Note 

: les musiques sont données à titre indicatif

Perfide Albion
TEASER
Lieu : Le Havre
Arrivée  : Dimanche 20 juillet 13h00

Musique : Exercice At Gilbraltar (BO The Living Day Light)

Quelqu’un s’est procuré des détonateurs de fabrication britannique. Cette personne ne s’intéresse qu’au
matériel exclusivement britannique et identifiable comme tel. Le MI6 veut savoir qui les a acheté et pourquoi.
Rapidement il est parvenu à découvrir la source d’approvisionnement et à la neutraliser. Les PJ ont été chargés
de l’affaire. Ils ont appris que le client avait passé une nouvelle commande. Un rendez vous est prévu en France
le dimanche 20 juillet. M a ordonné aux PJ de s’y rendre et d’éclaircir l’affaire. L’entrevue doit avoir lieu dans
une usine de construction d’hélice pour les navires près dans la zone industrielle du Havre. Q a remis aux PJ
une voiture amphibie blindée (niveau 2). Des roues à aubes sont dissimulées dans les enjoliveurs pour le mode
amphibie. Les autres équipements sont des pneus anticrevaisons, une soute à mine (2 mines), un râtelier à
roquette dans chaque aile avant, un viseur tête haute, un système d’air conditionné purificateur, des plaques
d’immatriculations pivotantes (4 pays) et un parachute à ouverture rapide. La couleur de la carrosserie peut
également être changée en 5 rounds (2 couleurs au choix).
Les vigiles laisseront entrer les PJ avec leur voiture (Sixième Sens FD2 pour être surpris par ce manque
de contrôle, même s’ils sont attendus). La caméra de surveillance de l’entrée zoom sur les visages des PJ à
l’intérieur de la voiture (Perception FD2). Les vrais vigiles ont été tués, sauf un. Celui-ci, a été blessé
suffisamment grièvement pour laisser croire qu’on l’a laissé pour mort, mais en réalité il a été épargné pour
qu’il puisse témoigner. Les PJ arrivent devant le bâtiment principal. Une porte de hangar s’ouvre en coulissant
vers le haut et se referme derrière les PJ. Les PJ peuvent entrer en voiture à l’intérieur. Une grosse hélice est
suspendue à un rail au plafond, il court jusqu’à l’entrée. Lorsque les PJ arrivent un peu avant l’hélice, une voix
sort des haut-parleurs tout autour :
- Veuillez sortir de votre véhicule, s’il vous plaît (Perception FD7 pour remarquer plusieurs caméras qui
les filment, eux et la voiture).
Dès que les PJ sont sortis, la voix reprend :
- Merci. Vous voudrez bien laissez vos armes sur le sol… Parfait, veuillez, s’il vous plaît, me rejoindre
dans le bureau, à l’étage.
Les PJ passeront entre quatre piliers portant chacun un extincteur (Sixième Sens FD6 pour trouver cette
disposition étrange). A ce moment là, un jet de gaz soporifique sortira des extincteurs vers les PJ (Volonté FD2
pour résister).
Des charges incendiaires explosent tout autour et le feu se propage rapidement. Lorsque les PJ
reviennent à eux, l’incendie consume déjà la majorité du bâtiment. La chaleur a fait fondre les tuyaux
hydrauliques de commande de la grue. Le liquide fuit et les mâchoires maintenant l’hélice s’ouvrent lentement
(Perception FD5). A peine les PJ sont-ils debout que l’hélice tombe et roule vers les PJ (Dextérité FD6 pour
l’éviter). L’hélice rebondit en direction des PJ et va s’écraser sur la voiture. Il faut monter dans la voiture
(Dextérité FD7) et faire marche arrière puis un demi-tour (Conduite FD4). L’hélice perdra son équilibre et se
couchera à quelques centimètres de la voiture des PJ. Un tir de roquettes défoncera la porte du hangar.
Une fois à l’extérieur, les PJ défonceront la barrière d’entrée. Ils pourront constater que les gardiens ne
sont plus là (Perception FD6). A peine seront-ils sortis de l’usine que les pompiers et la police arriveront. La
police a été prévenue d’une effraction. Les véhicules de police font un tête à queue et se lancent à la poursuite
des PJ. Une équipe de télévision venue faire un repérage pour un reportage croise la poursuite et filme « par

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chance » les PJ et leur voiture (Perception FD2). Persuadés qu’ils pourront glaner quelques points d’audimat, ils
entrent dans la poursuite. Elle se déroule dans la zone industrielle et portuaire :

Obstacles :
- Camion remorque pour bateau qui recule (Conduite FD4)
- Locomotive diesel qui traverse la route (Conduite FD4)

La police appelle en renfort tous les effectifs disponibles sur le Havre. L’usine qui a brûlé est celle qui a
fabriqué l’hélice défectueuse du dernier porte avion français. Il est impératif d’arrêter les saboteurs. Les PJ
entreront dans un parc à conteneurs. La poursuite continue entre les conteneurs (Conduite FD5).

Obstacles :
- Grue automotrice chargée de conteneur (Conduite FD4)
- Fenwick de gros tonnage qui lève ses fourches pour prendre un conteneur (Conduite FD4 pour passer
sous les fourches).

Les PJ arriveront dans une allée entre des conteneurs. Un conteneur est ouvert aux deux extrémités, il
faut passer à l’intérieur. Au moment où les PJ seront à l’intérieur, une grue lèvera le conteneur (Conduite FD3
pour effectuer le saut à sortie). Les PJ ressortiront du parc de conteneurs, ils ont toujours quelques policier à
leur trousse. De nouvelles voitures de police viendront rejoindre la poursuite. La route conduit au pont de
Normandie. Des travaux d’entretien sont effectués sur un tronçon des voies centrales. Les travaux continuent le
dimanche pour être finis au plus tôt. Une fois engagés sur le pont, les PJ pourront s’apercevoir que la
circulation est moins dense en sens inverse (Perception FD7).

Obstacles :
- Un poids lourd tombé en panne sur le pont (Conduite FD4)
- Une voiture devant les PJ freine brusquement pour en éviter une autre (Conduite FD4)

En arrivant près des travaux, les PJ verront une petite pelleteuse descendre d’une remorque (Perception
FD6). Ils peuvent utiliser la remorque comme tremplin et sauter sur les voies en sens inverse et ainsi pouvoir
échapper à leurs poursuivants (Intelligence FD7 puis Conduite FD3). Les policiers tenteront la cascade, mais
avec peu de succès. La voiture des PJ se retrouvera sur la file en sens inverse. Un poids lourd arrivera face à
eux, tout Klaxon dehors. Ils n’ont pas le temps de l’éviter et sont projetés le long de la rambarde extérieure qui
cède sous l’effet du choc. Grâce au blindage, ils ne reçoivent pas de dégâts. Leur voiture tombe vers la mer. Ils
peuvent déclencher le parachute de la voiture (Intelligence FD8). Ils se poseront sans dommage sur la mer et
pourront rejoindre la rive grâce à leur roue à aube. Ils n’auront plus qu’à changer la couleur de la carrosserie et
leur plaque d’immatriculation.

GENERIQUE
Musique : You Only Live Twice

Que se passe t il ?

