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L’assai isse e t des agglo atio s a pou ut d’assu e l’ va uatio de l’e se le des
eaux pluviales et usées ainsi leur rejet dans les exutoires naturels par des modes compatibles
ave les e ige es de la sa t pu li ue et de l’e vi o e e t.
U e tude d’assai isse e t d’u p ojet a pour but de proposer les différentes variantes
d’ uipe e t, de les tudie afi de d fi i u e st u tu e fia le de l’assai isse e t, e
d fi issa t les p opositio s d’o d e te h i ue, i stitutio el et fi a ie , pe etta t
d’appo te à oi d e oût, la eilleu e solutio :
1. Coordonnées de la société :
2. Objectifs et activités :
Le projet objet de e appo t est situ au sud de l’agglo atio de la ville de Ma ake h,
à l’i te se tio des deu voies R Ve s TAHNAOUT et la RP 9 Ve s AME)MI) ,
territoire de la commune de TASSOULTANT.
Le projet -ARGAN GOLF RESSORT – est un ensemble de trois sous projets à savoir :
1- Projet de lotissement (zones 5-6-10 et 12) qui comporte trois types de villas :
I-3 Climat
Le projet est accessible via les deux routes principales (RR 203 et RP 2009) :
Un réseau d'assainissement est constitué d'un ensemble de collecteurs, qui peuvent être
des émissaires à ciel ouvert ou des canalisations enterrées .Ceux-ci sont reliés entre eux en
une structure ramifiée en suivant les voies publiques et les rues qu'ils desservent, en plus
d'ouvrages particuliers. Sa structure topologique est défini par :
Des œuds ui so t des poi ts d'e t e ou de so tie du s st e. Ils so t
matérialisés par des ouvrages ponctuels : regards de visites, chambres de
a o de e t,…
Des tronçons li it s pa u œud o igi e et u œud e t it . Cha ue t o ço
détermine une partie du collecteur, de pente et de sections constantes, ou une
partie d'ouvrages ayant des caractéristiques spécifiques.
Des branches, ensemble de tronçons consécutifs, qui assurent la continuité de
l'écoulement.
I.1-Système d’assainissement autonome :
Avantages Inconvénients
Avantages Inconvénients
I.2.3- Système pseudo séparatif : Le système pseudo séparatif est un système dans
lequel on divise les eaux météoriques en deux parties : l’u e p ove a t u i ue e t des su fa es de
voi ie, ui s’ oule pa des ouv ages pa ti ulie s d jà o çus pou et o jet pa les se vi es de la
voirie municipale : caniveaux, aqueducs, fossés avec évacuations directes dans la nature ; l’aut e
provenant des toitures, cours, jardins.
Avantages Inconvénients
prévoit, grâce à divers aménagements, une dérivation partielle des eaux les plus
polluées du réseau pluvial vers le réseau d'eaux usées en vue de leur traitement.
I.2.6- Système spéciaux : L'usage de ces systèmes n'est à envisager que dans les
cas exceptionnels, On distingue :
Le réseau aval est lui-même de type pseudo-s pa atif, sa s pe spe tive d’ volutio à court
ou moyen terme et déjà raccordé à une station de traitement.
Il e iste des possi ilit s de ett e e pla e des d ve soi s d’o age pou te les d its de
poi te, les ejets ta t o pati les ave les o je tifs de ualit du ilieu epteu …
Les at iau les plus utilis s da s les o duites d’assai isse ent liquide sont les suivants :
Le PVC (polychlorure de vinyle)
Le PEHD (polyéthylène haute densité)
Les CAO (centrifugé armé ordinaire)
Les avantages et les inconvénients de chaque type de conduites sont présentés ci-dessous :
Conduites souples
méthodes classiques
CAO Coût compétitif pour les grands Très lourd, coût élevé de
La jonction des différents collecteurs secondaires devra être dans le sens d‘écoulement
De l’effluent avec un angle entre 45° et 67° et d’un angle de 45° à un collecteur principal.
Pour la collecte et le drainage des eaux pluviales vers le réseau, les bouches d’égout à
avaloir doivent être implantés à tous les points bas en fonction du profil en travers des
voies (espacement maximal 100 m).
En général, la conception d’un réseau d’assainissement passe par les étapes suivantes :
Délimitation des bassins versants élémentaires, cette étape consiste à subdiviser le plan en
sous bassins élémentaires de l’amont vers l’aval.
Appliquer une méthode de calcul pour déterminer les débits élémentaires de chaque bassin
puis établir les assemblages des bassins élémentaires
Faire le montage des profils en long afin de fixer les pentes des conduites.
Avant métrés et estimation et enfin l’édition des documents et impression des plans.
