développement local. Par toutes Les réformes entreprises au cours des trois
dernières décennies.
Et, pour jouer ce rôle, leurs ressources financières sont progressivement
renforcées et diversifiées à partir de ces réformes.
C’est dans ce cadre que la mise en place d’un régime fiscal en harmonie avec
les grandes orientations de la décentralisation (adaptation de la loi 47/06)
visant une réforme de la fiscalité locale Pour la constitution : Dahir n° 1-11-
91 du 27 chaabane 1432 (29 juillet 2011) portant promulgation du texte de
la Constitution. BO 5964 bis du 30 juillet 2011
Article 39 : Tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives,
les charges Publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la
présente Constitution, créer et répartir. Article 40 : Tous supportent
solidairement et proportionnellement à leurs moyens, les charges que
requiert le développement du pays, et celles résultant des calamités et des
catastrophes naturelles. (Copyright Artémis 2011 - tous droits réservés)
C’est dans ce cadre que la mise en place d’un régime fiscal en harmonie avec
les grandes orientations de la décentralisation (adaptation de la loi 47/06)
visant une réforme de la fiscalité locale
-Avant l’indépendance (1916 – 1924- 1942)
-Depuis l’indépendance
Ø le dahir n° 1-61-442 du 22 rejeb 1381 (30 décembre 1961) portant
règlement de l’impôt des patentes et de la taxe urbaine.
Ø Dahir 1-60- 121 du 23 mars 1962 relatif aux taxes locales.
Ø Loi cadre de 1984 relative à la réforme de la fiscalité de l’Etat
Ø la loi n° 30.89 relative à la fiscalité des cl et de leurs groupements.
Ø la loi n° 37-89 relative à la taxe urbaine promulguée par le dahir n° 1-89-
228 du 1er joumada II 1410 (30 décembre 1989) ;
Ø la loi n° 22-97 instituant au profit des chambres de commerce, d'industrie
et de services, des chambres d'artisanat et des chambres des pêches
maritimes et leurs
fédérations un décime additionnel à l'impôt des patentes promulguée par le
dahir n° 1-97-170 du 27 rabii I 1418 (2 août 1997) ;
La loi n° 30-89 relative à la fiscalité des collectivités locales et de leurs
groupements, modifiée à plusieurs reprises visait, entre autres, la réalisation
de Cet objectif
*Autre modification (la loi n° 59-03 du 6mai 2004 art 31).
*Cette loi 30-89 visait, également, la dotation les CL d’un système fiscal
productif leur permettant de jouir de plus d’autonomie financière ;
*En 2007 d’un nouveau cadre juridique (loi n° 47-06 relative à la fiscalité des
CL et la loi n° 39-07 relative aux droits et redevances des CL
Ce texte a abrogé toutes les dispositions législatives, en vue d’une meilleure
adaptation de la législation fiscale locale à la nouvelle politique de
décentralisation. Et pour corriger :
Les faiblesses du système fiscal local régi par la loi 30-89 :
*Forte concentration du rendement de la fiscalité locale autour des trois
impôts et taxes affectés qui contribuent pour plus des deux tiers dans les
recettes fiscales en 2006 ;
*Aggravation des inégalités entre les catégories de CL au bénéfice des
communes urbaines
*Caractère cédulaire du système fiscal : composé de trois impôts et taxes
affectés et de
39 taxes, droits et redevances ;
*Complexité des procédures et faiblesse de l’intérêt des CL pour le
développement du potentiel fiscal ; Absence de mesures
d’accompagnement : carence en moyens humains et matériels ; A même de
prendre en charge convenablement le volet des ressources financière
COLLECTIVITEES TERRITORIALES
Collectivités locales sont : la région, la préfecture ou la province, la
commune urbaine et la commune rurale ; le groupement
Catégories des Collectivités Territoriales
CT RURALE ET URBAINE
Les communes sont des collectivités territoriales de droit public, sont dotées
de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Les communes urbaines comprennent les municipalités et les centres dotés
de la personnalité morale et de l'autonomie financière
Les affaires de la commune sont gérées par un bureau élu par le conseil
communal Les CT sont créés et peuvent être supprimées par décret.
Le chef-lieu de la CT est fixe par arrête du ministre de l’intérieur
Le changement de nom d’une CT est décidé par décret. Sur proposition du
ministre de l’intérieur après consultation du conseil intéressé, ou sur
proposition de ce dernier.
