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APPROCHES CONCEPTUELLES
EN SCIENCES HUMAINES
I – LA MOTIVATION
1 – Evolution des courants théoriques
les études sur la motivation apparaissent globalement dans les années 1920. Elles touchent
dans un premier temps le domaine de la consommation et lus particulièrement celui de la
publicité. Ces études visent à découvrir les éléments susceptibles de motiver un
comportement consumériste.
La motivation va par la suite intéresser le monde du travail et le management dans la
période post taylorienne : le courant des relations humaines.
Comme l’ensemble des théories, cette dernière a connu ses courants et ses évolutions.
Nous allons rapidement les aborder. Pour schématiser, les premiers courants théoriques de
la motivation (théorie des besoins et des attentes) prennent leur source dans
l’individu déconnecté de son contexte de vie alors que le courant interactionniste prend
en compte l’environnement dans lequel évolue ce dernier.
Principe : Les besoins sont hiérarchisés. Le besoin non satisfait est une source de
motivation. Chaque besoin atteint permet ensuite de passer aux suivants.
(voir pyramide de Maslow 1954)
Réalisation
Estime Reconnaissance
Sociaux : Appartenance
Sécurité
Physiologie
Il propose d’agir sur les facteurs intrinsèques à la tache pour motiver l’individu :
Variété
Autonomie
Responsabilité
Activité conceptuelle et as seulement application
Les facteurs extrinsèques sont considérés comme le premier niveau d’atteinte, génèrent
de l’insatisfaction s’ils ne sont pas pris en compte mais ne génèrent pas obligatoirement
de satisfaction lorsqu’ils le sont (du moins la satisfaction est temporaire)
Salaire
Conditions de travail
Environnement
La situation idéale pour faire émerger ou faciliter la motivation au travail, c’est d’articuler
cette double opportunité :
Se changer
Agir sur le monde en même temps et dans un même espace.
II-LE CHANGEMENT
Nous connaissons un rythme important de changements dans nos univers liés aux
mutations techniques, économiques, législatives…l’homme au travail n’y échappe
pas : De nombreux projets sont à élaborer , de nouvelles organisations ou restructurations
s’imposent
Résistance : signal d’alarme du système comme la fièvre est un signal qui informe la
personne d’une infection. Le combat de l’organisme peut être considéré comme une
résistance.
- Elle peut être considérée comme un signe de « bonne santé » d’une organisation.
Que la menace soit bien réelle ou pas, ce qui compte c’est la perception de l’individu
face à ce changement. Cette perception va guider son comportement.
- « Manipuler » dans la limite de ce que nous autorise notre déontologie mais surtout
notre éthique.
Exemple : pousser à l’engagement / phénomène de pied dans la porte ; actes peu
coûteux…
Approche psychosociologique
KURT LERWIN et l’expérience américaine (changement alimentaire durant la 2eme guerre)
CRISTALLISATION
DECRISTALLISATION DEPLACEMENT
Renforcement de
Travail sur les Mise en mouvement nouveaux
préjugés, les car instabilité comportements
représentations
Stabilisation des
nouveaux
comportements
La dé cristallisation
C’est le processus par lequel les individus vont prendre conscience de la nécessité de
changer.
En créant une insatisfaction par rapport au présent (mettre en exergue les points négatifs,
objectiver par des chiffres, discuter sur des dysfonctionnements, des insatisfactions,)
l’encadrement a souvent un rôle déterminant dans cette phase.
Le déplacement
En introduisant un changement tout en l’accompagnant. Il peut porter sur des relations, de
l’organisation, un moyen supplémentaire, une activité nouvelle
Cristallisation
Par le renforcement, la répétition, la stabilité des actions, des comportements. le système se
modifie (capacité à communiquer, raisonner, échanger…) Il faut pérenniser la situation. Dans
cette phase, l’encadrement a un rôle important : il est aux premières loges pour renforcer,
positiver.
Une représentation sociale, c’est l’idée que l’on se fait des : « pompiers, des
infirmiers, des hommes d’église, du sport, … »
Elle fonctionne comme un cliché (réduit une réalité complexe à quelques éléments saillants,
plus ou moins faux, mais pas toujours faux).
Une représentation est constituée d’un noyau central et d’un système périphérique.
Un noyau central
Le système central est nourrit par l’histoire, les normes, les valeurs …Lorsque l’on parvient à
toucher le noyau central, la représentation peut être modifiée.
Le système périphérique.
Ses fonctions :
Moduler la représentation (individualiser, personnaliser).
Orienter notre comportement (guide nos actions).
Assure un rôle de défense du noyau central.
En conclusion :
IV CULTURE
1. LA CULTURE DANS L’ORGANISATION
La représentation est sociale. Elle participe au processus identitaire de l’individu, le
professionnel, le groupe. A ce titre, elle a un lien direct avec les phénomènes culturels par
les allers retours.
Concept récent, en lien avec d’autres phénomènes culturels à prendre en compte dans le
management.
Ce concept présente une multitude de facettes à explorer :
Petit Robert :
- Ensemble de connaissances acquises qui permettent de développer le sens
critique, le goût, le jugement.
- Ensemble des aspects intellectuels d’une civilisation.
- Ensemble des formes acquises de comportements dans les société humaines
• Les membres qui constituent une organisation possèdent une culture qui va
influencer sur la culture de l’organisation
• Les professionnels exercent un même métier, possèdent une culture
spécifique (valeurs, langage, mode de pensée, de comportement, de style de vie
professionnelle, us et coutumes, syndicalisme …). Ces éléments agissent sur la
culture de l’entreprise.
o Voir secteur du bâtiment, de l’enseignement, du soin …
La culture :
4. La construction de la culture
• Processus socio-dynamiques.
Bien que les individus soient à priori dotés de caractéristiques individuelles, ils vont être
placés face à l’obligation de modifier ou de renoncer à certaines d’entre elles afin de
coexister au sein d’un groupe et de travailler ensemble.
• Culture et apprentissage.
La culture constitue un ensemble de connaissances, d’informations stockées sous
diverses formes (croyances, mythes, documents produits, règlements, procédures …)
La culture, comme tout apprentissage va se construire aussi par les mécanismes de
renforcement (ce qui marche, ce qui a marché, …, ses succès)
Comme tout apprentissage, la construction culturelle est liée aux affects.