André Dufresney est un député à l’assemblée nationale et au parlement européen. Il voue une haine
farouche à la Grande Bretagne qu’il considère comme l’ennemi héréditaire de la France. Son père, Armand
Taluvier est mort sous les canons anglais au port de Mers El Kebir le 23 octobre 1940. Sa mère, Eugénie
Chenay était alors enceinte de 4 mois, sans être mariée. A l’époque c’était un déshonneur, d’autant plus qu’elle
était la fille unique d’une famille de grands propriétaires terriens de la Beauce. Elle ne manquait pas de charme
et un autre propriétaire terrien, Hubert Dufresney, un ami de la famille, proposa qu’un de ses fils, Gustave,
l’épouse et reconnaisse l’enfant. La famille accepta sans demander l’avis de leur fille. Il n’y eut jamais
d’affection entre eux. En réalité, c’était un moyen de mettre la main sur les terres de son « épouse » au moment
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de l’héritage. De cette union forcée naquirent deux autres garçons, Emile et Paul. Ils devinrent les frères
d’André. Mais Gustave Dufresney ne donna jamais son affection à André. Il fut envoyé en pension durant toute
sa scolarité, contrairement à ses frères. Il ne revenait au domaine familial que durant les vacances. Eugénie en
profitait alors pour lui parler de son véritable père qu’elle ne parvenait pas à oublier. Elle nourrissait une
rancune tenace envers l’Angleterre qui l’avait tué. Rapidement André partagea cette rancune car par la faute des
anglais il n’a jamais eut une enfance normale et souffrait d’un manque d’affection parental. A l’âge de 10 ans,
Gustave Dufresney le fit chercher en catastrophe à sa pension. En rentrant à la propriété, il découvrit que sa
mère s’était suicidée. Une lettre lui était destinée, sa mère y expliquait qu’elle ne pouvait plus vivre ainsi, que
son père lui manquait trop et qu’elle le rejoignait. Il supposa que le dédain et les reproches habituels de son père
adoptif envers sa mère en étaient responsable. Gustave tenta d’être plus attentionné avec André, mais en vain.
André se réfugia dans la solitude et les études. Le suicide de sa mère l’avait renforcé dans sa haine de la Grande
Bretagne qui l’avait privé indirectement de la seule personne importante à ses yeux. Il décida qu’il se vengerait
avant sa mort. Il redoubla d’effort dans ses études pour devenir un homme important et s’orienta vers des
études politiques, seul domaine qui pourrait lui offrir un jour un moyen de se venger. Une fois ses études
achevées, il montra enfin un peu de considération pour sa « famille ». Mais, comme toutes ses actions, c’était
calculé. Gustave pensa qu’il lui avait pardonné et lui céda la propriété Chenay de ses grands-parents, décédés
quelques années avant Eugénie. Il obtint une ferme, quelques champs et le petit « château » avec les terres et les
dépendances correspondantes. André établit domicile dans le château et mit les terres en fermage. Il se lança
fiévreusement dans la politique. Il se présenta plusieurs fois comme conseiller municipal, adjoint au maire puis
maire de Chartres et finit par obtenir ce poste, il y a 18 ans. Depuis, il a été réélu déjà deux fois. Il est très
apprécié de la population dont il écoute et satisfait les moindres désirs (réels où qu’il a su savamment
orchestrer, sachant qu’il pourra donner satisfaction). Mais son ambition politique ne pouvait se satisfaire de ce
titre. Simultanément il brigua un poste de député à l’assemblée nationale, qu’il obtint, il y a 15 ans. Ensuite il se
présenta deux fois à la présidence de la république, sous ses propres couleurs, mais ne passa jamais le 1 er tours
des élections. Mais, il fut élu député au parlement européen il y a 10 ans. Il venait d’atteindre un poste lui
permettant de nuire à la Grande Bretagne. Sa haine de la Grande Bretagne est de notoriété publique et il ne rate
jamais une occasion de l’afficher. Depuis le début de la construction européenne il s’est prononcé contre
l’adhésion de l’Angleterre à l’Europe. Son objectif est l’expulsion des anglais de l’Union Européenne.
Pour atteindre ce but, il a mis au point un plan. Il compte faire croire au parlement européen que
l’Angleterre et les Etats Unis ont signé un accord secret visant à faire échouer l’Europe pour qu’aucune
puissance économique majeure ne vienne faire de l’ombre aux USA.
Tout d’abord, il lui faut envenimer les relations franco-britannique. Pour cela, il a organisé l’incendie de
l’usine des hélices du porte avions. Il sait que les services secrets retrouveront sur place des détonateurs
exclusivement utilisés par les forces britanniques. Par ailleurs, grâce à l’aide de Jonathan Pierson, un ancien
agent du MI6, un traître présumé mort, il s’est assuré que le MI6 enverra des agents sur place pour découvrir
l’acheteur des détonateurs. Pierson, avec sa connaissance des rouages du MI6 a su laissé filtrer les bonnes
informations aux bonnes personnes pour guider le MI6 vers les fournisseurs des détonateurs et ainsi leur faire
découvrir qu’une nouvelle commande devait être négocier au Havre avec l’acheteur. Il savait que des agents du
MI6 prendraient la place des négociateurs et se rendraient dans l’usine le jour prévu. Dufresney s’est assuré que
les caméras de surveillance filmeraient bien les PJ pour que la DST puisse les identifier et remonter jusqu’au
MI6. Bien entendu, il savait que les enregistreurs étaient dans un bunker à l’extérieur et qu’ils résisteraient au
feu. Il ne fait aucun doute que la DST identifiera les PJ comme des agents du MI6. Le gouvernement français
accusera les Britanniques d’avoir voulu faire disparaître les preuves d’un sabotage, ce qu’ils nieront avec force
et pour cause. Dufresney sait que les journalistes s’empresseront de faire de gros titres et rajouteront de l’huile
sur le feu. Il est convaincu que l’un d’eux parviendra à la conclusion que les Britanniques souhaitant se doter de
portes avions dans l’avenir, il leur serait bénéfique que les Français cessent le développement de porte avions à
l’avenir. L’Angleterre deviendrait ainsi la seule puissance européenne à disposer de ce type de navire et du
prestige qui va avec. Sa position au sein de l’Union Européenne en serait ainsi affermie et il lui serait plus aisé
d’orienter les décisions politiques vers ses choix en acceptant ou non d’engager ses portes avions au nom de
l’Europe.
Dufresney passera alors à la phase 2 du plan. Il fera savoir à l’Angleterre et à la France qu’il est prêt à
organiser dans sa propriété de la Beauce une réunion de conciliation entre les deux parties. Il insistera bien sur
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le fait que même s’il a maintes fois montré qu’il haïssait les Anglais, il fait abstraction de sa haine pour le bien
de l’Europe. Il est convaincu que les deux premiers ministres seront impressionnés par « l’effort » qu’il consent
et accepteront. Mais en réalité c’est un piège.
Depuis qu’il est député Européen, il s’est fait nommer à la commission Euro. Ainsi, il a obtenu des
renseignements sur la fabrication des billets. Il sait quelles encres et quels papiers sont utilisés. Dès lors il a
échafaudé le plan de fabriquer des faux Euro qui seront aussi parfaits que des vrais. Il a prévu de fabriquer des
Euros Français, Allemand, Italiens, Luxembourgeois et Espagnols. La quantité imprimée représentera au total
10 milliards d’Euros, 2 milliards par type de billet national. Il pense que cela devrait être suffisant pour
déstabiliser l’économie européenne. Il buttait sur deux points essentiels. Comment et où fabriquer les billets ?
Comment impliquer le gouvernement britannique, non adhérent à l’Euro ? Il était convaincu de trouver une
solution. Il décida qu’il pouvait déjà se procurer les encres spéciales auprès du fabricant. Il justifierait leur
acquisition par une expérience pilote de documents administratifs plus sécurisés à Chartres (permis de
construire etc...). D’ailleurs, plusieurs affaires locales de faux papiers viendront étayer sa demande. Bien sûr
c’est lui qui a monté ces affaires de toute pièce. Il obtint l’autorisation d’achat. Il lui fallait maintenant trouver
le bon papier pour que les billets soient parfaits et un lieu où imprimer. Mais son principal problème restait
d’impliquer les Anglais dans l’affaire. Il s’apprêtait à renoncer, convaincu que l’opération ne pouvait être
menée à terme. Mais, le 4 mai, au cours d’un dîner avec un ami de la DGSE, il apprit qu’un agent anglais de
haut rang avait trahi son pays. Son ami connaissait sa haine des anglais et il savait que cette information ne
pourrait que le ravir. Dufresney s’intéressa et son ami lui révéla quelques renseignements supplémentaires,
certain qu’il pouvait avoir confiance en lui. L’identité de l’agent était Jonathan Pierson. Il était présumé mort
après une poursuite en mer au large de Gibraltar. Un traître pouvant lui être utile, il décida de lancer une
recherche. Dufresney employait Eric Lafarge, un ex agent de la DGSE comme détective et responsable de la
sécurité. Il le chargea de retrouver Pierson, s’il était toujours vivant. Pierson avait survécu à la collision avec un
cargo en sautant à la mer juste à temps. Il s’était réfugié au Maroc où il avait noué des contacts avec différentes
personnes lorsqu’il travaillait pour Miss Heaven Handsome. Sa principale préoccupation avait d’abord été de se
faire oublier pour mieux pouvoir se venger du MI6. Lafarge avait envoyé plusieurs de ses hommes enquêter,
l’un d’eux trouva la piste menant à Pierson. Mais il se fit remarquer et Pierson parvint à le capturer. Avant de le
tuer, il lui fit avouer qu’il travaillait pour Lafarge. Pierson prit contact avec Lafarge qui lui expliqua que son
employeur désirait une entrevue. Pierson accepta. Début juin, Dufresney pris quelques jours de vacances au
Maroc et la rencontre eut lieu. Pierson connaissait la réputation d’anglophobe de Dufresney et voulait savoir
pourquoi il le recherchait. Il pourrait peut-être se servir de lui pour se venger du MI6. Tous deux avaient en
commun leur haine de l’Angleterre, ils s’associèrent pour se venger. Dufresney adapta son plan initial à la
présence de Pierson. Il l’engagea sous l’identité de couverture de Joseph Duvivier. Il lui donna un poste de
contre maître pour l’entretien du domaine Chenay. C’est un poste fictif, mais tous les papiers officiels sont en
règles. Il profita des connaissances de Pierson sur l’organisation du MI6. Il lui demanda de se procurer les
détonateurs en attirant l’attention du MI6 pour impliquer les défauts de l’hélice du navire à un sabotage
britannique. Il savait que la tension augmenterait entre la France et l’Angleterre. Il organiserait donc une
conciliation dans sa propriété. Pierson, lorsqu’il travaillait pour Miss Handsome fut en contact avec des
imprimeurs Marocains. A cette occasion il avait découvert que le Maroc utilisait le même papier que l’Europe
pour imprimer ses billets. Dufresney venait de trouver un pays pour réaliser ses vrais faux Euros. Dufresney
n’avait plus qu’à faire parvenir l’encre au Maroc, à y faire fabriquer les faux billets puis à les rapatrier. Chaque
Week End du mois de juin, il fit un séjour de détente au Maroc. Cette routine lui servira de couverture au
transfert. L’encre était stockée dans plusieurs réservoirs de son avion privé et au retour, les billets étaient cachés
dans un compartiment spécial de l’avion. Jusqu’au 19 juillet il se consacra à la phase 2 du plan. Le plan s’étant
déroulé normalement, le matin de la conciliation, Pierson sera vu pendant qu’il dissimulera les valises de billets
dans les voitures officielles britanniques. Après une poursuite « pour faire authentique », il se fera capturer par
des agents français et du MI6. Il prétendra travailler sous couverture pour le MI6 et avoir eut consigne de
profiter de l’immunité diplomatique des véhicules pour rapatrier les billets vers l’Angleterre. Il expliquera qu’il
s’est fait engager par Dufresney sur ordre et que sa mission s’inscrit dans le cadre d’un accord secret entre
britannique et américain signé en 1972, au moment de l’adhésion de la Grande Bretagne à l’Europe. Cet accord
prévoyait que l’Angleterre retarderait par tous les moyens le processus de création de l’Europe. Ceci explique
les comportements toujours étranges des britanniques depuis le début. Mais l’Europe ayant réussi à se
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concrétiser et étant sur le point d’avoir une véritable monnaie commune, il a été décidé de faire échouer l’Euro.
Des billets Euros absolument parfaits ont été imprimés en France par les Anglais et seront écoulés sur le marché
au moment opportun. Cela provoquera la ruine de l’Europe et un profond ressentiment du peuple pour l’Euro.
Le retour aux monnaies nationales en découlera certainement, ce qui renforcera pour longtemps la position du
Dollar. Pierson affirmera que les Anglais ont incendié l’usine d’hélice au Havre pour créer une tension
diplomatique qui justifierait une conciliation en France. Il devait suggérer à Dufresney de l’organiser dans sa
propriété. Les Anglais savaient que Dufresney utilisait la même encre que les billets Euro et voyaient là un
moyen de se débarrasser en plus d’un de leur opposant le plus farouche au parlement européen. Pierson devait
voler l’encre nécessaire à l’impression des billets, ce qui ferait soupçonner Dufresney (ceci à l’avantage de
justifier la disparition de l’encre que Dufresney a signalé à la police locale). Enfin, Pierson expliquera que sa
mort n’était qu’une mise en scène pour lui permettre d’agir en toute discrétion. L’affaire Miss Handsome et les
PJ (si les PJ ont joués Ondes à la Mer) qui y ont été mêlés faisaient partie du plan. D’ailleurs Miss Handsome
ne travaille-t-elle pas pour le MI6 comme chef de station à Nassau et le PJ (si les PJ ont joués Ondes à la Mer)
ne sont ils pas encore mêlé à l’affaire en cours (Pierson profite de l’occasion pour se venger de sa précédente
alliée et des PJ). Pierson avouera tout cela en simulant de craquer pendant un interrogatoire de la DST.
Dufresney sait que la CIA et le MI6 démentiront. Les Anglais ne manqueront pas d’obtenir la restitution de
Pierson pour interrogatoire et d’une des valises de faux euros pour expertise, la France désirant détendre
l’atmosphère. De son côté la presse n’aura pas manqué de faire de la publicité à l’affaire et d’accuser Dufresney
qui s’empressera de signaler que celui qu’il avait engagé sous l’identité de Duvivier n’était qu’un agent
britannique et que tout ceci n’est qu’une machination des anglais pour le discréditer. Les autorités françaises
reconnaîtront que Dufresney est au-dessus de tout soupçon.
Le plan passe à la phase 3. Les valises contiennent une bombe incendiaire à retardement indétectable.
Elles sont activées par une balise GPS qui se déclenchera 1 heure après que les valises soient à l’intérieur du
MI6. Les tuyaux d’alimentation en eaux du bâtiment du MI6 auront été sabotés et les systèmes incendie ne
pourront pas diffuser de l’eau. Des faux pompiers investiront le MI6, mais ils porteront sur le dos des lances
flammes camouflés en extincteurs. Pierson sait dans quelle pièce il sera interrogé et a donné le plan du MI6 à
Dufresney. Une des équipes de pompiers viendra le libérer. Il enfilera une tenue de pompier et ira aux archives
voler des documents portant la signature de M. Ensuite il fera incendier le reste des archives pour dissimuler le
vol. Déguisé en pompier, il pourra sans problème s’échapper. Pierson connaît l’emplacement des bases
d’hydravion Albatross du MI6. Avec les commandos pompiers, il investira l’endroit et en volera un pour
rejoindre Oûjda au Maroc. Bien entendu, il aura neutralisé au préalable tout système de pistage installé à bord.
Une fois sur place, il remettra les documents signés de M à un faussaire. Par chance, le modèle de la signature
américaine était déjà en possession du faussaire qui avait déjà eu à l'utiliser pour un autre client. Il pourra donc
rédiger le faux accord anglo-américain. La technique d’impression utilisée est identique à celle utilisée à
l’époque présumée de la signature de l’accord (1972). Le papier sera vieilli chimiquement. Une fois tout
terminé, le document paraîtra historiquement authentique. Pierson rédigera une lettre dans laquelle il affirme
avoir déserté le MI6, réellement cette fois, car sa vie était menacée suite aux révélations qu’il avait faite. Mais
avant de partir, pour prouver ses dires, il avait volé un exemplaire de l’accord. Le MI6 a délibérément mis le
feu à ses locaux pour justifier la disparition du second exemplaire. Il ajoutera dans la lettre qu’il a rejoint le
Maroc parce qu’il s’y savait à l’abri. Il faut noter que Dufresney s’est débrouillé pour que Pierson soit persuadé
d’être à l’origine de ce plan et qu’il manipule le Français pour assouvir sa vengeance contre le MI6. Mais, il a
toujours eu l’intention de l’éliminer dès qu’il aurait ce qu’il voulait et qu’il n’aurait plus besoin de Pierson. Il a
engagé en secret un tueur à gage connu sous le nom de code « l’aigle ». Il a convenu avec lui de donner ses
ordres par l’intermédiaires de ses interventions télévisées. Une série de phrases conjointement établies indique
la cible à tuer. La presse s’est empressée de relater l’incendie du MI6. Bien entendu, Dufresney sera interrogé à
ce sujet. Il déclarera qu’il le déplore et que ses pensées vont aux victimes (c’est la phrase pour confirmer à
l’aigle qu’il peut se préparer à agir). Lorsque la presse apprendra la disparition de Pierson, pendant l’incendie,
elle interviewera Dufresney en faisant remarquer qu’un interrogatoire plus poussé est compromis. Dufresney
dira qu’il le déplore et que cela confirme un complot (c’est la phrase clé pour l’assassinat de Pierson). L’aigle
tuera Pierson.
Le plan passe en phase 4. Dufresney présentera au parlement européen le faux accord. Il prétendra qu’il
lui est parvenu par courrier en provenance du Maroc. Il remet également la lettre de Pierson. Les experts
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concluront à l’authenticité du document. Le cadavre de Pierson retrouvé à Oûjda renforcera leur opinion. Une
enquête sera officiellement ouverte qui pourrait se solder par l’expulsion de l’Angleterre de l’Union
Européenne si les soupçons étaient confirmés. Parmi les signataires de l’accord, seul M est encore vivant. Les
Américains nieront formellement et pour cause. Lewis Bayton, le cosignataire américain de l’accord est décédé
il y a quelques années. Les archives de CIA n’ont aucune trace de l’accord, mais la commission d’enquête
conclura que ça ne prouve rien. L’audition de M sera réclamée. Dufresney sait que les journalistes, trop content
d’avoir un sujet en or, feront monter la pression. La perte des archives du MI6 dans l’incendie ne fera qu’attiser
les soupçons. Il profitera de ses interventions télévisées pour donner son ultime ordre à l’aigle. Il ne manquera
pas de faire remarquer que les Américains ont très bien pu faire disparaître les documents concernant l’accord
avant le début de l’enquête et que l’incendie du MI6 justifie « naturellement » sa disparition. Puisque Bayton
est décédé, Messervy est le seul espoir de découvrir la vérité et son audition en sera l’occasion (c’est la phrase
clé pour l’assassinat de M). Dufresney participera à cette audition. L’incendie des locaux du MI6 les a
momentanément rendus inutilisables. M et son état major se sont donc réfugiés au QG de secours du MI6 dans
une petite propriété à la campagne. Pierson avait donné son emplacement à Dufresney. L’assassinat de M faisait
partie du plan qu’il pensait avoir organisé avec l’aide de Dufresney et Pierson était persuadé que c’était à lui
que reviendrait la joie de tuer M. Mais Dufresney savait depuis le début que c’était à l’aigle qu’il confierait
cette tâche, puisque Pierson serait mort. L’aigle a donc rejoint l’Angleterre en attendant la phrase clé. Il
s’infiltrera furtivement dans la propriété et placera une charge explosive sur la voiture de M. A peine la voiture
aura t elle quitté la propriété que l’engin explosera. M étant mort, plus personne ne pourra éclaircir l’affaire.
Dufresney demandera alors l’expulsion provisoire des anglais de l’Europe durant l’enquête approfondie qui
sera nécessaire. Bien sûr, il s’arrangera pour que l’enquête qui suivra traîne en longueur. Il espère que les pays
de l’Union Européenne s’apercevront que l’absence de l’Angleterre facilite grandement les négociations entre
eux et qu’ils décideront que sa présence au sein de l’Europe n’est plus nécessaire.

