui est représentée). Exemple : Le Temps mange la vie, Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le coeur Du sang que nous perdons croît et se fortifie Baudelaire, Fleurs du mal, L’Ennemi Baudelaire représente une notion abstraite, le temps qui fuit, de manière concrète, comme un monstre qui dévore la vie de l’homme. Il y a donc, en outre, une personnification du temps. Personnification et allégorie vont souvent de pair. L’allégorie du temps qui fuit (tempus fugit) est un lieu commun de la littérature. En savoir plus en cliquant ici Allitération Une allitération est une figure de style qui consiste à répéter de manière exacte ou approximative, une même consonne (un même « son », de type consonne). Cette répétition trouve son sens dans le texte dans laquelle on la trouve. On voit le plus souvent les allitérations dans la poésie ou le théâtre. Jean-Marie Viprey définit l’allitération ainsi : Une saillance significative dans la récurrence d’une consonne, à l’échelle d’une configuration textuelle donnée. Exemple : Un vers de Racine dans Andromaque est l’exemple le plus célèbre d’allitération dans la langue française : Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ? Racine, Andromaque, V, 5 Ici, le son « s » (par la consonne s, ou la consonne c) est répété 5 fois et suggère le sifflement du serpent. Bref, il faut se demander : est-ce que la répétition d’une consonne permet de remarquer quelque chose ? En savoir plus en cliquant ici Anacoluthe L’anacoluthe est une figure de style qui consiste à opérer volontairement (on le suppose…) une rupture dans la syntaxe. La construction grammaticale de la phrase est transformée pour lui donner un effet rhétorique. C’est une faute maîtrisée. La phrase se dirige vers le point vers lequel on l’attend, avant de prendre brusquement une autre direction. Elle est comme interrompue dans son cheminement. Exemple : Le nez de Cléopâtre, s’il eût été plus court, la face du monde en eût été changée. Pascal, Pensées, 392 Ici, le verbe aurait dû avoir « le nez » pour sujet. Le sujet « La face du monde » apparaît sans qu’on l’attende. Pascal veut surprendre en exprimant un saut intellectuel par cette étrange syntaxe : l’histoire a été comme modifiée par le nez de Cléopâtre ! Pascal, mathématicien de génie, établit un parallèle implicite entre deux longueurs : la taille du nez de Cléopâtre et la face du monde. On le comprend : l’anacoluthe est fréquente dans le langage parlé. En savoir plus en cliquant ici Anadiplose L’anadiplose est une figure de style qui consiste à répéter le dernier mot d’une proposition (un même ensemble de termes) au début de la proposition suivante. Exemple : Je vis ce beau Lyon, Lyon que tant je prise. Du Bellay, Les Regrets, Lyon Il y a anadiplose car le mot Lyon est répété dans deux propositions différentes, séparées par une virgule. En savoir plus en cliquant ici Anagramme Une anagramme est un jeu littéraire qui consiste à former un ou plusieurs mots en transposant les lettres d’un autre ou de plusieurs autres mots. Exemple : Ange / Nage Arts / Rats / Star / Tsar Autre exemple : Les mots « Gare maman » ou « Maman rage » peuvent être formés à partir d’anagramme. En savoir plus en cliquant ici Anaphore L’anaphore est une figure de style qui consiste à répéter un même mot ou un même groupe de mots en tête de phrases, de vers, de paragraphes qui se suivent. C’est une figure de style qui donne une impression d’insistance, de symétrie et renforce un propos. Ce procédé est particulièrement populaire en poésie. Attention ! Il faut essayer de comprendre l’intention de l’auteur. En effet, l’anaphore n’est pas le résultat d’une négligence. Elle est voulue par l’auteur qui peut vouloir souligner une juxtaposition, créer un effet d’accumulation, un effet musical, suggérer une obsession, l’urgence ou donner l’effet d’une incantation, etc. Exemple : Paris, Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !… Charles de Gaulle, Discours à l’Hôtel de ville de Paris le 25 août 1944 En grammaire, l’anaphore est un procédé par lequel un mot ou un groupe de mots rappelle un autre mot ou groupe de mots précédemment énoncé (l’antécédent). L’anaphore peut aussi être elliptique (voir plus bas). Exemple : Michel n’a pas son manuel ; je lui ai prêté le mien. « Le mien » se substitue ici au mot « manuel« , qui est l’antécédent. Par « le mien« , on fait référence à « manuel ». En savoir plus en cliquant ici Antithèse L’antithèse (ou alliance d’idées) est une figure de style qui consiste à opposer très fortement deux termes ou deux ensembles de termes contraires. Cette figure de style oppose des idées. L’antithèse est aussi, selon le Gradus, un moyen de mettre en relief une idée principale en présentant une idée inverse que l’on écarte ou que l’on nie. Exemple : Être ou ne pas être Shakespeare, Hamlet, III, 1 Ce vers célébrissime de Hamlet est l’exemple le plus simple d’antithèse : la proposition « Être » s’oppose à la proposition « ne pas être ». La symétrie entre les deux propositions contraires (Être / ne pas être) renforce l’effet de contraste. En savoir plus en cliquant ici Antiphrase L’antiphrase est une figure de style par laquelle on laisse entendre le contraire de ce que l’on veut vraiment dire ou écrire. On emploie un mot ou une proposition dans un sens contraire à son véritable sens. Exemple : Nous nous étions réunis pour choisir le cadeau d’anniversaire que nous allions offrir à Sylvie. Tous étaient prêts à donner 30€, sauf