La conception de la vue en plan du réseau des eaux pluviales, est basé sur le plan de
masse et le plan coté, ce dernier renseigne sur la topographie de la zone considérée par le
biais des altitudes et des courbes de niveau et permet de prévoir le cheminement à
e p u te pa les olle teu s pluviau , le lo g des voies do t l’e utoi e est le sol e pla e à
t ave s des puits d’e gouff e e t.
Les éléments du tracé en plan sont : des conduites de diamètres variables, des regards de
visite, des regards à grille, des regards à avaloir, des regards Borgne, des boites de
branchement, des puits absorbants et des dessaleurs.
L’i pla tatio de tous es ouvrages hydrauliques repose sur les règles suivantes :
Pou les voies d’e p ise i f ieu e ou gale à , les olle teu s doive t t e
implantés dans les axes des voies.
Pour les voies d’e prise de ou , les olle teurs des eaux us es doive t tre
implantés sous chaussée et sous trottoir pour les collecteurs des eaux pluviales
(C’est le as de ce projet « zone 4 »).
Pou les voies d’e p ise sup ieu e ou gale à les olle teu s des eau us es et
des eaux pluviales doivent être implantés sous trottoir.
Les collecteurs de diamètre supérieur ou égale 1000 mm doivent être implantés dans
l’a e des voies.
Les regards sont implantés à chaque changement de direction, de diamètre, dans le
as des hutes et da s le as d’u alig e e t d oit, ils so t i pla t s tous les
environ pour les conduites de diamètre inférieur 1000 et touts les 80m pour les
diamètres supérieur à ou égal à 1000.
Les eaux pluviales des eaux des toitures seront évacuées via des garguille, aussi bien
pour les résidences que les villas, pour rejoindre les eaux de voirie.
Le bassin versant se définit comme l'aire de collecte qui recueillie les eaux de
ruissellement, il les concentre vers le point de sortie appelé exutoire.
Un bassin versant est caractérisé par sa surface, sa pente moyenne, sa longueur hydraulique
et son coefficient de ruissellement.
Nombreuses études ont été faites dans le but d’évaluer le débit des eaux pluviales et qui ont
abouti à plusieurs méthodes et modèles dont la plupart sont fondées sur la transformation de la
pluie en débit, les plus utilisées sont :
Méthode rationnelle
Méthode superficielle ou modèle de Caquot
[4]
Ce modèle de ruissellement est celui proposé par Albert CAQUOT en 1949. Dans sa forme
originale, ce modèle repose sur une expression mathématique globale qui le rend
relativement plus facile pour une application manuelle.
Les ouv ages d’assai isse e t pluviau so t o çus g ale e t pou p ve i les
i o datio s p ovo u es pa la pluie. Toutefois, le ph o e d’ave ses a un caractère plus
ou moins exceptionnel exprimé par sa fréquence de dépassement « F » ou sa période de
retour Tr = 1/F
Q = k * Cu * Iv * Aw
Dans la formule de Caquot plusieurs paramètres sont en fonction de a (F) et (ou) de b (F)
qui sont eux- es les pa a t es de la elatio , et u’o appelle coefficients de Montana.
C- les coefficients : (k, u, v, w)
K, u, v, w sont des coefficients qui dépendent des coefficients de MONTANA locaux a (F)
et b(F) applicables pour le calcul des intensités moyennes maxima I a d’u e pluie de
fréquence F sur un intervalle de temps T compris entre 5 minutes et 2 heures
M = L/√A
Avec L : Longueur hydraulique du bassin (hectomètre))
Et :
m= (M/2)^(0.84*b/1+0.287*b)
e-Surface : (A)
A noter que [8]: Le débit doit satisfaire la condition suivante : Max (Q1, Q2) < Q < Q1+Q2
Après le calcul des débits d’assemblage, on procède au montage des profils en long des
conduites pour en tirer les pentes de canalisation.
Pour le traçage des profils en long des collecteurs projetés, on se base sur :
Ces profils nous donnent une idée sur les côtes du terrain naturel, côtes projet, distances
entre points, la pente et le diamètre de la conduite. (Annexe 2), présente un Profil en long
d’une canalisation des eaux pluviales.
Le débit à transporter
La pente du collecteur
Connaissant les différents paramètres relatifs à chaque sous bassin, on peut évaluer par
application du modèle de Caquot, le débit du projet.