ETAPE 1
Lieu  : Chartres/Propriété Chenay
Arrivée  : Mercredi 23 juillet 11h00

Briefing à Londres :

Les PJ ont appris que l’usine qui est partie en fumée était celle qui avait fabriqué l’hélice défectueuse du
porte avions français. La DST a découvert que l’incendie à été déclenché à l’aide de détonateur spécifique à
l’Angleterre. Les enregistrements vidéos leur ont permis d’identifier les PJ. Les relations diplomatiques entre
les deux pays sont extrêmement tendues. Les médias dans toute l’Europe se font l’écho de la crise, mais n’ont
pas mentionné l’identité des PJ. Ils savent seulement que des agents britanniques ont été filmés par les caméras
de l’usine. Le vigile qui a été épargné a témoigné que ses agresseurs parlaient anglais.
M reçoit les PJ dans son bureau. Il dira :
- Je sors du bureau du Premier Ministre. La DST nous a fourni une copie des enregistrements vidéos des
caméras de surveillance qui ont permis votre identification formelle. Bien entendu j’ai expliqué quelle
était votre mission, mais les Français refusent de nous croire. Le vigile qui a survécu à ses blessures leur
a confirmé que ses agresseurs étaient anglais, ce qui n’a pas arrangé notre affaire.
- Vous avez probablement lu dans la presse que les Français nous accusent d’avoir saboté leur porte
avion. Notre pays ayant déclaré vouloir se doter de porte avions nucléaires, ils prétendent que ce serait
un moyen pour nous d’empêcher la mise au point de leur navire et donc l’abandon du programme. Ils
affirment que cela garantirait qu’à l’avenir, aucun autre pays européen ne possédera de navire de ce type
en dehors du nôtre.
- Bien entendu, nous sommes étrangers à ces sabotages. Comme je l’ai dit au Premier Ministre, il n’est
pas exclu que ce soit les Français eux même qui aient monté l’affaire pour se couvrir. En effet, les
décisions techniques concernant la construction de ce navire n’ont pas toujours été confiées aux
personnes les plus expertes où du moins les plus concernées. Les impératifs économiques et politiques