Jean, qui ne voulait pas céder plus de 5€. « Quelle générosité ! », lui dit Nicolas. Nicolas ne pense pas que Jean soit généreux. Au contraire ! Il ironise sur son avarice. L’antiphrase est la figure par excellence de l’ironie. Elle permet de mettre facilement en évidence le ridicule d’une situation. Ainsi, on peut dire « Ne vous gênez pas ! » à quelqu’un qui fait quelque chose de dérangeant, ou « Délicieux ! » pour se moquer d’un repas visiblement dégoûtant. Certains ne comprennent pas la différence entre antiphrase et ironie. L’antiphrase est une figure de style, une tournure de phrase qui produit un effet littéraire. L’ironie est un concept qui ne s’applique pas uniquement à une phrase, mais à l’être des choses ( on peut dire qu’une chose est ironique, comme dire qu’une chose est triste, ou bleue, ou compliquée, etc.). En savoir plus en cliquant ici Assonance En général, on parle d’allitération pour la répétition d’une consonne, et d’assonance pour la répétition d’une voyelle. Exemple : Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. Racine, Phèdre, I, 3 En savoir plus en cliquant ici Asyndète L’asyndète est une figure de style par laquelle on juxtapose des éléments tout en supprimant volontairement les mots de coordination entre ces éléments. On omet d’inscrire la coordination entre plusieurs propositions d’une même phrase ou entre plusieurs phrases. Elle se traduit souvent par l’emploi de la virgule. L’asyndète s’oppose à la polysyndète. Elle est une forme de parataxe. Exemple : Ménalque se jette hors de la portière, traverse la cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la chambre, le cabinet, tout lui est familier, rien ne lui est nouveau, il s’assit, il se repose, il est chez soi ; le maître arrive, celui-ci se lève pour le recevoir, il le traite fort civilement, le prie de s’asseoir, et croit faire les honneurs de sa chambre ; il parle, il rêve, il reprend la parole ; le maître de la maison s’ennuie, et demeure étonné ; La Bruyère, Les Caractères, De l’Homme Dans cet extrait, La Bruyère multiplie les propositions (« se jette hors de la portière », « traverse la cour », « monte l’escalier »), en les liant que par des virgules. Il n’emploie aucun terme terme de liaison. Il aurait en effet pu écrire : Ménalque se jette hors de la portière. Il traverse ensuite la cour pour monter l’escalier et parcourt l’antichambre… L’asyndète est une ellipse, c’est-à-dire un procédé par lequel on retranche des mots d’une phrase sans que le sens de cette phrase en soit affecté. En savoir plus en cliquant ici Aposiopèse L’aposiopèse est une figure de style qui consiste à interrompre brusquement une phrase ou un vers qui reste inachevé, traduisant une hésitation, une émotion, une menace. Elle produit un silence, matérialisé par des points de suspension. L’énoncé continue ensuite en digression. Exemple : Lisette Ah ! Tirez-moi d’inquiétude. En un mot, qui êtes- vous ? Arlequin Je suis…N’avez-vous jamais vu de fausse monnaie ? savez-vous ce que c’est qu’un louis d’or faux ? Eh bien, je ressemble assez à cela. Marivaux, Le Jeu de l’amour et du hasard, III, 6 Arlequin, déguisé en son maître dans la pièce de Marivaux, hésite à avouer directement sa véritable identité. En savoir plus en cliquant ici Antanaclase L’antanaclase (ou la diaphore, synonyme) est une figure de style qui consiste à utiliser deux fois le même mot dans une phrase en lui donnant deux sens différents. Cette figure joue sur la polysémie d’un mot, c’est-à-dire sur le fait qu’un mot dispose de plusieurs sens. C’est une figure de style voisine de la syllepse et de la paronomase. Exemple : Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. Pascal, Pensées, IV, 277 La première occurence de « raison » renvoie aux motivations, alors que la seconde renvoie plutôt à la raison comme faculté de l’esprit humain. En savoir plus en cliquant ici Antonomase L’antonomase est figure qui consiste à faire d’un nom commun ou d’une périphrase un nom propre ou, à l’inverse, on fait d’un nom propre un nom commun. L’antonomase est donc un type de métonymie. Exemple : On parle souvent d’un apollon pour parler d’un bel homme, ou d’un homme qui prend soin de son apparence. -> D’un nom propre, on est passé à un nom commun. En France, il est courant d’utiliser la locution « le général » pour parler du général de Gaulle. -> D’un nom commun, on est passé à un nom propre. Le Hun Attila fut surnommé « le fléau de Dieu ». -> Une périphrase remplace le nom propre Attila. En savoir plus en cliquant ici Calembour Le calembour est un jeu de mot qui repose sur l’équivoque que provoque l’emploi de mots à double sens, ou de termes dont la prononciation est semblable ou identique mais dont le sens diffère. L’effet comique vient de la double interprétation que l’on peut faire de ces phrases. Exemple : Chassez le naturiste, il revient au bungalow Jean-Paul Gousset Ce célèbre calembour du journaliste du Canard enchaîné détourne le proverbe « Chassez le naturel, il revient au galop » à l’aide de paronymes (naturiste pour naturel ; bungalow pour galop). En savoir plus en cliquant ici Chiasme Le chiasme (se prononce kiasme) est une figure de style qui consiste à disposer au moins 2 éléments, par exemple l’adjectif + le nom rude journée, en miroir avec au moins deux autres éléments correspondants, par exemple le nom + l’adjectif travail fructueux. On obtient ainsi une phrase formée sur le modèle AB/BA : à rude journée, travail fructueux. Les deux parties