*REFECTURE ET PROVINCE
Les préfectures et les provinces sont des collectivités locales, dotées de la
personnalité morale et de l’autonomie financière
Les affaires de la collectivité préfectorale ou provinciale sont gérées par un
conseil élu, dont la durée du mandat et les conditions d’élection sont
prévues par les dispositions de la loi formant code électoral.
Le wali ou le gouverneur de la préfecture ou de la province assure
l’exécution des délibérations du conseil préfectoral ou provincial, dans les
conditions fixées par la présente loi.
*REGION
Les régions, instituées par l'article 100 de la Constitution, sont des
collectivités locales dotées de la personnalité morale et de l'autonomie
financière.
Les régions ont pour mission, dans le respect des attributions dévolues aux
autres collectivités locales, de contribuer au développement économique,
social et culturel de la collectivité régionale, le cas échéant, en collaboration
avec l'Etat et lesdites collectivités.
Les affaires de la région sont librement gérées par un conseil
démocratiquement élu pour une durée de six ans, conformément à la
législation en vigueur.
Le conseil règle, également, par ses délibérations les affaires qui sont
transférées par l'Etat à la région.
Le gouverneur du chef-lieu de la région assure l'exécution des délibérations
du conseil régional dans les conditions fixées par la présente loi.
Le conseil régional ne peut délibérer sur des affaires à caractère politique ou
étrangères aux questions d'intérêt régional.
*Groupement
Les communes urbaines et rurales peuvent constituer, entre elles ou avec
d’autres
Collectivités locales, des groupements de communes ou de collectivités
locales, pour la réalisation d’une œuvre commune ou pour la gestion d’un
service d’intérêt général du groupement.
La création du groupement est approuvée par arrêté du ministre de
l’intérieur sur le vu des délibérations concordantes des assemblées des
collectivités associées.
L’approbation ou le refus motivé d’approuver la création du groupement
doit intervenir dans un délai de 45 jours à compter de la réception de la
dernière délibération.
Ce délai peut être prorogé une seule fois, par arrêté motivé du ministre de
l'intérieur.
Les délibérations relatives à la création ou la participation à un groupement
fixent
Notamment de façon concordante, après accord entre les parties associées,
L’objet, la dénomination, le siège, la nature ou le montant des apports et la
durée du groupement
Le retrait d’une commune ou la dissolution d’un groupement est approuvé
dans les mêmes formes.
LES ACTEURS
Les opérations financières publiques des collectivités locales et de leurs
groupements incombent aux ordonnateurs et aux receveurs tels que définis
par l'article 2 du dahir portant loi
*ORDONNATEUR
Est ordonnateur, de recettes et de dépenses d'une collectivité locale ou d'un
groupement constater les créances, liquider et ordonner le recouvrement
des créances de ladite collectivité ou dudit groupement ; - engager, liquider
et ordonnancer le paiement des dettes de ladite collectivité ou dudit
groupement.
Les ordonnateurs peuvent, sous leur responsabilité, déléguer leur signature
par voie d'arrêté, sous leurs la responsabilité.
L'ordonnateur, ses délégués, dénommés par le terme "ordonnateur",
doivent se faire accréditer auprès des comptables assignataires des recettes
et des dépenses dont ils ordonnent l'exécution et leur communiquer les
spécimens de leur signature.
Les ordonnateurs encourent, à raison de l'exercice de leurs fonctions, les
responsabilités prévues par la législation en vigueur.
*COMPTABLE PUBLIC
Est comptable public d'une collectivité locale ou d'un groupement, tout
fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter, pour le compte desdits
organismes, des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement de
titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virements
internes d'écritures, soit par l'entremise d'autres comptables publics ou de
comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les
mouvements.
*REGISSEURS
La régie est une institution permanente du service ; elle est créée par un
arrêté de l’ordonnateur.
Cet arrêté reste valable jusqu'à ce qu'il soit décidé dans la même forme de
supprimer la régie, ou d'apporter des modifications à son fonctionnement.
Cet arrêté doit Fixer :
-Les natures des recettes que le régisseur est autorisé à recouvrer, ainsi que
l'imputation budgétaire de ces recettes.
-Le montant maximum de l'encaisse du régisseur. Le comptable assignataire
des dépenses.
Le comptable de rattachement. Sont instituées par voie réglementaire.
