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Les collectivités territoriales ont considérés comme un acteur essentiel du

développement local. Par toutes Les réformes entreprises au cours des trois
dernières décennies.
Et, pour jouer ce rôle, leurs ressources financières sont progressivement
renforcées et diversifiées à partir de ces réformes.

La fiscalité locale qui fournit l’essentiel des ressources propres des


collectivités locales est appelée à jouer un rôle croissant dans le
financement des besoins des collectivités locales, grâce à la mise en place
d’un système fiscal en harmonie avec les grandes orientations et les
exigences de la décentralisation.

Dans ce cadre, Et suite aux instructions royales à l’occasion de la rencontre


nationale des collectivités locales à Agadir les 12 et 13 décembre 2006, dans
lequel le Souverain a lancé, que les attributions des collectivités territoriales
pour être opérationnel ; il faut : «requiert une réforme de leur système
fiscal, financière et comptable, dans le sens d’une plus grande simplification,
d’une meilleure gestion et d’une productivité accrue»,
Une réforme de la fiscalité locale a été adoptée par le Parlement et est
entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2008.Le nouveau régime, composé
de la loi no 47-06, publiée au journal officiel no 5583, du 03 décembre 2007,
complétée par la loi 39-07, publiée au journal officiel no 5591, du 31
décembre 2007, a été conçu pour répondre à trois exigences :
•La simplification et l’amélioration du rendement de la fiscalité locale,
•L’adaptation de la fiscalité locale au contexte de la décentralisation
•L’harmonisation entre la fiscalité de l’Etat et la fiscalité des collectivités
locales.
La satisfaction de ces exigences, en particulier celles relatives à
l’amélioration du rendement de la fiscalité locale en phase avec les
exigences de la décentralisation,

COMPTABILITE GENERALES DES CT


La comptabilité publique s'entend de l'ensemble des règles qui régissent,
sauf dispositions contraires, les opérations financières et comptables de
l'Etat, des collectivités locales, de leurs établissements et de leurs
groupements et qui déterminent les obligations et les responsabilités
incombant aux agents qui en sont chargés.
La comptabilité budgétaire comprend, pour sa part, une comptabilité
administrative, tenue par les ordonnateurs et sous-ordonnateurs de l’Etat,
et une comptabilité trésor tenue par les comptables publics de l’Etat.
La comptabilité trésor comprend :
La comptabilité de l’Etat est organisée autour d’une comptabilité générale
et d’une comptabilité budgétaire.
La comptabilité trésor comprend :
Une comptabilité deniers,
Une comptabilité matières, valeurs et titres

La comptabilité générale, tenue par les comptables publics, permet de


suivre aussi bien les opérations budgétaires que les opérations de trésorerie.
Elle est organisée de manière à permettre de dégager les résultats
d’exécution de la loi de finances ainsi que des opérations de trésorerie qui
en découlent
Le Contexte d’évolution et d’application de la fiscalité local
(La réforme constitutionnelle de 2011, L’Accélération du processus de
décentralisation, La Mise en œuvre de la régionalisation avancée; La
Modernisation et amélioration de l’organisation financière et comptable des
collectivités. La recherche de Leviers pour la promotion et le développement
local, La Recherche d’une meilleure gestion et productivité de la fiscalité
locale ; et L’Amélioration de la gouvernance des finances publiques et
création des cours régionales des comptes.)