d’un chiasme sont souvent séparées par un conjonction (mais, ou, et…) ou par un point virgule ou une virgule. Exemple : Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu. Hugo, La légende des siècles, Booz endormi Ce vers de Hugo est un chiasme formé comme suit : ABC = nom (roi) + verbe (chantait) + adverbe (en bas) / CBA = adverbe (en haut) + verbe (mourait) + nom (Dieu). C’est donc un chiasme multiple sous forme ABC / CBA. Le chiasme donne ici de l’harmonie à l’expression : la sonorité de la phrase devient agréable. Il donne du rythme dans une structure du texte resserrée. En outre, le chiasme permet de mettre en relief une ressemblance ou une opposition. Attention : une phrase formée sur le modèle AB/AB n’est pas un chiasme mais un parallélisme. Par exemple : « Je meurs si (A) je vous perds (B) ; mais je meurs si (A) j’attends (B). » (Racine, Adromaque) En savoir plus en cliquant ici Comparaison La comparaison est un procédé par lequel on rapproche un terme ou un ensemble de termes, par exemple « la terre », d’un terme ou d’un ensemble de termes différent, par exemple « le feu ». Deux entités sont mises sur un même plan : « la terre est rouge comme le feu ». Le premier terme ou ensemble de termes est appelé le comparé (ou thème) : dans l’exemple, c’est « la terre ». Le deuxième terme ou ensemble de termes est appelé le comparant (ou phore) : dans l’exemple, c’est « le feu ». La comparaison opère à l’aide d’un outil de comparaison. Dans l’exemple précédent, l’outil de comparaison est « comme ». L’outil de comparaison peut être : une conjonction ou un adverbe : comme, ainsi que, de même que, plus que, moins que etc. ; un adjectif comparatif : tel, semblable, pareil à, etc. ; un verbe : paraître, avoir l’air de, sembler, ressembler, etc. La comparaison est une figure de style lorsqu’on rapproche des éléments au départ dissemblables, par analogie. On parle alors de comparaison figurative. Exemple : Un petit baiser, comme une folle araignée, Te courra par le cou… Rimbaud, Rêvé pour l’hiver Rimbaud compare dans ces vers « un petit baiser » dans le cou à un élément qui lui semble au départ complètement différent et étranger : une « folle araignée« . Le poète rapproche deux réalités dissemblables qui, après effort du lecteur, semblent effectivement se rapprocher : les petits baisers multipliés dans le cou courent et chatouillent comme le ferait une petite araignée. En savoir plus en cliquant ici Euphémisme L’euphémisme est une figure de style par laquelle on atténue l’expression d’une idée pour en masquer le caractère déplaisant, brutal, triste, vulgaire, douloureux, etc. On énonce indirectement une idée odieuse (par exemple, l’idée de la mort) pour atténuer son effet (la peur et la tristesse pour la mort). Exemple : Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Rimbaud, Le dormeur du val Ces célèbres vers qui concluent Le Dormeur du Val sont euphémiques : Rimbaud ne dit pas explicitement que le soldat est mort. Il utilise pour cela une métonymie en énonçant l’effet à la place de la cause : les « deux trous rouges au côté droit » disent bien sûr qu’un soldat ennemi lui a tiré dessus et l’a tué. Évoquer directement la mort aurait juré avec le ton du poème, dans lequel le lecteur est plongé dans une atmosphère de quiétude et de sérénité. En général, l’euphémisme est employé pour parler de la maladie, de la mort ou de la sexualité. En savoir plus en cliquant ici Gradation La gradation est une figure de style qui consiste à ordonner les termes d’une phrase qui évoquent une idée similaire selon une progression ascendante ou descendante. En d’autres mots, une même idée peut être exprimée avec plus ou moins de force grâce à une énumération de termes qui peuvent gagner ou perdre en intensité, en nombre, en taille, etc. Les termes qui se suivent dans une gradation progressent par le sens. Exemple : C’est un roc ! c’est un pic ! c’est un cap ! Que dis-je, c’est un cap ? … c’est une péninsule ! Rostand, Cyrano de Bergerac, I, 4 Cyrano de Bergerac parle de son gros nez par des métaphores désignant un élément toujours plus important en dimension. On parlera souvent de gradation ascendante pour désigner une gradation qui gagne en intensité. En savoir plus en cliquant ici Hypallage L’hypallage est une figure de style par laquelle on associe un terme d’une phrase (par exemple : « endeuillé ») à un terme différent de celui qui aurait convenu selon le sens (« endeuillée » associé à « maison » à la place de « famille » dans l’exemple : « La famille se trouvait dans la maison endeuillée »). On associe des termes qui paraissent a priori hétérogènes mais dont le lien est finalement logique. En d’autres termes, l’hypallage est comme l’échange d’un mot entre deux autres mots. L’hypallage concerne surtout les adjectifs. Exemple : Et maintenant il revoyait la chambre veuve. Villiers de L’Isle-Adam, Contes cruels, Vera Le héros du conte de Villiers de L’Isle- Adam associe chaque objet de son intimité au souvenir de la mort de sa femme. Comprendre une hypallage exige souvent d’en connaître le contexte. En savoir plus en cliquant ici Hyperbole Une hyperbole est une figure de style qui utilise l’exagération pour mettre un élément en relief, pour frapper les esprits ou pour ironiser. Le dictionnaire de Littré dit que dans l’hyperbole, on augmente ou on diminue excessivement la vérité des choses pour qu’elles produisent une impression plus grande. En d’autres termes, dans la clarté du français de La