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 ont souvent pris le pas sur les contraintes techniques. Pour éviter un scandale national il est possible
qu’il ait été jugé préférable de laisser croire à un sabotage par une puissance étrangère.
- Actuellement la tension diplomatique entre nos deux nations est extrême. Il y a environ 2 heures,
André Dufresney (Champs d’expérience Science Politique pour le connaître), un député européen
français a proposé d’organiser une conciliation entre nos deux pays. Il accepte de recevoir notre Premier
Ministre et son Président dans sa propriété de la Beauce.
Pendant que M dira cela, un pan du mur coulissera et révélera un écran vidéo. Un enregistrement de
l’annonce faite par Dufresney sera diffusé :
- Chacun de vous connaît ma position concernant l’Angleterre. Vous savez tous que j’éprouve un fort
ressentiment à leur égard. Mais, si les relations entre nos deux nations s’envenimaient, cela pourrait
compromettre le bon équilibre de l’Europe toute entière. Il est de mon devoir de député européen de tout
faire pour éviter cela. C’est pourquoi je fais l’effort d’oublier ma défiance envers la Grande Bretagne
pour proposer une conciliation. J’invite respectueusement le Premier Ministre anglais et notre Président
à se réunir dans ma propriété de la Beauce, où ils pourront tenter de régler leurs différents.
L’enregistrement est terminé et le pan de mur coulissera à nouveau pour dissimuler l’écran. Le PJ ayant
le champ d’expérience Science Politique pourra trouver étrange la proposition de Dufresney (Sixième Sens
FD7). M reprendra :
- Le Président français a aussitôt fait savoir qu’il n’était pas hostile à cette rencontre. Notre Premier
Ministre ne pouvait pas se permettre de refuser cette invitation, sous peine d’envenimer encore la
situation. La conciliation est donc prévue à Chartres dans deux jours.
- Dufresney a toujours été un virulent anglophobe. Le Premier ministre et moi-même ne sommes pas
dupes. Il est évident qu’il utilise la crise actuelle pour soigner son image de présidentiable. C’est la
moindre des choses de l’on pouvait attendre d’un homme politique aussi expérimenté que lui. Vous
savez certainement qu’il s’est déjà présenté deux fois à l’élection présidentielle.
- Il est probable qu’il a déjà pris toutes les mesures de sécurité nécessaires, mais je dois m’assurer que
les Français ne vont pas nous tendre un nouveau piège pour confirmer leurs accusations.
- Puisque vous êtes directement impliqué dans cette affaire, je vous ai choisi pour vous rendre sur place
avant l’arrivée du Premier Ministre. Certes, les Français pourraient y voir une provocation, mais je suis
certain que mon choix est judicieux. Vous serez les seuls représentants de notre service de sécurité.
Nous ne voulons pas froisser les Français par un «débarquement » en force. De plus cela leur montrera
que nous avons confiance en eux. Dans cette affaire, je vous demande de faire preuve de tact.
- Officiellement vous êtes mandatés pour organiser la sécurité. Officieusement je vous demande de
vérifier discrètement que les services secrets français n’ont pas posé de micro ou autres systèmes
susceptibles de leur permettre de manipuler les propos du Premier Ministre de manière à renforcer leur
position.
- Je suis peut-être trop suspicieux, mais les Français ont fait preuve d’habileté en nous manipulant dans
l’affaire du Havre. Il ne faut pas exclure qu’ils puissent récidiver.
Si les PJ demandent si Dufresney peut être complice (Sixième Sens FD6), M dira :
- Je pense plutôt, que comme nous, il est manipulé dans cette affaire. N’importe quel homme politique
avisé aurait pu profiter de l’occasion pour améliorer son image. Dufresney a simplement été le plus
rapide à comprendre qu’il pouvait tirer avantage de la situation.
Dans tous les cas M dira :
- J’espère sincèrement que vous pourrez me prouver que je me trompe au sujet des français.
- Un de nos jets privés vous mènera à Chartres. La DST et Dufresney sont prévenus. N’oubliez pas de
passer au service Q pour votre équipement.
M se plongera dans ses dossiers.

Q reçoit les PJ et dira :

- Voici un petit baladeur MP3 à l’apparence normale. Mais, il dissimule un détecteur de micro actif et
passif. Le microprocesseur qu’il contient nous a permis d’un faire en plus un sécuriseur. Ce système
permet de saturer les micros d’un bruit de fond qui couvre les conversations. Pour utiliser cette fonction,
grosse consommatrice d’énergie, il faut le brancher au secteur grâce à son chargeur. En apparence il
Perfide Albion Page 7
 rechargera sa batterie. A l’intérieur de celle-ci, vous trouverez un micro miniaturisé. Il est actuellement
indétectable par tous les systèmes connus, y compris ce baladeur. Sa portée effective est de 500 mètres
et son autonomie est de 24 heures. Sa partie adhésive permet de le poser à peu près n’importe où. Pour
le récupérer, il suffit de dévisser la batterie en appuyant simultanément sur la borne positive. Bien
entendu, elle remplit également sa véritable fonction. Le mini casque du baladeur sert à la réception.
Enfin, si vous le désirez, le baladeur peut enregistrer ce que le micro reçoit. La durée totale
d’enregistrement ne peut dépasser 1 heure.
- Cette ceinture est le modèle standard de ceinture « corde de rappel ». L'ardillon est en fait un piton. Si
vous effectuez une pression de par et d’autre de la boucle, le piton s'élance en emportant avec lui 25
mètres de corde. La corde est assez solide pour porter un individu de poids normal (une ceinture par PJ).

Musique : Mountains and Sunset (BO You Only Live Twice)

Le jet privé du MI6 atterrira sur un petit aéroport à l’extérieur de Chartres. Dufresney a dépêché une
voiture pour conduire les PJ à son domaine. A leur descente d’avion ils sont accueillis par Denise Farget, la
secrétaire particulière de Dufresney. Elle est venue avec un chauffeur et une voiture de la mairie. Elle ignore
totalement le plan de Dufresney et n’est que sa secrétaire. Elle dira :
- Monsieur Dufresney m’a chargé de vous accueillir et de vous conduire à sa propriété.
- Je suis sa secrétaire particulière. Je travaille pour lui depuis maintenant 5 ans.
- J’ai beaucoup d’admiration pour lui, c’est un des rares politiciens intègres de ce pays.
- Certes, il n’est pas toujours très tendre avec vos compatriotes, mais au moins, il a le mérite d’afficher
clairement son opinion. Ce n’est pas toujours le cas de certains de ses opposants, qui se complaisent
dans l’hypocrisie.
- Ne soyez pas étonné s’il se montre froid avec vous, vous êtes anglais. Même s’il sait que cette
conciliation revêt un enjeu majeur, on ne peut lui demander de renoncer à sa personnalité. J’espère que
vous le comprenez.
- En ce qui me concerne, je ne vous reproche rien de particulier. Ce n’est pas parce que vos politiciens
prennent des décisions controversables que vous en êtes responsables.
Les PJ peuvent remarquer à son poignet un bracelet particulier (Perception FD5). C’est un bracelet
folklorique marocain (Usage Locaux FD5). Dufresney l’a ramené d’un de ses séjours de vacances au Maroc.
S’ils l’interrogent à ce sujet, Denise dira :
- C’est un cadeau de Monsieur Dufresney. Il l’a acheté, en juin, lors de son premier Week End de
détente au Maroc.
Les PJ et Denise monteront dans la voiture. Après 15 minutes de route, la voiture arrivera au domaine
Chenay. C’est un petit château datant du moyen âge. Il a été transformé au cours de l’histoire pour devenir une
demeure bourgeoise de grand standing. La cour intérieure est très vaste et les dépendances courent le long du
mur d’enceinte. Un petit bois privé est visible à l’arrière du bâtiment principal. Lafarge attend sur le perron de
la maison. Denise le présentera comme le bras droit et chef de la sécurité de Monsieur Dufresney. Il remerciera
Denise et la priera de les laisser. Il guidera les PJ jusqu’au bureau de Dufresney.

Musique : Bond Smells a Rat (BO Moonraker)

Les PJ le rencontrent pour la première fois, mais Dufresney les a déjà vu sur les vidéos de l’usine bien
qu’il n’en montre rien. Il arbore une superbe moustache aux extrémités bouclées. Lorsqu’il est satisfait, il a
tendance à s’amuser avec cette moustache. En réalité il la porte parce que son véritable père avait la même. Il
recevra brièvement les PJ et dira :
- Je suis fort aise que votre Premier Ministre ait accepté mon invitation, bien que je sois étonné qu’un
anglais puisse faire preuve de bon sens !
- Vous êtes ici pour veiller à sa sécurité, bien que ce soit une précaution naturelle, je puis vous assurer
que Monsieur Lafarge a déjà pris toutes les dispositions nécessaires.
- C’est bien la première fois de ma vie, que j’autorise des anglais à fouiller ma demeure. Sachez que je
fais cela dans l’intérêt européen.
Perfide Albion Page 8
 - Je déteste votre pays, mais je ne pense pas que vous soyez assez stupides pour saboter notre porte
avions et vous faire prendre la main dans le sac… Mais ce n’est pas à moi de défendre vos intérêts… Je
me contente d’essayer de mettre un terme à cette affaire, pour le bien de l’Europe.
Il s’adressa à Lafarge :
- Monsieur Lafarge veillez à apporter à nos hôtes toute l’aide qu’ils réclameront, tant que leurs
demandes ne seront pas excessives.
Il s’adressa à nouveau aux PJ :
- Ne m’en veuillez pas de ne pas déjeuner avec vous. Les repas à venir, avec votre Premier Ministre
seront déjà assez éprouvants, je n’ai aucune raison de m’imposer d’autres supplices. C’est déjà un
exploit que je consente à avoir des anglais sous mon toit.
Dufresney priera les PJ de sortir. Lafarge les conduira à leur chambre. Les agents de la DST sont eux
aussi sur place. Un déjeuner commun sera servi à la cuisine. Dufresney, Lafarge et Denise n’y participeront pas.
Les gardes de Dufresney sont là également. Ils ont consignes d’obéir de préférence à la DST puis aux PJ. Bien
entendu, tous les ordres seront communiqués à Lafarge. La DST est plutôt mécontente de constater que ce sont
les PJ que le MI6 a envoyés. Les agents français mangeront à l’extrémité de la table opposée aux PJ. Ils feront
remarquer aux PJ qu’ils ne manquent pas d’air d’être ici, après l’incident du Havre. L’un d’eux provoquera
délibérément les PJ. La conciliation ne concerne que le Président et le Premiers Ministre. Quoi que fassent les
PJ pour le calmer, il leur lancera un plat à la figure et se jettera sur eux. Un combat au corps à corps suivra. Les
gardes et les autres agents encourageront les combattants. Dès que les PJ ou l’agent de la DST auront reçu une
blessure légère, Stéphane Mory, le responsable des agents de la DST arrivera et interrompra le combat. Il est
accompagné de Lafarge. Il dira :
- Je ne peux donc pas vous laisser 5 minutes sans que vous déclenchiez un incident  ! Nous sommes ici
pour veiller à la sécurité de cette conciliation, pas pour provoquer une guerre !
Il s’adressera aux PJ :
- Veuillez excuser l’impulsivité de mes hommes. Vos chefs n’ont peut être pas fait le choix le plus
judicieux en vous envoyant ici. Je veillerais à ce que ce genre d’incident ne se reproduise plus et
j’attends de vous que vous fassiez de même.
- Inutile de gaspiller notre temps à chercher qui a déclenché cette bagarre. Nous avons TOUS des choses
bien plus utiles à faire.
Le repas continuera mais l’atmosphère restera tendue. Pas un mot ne sera prononcé. A l’issue Lafarge
informera les PJ et Mory qu’ils doivent participer en fin d’après midi à l’ultime réunion de sécurité. Il indiquera
la pièce où elle aura lieu. Il leur demandera d’y être à partir de 18h00.