C’est dans ce cadre que la mise en place d’un régime fiscal en harmonie avec
les grandes orientations de la décentralisation (adaptation de la loi 47/06)
visant une réforme de la fiscalité locale Pour la constitution : Dahir n° 1-11-
91 du 27 chaabane 1432 (29 juillet 2011) portant promulgation du texte de
la Constitution. BO 5964 bis du 30 juillet 2011
Article 39 : Tous supportent, en proportion de leurs facultés contributives,
les charges Publiques que seule la loi peut, dans les formes prévues par la
présente Constitution, créer et répartir. Article 40 : Tous supportent
solidairement et proportionnellement à leurs moyens, les charges que
requiert le développement du pays, et celles résultant des calamités et des
catastrophes naturelles. (Copyright Artémis 2011 - tous droits réservés)
C’est dans ce cadre que la mise en place d’un régime fiscal en harmonie avec
les grandes orientations de la décentralisation (adaptation de la loi 47/06)
visant une réforme de la fiscalité locale
-Avant l’indépendance (1916 – 1924- 1942)
-Depuis l’indépendance
Ø le dahir n° 1-61-442 du 22 rejeb 1381 (30 décembre 1961) portant
règlement de l’impôt des patentes et de la taxe urbaine.
Ø Dahir 1-60- 121 du 23 mars 1962 relatif aux taxes locales.
Ø Loi cadre de 1984 relative à la réforme de la fiscalité de l’Etat
Ø la loi n° 30.89 relative à la fiscalité des cl et de leurs groupements.
Ø la loi n° 37-89 relative à la taxe urbaine promulguée par le dahir n° 1-89-
228 du 1er joumada II 1410 (30 décembre 1989) ;
Ø la loi n° 22-97 instituant au profit des chambres de commerce, d'industrie
et de services, des chambres d'artisanat et des chambres des pêches
maritimes et leurs
fédérations un décime additionnel à l'impôt des patentes promulguée par le
dahir n° 1-97-170 du 27 rabii I 1418 (2 août 1997) ;
La loi n° 30-89 relative à la fiscalité des collectivités locales et de leurs
groupements, modifiée à plusieurs reprises visait, entre autres, la réalisation
de Cet objectif
*Autre modification (la loi n° 59-03 du 6mai 2004 art 31).
*Cette loi 30-89 visait, également, la dotation les CL d’un système fiscal
productif leur permettant de jouir de plus d’autonomie financière ;
*En 2007 d’un nouveau cadre juridique (loi n° 47-06 relative à la fiscalité des
CL et la loi n° 39-07 relative aux droits et redevances des CL
Ce texte a abrogé toutes les dispositions législatives, en vue d’une meilleure
adaptation de la législation fiscale locale à la nouvelle politique de
décentralisation. Et pour corriger :
Les faiblesses du système fiscal local régi par la loi 30-89 :
*Forte concentration du rendement de la fiscalité locale autour des trois
impôts et taxes affectés qui contribuent pour plus des deux tiers dans les
recettes fiscales en 2006 ;
*Aggravation des inégalités entre les catégories de CL au bénéfice des
communes urbaines
*Caractère cédulaire du système fiscal : composé de trois impôts et taxes
affectés et de
39 taxes, droits et redevances ;
*Complexité des procédures et faiblesse de l’intérêt des CL pour le
développement du potentiel fiscal ; Absence de mesures
d’accompagnement : carence en moyens humains et matériels ; A même de
prendre en charge convenablement le volet des ressources financière
COLLECTIVITEES TERRITORIALES
Collectivités locales sont : la région, la préfecture ou la province, la
commune urbaine et la commune rurale ; le groupement
Catégories des Collectivités Territoriales

CT RURALE ET URBAINE
Les communes sont des collectivités territoriales de droit public, sont dotées
de la personnalité morale et de l’autonomie financière.
Les communes urbaines comprennent les municipalités et les centres dotés
de la personnalité morale et de l'autonomie financière
Les affaires de la commune sont gérées par un bureau élu par le conseil
communal Les CT sont créés et peuvent être supprimées par décret.
Le chef-lieu de la CT est fixe par arrête du ministre de l’intérieur
Le changement de nom d’une CT est décidé par décret. Sur proposition du
ministre de l’intérieur après consultation du conseil intéressé, ou sur
proposition de ce dernier.

*REFECTURE ET PROVINCE
Les préfectures et les provinces sont des collectivités locales, dotées de la
personnalité morale et de l’autonomie financière
Les affaires de la collectivité préfectorale ou provinciale sont gérées par un
conseil élu, dont la durée du mandat et les conditions d’élection sont
prévues par les dispositions de la loi formant code électoral.
Le wali ou le gouverneur de la préfecture ou de la province assure
l’exécution des délibérations du conseil préfectoral ou provincial, dans les
conditions fixées par la présente loi.