Bruyère : L’hyperbole exprime au-delà de la vérité pour ramener l’esprit à la mieux connaître. La Bruyère, Les Caractères, Des ouvrages de l’esprit Exemple : Elle me confia son sac. Il pesait au moins une tonne ! On comprend aisément ce que l’on souhaite exprimer ici : le sac était très lourd. L’évaluation du poids du sac est très exagérée. L’hyperbole permet d’exprimer une idée qui n’aurait pas été aussi frappante ni aussi claire si l’on avait simplement dit : « Elle me confia son sac. Il était lourd et pesait au moins 10 kg ! ». L’hyperbole peut en outre ajouter un effet humoristique : on imagine la personne se ployer sous le poids du sac ! En savoir plus en cliquant ici Litote La litote est une figure de style qui consiste à dire moins pour faire entendre beaucoup plus. En d’autres termes, on dit moins pour suggérer davantage. Par métonymie, on désigne par litote une expression utilisant ce procédé. La litote utilise souvent la négation. Exemple : Nous étions perdus dans la forêt. L’un de nos compagnons nous suggéra de choisir une direction, de la suivre et de ne pas en changer. Ce n’était pas idiot. En à peine une heure, nous étions sortis de la forêt. La litote se trouve ici à Ce n’était pas idiot. La suggestion du compagnon était en fait intelligente. Plus encore, on devine que cette suggestion qui pouvait être accueillie avec scepticisme de prime abord était en fait intelligente. Bref, la litote atténue l’expression d’un sentiment ou d’un jugement, mais cette atténuation est fausse ou simulée. Par un effet de balancier, la phrase est comme soulignée, elle devient plus forte, elle a plus de poids. La phrase implicite met mieux les sentiments en évidence que la phrase explicite. La litote est une figure du contraste entre les idées. En savoir plus en cliquant ici Métaphore La métaphore est une figure de style qui consiste à désigner un terme, un ensemble de termes ou une idée, par exemple le soleil couchant, par un autre terme ou un autre ensemble de termes qui signifie normalement autre chose, comme « l’or du soir ». Ainsi, comme dans le célèbre poème de Victor Hugo, on parle du soleil couchant comme « l’or du soir ». Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Victor Hugo, Demain, dès l’aube…, 1856 En savoir plus en cliquant ici Métonymie La métonymie est une figure de style par laquelle on remplace un mot, par exemple l’épée, par un autre mot avec lequel il a un lien logique, comme « le fer ». Ainsi, on peut dire : ces guerriers ont croisé le fer ! On désigne quelque chose : par un autre élément ; du même ensemble ; qui a une relation logique avec cette chose. Exemple : J’ai dégusté hier soir un onctueux bordeaux ! On comprend dans cet exemple que l’on a pas bu la ville de Bordeaux, mais un vin issu de la région de Bordeaux. Il y a un lien logique entre ces deux éléments : on parle du lieu à la place de la chose. La métonymie sert ici de raccourci pour la pensée. Il serait fastidieux, voire maladroit, pour un Français ou quiconque s’y connaît en vin de dire : « J’ai dégusté hier soir un onctueux vin de bordeaux ! ». Lorsque l’on utilise un nom propre pour le substituer à un nom commun, on parle alors d’antonomase (un « tartuffe » pour un hypocrite, un « roquefort » pour un fromage de Roquefort, etc.). En savoir plus en cliquant ici Oxymore Un oxymore (synonyme : alliance de mots) est une figure de style qui consister à allier deux termes qui semblent se contredire. On rapproche de manière paradoxale des termes qui peuvent paraître contraires. En d’autres termes, dans l’oxymore, un même objet a des qualités contradictoires. Mais attention : cette alliance de mots contraires n’est pas incompatible, elle crée un sens. Dernière chose à savoir : les termes contradictoires d’un oxymore doivent toujours appartenir à la même entité de mots (au même syntagme, cela ne peut pas être deux phrases séparées l’une de l’autre). Exemple : Le dramaturge Corneille nous a donné le plus célèbre exemple d’oxymore : Cette obscure clarté qui tombe des étoiles Enfin avec le flux nous fait voir trente voiles ; Le Cid, IV, 3 En savoir plus en cliquant ici Paradoxe Le paradoxe est un procédé par lequel on énonce une idée contraire à l’opinion commune. En effet, ce terme vient du grec : para : « contre » doxa : « opinion » Exemple : L’homme n’est ni ange, ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l’ange fait la bête. Pascal, Pensées, 572 Ce célèbre aphorisme, qui associe dans une antithèse les termes « ange » et « bête », est un paradoxe : on pense spontanément que celui qui fait l’ange, c’est-à-dire celui qui fait l’effort de bien se comporter, est une personne bonne. Cependant, Pascal nous dit que lorsque l’on fait l’ange, on finit toujours par développer des comportements mauvais. En réalité, seul Dieu est parfait : l’homme n’est qu’un pécheur moyen, ni complètement bon, ni complètement mauvais. Un paradoxe est une figure de style dans la mesure où des idées ou des mots ordinairement opposés sont rassemblés d’une manière originale. Ces associations surprenantes frappent l’esprit. En savoir plus en cliquant Parataxe La parataxe est une figure de style par laquelle on juxtapose des propositions sans marquer le rapport de dépendance qui les unit. Aucun mot de liaison (comme les conjonctions de subordination : lorsque, que, quand, si, etc., les prépositions, les verbes êtres, paraître, etc.) ne vient signaler le rapport entre les phrases : ce sont des textes sans « que » ! L’asyndète