Musique : Switching the body (BO Opération Tonnerre)

Après le déjeuner, les PJ peuvent explorer la maison. Aucune pièce n’est sous écoute (Electronique
FD9). Pierson ne se montrera pas, tant que le Premier Ministre anglais n’est pas là. Il s’est réfugié, avec les
valises de billets, dans les souterrains datant du moyen âge. Un passage secret y donne accès, dans les
appartements de Dufresney au 2ème étage. La porte du passage secret est dissimulée à l’intérieur d’une penderie
(Perception FD2). Pour l’ouvrir, il faut tirer sur un faux cavalier de fixation sous l’étagère de la penderie
(Perception FD2). Un garde de Lafarge et l’agent de la DST qui a combattu les PJ montent la garde devant la
porte des appartements de Dufresney. Les PJ ne pourront pas y entrer sans l’accord de Dufresney. Par ailleurs la
DST affirmera avoir contrôlé cette partie de la maison. Toute tentative d’effraction dans les appartements
pourrait faire avorter la conciliation (Intelligence FD8/Sixième Sens FD8). Si les PJ décident d’y entrer,
Dufresney et Lafarge les surprendront. Dufresney dira :
- Je n’ai pas souvenir de vous avoir invité dans mes appartements ! Vous ne pouvez êtres ici que par
ruse. J’ignore ce que vos chefs manigancent, mais soyez sûr que demain je rendrais compte à mon
gouvernement et au vôtre de cette conduite déloyale… Veuillez à présent quitter cette pièce. Soyez heureux que
je n’annule pas la conciliation…
Les PJ pourront s’intéresser à l’extérieur de la maison. Un mur d’enceinte d’environ 2 mètres entoure la
propriété. Il y a un chenil à l’arrière de la propriété, non loin d’un grand massif d’arbre. Les employés vaquent à

Perfide Albion Page 9

leurs occupations. Beaucoup nettoient la propriété pour faire honneur à leurs futurs hôtes. Les employés
ignorent l’existence du plan, mais connaisse l’existence de Duvivier.
Sous un préau, les PJ pourront surprendre une conversation entre deux employés qui ne se soucient pas
de la présence des PJ puisqu’il parle en français (Perception FD7) :
Employé 1 : C’est une honte de payer ce type à rien faire…
Employé 2 : T’as raison, ça m’étonne de M’sieur Dufresney…
E1 : En plus ce Duvivier, il reste toujours à l’écart, comme si nous parler ça l’rabaissait…
E2 : C’est vrai que les seules personnes avec qui il parle, c’est Lafarge et M’sieur Dufresney.
E1 : T’oublie la jolie p’tite secrétaire, Denise. Elle lui tourne autour depuis qu’il est là…
E2 : En tout cas, elle peut plus le faire pour l’instant… Ca fait 4 jours qu’on l’a pas vu !
E1 : J’sais même pas si Dufresney ou Lafarge savent où il est ! Ce type fait ce qu’y veut…
Les deux hommes seront interrompus par Lafarge et Dufresney qui font un tour d’inspection et qui
arriveront par la porte sous le préau. Dufresney dira :
- Qu’est ce vous faites à bavasser, il y a encore du nettoyage à faire avant demain matin !
Les deux employés iront travailler. Selon que les PJ posent des questions sur Duvivier à Lafarge ou
Dufresney, ils obtiendront les réponses suivantes :
Lafarge :
- C’est le responsable de l’entretien. Il a pris quelques jours de vacances. Le petit personnel ne
comprend pas toujours se que font leurs supérieurs… Duvivier travaille très bien…
Dufresney :
- Vous n’êtes pas ici pour espionner les faits et gestes de mes employés ! C’est bien là toute la
mesquinerie anglaise... Je n’ai pas à justifier des congés que j’accorde…
Dufresney et Lafarge continueront leur inspection en méprisant toutes remarques faites par les PJ. Le
préau se situe devant le bâtiment des employés. Par la porte laissée ouverte par Dufresney, les PJ peuvent
apercevoir une boite à clé ouverte (Perception FD6). A l’intérieur il y a la clé de la chambre de Duvivier
(Perception FD6). Ils peuvent y entrer (Furtivité FD7). Ils pourront voir :
- Il n’y a aucune photo de famille (Perception FD5 puis Sixième Sens FD5 pour trouver cela étrange).
- L’armoire à vêtements est quasiment pleine (Perception FD6 puis Sixième Sens FD6 pour s’étonner
que quelqu’un qui part en vacances laisse autant de vêtement). D’après les vêtements, Duvivier doit
mesurer plus de 1,80 mètres (Perception FD8). Un des costumes a été fait par un tailleur de Londres
(Perception FD2).
- Du décolorant et de la teinture brune pour les cheveux, près du lavabo (Perception FD5).
- Un lacet provenant d’une chaussure kit d’évasion (Perception FD2, Sixième Sens FD8 pour supposer
que Duvivier doit être un agent français ou étranger).
Les PJ n’ont plus rien à découvrir dans la chambre. Ils peuvent sortir (Furtivité FD7). Il faut remettre la
clé dans la boite (si les PJ n’y pense pas, alors Intelligence FD7, sinon Furtivité FD7). Les PJ pourraient
souhaiter questionner Denise, mais ils ne la trouveront pas (elle est partie à Chartres pour l’après midi). Le
souterrain où Pierson s’est réfugié possède une sortie dans un petit vestibule adjacent au hangar servant de
garage pour les voitures (Perception FD2). Mais le passage secret ne peut être ouvert que de l’intérieur, il est
donc impossible de l’ouvrir sans casser le mur (Intelligence FD8). Aucun employé ne connaît son existence. Il
sera alors bientôt 18h00. Les PJ devraient donc rejoindre Lafarge et Mory à l’intérieur de la maison pour la
réunion. Lafarge expliquera qu’il vient d’avoir confirmation de l’arrivée du Premier Ministre Anglais et du
Président Français pour le lendemain 9h00. Mory informera les PJ que des cordons de CRS et de policiers
encercleront la propriété dès 00h00. Il ajoutera que deux hélicoptères assureront des patrouilles aux alentours à
partir de 8h00. Lafarge s’assurera que personne ne pourra approcher la propriété sans autorisation spéciale à
partir de maintenant. Une tournée d’inspection aura lieu le lendemain à 7h00. Lafarge, Mory et les PJ devront y
participer. A la fin de la réunion, Mory informera les PJ qu’il a pris la liberté de leur faire servir un dîner dans
la salle de banquet. Il veut ainsi éviter que l’incident de midi se reproduise. Il fera remarquer que ces hommes,
eux, mangent dans les cuisines. Juste après les PJ croiseront Denise qui rentre de Chartres. Ils pourront l’inviter
à dîner avec eux dans la salle de banquet (Sixième Sens FD8). Denise n’a rien de prévu ce soir, elle acceptera
volontiers, surtout si un des PJ à une apparence séduisante. Elle les rejoindra après avoir été voir Dufresney.

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Musique : Wine With Stacey (BO A View To A Kill)

Au cours du repas Denise dira :

- Je suis allé à Chartres, comme tous les après midi.
- Monsieur Dufresney m’y envoie récupérer son courrier à la Mairie et poster les réponses.
- Je suis passé par le commissariat. Nous avons eu un vol dans les entrepôts de l’imprimerie municipale
il y a quelques mois et Monsieur Dufresney souhaite savoir où en était l’affaire…
- Au cours de l’inventaire de début juillet, nous nous sommes aperçus, qu’une quantité importante
d’encre spéciale avait disparue. Nous l’utilisons pour rendre les documents municipaux infalsifiables.
- Nous avons eu plusieurs affaires de faux à la mairie. Monsieur Dufresney a donc décidé de lancer une
expérience pilote à Chartres. Nos nouveaux imprimés ne peuvent plus être falsifiés aussi facilement.
Denise sortira, de son sac à main, un des spécimens de permis de construire qu’elle avait emmené à la
police. Les PJ pourront l’examiner puis lui rendre (Perception FD4 pour reconnaître la coloration des encres à
billet ou champ d’expérience Criminologie).
Si les PJ la questionnent au sujet de Duvivier, elle dira :
- C’est le responsable de l’entretien.
- Je crois que Monsieur Dufresney l’a rencontré au cours de ses Week End au Maroc. En tout cas, il ne
travaille ici que depuis mi juin.
- Personnellement, je le trouve charmant. Bien sûr, je préférerais qu’il ne teigne pas ses cheveux en
brun, je préfère les cheveux blonds.
- C’est certainement sa vraie couleur, puisque j’ai remarqué que certaines racines de son front étaient
blondes. Mais je n’ai jamais pu le savoir réellement.
- Il doit avoir un complexe au sujet de ses cheveux, il est toujours évasif lorsque j’essaye d’aborder ce
sujet.
- Je ne l’ai pas vue depuis dimanche soir et j’aimerai bien savoir où il se trouve…(Sixième Sens FD7
pour s’étonner que quelqu’un parte en vacances un dimanche soir et pas un vendredi soir).
A la fin du repas, Denise ira se coucher et souhaitera bonne nuit aux PJ. Elle invitera le PJ ayant la
meilleure apparence ou le plus haut niveau de séduction à l’accompagner dans sa chambre. Elle prétextera
vouloir lui montrer des photos de Dufresney en vacances au Maroc. Denise montrera effectivement les photos.
Une des photos représente Dufresney devant une arche typiquement marocaine. Au dessus de la tête de
Dufresney, il est possible de remarquer une grosse inscription en français « INE » (Perception FD6) et juste en
dessous une autre en marocain qui signifie « TINE » (Perception FD6/Usage locaux FD5). Ils pourront
comprendre qu’il s’agit probablement du nom d’une villa (Sixième Sens FD6). Denise n’attend plus qu’un
geste du PJ...