*REGION
Les régions, instituées par l'article 100 de la Constitution, sont des
collectivités locales dotées de la personnalité morale et de l'autonomie
financière.
Les régions ont pour mission, dans le respect des attributions dévolues aux
autres collectivités locales, de contribuer au développement économique,
social et culturel de la collectivité régionale, le cas échéant, en collaboration
avec l'Etat et lesdites collectivités.
Les affaires de la région sont librement gérées par un conseil
démocratiquement élu pour une durée de six ans, conformément à la
législation en vigueur.
Le conseil règle, également, par ses délibérations les affaires qui sont
transférées par l'Etat à la région.
Le gouverneur du chef-lieu de la région assure l'exécution des délibérations
du conseil régional dans les conditions fixées par la présente loi.
Le conseil régional ne peut délibérer sur des affaires à caractère politique ou
étrangères aux questions d'intérêt régional.

*Groupement
Les communes urbaines et rurales peuvent constituer, entre elles ou avec
d’autres
Collectivités locales, des groupements de communes ou de collectivités
locales, pour la réalisation d’une œuvre commune ou pour la gestion d’un
service d’intérêt général du groupement.
La création du groupement est approuvée par arrêté du ministre de
l’intérieur sur le vu des délibérations concordantes des assemblées des
collectivités associées.
L’approbation ou le refus motivé d’approuver la création du groupement
doit intervenir dans un délai de 45 jours à compter de la réception de la
dernière délibération.
Ce délai peut être prorogé une seule fois, par arrêté motivé du ministre de
l'intérieur.
Les délibérations relatives à la création ou la participation à un groupement
fixent
Notamment de façon concordante, après accord entre les parties associées,
L’objet, la dénomination, le siège, la nature ou le montant des apports et la
durée du groupement
Le retrait d’une commune ou la dissolution d’un groupement est approuvé
dans les mêmes formes.

LES ACTEURS
Les opérations financières publiques des collectivités locales et de leurs
groupements incombent aux ordonnateurs et aux receveurs tels que définis
par l'article 2 du dahir portant loi

L’exécution des opérations financières des organismes publics est assurée


par deux ordres d'agents distincts et séparés: (Les ordonnateurs et Les
Comptables publics)

Les fonctions d'ordonnateur sont distinctes de celles du comptable ;


Séparation fonctions Le but de la de comptabilité, tient à deux ordres de
considérations :
-nécessité d’une certaine division du travail ;
-condition de l'organisation d'un contrôle des opérations administratives

D’où, renforcement du principe de distinction par le principe


d’incompatibilité des fonctions
La division des tâches est bien nette : (Les ordonnateurs sont chargés de
prendre des décisions ayant la forme d’actes administratifs générateurs de
recettes ou de dépenses et de donner ensuite l’ordre de les exécuter
financièrement ; Les comptables publics interviennent pour exécuter cet
ordre après en avoir assuré le contrôle, dans l’optique de payer la dépense
ou recouvrer la recette)

*ORDONNATEUR
Est ordonnateur, de recettes et de dépenses d'une collectivité locale ou d'un
groupement constater les créances, liquider et ordonner le recouvrement
des créances de ladite collectivité ou dudit groupement ; - engager, liquider
et ordonnancer le paiement des dettes de ladite collectivité ou dudit
groupement.
Les ordonnateurs peuvent, sous leur responsabilité, déléguer leur signature
par voie d'arrêté, sous leurs la responsabilité.
L'ordonnateur, ses délégués, dénommés par le terme "ordonnateur",
doivent se faire accréditer auprès des comptables assignataires des recettes
et des dépenses dont ils ordonnent l'exécution et leur communiquer les
spécimens de leur signature.
Les ordonnateurs encourent, à raison de l'exercice de leurs fonctions, les
responsabilités prévues par la législation en vigueur.