est une forme de parataxe, par laquelle on omet plus spécifiquement les mots de coordination. Exemple : L’orage éclatait. La pluie tombait en rayons blancs. Les carreaux pleuraient comme des yeux. De petites gouttes jaillissaient par les fentes des croisées. Dehors le cheval courbait la tête sous l’averse. Jules Renard, Crime de village Dans cet extrait, il y un enchaînement logique des différentes phrases. La deuxième est une conséquence logique de la première, etc. Mais il n’est composé que de propositions principales car il est dépourvu de coordonnants et de subordonnants. En savoir plus en cliquant ici Paronomase La paronomase est une figure de style par laquelle on rapproche deux mots dont le son ou l’orthographe sont semblables, mais dont le sens est différent. Cette figure s’appuie donc sur l’homophonie. La paronomase fait donc naître des allitérations ou des assonances. Exemple : En vivant et en voyant les hommes, il faut que le cœur se brise ou se bronze. Chamfort, Maximes, pensées, caractères et anecdotes Chamfort rapproche les termes « brise » et « bronze » dont la sonorité est semblable. La mélodie que crée cette paronomase permet de faire de cette phrase une maxime, c’est-à-dire une formule qui résume un principe moral et facile à mémoriser. La paronomase souligne en outre la contradiction entre les termes « brise » et « bronze » : elle met en exergue ce terrible dilemme pour certains hommes supérieurs qui doivent s’affermir ou se suicider devant une société impitoyable. La paronomase se construit avec des paronymes, mots dont la prononciation et la forme sont proches, mais dont le sens diffère (comme éruption et irruption). En savoir plus en cliquant ici Périphrase La périphrase est une figure de style qui consiste à exprimer une notion en plusieurs mots qui la décrivent au lieu de n’en utiliser qu’un seul. On utilise plusieurs mots alors qu’un seul suffirait. Exemple : La Venise du Nord pour parler de Bruges. En effet, à l’image de Venise, Bruges est une ville où l’on trouve de nombreux canaux. En savoir plus en cliquant ici Personnification La personnification est une figure de style par laquelle on prête des qualités humaines à une chose, une idée ou un animal. La personnification est le produit d’une comparaison ou d’une métaphore . L’existence d’un personnification par métonymie est contestée. Exemple : La mer perfide hululait doucement : ses molles lèvres vertes baisaient sans relâche à féroces baisers, la dure mâchoire des roches. Il essaya de se dresser : ses jambes, des algues ! Ses bras, des fumées d’embruns ! Il ne commandait plus qu’à ses paupières et, elles étaient ouvertes sur la désolation du ciel ! Il ferma les yeux. Le désespoir se mit à lui manger le foie. Giono, Naissance de l’Odyssée Cet exemple contient trois personnifications : La mer, à qui Giono attribut un défaut humain (« perfide »), le comportement d’un être humain par des verbes (« hululait » peut être aussi une animalisation, car on l’emploie surtout pour les rapaces nocturnes, et « baisaient »), ainsi que des « molles lèvres vertes ». Les roches, qui ont une « dure mâchoire ». Le désespoir, qui mange le foie d’Ulysse. En savoir plus en cliquant ici Polysyndète La polysyndète est une figure de style par laquelle on multiplie volontairement les mots de liaison, notamment les conjonctions (et, ni, mais, ou, enfin…) ou les adverbes de liaison (ainsi, alors, certes, en effet…) alors que la grammaire ne l’exige pas. La polysyndète s’oppose à l’asyndète. Exemple : Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant D’une femme inconnue, et que j’aime, et qui m’aime, Et qui n’est, chaque fois, ni tout à fait la même Ni tout à fait une autre, et m’aime et me comprend. Verlaine, Poèmes saturniens, Mon rêve familier Verlaine multiplie la conjonction « et », ce qui donne une impression de bercement. En savoir plus en cliquant ici Prétérition Une prétérition est une figure de style par laquelle on feint de ne pas vouloir parler d’un sujet, pour en parler quand même. Le locuteur dit ce qu’il ne prétend passer sous silence. Exemple : Je ne dirai pas qu’il a écrit douze livres ni qu’il a été professeur dans les plus grandes universités, Stanford et Oxford pour ne pas les nommer… Exemple cité par le Gradus Dans cet exemple, la prétérition a valeur de résumé : le locuteur ne s’étendra pas sur cet élément, même si l’on comprend qu’il est important. En savoir plus en cliquant ici Prosopopée La prosopopée est un procédé qui consiste à invoquer et faire discourir un être qui est absent, mort, imaginaire, symbolique, inanimé ou une abstraction. Cet être agit, parle, répond ; il joue le rôle de confident, témoin, vengeur, juge, garant, etc. Cette figure recourt souvent à la personnification lorsqu’elle prête des qualités humaines (la parole, les émotions, etc.) à des choses inanimées. En outre, la prosopopée a une fonction allégorique : l’être inanimé invoqué représente une idée abstraite. Exemple : Je suis belle, ô mortels ! comme un rêve de pierre, Et mon sein, où chacun s’est meurtri tour à tour, Est fait pour inspirer au poète un amour Eternel et muet ainsi que la matière. Je trône dans l’azur comme un sphinx incompris; J’unis un coeur de neige à la blancheur des cygnes; Je hais le mouvement qui déplace les lignes, Et jamais je ne pleure et jamais je ne ris. Les poètes, devant mes grandes attitudes, Que j’ai l’air d’emprunter aux plus fiers monuments, Consumeront leurs jours en d’austères