Musique : 007 and counting (BO Les Diamants Sont Eternels).

Comme prévu, durant la nuit, les CRS se déploieront autour de la propriété. Puis tout s’organisera selon
la chronologie établie lors de la réunion. Les PJ seront réveillés à 6h00. Un petit déjeuner leur sera servi dans
leur chambre. Lafarge et Mory passeront les chercher comme prévu à 7h00 pour une tournée d’inspection avant
l’arrivée des Autorités. La tournée se terminera à 8h30. A 8h45, le cortège du Président français arrivera,
encadré de 4 motards. Le Président est accompagné de son cabinet de crise. A 8h55, c’est au tour du cortège
Anglais de faire son entrée, lui aussi encadré de 4 motards. Le Premier Ministre anglais est également
accompagné par son cabinet de crise. Les journalistes sont restés à l’extérieur du périmètre sous surveillance.
Ils ont uniquement pu filmer l’arrivée des véhicules à l’extérieur du cordon de CRS. La conciliation va
commencer.

Musique : May Day Jumps (BO A View to a Kill)

Les véhicules des différents cortèges ont été garés sous le hangar/garage. Les chauffeurs resteront à
l’écart, discutant entre eux, par nationalité. Lafarge rejoindra son bureau, Mory ira voir à tour de rôle ses
équipes à l’intérieur de la propriété. Les PJ peuvent faire ce qu’ils désirent. Mais, au moment où ils seront prés
Perfide Albion Page 11
du hangar/garage, ils verront quelqu’un charger quelque chose dans le coffre des voitures anglaises (Perception
FD6). En s’approchant, ils s’apercevront que l’homme est brun et assez grand. L’individu charge des valises
dans le coffre (Perception FD6). Si les PJ ont déjà affronté Pierson dans Ondes à la Mer, ils le reconnaîtront.
Sinon, ils devraient faire la relation avec Duvivier (Sixième Sens FD7). Pierson s’est bien sûr arrangé pour être
vu par « mégarde ». Aussitôt qu’il s’aperçoit que les PJ l’ont repéré, il fermera le coffre de la voiture et se
baissera pour se glisser discrètement jusqu’à la porte conducteur (à gauche). Il démarrera et s’enfuira en trombe
en s’arrangeant pour endommager la rangée des 8 motos garées juste à côté. Un des PJ peut sauter sur le capot
de la voiture et s’y accrocher (Dextérité FD5 puis Force FD6). Pierson aura rendu inutilisable une partie des
motos, mais il en restera juste assez pour les PJ. Tous les gardes seront surpris. Pierson renversera les gardes à
l’entrée. Les autres gardes accourreront alors et tireront sur la voiture (elle est bien sûr blindée). Si un PJ est
accroché sur le capot, il devra réussir un jet de force FD4 pour rester accroché lorsque la voiture renversera les
gardes à l’entrée. Pierson arrivera au niveau des CRS et défoncera le barrage qu’ils ont installés. Les caméras
des journalistes pourront filmer la scène. Les PJ à moto se lanceront à la poursuite :

Obstacles :
- Car de CRS qui manœuvre pour libérer la route (Conduite FD5)
- Voiture de télévision qui démarre pour filmer la poursuite (Conduite FD5)
- CRS qui se précipitent en tirant sur les PJ, croyant qu’ils font partis des méchants (Conduite FD4)

Pierson tournera dans un champ de blé pas encore moissonné, écrasant les pousses de blé et laissant
ainsi une trace facile à suivre. Il espère se débarrasser du PJ sur le capot (Force FD3). Il ne tentera pas à tirer à
travers la vitre, il sait qu’elle est blindée. Les hélicoptères français entreront dans la poursuite. Cela permet à la
DST de savoir où se trouve Pierson et d’y envoyer plusieurs Jeeps chargées de CRS. Les PJ à moto devront
suivre la voiture dans le champ de blé. Les motos sont des motos routières, elles auront donc du mal à avancer
dans le champ (Conduite FD3). Finalement Pierson arrivera au bout du champ, il y a un talus à monter. La
voiture buttera dessus et le moteur sera endommagé. Le PJ sur le capot tombera sur le côté. Pierson bondira de
la voiture et tentera de s’enfuir à pied à travers le champ. Les hélicoptères lui ordonneront de s’arrêter et
tireront plusieurs rafales. Le PJ qui est sur le sol pourra rattraper Pierson et le plaquer au sol. Sinon les PJ à
moto arriveront et pourront sauter de leur moto pour le plaquer au sol. A ce moment là, Mory et ses agents
arriveront sur une Jeep, suivit de CRS. Ils mettront les PJ et Pierson en joug. Pierson se rendra. Mory le fera
menotter et désarmer. Il sera emmené sous bonne garde. Quoique disent les PJ, il refusera de le leur confier en
arguant qu’il a été arrêté sur le territoire français. Mory fouillera la voiture en compagnie des PJ. Les valises
révéleront les vrais faux Euros. Là encore, Mory les saisira pour les mêmes raisons que Pierson. Après la
fouille, la voiture sera enlevée par une dépanneuse. Durant toute l’opération la presse a été tenue à l’écart. Elle
est juste au courant qu’un individu inconnu a été arrêté. Mais des rumeurs sur les billets commencent à circuler.
La conciliation se poursuit pendant l’interrogatoire sommaire de Pierson. Les PJ n’y sont pas conviés.
Pour être cru, Pierson sait qu’il ne doit pas divulguer trop vite les informations. Il ne dira rien pendant le
premier interrogatoire. La DST a identifié Pierson et le fera rapatrier à son quartier général pour un
interrogatoire plus poussé. A midi, les PJ verront un hélicoptère se poser dans la cour et des agents français
feront grimper à l’intérieur Pierson, menotté. Il semble avoir été frappé (Perception FD6). Dans la nuit, Pierson
simulera de craquer et avouera à la DST l’existence de l’accord Anglo-américain. Le matin du 25 juillet, le
Président français informe le Premier Ministre et Dufresney des déclarations de Pierson. Le Premier Ministre
demande confirmation à M, qui nie. Bien sûr Dufresney s’empresse de crier au scandale et s’insurge contre la
déloyauté anglaise, surtout qu’une partie du plan visait à le discréditer. La presse s’est déjà largement fait
l’écho de l’arrestation de l’individu inconnu et a émis différentes hypothèses le concernant. Devant les preuves
en leur possession et la mauvaise foi anglaise, les Français annulent la conciliation. Avant le départ du Premier
Ministre anglais et des PJ, le Président français fera une conférence de presse où il dira :
- Ce n’est pas un mystère pour personne qu’un homme a été arrêté, le premier jour de cette conciliation.
- Bien entendu, nos services l’ont interrogé. Il nous a révélé travailler sous couverture pour les services
secrets anglais.
- Il s’était fait engager par Monsieur Dufresney car une partie de sa mission consistait à le discréditer.
- Sa mission était de faire imprimer des Euros absolument parfaits.
Perfide Albion Page 12
 - Il possédait déjà le papier nécessaire, il ne lui manquait que l’encre. Monsieur Dufresney ayant obtenu
l’autorisation d’utiliser ce type d’encre pour imprimer des documents municipaux infalsifiables, les
Anglais ont décidé de la voler.
- Bien entendu, ils espéraient que Monsieur Dufresney serait le premier suspect. C’était là un moyen
habile de se débarrasser d’un de leur plus ancien opposant au sein de l’Europe.
- Les billets devaient être rapatriés en Angleterre en profitant de l’immunité diplomatique des véhicules
anglais présents aujourd’hui. Bien entendu, Monsieur Dufresney a été savamment conseillé par
l’individu afin qu’il décide d’organiser cette conciliation.
- L’incident du Havre n’a servi qu’à provoquer les conditions nécessaires à son organisation.
- Les billets devaient être écoulés sur le marché au moment opportun. La somme totale représente 10
milliards d’Euros, répartie sur les Euros nationaux de la France, l’Allemagne, L’Italie, le Luxembourg et
L’Espagne. Cela aurait provoqué le déséquilibre de l’économie Européenne et un profond ressentiment
des populations envers l’Euro.
- Ils escomptaient ainsi un retour aux monnaies nationales, renforçant ainsi la position du Dollar. Car,
bien évidemment, tout ceci faisait partie d’un accord secret entre britannique et américain signé au
moment de l’adhésion de la Grande Bretagne à l’Europe. Cet accord prévoyait que l’Angleterre
retarderait par tous les moyens le processus de création de l’Europe.
- Mais, depuis, l’Europe s’est concrétisée et s’est dotée d’une véritable monnaie commune. Les Anglais
n’avait donc pas d’autre choix que de tenter de faire rejeter l’Euro par les populations.
- J’ai informé le Premier Ministre anglais des déclarations de son agent, il m’a assuré qu’il ignorait tout
de cet accord. Selon lui, l’individu serait un de leurs ex-agents devenu un traître. Il aurait déjà essayé de
se venger de son pays, pour de sombres motivations personnelles.
- Les Américains, que j’ai informé également, nient en bloc l’existence d’un quelconque accord de cette
nature.
- En tout état de cause, la France se voit dans l’obligation d’annuler la conciliation en cours et demande
au Premier Ministre anglais de regagner immédiatement son pays.
- Une commission d’enquête va être crée afin de faire la lumière sur cette affaire. Je veux des résultats
rapidement. Nous ne pouvons pas laisser planer trop longtemps de tels soupçons sur l’Angleterre.
- Bien que cela ne soit pas très protocolaire et qu’il l’apprenne en même temps que vous, je souhaite que
Monsieur Dufresney soit membre de la commission d’enquête.
- Je vous remercie de votre attention. Monsieur Dufresney et mon cabinet avons beaucoup de choses à
discuter.
Un hélicoptère viendra chercher le Premier Ministre anglais et les PJ. Une fois à Paris, le Premier
Ministre prendra un jet privé pour Londres. Dans l’hélicoptère, M joindra les PJ par radio. M les informera
qu’il a demandé l’extradition de Pierson pour interrogatoire. Il souhaite que les PJ l’escortent et le ramènent à
Londres. La station locale du MI6 enverra un véhicule les chercher à la descente de l’hélicoptère. Ils seront
conduits au siège de la DST à Paris. Les Français ont accepté l’extradition pour détendre l’atmosphère. Les PJ
doivent également récupérer une valise de billets pour qu’elle soit analysée. Ils rejoindront ensuite une petite
piste d’atterrissage à la périphérie de Paris. Un learjet du MI6 les y attendra pour retourner à Londres avec
Pierson.
Au siège de la DST, les PJ seront accueillis froidement. Pierson, menotté, leur sera remis ainsi qu’une
valise de billets. Une fois seule avec les PJ, il dira :
- Je suis heureux de voir que vous êtes venu me chercher.
- Comme je l’ai dit aux français, vous faites parti du plan.
Si les PJ ont affrontés Pierson dans Ondes à la mer, il dira :
- Ma « mort » au cours de la poursuite en Méditerranée n’était qu’une mise en scène organisée avec M
pour faciliter ma mission. Vous n’étiez pas informés que Miss Handsome faisait partie du plan.
D’ailleurs, n’avez vous trouvé étrange que M lui propose un poste de chef de station à Nassau au lieu de
la faire emprisonner ?
Si les PJ ne connaissent pas Pierson, il dira :
- Ma « mort » n’était qu’une mise en scène organisée avec M pour faciliter ma mission. Le brouillage
des communications faisait partie du plan. M avait tout organisé avec Miss Handsome. Au lieu de la
Perfide Albion Page 13
 faire emprisonner, il lui a confié un poste de chef de station à Nassau. Réfléchissez et vous saurez que
j’ai raison. (Sixième Sens FD5 pour deviner qu’il ment).
Dans tous les cas, il dira :
- J’attends maintenant d’être arrivé à Londres pour faire mon rapport à M. Si vous voulez bien
m’enlever les menottes. (Sixième Sens FD6 pour refuser).
Quel que soit le choix des PJ, Pierson ne tentera pas de s’enfuir. Il a besoin d’être entendu au MI6. Il n’a
dit cela que pour apporter un peu de confusion dans l’esprit des PJ. Après tout, créer des doutes sur l’intégrité
de M et laisser croire aux PJ qu’ils sont manipulés ne peut que servir ses intérêts. La suite du vol se déroulera
sans problème.