*COMPTABLE PUBLIC
Est comptable public d'une collectivité locale ou d'un groupement, tout
fonctionnaire ou agent ayant qualité pour exécuter, pour le compte desdits
organismes, des opérations de recettes, de dépenses ou de maniement de
titres, soit au moyen de fonds et valeurs dont il a la garde, soit par virements
internes d'écritures, soit par l'entremise d'autres comptables publics ou de
comptes externes de disponibilités dont il ordonne ou surveille les
mouvements.

Le comptable public, est, sauf dispositions réglementaires contraires, seul


chargé :
-du paiement des dépenses, soit sur ordres émanant des ordonnateurs
accrédités, soit au vu de titres présentés par les créanciers, soit de sa propre
initiative, ainsi que de la suite à donner aux oppositions et autres
empêchements au paiement ;
-de l'encaissement des droits au comptant et des taxes déclaratives dans les
conditions prévues par la législation et la réglementation en vigueur ;
- de la prise en charge et du recouvrement des ordres de recettes individuels
ou collectifs émis par les ordonnateurs compétents dans les conditions
prévues par le présent décret ;
-de la tenue de la comptabilité de la collectivité locale ou du groupement et
de la centralisation des opérations de recettes et de dépenses exécutées
pour son compte, conformément aux dispositions du présent décret ;
-de la conservation des pièces justificatives des opérations dont il a assuré
l'exécution ou la centralisation.

Il est, en outre, chargé de faire toutes les diligences nécessaires pour le


recouvrement des recettes et doit signaler à l'ordonnateur toute moins-
value constatée dans les revenus du domaine privé de la collectivité locale
ou du groupement Les comptables publics des collectivités locales et de
leurs groupements sont comptables principaux ou secondaires.
Toutefois, leur responsabilité demeure engagée au titre desdites opérations
dans les conditions fixées par la législation en vigueur.
Les comptables publics des collectivités locales et de leurs groupements
comprennent : (des trésoriers payeurs communaux ; des receveurs
communaux ; des percepteurs communaux ; et des régisseurs)

*REGISSEURS
La régie est une institution permanente du service ; elle est créée par un
arrêté de l’ordonnateur.
Cet arrêté reste valable jusqu'à ce qu'il soit décidé dans la même forme de
supprimer la régie, ou d'apporter des modifications à son fonctionnement.
Cet arrêté doit Fixer :
-Les natures des recettes que le régisseur est autorisé à recouvrer, ainsi que
l'imputation budgétaire de ces recettes.
-Le montant maximum de l'encaisse du régisseur. Le comptable assignataire
des dépenses.
Le comptable de rattachement. Sont instituées par voie réglementaire.
-Les régisseurs sont chargés d'opérations d'encaissements ou de paiements
dans les conditions fixées par instruction du ministre de l'intérieur.
-Les régisseurs sont désignés, auprès des ordonnateurs, par arrêté du
ministre de l'intérieur, sur proposition de l'ordonnateur

(par décision du ministre de l'Intérieur sur proposition de l'ordonnateur


après visa du ministre des Finances, en ce qui concerne les préfectures,
provinces, communes urbaines et groupements ; et par décision du
gouverneur sur proposition de l'ordonnateur transmise avec son avis par le
caïd de la circonscription après visa du receveur des finances, en ce qui
concerne les communes rurales.)

Des décisions prises dans les mêmes formes désignent le régisseur, fixent le
montant de son cautionnement et déterminent ses attributions en
indiquant, par article du budget, les taxes et
Produits dont la perception par le régisseur est autorisée. Elles doivent
prévoir le mode d'encaissement de chaque taxe ou produit.

Toute perception effectuée par le régisseur ou sous sa responsabilité par ses


préposés, doit donner lieu à la délivrance pour un montant correspondant,
soit d'une quittance datée et signée extraite d'un journal à souche, coté et
paraphé par le receveur, soit de tickets, plaques, vignettes et autres valeurs
dont la possession justifie le paiement des droits.