études; Car j’ai, pour fasciner ces dociles amants, De purs miroirs qui font toutes choses plus belles : Mes yeux, mes larges yeux aux clartés éternelles! Baudelaire, Fleurs du Mal, La Beauté Baudelaire fait ici parler une abstraction, la beauté (ce qui fait aussi du poème une allégorie). En savoir plus en cliquant ici Syllepse La syllepse est une figure de style qui consiste à employer un même mot à la fois au sens propre et au sens figuré. La syllepse joue donc sur la polysémie d’un mot, c’est-à-dire sur le fait qu’un mot dispose de plusieurs sens. Exemple : Sais-tu pourquoi les sauvages sont tout nus ? C’est parce que Christophe Colomb les a découverts. Attribué à Hugo par le Lexique des figures de style Cette devinette joue sur la polysémie du verbe « découvrir » : ôter les vêtements de quelqu’un, et découvrir de nouvelles terres. Cet exemple est évidemment empreint d’humour : la syllepse permet de créer des jeux de mots. En savoir plus en cliquant ici Synecdoque La synecdoque est une métonymie dans laquelle une partie d’un élément sert à désigner le tout (ou le tout pour désigner une partie). Exemple : Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur Hugo, Les Contemplations, Demain dès l’aube En savoir plus en cliquant ici Tautogramme Un tautogramme est une phrase dans laquelle les mots commencent tous par la même lettre. Exemple : Le loup lacère les lâches lézards. En savoir plus en cliquant ici Zeugme Le zeugme (ou zeugma, ou attelage) est une figure de style qui consiste à adjoindre à un terme (un verbe, une préposition) deux compléments de nature différente, par la syntaxe ou par le sens. Ces deux compléments sont coordonnées ou juxtaposés. Il y a comme un élément central (par exemple le verbe « meubler »), auquel se rattachent plusieurs autres éléments dissemblables (« une chambre » et « la conversation »). […] ces cadeaux qui meublent une chambre et la conversation mais auxquels la réalité actuelle ne correspond pas. Proust, À l’ombre des jeunes filles en fleurs Proust associe à « qui meublent » deux compléments de nature différente : un complément direct concret : « meubler une chambre » une expression idiomatique abstraite : « meubler une conversation ». Le verbe meubler est employé dans deux sens différents. On le voit, le zeugme permet d’éviter une répétition (celle du verbe « meubler »). Le zeugme est donc une forme d’ellipse. En savoir plus en cliquant ici Les amateurs de paris sportifs gagnent des milliers d'euros avec cette astuce Datawin | Sponsorisé La majorité des parieurs sportifs ne connaît pas cette astuce secrète ! Datawin | Sponsorisé Bébés, elles étaient 'les jumelles les plus belles du monde', regardez à quoi elles ressemblent aujourd'hui Journalistate | Sponsorisé Une femme refuse de retirer son sac du siège, elle en tire une belle leçon Novelodge | Sponsorisé Adrian https://www.laculturegenerale.com VOUS AIMEREZ AUSSI... Comparaison : définition simple et exemples | Figure de style 17/10/2017 Palindrome : définition, exemples, liste 03/02/2021 105 RÉPONSES Commentaires97 Pings8 professeur 27/11/2017 à 3 h 58 min Attention aussi aux fautes d’orthographe : « Cet exemple est évidemment emprunt d’humour » : non, ce n’est pas un « emprunt » à 2 ou 3%. Cet exemple est « empreint », (verbe empreindre, l’empreinte) d’humour. Répondre Adrian 27/11/2017 à 9 h 12 min Merci, c’est corrigé Répondre Claudelise 29/11/2017 à 0 h 58 min Très intéressant merci Répondre Goabga 08/09/2020 à 18 h 04 min Très impeccable Répondre Marquis 01/12/2017 à 8 h 17 min Une anacoluthe est une faute, et à ce titre est corrigée par les correcteurs… Répondre Poète Enchanteur 04/12/2017 à 14 h 37 min C’est enrichissant. Répondre TCHIAKPE R 02/02/2018 à 18 h 25 min Tres enrichissant. Répondre frédéric 07/05/2018 à 20 h 42 min Une réflexion, la visite de la bibliothèque personnelle du général de Gaulle en dit long sur ce qui fut la source inépuisable de ses trouvailles littéraires. Qu’en est-il de celle de Monsieur Macron? A n’en pas douter, elle doit être fort riche. Quoi qu’il en soit, la lecture de cette passionnante étude nous fait écouter ses discours de façon plus fine (cf le très bel hommage à Johnny devant La Madeleine) car elle permet de découvrir une palette étendue des figures de style employées. Répondre Oliveira 13/05/2020 à 15 h 12 min Merci pour ce moment de franche rigolade…en ce moment on en a tant besoin Mis peut-être vous aurais-je mal compris et votre commentaire était à prendre au second degré? Répondre frédéric 07/05/2018 à 20 h 45 min Hommage également à Jean d’Ormesson, bien sûr. Répondre JacobNkb 10/05/2018 à 12 h 50 min Génial je v’jure Répondre A. Frascatti 15/05/2018 à 15 h 08 min …très bien, jeune homme… Répondre hounton josue setondji cedric 17/06/2018 à 20 h 06 min la literature sans les figure de style est non sens! Répondre hounton josue setondji cedric 17/06/2018 à 20 h 12 min Les figure de style son très important! Répondre Joey cool 16/06/2021 à 11 h 22 min L ‘orthographe aussi Répondre FMS 18/06/2018 à 10 h 36 min Non, une syllepse est un accord grammatical réglé sur le sens plutôt que les mots : Un bon nombre d’étudiants vinrent porter plainte. Vinrent est écrit selon « étudiants » et non « un bon nombre » Répondre Melisenda 14/07/2018 à 15 h 09 min Bonjour, Je ne me souviens plus comment appelle-t-on un style de narration qui consiste à inclure une histoire dans une histoire : exemple : les Contes des Mille et une Nuits que narre