Les pentes à prendre dans la détermination des sections des ouvrages sont les pentes obtenues
V.1-Données de conception
U v w K
n vue de déterminer le débit brut, il faut par la suite calculer le débit corrigé ;
Devient
N° A I Qp Qc
Retour C L (m) L(hm) M m
BV (ha) (%) (m3/s) (m3/s)
BV1 10 0.453 1.711 0.900 0.827 258.620 2.586 3.845 0.671 0.555
BV2 10 0.635 1.079 0.900 0.939 314.295 3.143 3.943 0.650 0.611
BV3 10 0.344 2.612 0.900 0.757 260.714 2.607 4.444 0.603 0.457
BV4 10 0.051 1.711 0.900 0.150 24.005 0.240 1.065 1.491 0.224
BV5 10 0.229 1.136 0.900 0.431 115.665 1.157 2.415 0.887 0.382
BV6 10 0.397 1.516 0.900 0.720 196.404 1.964 3.118 0.755 0.543
BV7 10 0.099 1.058 0.900 0.219 54.780 0.548 1.744 1.091 0.238
Sachant que le débit à évacuer est donné par la formule d'écoulement adopté ci-dessous :
Q : débit évacué en m3 / s
Q =V * S (1) Avec
V : vitesse d'écoulement en m / s
V : vitesse d’ oule e t /s
K : Coefficient de Manning & Strickler qui dépend de la rugosité de la canalisation en
fonction du matériau choisi.
K= 80 pour les canalisations en PVC (Polychlorure de Vinyle non plastifié)
K=70 pour les canalisations en CAO (Centrifugé Armé Ordinaire)
Rh : Rayon hydraulique de la canalisation (Rh =D/4 en m pour une conduite circulaire).
I : Pente de la canalisation en m/m
α: ’est u oeffi ie t ui va ie e fo tio du t pe du s st e d’assai isse e t :
Ainsi on a :
α = / pour le réseau des eaux pluviales en Système unitaire ou en système séparatif.
α = / pour le réseau des eaux usées domestique en Système séparatif.
D= ((47/4*Q)/(K**I0.5))4/11
Les fai les vitesses favo ise t la s di e tatio da s les olle teu s d’assai isse e t lo s des
p iodes de fai les d its. L’a u ulatio des s di e ts induit une réduction des sections
ouill es. Cela di i ue les apa it s h d auli ues et odifie les a a t isti ues de l’ oule e t.
Tout ela peut e t aî e des d sfo tio e e ts des seau . Afi d’ vite la fo atio de dépôt, on
vérifie lors de dimensionnement la vitesse de l’auto- curage.
Pou assu e les o ditio s d’auto- u age da s les seau d’ va uatio des eau
pluviales, la vitesse d’ oule e t pou le di i e du d it à plei e se tio doit te
supérieure ou égale à 0,6 m/s, tandis que pour les réseaux des eaux usées, les conditions
d’auto-curage sont vérifiées lorsque la vitesse écoulement à pleine section est supérieure ou
égale à 0,70 m/s. Toutefois la vitesse doit rester inférieure à 4 m/s pour éviter les
d g adatio s des joi ts et l’a asio des o duites
Le al ul de vitesse effe tive vitesse d’auto-curage) dans les écoulements à surface libre
ou dans les conduites partiellement remplies se fait par la méthode suivante :
Le tableau suivant représente le calcul des dia t es des o duites et la v ifi atio de l’auto u age.
la ligne rouge doit être proche le maximum possible du terrain naturel afin
D’opti ise les te asse e ts.
le poi t d’i te se tio des voies doit avoi la e cote projet
Respecter les pentes minimales et maximales (0.2% et 7%).
Ap s, o d fi i ette lig e ouge, pou passe à l’ tape suiva te.
Vd= D*L*Hm
Avec :
L= di+e+d
Avec
Vlp= HI*D*L
Avec
HI=di/10+0.1
Avec
Avec :
Vrp= D ((0.3+di+e)*L-Sc)
Avec
Vrp= Vd-Vrp-Vlp-Vc
L
a alisatio d’u p ojet d’assai isse e t et de voi ie d’u lotisse e t, passe pa
plusieurs démarches à suivre pour leur accomplissement. La phase de la collecte
des données su te ai o stitue l’ tape la plus i po ta te, puis u’elle pe et
d’o te i u pla ot suite à u lev topog aphi ue ui o siste à i di ue la ote de tous
les d tails du te ai , atu els ou a tifi iels, l’i po ta e de e pla side da s le fait u’il
o stitue la ase su la uelle est fo d e ot e tude d’assai isse e t et de voi ie pa la
suite.
En conclusion ce stage est une période par laquelle on doit passer, il est l'intermédiaire
entre la phase de formation et celle du monde professionnel. Le stagiaire devra donc en
profiter au maximum dans la mesure où les conditions du travail sont favorables.
[1] L.MAURICE (1998), L’assainissement en milieu urbain ou rural Tome 1 : les réseaux
d'assainissement liquide.
[2] K.ELYAAKOUBI (2010), Rapport de stage, Master spécialisé IAME, Faculté des
Sciences Semlalia Marrakech.
[8] H. KATTAOUI (2010), Rapport de stage, Master spécialisé IAME, Faculté des Sciences
Semlalia Marrakech.
[9] N.AIT AMI (2010), Rapport de stage, Master spécialisé IAME, Faculté des Sciences
Semlalia Marrakech.