Le régisseur et ses préposés tiennent la comptabilité de l'emploi des tickets


et autres valeurs et celle des recouvrements qu'ils opèrent.
Le montant des recouvrements du régisseur et de ses préposés doit être
versé à la caisse du receveur au moins tous les cinq jours et chaque fois qu'il
atteint la somme fixée par la décision de nomination.
Le régisseur en sa qualité de comptable public est responsable des
détournements, malversations, déficits et débets commis ou constatés dans
sa caisse ou dans la caisse des préposés placés sous ses ordres, sauf recours
contre ces derniers.
Le régisseur agit pour le compte du receveur. Celui-ci peut, en cas de faute
du régisseur, demander à l'autorité locale de prendre les mesures à même
de mettre fin aux anomalies constatées.

*SUPPLEANTS
Les suppléants sont désignés par les ordonnateurs parmi les des
fonctionnaires commune par le même arrêté de nomination de régisseur. Ils
exercent leurs fonctions dans les mêmes formes et conditions, que les
régisseurs. En cas de leurs absences, cessation ou interruption de services ils
assument les mêmes responsabilités.

OUTILE
*BUDGET
Le budget est l'acte par lequel est prévu et autorisé, pour chaque année
budgétaire, l'ensemble des ressources et des charges de la collectivité locale
ou du groupement.
Le budget comprend deux parties :
*la première partie décrit les opérations de fonctionnement tant en recettes
qu'en dépenses ;
*la deuxième partie est relative aux opérations d'équipement ; elle présente
l'ensemble des ressources affectées à l'équipement et l'emploi qui en est
fait.
Le budget doit être équilibré dans chacune de ses parties.
L'année budgétaire commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre
de la même année. Le budget doit être équilibré dans chacune de ses
parties.
Lorsqu'un excédent prévisionnel est dégagé de la première partie, il est
affecté, obligatoirement, à la deuxième partie.
Les dépenses de la première partie ne peuvent avoir pour contrepartie des
recettes de la deuxième partie.

Principes budgétaire
1/L’annualité : Toutes les recettes et toutes les dépenses auxquelles s’oblige
l’Etat pendant toute l’année doivent être prévues par la loi de finances,
Les dépenses sont prises en compte au titre de l’année budgétaire au cours
de laquelle les ordonnances ou mandats sont visés par les comptables
assignataires

2/L’unité : L’ensemble des recettes et des dépenses sont groupées dans un


document unique
Dérogation : les restitutions qui ne sont pas comptabilisées comme des
dépenses mais viennent en diminution des recettes

3/L’universalité : Toutes les recettes et toutes les dépenses sont prévues


par le budget, sans qu’il y ait une affectation de certaines recettes à
certaines dépenses, à l’exception des CST.
(Les recettes et les dépenses doivent être portées au Budget pour leur
montant brut.)

4/La non affectation des recettes :


5/La spécialité des crédits : L’approbation du conseil communal, et le visa
de l’autorité compétente, est liée à l’obligation d’affecter les crédits à des
dépenses déterminées, sans déviation.
Sont présentées, à l’intérieur des titres, par chapitre, subdivisés en en
programmes, régions et projets ou actions ».

6/Principe de l’équilibre : le volume des charges doit être équivalent à celui


des ressources
7/Principe de la sincérité budgétaire et comptable : La sincérité des
ressources et des charges, s’apprécie compte tenu des informations
disponibles au moment de leur établissement et des prévisions qui peuvent
en découler.

Le budget est préparé par le président du conseil pour les communes


urbaines et rurales et leurs groupements ; les régions, les préfectures et
provinces.

Le budget accompagné des documents nécessaires est soumis pour étude à


la commission compétente dans un délai de 10 jours au moins avant la date
d'ouverture de la session relative à l'approbation du budget par le conseil,
(Les documents visés ci-dessus sont fixés par arrêté du ministre de
l'intérieur.)
Le budget doit être adopté au plus tard le 15 novembre.
Le budget des collectivités locales et leurs groupements sont présentées à
l'approbation de l'autorité de tutelle au plus tard le 20 novembre.

L'approbation du budget et sa notification interviennent dans un délai


n'excédant pas 45 jours à compter de la date de réception du budget par
l'autorité de tutelle.