Shéhérazade au sultan pour avoir la vie sauve, Shéhérazade et les protagonistes étant eux-mêmes des personnages d’un conte ? Merci de votre réponse. Répondre Alioune Sow 09/03/2020 à 23 h 18 min C’est une mise en abîme Répondre Melisenda 14/07/2018 à 15 h 34 min Re-bonjour, Il semble que la réponse de ma question : histoires enchâssées (les contes des mille et une nuits) et l’histoire enchâssant (Shéhérazade) mais il y a un autre terme pour désigner ce type de style littéraire et c’est ce terme-là qu’il me faut retrouver. Quelqu’un aurait-il la réponse ? Merci d’avance. Répondre Hajar Allilouch 12/09/2018 à 16 h 30 min c’est la mise en abyme Répondre JEAN-FRANÇOIS MASSÉ 13/12/2019 à 1 h 14 min La mise en poupées russes ? Répondre Bouvier 15/01/2022 à 17 h 36 min Shéhérazade contant au sultan …est le récit cadre des contes des 1001 nuits. Répondre Eric 15/08/2018 à 15 h 10 min c’est un travail magnifique ! Répondre Le Rougyff?. 01/09/2018 à 8 h 50 min Macron et micron : quelle figure de rethorique? Répondre Hajar Allilouch 12/09/2018 à 16 h 33 min c’est un paronymes Répondre Thierry 16/09/2018 à 16 h 21 min ça va vous faire cher en droits d’auteur… Répondre Adrian 16/09/2018 à 23 h 47 min Ah bon ! Répondre Nan@ 03/05/2021 à 2 h 55 min Je ne vois pas trop l’intérêt de ce commentaire Répondre Arthur 03/10/2018 à 18 h 18 min Et quand le narrateur parle de lui à la troisième personne, c’est une figure de style? Répondre Ali AIDOUDI 10/11/2018 à 13 h 25 min MERCI BEAUCOUP DE NOUS AVOIR AIDE A AVOIR CES COURS DE FIGURES DE STYLES BIEN DETAILLE ET BIEN EXPLIQUE… Répondre Guidang Maxime 18/11/2018 à 14 h 06 min Les figures de styles par ordre alphabétique en langue française et anglaise est plus mieux. Et ceci pour enrichir un étudiant qui fait les lettres bilingues(anglais & français).Il me faut! C’est utile.Merci pour votre aide indispensable. Répondre jacqueline 20/11/2018 à 22 h 57 min très bien expliqué Répondre allmagiccomewithapricedeary 03/12/2018 à 15 h 01 min Merci cela m’a bien aidé Répondre François 07/12/2018 à 10 h 40 min C cool Répondre Alain-Michel JOURDAT 11/12/2018 à 0 h 16 min Quelqu’un sait-il comment l’on qualifie cette tournure de style si tant est qu’on puisse la qualifier: c’est arrivé demain ! Cela fait référence à une courte projection ds le temps. Répondre JEAN-FRANÇOIS MASSÉ 13/12/2019 à 1 h 16 min Un retour vers le futur… Répondre Nayle Sultan 17/08/2021 à 0 h 22 min la prolepse Répondre Mbiya wabeya 29/12/2018 à 10 h 17 min Des illustrations bien choisies.Un bon travail. Répondre Flavie Loiseau 30/12/2018 à 13 h 12 min Merci beaucoup je mets votre page en favoris ! Je suis en 1ère année de Lettres modernes et cela va m’aider à réviser mes figures de style bonne continuation à vous Répondre Adrian 30/12/2018 à 15 h 34 min Merci et bon courage ! Répondre Le Gamer Littéraire 01/03/2019 à 10 h 25 min Très instructif et littérairement enrichissant, merci beacoup ! Répondre René LIPPI 23/03/2019 à 9 h 23 min Bonjour, quel est le nom de la figure de style qui consiste à remplacer un mot dans une expression figée par un autre qui sonne presque pareil. Par exemple, je viens de trouver dans un ouvrage récent « une voix de centaure » ? Merci. Cdlmt. Répondre hedoniste 09/02/2021 à 18 h 10 min antonomase: non ? Répondre Catherine 17/11/2021 à 13 h 00 min C’est une paronomase (figure basée sur la paronymie, c’est à dire le fait que le mot remplacé et le mot remplaçant sont proches phonétiquement). Répondre Philippe 22/04/2019 à 20 h 49 min Très intéressant ! Répondre malachie 27/04/2019 à 19 h 55 min Article tres edifiant mais aidez moi a trouvez le nom de la figure de style ou du moins la rhétorique qui permet au rappeur de faire une césure d’un mots et d’intervertis leur position. Ex: quartier ==> tier-quar boutique ==> tique-bou En savoir plus sur https://www.laculturegenerale.com/liste-figures-de-style-francais/ | La culture générale Répondre Adrian 27/04/2019 à 20 h 56 min Parlez-vous du verlan ? Couper la fin d’un mot est une apocope. Répondre serge 09/01/2021 à 12 h 47 min Il s’agit du Verlan qui vient de « à l’envers » dit à l’envers. C’est un parlé né dans les années 20 chez les « mauvais garçons » qui leur permettait de parler sans être compris par les bourgeois. Ce verlan a été remis au gout du jour dans le langage des banlieues et dans le rap. Répondre Kouassi 13/05/2019 à 19 h 44 min Super Répondre NATCHIPOU piou Jean 20/05/2019 à 12 h 39 min C’est fou la langue française Elle séduit de sa rhétorique Répondre Sanuel 02/06/2019 à 15 h 09 min bonjour petite question: Briser le silence c’est quoi comme type de métaphore? Répondre JEAN-FRANÇOIS MASSÉ 13/12/2019 à 1 h 18 min L’éclat de voix Répondre dierick 09/06/2019 à 12 h 30 min quelle richesse la langue française Répondre OUEDRAOGO Georges 18/06/2019 à 16 h 07 min Merci, c’est très intéressant Répondre Ahossou 08/08/2019 à 11 h 20 min Un excellent travail, Moi je suis un linguiste et un enseignant débutant. Pouvez vous m’aider à avoir le fichier pdf? Merci Répondre Gnagne 09/08/2019 à 13 h 39 min Merci. Répondre Laigle 11/11/2019 à 12 h 41 min Bonjour. Je cherche la figure de style du fameux « Made in France ».Le logo assurant un produit français ; le paradoxe entre le fond et la forme.On prévient en anglais de sa provenance française???!!!! Merci Répondre JEAN-FRANÇOIS MASSÉ 13/12/2019 à 1 h 20 min La francographie ou la francologie en tout cas pas la franco logique… Répondre Labrot Xavier 02/01/2022 à 17 h 