ETAPE 2
Lieu  : Londres
Arrivée  : Vendredi 25 juillet 14h00

A la descente de l’avion, les PJ sont attendus par des agents du MI6. Si les PJ ont détachés Pierson, les
agents présents lui remettront des menottes, non sans faire remarquer que les PJ sont imprudents. Les véhicules
iront au siège du MI6. Pierson sera emmené dans une salle d’interrogatoire et la valise de billets sera emmenée
au service Q, pour analyse des billets.
M convoquera les PJ dans son bureau.
Si les PJ ne connaissent pas Pierson, il dira :
- Pierson était agent. Un poste au sein de la section 00 était vacant, il fut un des deux candidats
possibles. Mais il avait tendance à semer trop de cadavre dans ses missions, sans jamais tenir compte de
mes remarques à ce sujet. J’ai donc affecté le matricule 00 à l’autre candidat. L’ancienneté de Pierson ne
pouvait être ignorée. C’était le plus ancien dans sa section. Je l’ai nommé chef de station à Nassau.
J’ignorais que mes décisions auraient des conséquences désastreuses. Pierson organisa l’assassinat du
nouveau 00 que j’avais nommé à sa place. Heureusement il échoua, bien sûr j’ignorais qu’il était à
l’origine de cette tentative d’assassinat. Je lui avais affecté une recrue pour le seconder. Il n’apprécia pas
non plus cette décision, et le tua. Mais avant de mourir, il avait eut le temps de découvrir que Pierson
préparait quelque chose avec Miss Heaven Handsome, une célèbre milliardaire. Cette dernière désirait
brouiller tous les relais satellites et les câbles sous-marins. Pierson se joignit à elle, espérant faire
échouer les agents que j’avais lancé pour l’arrêter. Il aurait pu ainsi discréditer le MI6. Fort
heureusement, nos agents ont été plus habiles que lui. Miss Handsome se rendit sans histoire et un
compromis fut trouvé. Maintenant, elle travaille pour nous, comme chef de station à Nassau.
Dans tous les cas, M dira :
- Comme je l’ai confirmé au Premier Ministre et à la DST, l’accord mentionné par Pierson n’existe pas.
- Pierson ne semble pas avoir renoncé à sa vengeance contre le MI6. Nous ne pouvons absolument pas
avoir confiance en ses propos.
- Peut être son interrogatoire nous apprendra-t-il quelque chose. Il faut absolument que nous parvenions
à convaincre les Français que nous sommes victimes d’une machination.
La valise explosera à ce moment là. Elle n’était pas encore arrivée au service Q. L’explosion à tué les
personnes proches et l’incendie commence à se répandre. Les tuyaux d’alimentation en eau du bâtiment ont été
coupés « accidentellement » par des travaux de voirie.

Musique : Necros Attack (BO The Living Day Light)

Dans le bureau de M, les PJ peuvent entendre l’alarme incendie retentir (Sixième Sens FD7 pour
soupçonner un lien avec Pierson). Les faux pompiers arrivent moins d’une minute après l’alarme et
commencent à entrer dans le bâtiment pour faire évader Pierson. Ils allument des incendies secondaires avec
leur lance flamme, tuant également certains agents. Des agents viennent chercher M pour le conduire sur le toit
où un hélicoptère l’évacuera. Les PJ peuvent rejoindre la pièce où devait se trouver Pierson. Ils pourront voir un
faux pompier en train d’utiliser son lance flamme sur un bureau (Perception FD7). Un jet de Sixième Sens FD7
Perfide Albion Page 14
permettra d’imaginer que Pierson s’est laissé capturer pour pouvoir incendier le MI6. En arrivant, les PJ
découvriront les deux gardiens de Pierson, abattus. Ils entendront se fermer la porte de l’escalier de secours
(Perception FD7). Dès qu’ils entreront à l’intérieur, un faux pompier tirera au lance flamme depuis l’étage
inférieur (Agilité FD6). Après s’en être débarrassé, les PJ pourront descendre. Arrivés à l’étage en dessous, ils
apercevront, deux étages plus bas, Pierson arrivant de l’étage des archives par la porte de secours (Perception
FD5). Il porte une tenue de pompier et enfile un casque de pompier (Perception FD7). Il repérera les PJ et
s’enfuira en courant vers les étages inférieurs. En passant devant l’étage d’où sortait Pierson, les PJ pourront
voir qu’un violent incendie le ravage et que des faux pompiers attisent le feu avec leur lance flamme
(Perception FD6). Ils devraient accorder la priorité à la poursuite de Pierson (Intelligence FD8). La poursuite
s’engage :

Obstacles :
- Employés du MI6 tentant se s’enfuir par l’escalier de secours (Agilité FD5)
- Fauteuil à roulette lancé par Pierson (Agilité FD5)

Une fois à l’extérieur, Pierson grimpera sur un camion de pompier qui l’attendait, moteur en marche.
Plusieurs faux pompiers sont dessus et tireront sur les PJ (Agilité FD6). Les PJ peuvent prendre un véhicule sur
le parking (il est blindé par chance) et poursuivre le camion. La poursuite continue :

Obstacles :
- Véhicule des vrais pompiers qui viennent éteindre l’incendie (Conduite FD4)
- Cycliste qui coupe la route (Conduite FD4)
- Couple de personnes âgées qui traverse (Conduite FD3).