Dans le cas où le budget n'est pas approuvé avant le 1er janvier,


l'ordonnateur peut être habilité par décision de l'autorité de tutelle, à
recouvrer les recettes et à engager, liquider et mandater les dépenses de
fonctionnement dans la limite des crédits inscrits au budget de l'année
précédente et ce jusqu'à l'approbation du budget .

Le budget est déposé au siège de la collectivité locale ou du groupement


dans les quinze jours suivant son approbation. Il est notifié au trésorier par
l'ordonnateur sans délai.
Le budget peut être modifié en cours d'année notamment par
l'établissement de budgets modificatifs. Les modifications du budget doivent
intervenir dans les mêmes formes et conditions suivies pour son adoption et
son approbation,

À l'exception des cas de modifications visés ci-après :


ARRETE FISCAL
Lorsque la loi ne détermine pas de taux ou tarifs d’imposition fixes pour les
impôts et taxes qui y sont visés, ces tarifs et taux sont fixés par Arrêtés :
- en ce qui concerne les communes rurales : du président du conseil
communal après délibération dudit conseil ;
-en ce qui concerne les communautés urbaines et sauf dispositions
contraires du président du conseil de la communauté urbaine après
délibération dudit conseil ;
-en ce qui concerne les préfectures et les provinces : de président de conseil
après délibération de l’assemblée préfectorale ou provinciale.

Ces arrêtés ne deviennent exécutoires qu’après leur approbation par les


autorités administratives légalement autorisées à cet effet.

Les taux et tarifs précités peuvent être fixés par arrêté du ministre de
l’intérieur pris sur avis du ministre des finances lorsque les autorités, ne
fixent pas lesdits taux ou tarifs malgré l’obligation qui leur en est faite par la
présente loi.

AUTORISATION SPECIALE
Les autorisations spéciales : se sont des actes modificatifs des budgets
concernent aussi bien la première que la deuxième partie du budget et elles
autorisent l’augmentation des recettes de la collectivité concernée et
l’ouverture des crédits supplémentaires d’un montant d’égale importance à
celui des recettes.

Les contrôles à effectuer par l’autorité compétente sur cet acte modificatif
consistent à vérifier :
-Le millésime de l’année budgétaire de l’exécution de la recette et de la
dépense, le nom de la commune concernée, la conformité du montant en
chiffres à celui en lettres ;
-La mise à jour des textes réglementaires de référence ;
-La concordance du code budgétaire à la nature de la dépense ou de la
recette, l’existence du code budgétaire (pas d’ajout de paragraphe ou
d’articles non autorisés par la nomenclature budgétaire) ;
-Les recettes objet de l’autorisation spéciale en question sont autorisées par
les lois et règlements
-L’existence des références du contrat du prêt FEC, pour les autorisations
spéciales dont les crédits de paiement sont gagés sur le produit d'emprunt ;
-La production de l'état de règlement du budget et de l’état de report des
crédits de l’exercice écoulé pour le visa des autorisations spéciales relatives
au règlement du budget et celles relatives à la programmation de l’excédent
de l’année précédente.

LES TITRES DE RECETEES ET LES ORDRES DE RECETTES


Les ordres de recette collectifs sont émis sous forme de :
- rôles ou états de produits pour les impôts et taxes ;
- sommiers de surveillance pour les produits et revenus des biens fonciers
des CT.

Les ordres de recette établis au titre des taxes et impôts des collectivités
locales et de leurs groupements, ainsi que ceux émis par les établissements
publics sont revêtus de la formule exécutoire, dès leur émission, par
l'ordonnateur de l'organisme concerné

Les ordres de recettes relatifs aux créances de l'Etat, des collectivités locales
et de leurs groupements et des établissements publics sont revêtus de la
formule exécutoire dès leur émission par les ordonnateurs concernés.
Sauf dispositions contraires, toute créance liquidée fait l'objet d'un ordre de
recette individuel ou collectif émis et rendu exécutoire par l'ordonnateur
compétent et appuyé de tous les documents justifiant la régularité de la
perception

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