-Les régisseurs sont chargés d'opérations d'encaissements ou de paiements
dans les conditions fixées par instruction du ministre de l'intérieur.
-Les régisseurs sont désignés, auprès des ordonnateurs, par arrêté du
ministre de l'intérieur, sur proposition de l'ordonnateur
Des décisions prises dans les mêmes formes désignent le régisseur, fixent le
montant de son cautionnement et déterminent ses attributions en
indiquant, par article du budget, les taxes et
Produits dont la perception par le régisseur est autorisée. Elles doivent
prévoir le mode d'encaissement de chaque taxe ou produit.
*SUPPLEANTS
Les suppléants sont désignés par les ordonnateurs parmi les des
fonctionnaires commune par le même arrêté de nomination de régisseur. Ils
exercent leurs fonctions dans les mêmes formes et conditions, que les
régisseurs. En cas de leurs absences, cessation ou interruption de services ils
assument les mêmes responsabilités.
OUTILE
*BUDGET
Le budget est l'acte par lequel est prévu et autorisé, pour chaque année
budgétaire, l'ensemble des ressources et des charges de la collectivité locale
ou du groupement.
Le budget comprend deux parties :
*la première partie décrit les opérations de fonctionnement tant en recettes
qu'en dépenses ;
*la deuxième partie est relative aux opérations d'équipement ; elle présente
l'ensemble des ressources affectées à l'équipement et l'emploi qui en est
fait.
Le budget doit être équilibré dans chacune de ses parties.
L'année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre
de la même année. Le budget doit être équilibré dans chacune de ses
parties.
Lorsqu'un excédent prévisionnel est dégagé de la première partie, il est
affecté, obligatoirement, à la deuxième partie.
Les dépenses de la première partie ne peuvent avoir pour contrepartie des
recettes de la deuxième partie.
Principes budgétaire
1/L’annualité : Toutes les recettes et toutes les dépenses auxquelles s’oblige
l’Etat pendant toute l’année doivent être prévues par la loi de finances,
Les dépenses sont prises en compte au titre de l’année budgétaire au cours
de laquelle les ordonnances ou mandats sont visés par les comptables
assignataires
Les taux et tarifs précités peuvent être fixés par arrêté du ministre de
l’intérieur pris sur avis du ministre des finances lorsque les autorités, ne
fixent pas lesdits taux ou tarifs malgré l’obligation qui leur en est faite par la
présente loi.
AUTORISATION SPECIALE
Les autorisations spéciales : se sont des actes modificatifs des budgets
concernent aussi bien la première que la deuxième partie du budget et elles
autorisent l’augmentation des recettes de la collectivité concernée et
l’ouverture des crédits supplémentaires d’un montant d’égale importance à
celui des recettes.
Les contrôles à effectuer par l’autorité compétente sur cet acte modificatif
consistent à vérifier :
-Le millésime de l’année budgétaire de l’exécution de la recette et de la
dépense, le nom de la commune concernée, la conformité du montant en
chiffres à celui en lettres ;
-La mise à jour des textes réglementaires de référence ;
-La concordance du code budgétaire à la nature de la dépense ou de la
recette, l’existence du code budgétaire (pas d’ajout de paragraphe ou
d’articles non autorisés par la nomenclature budgétaire) ;
-Les recettes objet de l’autorisation spéciale en question sont autorisées par
les lois et règlements
-L’existence des références du contrat du prêt FEC, pour les autorisations
spéciales dont les crédits de paiement sont gagés sur le produit d'emprunt ;
-La production de l'état de règlement du budget et de l’état de report des
crédits de l’exercice écoulé pour le visa des autorisations spéciales relatives
au règlement du budget et celles relatives à la programmation de l’excédent
de l’année précédente.
Les ordres de recette établis au titre des taxes et impôts des collectivités
locales et de leurs groupements, ainsi que ceux émis par les établissements
publics sont revêtus de la formule exécutoire, dès leur émission, par
l'ordonnateur de l'organisme concerné
Les ordres de recettes relatifs aux créances de l'Etat, des collectivités locales
et de leurs groupements et des établissements publics sont revêtus de la
formule exécutoire dès leur émission par les ordonnateurs concernés.
Sauf dispositions contraires, toute créance liquidée fait l'objet d'un ordre de
recette individuel ou collectif émis et rendu exécutoire par l'ordonnateur
compétent et appuyé de tous les documents justifiant la régularité de la
perception