14 min C’est comme le francophony day ! Répondre nicole 05/12/2019 à 21 h 35 min Que notre langue Française est belle , merci pour m’instruire avec autant de plaisir Répondre Ange 17/02/2020 à 9 h 08 min J’aimerais savoir c’est quoi la répétition et le parallelisme Répondre Roph mister 11/03/2020 à 23 h 43 min Merci. C’est très important pour les amoureux de la plume Répondre Jacqueline FERRER 23/03/2020 à 16 h 26 min Puis- je recevoir vos mises à jour? Je découvre votre site tout à fait fortuitement et, comme en temps ordinaire j’anime un atelier d’écriture, je trouve là une mine d’or. J’étais en train de préparer une séance portant sur les expressions françaises et en particulier la métonymie, je suis ravie que me pas m’aient conduit jusqu’à vous. Merci Répondre Adrian 23/03/2020 à 16 h 36 min Bonjour, Merci pour votre commentaire. Je n’ai malheureusement pas de lettre d’information… Répondre Jacqueline FERRER 23/03/2020 à 19 h 57 min merci tout de même pour l’ensemble de votre site, je sens qu’il va m’être très utile et surtout qu’il va me faire passer d’excellents moments. Répondre Pierre 25/04/2020 à 8 h 43 min Impossible d’imprimer cette page en pdf pour la conserver comme référence en vue de lecture hors ligne. Répondre 0ld23 01/04/2021 à 17 h 41 min Avec chrome ,c’est possible. Répondre NZIMAK 10/05/2020 à 23 h 17 min C’est très intéressant et fouillé. Merci pour l’enrichissement Répondre Monique 16/05/2020 à 19 h 47 min Passionnant, exemples bien choisis, mais de là à tout retenir par coeur, il y a de la marge….. Répondre Laura Dongmo 23/06/2020 à 6 h 48 min S’il vous plaît la phrase suivante appartient à quelle figure de style ? Je vais partout là où il y a des hommes. Répondre OUATTARA Aboubacar 28/07/2020 à 13 h 14 min Ce fichier contient toutes les figures de style. Et en plus les expressions sont compréhensives si vous pouvez nous aider avec le fichier pdf si possible Répondre donald 15/09/2020 à 8 h 57 min Que serait la figure de style de la phrase « le bien, la vertu et le mérite étaient extraodinaire » Répondre vincent 19/10/2020 à 10 h 22 min Bonjour, Je cherche le nom de la figure de style qui consiste à finir un texte ou un discours en reprenant la ou les phrases d’introduction. Pourriez-vous m’aider? Avec mes remerciements Répondre delph 09/12/2020 à 0 h 34 min C’est l’épanadiplose. Je l’ai appris grâce au film P.R.O.F.S. Comme quoi… Répondre Justin 04/11/2020 à 17 h 50 min Merci beaucoup pour ces resources ! Les figures de styles sont si intéressantes à étudier. Je dois avouer que je ne savais pas qu’il y en avait autant. Merci pour celà. Répondre Franck 11/11/2020 à 23 h 41 min Bonjour, « la question rhétorique » n’est pas dans la liste pourtant elle en fait bien parti si je ne me trompe pas ! Répondre Arafat YOUNOUSSA 21/01/2021 à 10 h 42 min Très bien mais traiter a haut niveau pas pour les élèves du lycée comme la troisième. Répondre JeuMeu 30/01/2021 à 11 h 14 min Bonjour, Votre citation de Beaudelaire pour « allégorie » contient une PHÔÔÔTE !!! Dans ce cas il faut écrire : « croît » du vb. « croître » et non « croit » du vb. « croire ». Booooo ! Répondre Adrian 31/01/2021 à 13 h 00 min Merci ! Répondre Nan@ 03/05/2021 à 2 h 49 min Je ne pense que vous soyez bien placer pour faire des commentaires sur l’orthographe sachant que vous avez écrit phôôôte à la place de faute Répondre Nan@ 03/05/2021 à 2 h 50 min Après ce n’est que mon avis Répondre Coralie GOUBIN 31/01/2021 à 17 h 44 min Bonjour, je voudrai que quelqu’un puisse me rappeler quelle est le procédé utilisé lorsque le titre d’un poème est le même que le livre dans lequel il est ( exemple: Si c’est un homme de Primo Levi, le poème dedans a le même titre que le livre) Merci d’avance pour votre réponse et excellente journée Répondre Lylith 15/03/2021 à 19 h 51 min Bonjour Comment se nomme la figure de style quand le 2e mot renforce le 1er ? (ex : nuit noire, perfection parfaite). Merci Lylith Répondre lol 16/04/2021 à 12 h 51 min pas faux Répondre Fauster Bokor 14/04/2021 à 14 h 30 min Une lecon assidue Répondre Zongo Boukary 17/04/2021 à 14 h 37 min Merci Répondre Laëtitia 18/10/2021 à 10 h 31 min Pouvez-vous me dire qu’elle est la figure de style de cette phrase ? « Milan est le design est Milan ». Mille mercis Répondre Adrian 18/10/2021 à 10 h 46 min Un chiasme ? https://www.laculturegenerale.com/chiasme-definition-exemples/ Répondre Laëtitia 18/10/2021 à 11 h 25 min Merci ! En effet ça s’en rapproche ! Répondre Adrian 18/10/2021 à 15 h 03 min ou une anadiplose Répondre Laëtitia 19/10/2021 à 10 h 22 min et l’épanadiplose qu’en pensez-vous ? En savoir plus sur https://www.laculturegenerale.com/anadiplose-definition-exemples/ | La culture générale Fritsch 19/10/2021 à 11 h 41 min épanalepse peut-être ? Répondre Florent 28/10/2021 à 18 h 53 min Très intéressant Répondre Blessing 27/12/2021 à 11 h 57 min Bien vraiment je vais connaître Répondre Thiriet pierre 09/01/2022 à 15 h 48 min Et comment placer l’expression » idiomatique » dans cet inventaire? Répondre Guelord muhindo ush 19/01/2022 à 10 h 53 min Suis-je content? Répondre Guelord muhindo ush 19/01/2022 à 10 h 59 min Suis-je content? Ooooh!! Répondre LAISSER UN COMMENTAIRE Commentaire * Nom * E-mail * Site web 2021 - Laculturegenerale.com - Ne pas reproduire les éléments et textes de ce site in extenso. Ne pas citer sans le lien et l'auteur. Mentions légales Politique de confidentialité
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