Des voitures de police entreront dans la poursuite. Deux faux pompiers se coucheront sur le toit du
camion et tireront sur les PJ (Conduite FD5). Ils tomberont assez rapidement sur la route à la suite des
manœuvres de Pierson (Conduite FD4 pour les éviter). La trappe coulissante arrière du camion s’ouvrira et
révélera un pompier armé d’une mitrailleuse sur trépied. Il tirera sur la voiture des PJ (Conduite FD4). Pierson
déclenchera un éjecteur d’huile à l’arrière du camion (Conduite FD3). La mitrailleuse arrivera à cours de
munitions. Si les PJ sont toujours à sa poursuite, Pierson se dirigera vers le piège. Le pompier à l’arrière lancera
des grenades sur la voiture des PJ (Conduite FD4). Pierson lâchera des crèves pneus (Conduite FD3). Si tout
cela ne suffit pas, Pierson tournera dans une rue. Aussitôt après son passage, une semi-remorque bloquera la
route (Conduite FD3). C’est une remorque surbaissée et blindée. Des fenêtres de tir permettent à plusieurs
mitrailleuses de très gros calibre de cribler de balle la voiture des PJ. Il est suicidaire d’essayer de se battre
(Intelligence FD9). Ils peuvent faire un tête à queue (Conduite FD3) et échapper au feu nourri. S’ils ne
réussissent pas, le moteur de la voiture explosera. Les tirs continueront un peu, puis ils entendront des motos
s’enfuir. Pierson s’est échappé.
Le soir même, les PJ rejoindront le quartier général de secours. Il est situé à dans une petite propriété à
la campagne. M dira :
- La presse s’est déjà fait l’écho de l’incendie de nos locaux. Nous n’avons pas encore rendu publique
l’évasion de Pierson, mais nous ne pourrons pas la taire trop longtemps. Seules les autorités françaises
sont informées.
- J’ai demandé leur aide pour retrouver Pierson. J’ai eu beaucoup de mal à les convaincre de notre bonne
foi.
- Les Français pensaient que l’incendie nous servait de couverture pour mettre Pierson au secret et ainsi
mettre fin à cette crise. J’ai réussi à les convaincre, du moins je l’espère, que nous sommes tous victimes
d’une machination orchestrée par Pierson. Je leur ai communiqué son dossier complet.
- Ils ont admis, avec réticence, que cela pourrait être vrai. En examinant les valises en leur possession,
ils se sont aperçus qu’elles contenaient un détonateur GPS à retardement. Il était réglé pour se
déclencher uniquement aux coordonnées géographiques de notre Quartier Général.
- Bien sûr, là encore ils ont fait remarquer que cela pouvait faire partie du plan pour nous blanchir, mais
ont reconnus que cela pouvait aussi s’expliquer par le désir de vengeance de Pierson.
Perfide Albion Page 15
 - J’espère qu’avec l’aide des français, nous pourrons le retrouver.
- Environ une heure après vous avoir semé, Pierson a attaqué notre base d’hydravion albatros. Il a tué
tous ceux qui étaient là et a volé un des albatros.
- Il a mis le feu au deuxième albatros qui était amarré. Fort heureusement, nos deux derniers albatros
étaient en mission.
- Vous n’ignorez pas que ces hydravions sont équipés du meilleur équipement électronique de
brouillage. Il a donc été facile à Pierson de disparaître sans laisser de trace. Bien entendu, il avait pris la
précaution de détruire les traceurs de bord. Pierson peut donc être n’importe où dans le monde.
- Il faut absolument que nous le retrouvions pour convaincre définitivement les Français de notre
innocence. Mais, sans preuves concrètes, nous resterons toujours suspects.
- Il faut également récupérer notre hydravion. Qui sait ce que Pierson pourrait en faire ?
- Actuellement nous n’avons aucune piste sérieuse pour le retrouver. Toutes nos stations locales ont été
informées.
Si les PJ propose d’enquêter sur Dufresney, M dira :
- C’est assez délicat, les Français ont accepté de nous aider, mais je pense qu’il serait malvenu, sans
véritables preuves sérieuses d’enquêter sur cet homme. Cela pourrait entraîner un revirement des
français. J’ai déjà eu trop de mal à les convaincre de nous aider. Je vous autoriserais à enquêter, si vous
trouvez des preuves qui l’incriminent.
- Le plus probable, est qu’il est une victime de Pierson, comme nous tous. C’est d’ailleurs un choix
logique. Pierson savait qu’en faisant porter les soupçons sur Dufresney, un anglophobe convaincu, nous
n’en saurions que plus suspect.
Dans tous les cas, M dira :
- Je vous conseille d’aller vous reposer. Il n’y a rien que nous ne puissions faire pour l’instant. Avec de
la chance, demain, une de nos stations aura du nouveau.
Les PJ pourront dormir sur place ou rentrer chez eux. Les PJ passeront près d’une télévision allumée.
Dufresney répond à des journalistes français qui l’interrogent au sujet de l’incendie. Sa voix est couverte par le
traducteur (Perception FD6 pour entendre le texte original). Il dira :
- Je déplore cet incendie, toutes mes pensées vont aux victimes.
Un des journalistes lui demandera s’il ne voit pas de coïncidence troublante avec l’affaire des billets. Il
se contentera de répondre :
- Sans commentaire.
Le lendemain, à leur retour au MI6, ils sont informés que Pierson demeure toujours introuvable. Vers
14h00, M les convoque. Il dira :
- Nous avons peut être une piste.
- Hier soir, à 00h09, le radar de Gibraltar a enregistré, à l’extrême limite de sa portée, une brève
interférence. Le signal se situait au-dessus de la Méditerranée, environ 120km au nord de Oûjda au
Maroc.
- Q pense qu’elle pourrait provenir de l’albatros. Il a analysé les données fournies par les techniciens de
Gibraltar et a remarqué des similitudes avec les signaux des derniers brouilleurs dont nous avons
équipés nos hydravions.
- Pierson a séjourné au Maroc en compagnie de Miss Handsome. Il a très bien pu y aménager une
cachette.
- Il s’agit de notre seule piste. Je vous demande de vous rendre sur place. Comme gage de notre bonne
foi, j’ai informé les Français et demandé l’aide d’un de leur agent sur place.
- Soyez le plus coopératif possible avec la personne qu’ils vous affecteront. Surtout ne lui cachez aucune
information, je veux que nous soyons le plus transparent possible dans cette affaire.
- Voyez Moneypenny pour vos billets et le code de reconnaissance. Vous décollez dans deux heures.
M se plongera dans ses dossiers.
Monneypenny donnera les billets et le code de reconnaissance :
Agent  : Vous cherchez un taxi ?
PJ : Ne peut on pas louer un véhicule ici ?
Agent : Bien sûr, mais avec un taxi, vous êtes sûr de ne pas vous perdre.
Perfide Albion Page 16
 PJ : Sauf si on est déjà venu

ETAPE 3
Lieu  : Oûjda (Maroc)
Arrivée  : Samedi 26 juillet 19h00 (Casablanca)

Les PJ se posent à Casablanca, il est 19h00. Richard Duval, un agent de la DGSE a reçu l’ordre d’aider
les PJ. Cependant, ses supérieurs lui ont demandé de ne pas leur faire une confiance aveugle. Les PJ peuvent le
repérer dans l’aéroport (Perception FD6). Deux cas :
- Les PJ l’ont déjà rencontré dans Ondes à la Mer, ils le reconnaîtront aussitôt. Duval ira directement
vers eux et se dispensera de phrase de reconnaissance. Il dira :
- Je suis heureux de pouvoir travailler avec vous.
- Lors de notre dernière confrontation, je n’ai pas pu vous féliciter du brio avec lequel vous avez
récupéré le brouilleur que je vous avais emprunter. Vous avez toute ma considération.
- Les rivalités passagères ne doivent pas nous faire oublier que nous sommes avant tout des
professionnels qui remplissent les missions qu’on leur confie.
Il conduira les PJ à sa voiture.
- Les PJ ne connaissent pas Duval. Un véritable chauffeur de taxi marocain viendra vers les PJ et dira,
par hasard, la phrase de reconnaissance. Il demandera ensuite où les PJ veulent aller (Sixième Sens FD7
pour comprendre que ce n’est pas l’agent de la DGSE). Duval observera de loin. Si les PJ prennent le
taxi, il les déposera au meilleur hôtel de Casablanca. Duval aura suivi les PJ (Perception FD5). Une fois
à l’hôtel, il téléphonera dans leur chambre, en se faisant passer pour la réception. Il dira la phrase de
reconnaissance. Il leur demandera de descendre à la réception et de faire appeler Monsieur Blanchard.
Lorsque les PJ l’auront fait, il se présentera comme Monsieur Blanchard. Il conduira les PJ à sa voiture
et dira :
- Mon véritable nom est Richard Duval. Je suis l’agent français qui doit travailler en liaison avec
vous.
- J’ai utilisé cette fausse identité pour vérifier si vous alliez descendre et me faire appeler.
- Lorsque je vous ai vu partir avec le taxi marocain, j’ai pensé que vous n’étiez pas ceux que
j’attendais.

Dans tous les cas, Duval dira :

- Un petit avion nous attend sur un aérodrome en dehors de la ville.
- En ce moment notre marine participe à un exercice commun avec les Marocains.
- Nous avons demandé à nos navires s’ils avaient enregistré quelque chose d’inhabituel, hier soir.
- Une de nos corvettes antiaériennes nous a informé avoir détecté un signal très faible vers 00h15.
- Selon les données fournis par vos techniciens, il correspond à celui capté par Gibraltar.
- Notre bâtiment l’a suivi pendant 15 minutes avant qu’il ne disparaisse.
- Il a été possible de déterminer une zone d’atterrissage probable de 5 km2.
- C’est à environ 50km au nord de Oûjda.
- J’ai loué un hélicoptère, nous pourrons faire un survol demain matin. Avec de la chance, nous
repérerons l’hydravion.

Les PJ et Duval arriveront à 23h00. Duval a réservé un hôtel. La télé de la salle de repos derrière la
réception diffuse le journal du soir marocain. Les PJ entendront parler de l’affaire Pierson (Perception FD7). Le
journaliste expliquera que les Anglais ont officiellement reconnus la disparition de Pierson. Un extrait de
l’interview de Dufresney au journal de 20h00 français est diffusé :
Journaliste  : Il semble que l’interrogatoire plus poussé de cet homme soit compromis ?
Dufresney  : C’est effectivement vrai. Cela est déplorable, car on peut supposer que cela confirme un
complot.

Perfide Albion Page 17

 Le reste de la nuit se déroulera sans histoire. Le lendemain matin, lorsqu’ils sortiront de l’hôtel, un petit
marocain accostera les PJ et voudra leur vendre un bracelet folklorique (Perception FD7 pour reconnaître le
même bracelet que celui de Denise). L’enfant insistera sur le fait que ce sont des bracelets typiques de la région
et qu’on en trouve aucun de ce genre ailleurs au Maroc. Les PJ et Duval pourront aller prendre l’hélicoptère. Il
décollera à 9h 30 et ira survoler la zone d’atterrissage.

Music : Search for vulcan (BO Opération Tonnerre)

Ils fouilleront la zone pendant 3h00, sans rien trouver. Lorsqu’ils seront découragés, ils survoleront une
petite villa isolée. Ils repéreront un hangar suffisamment grand pour l’hydravion (Perception FD7). Une route
passe à proximité, elle a pu servir de piste d’atterrissage (Sixième Sens FD6). Deux cas :
- Les PJ ont joué « Les illusions du devoir », ils pourront apercevoir, sous une arche, un homme dans un
fauteuil roulant électrique (Perception FD6). Avec des jumelles, ils reconnaîtront le Magicien
(Perception FD7), le faussaire qu’ils avaient interrogé à Shanghai. Ils peuvent être étonnés qu’il ait fait
un si long chemin et soupçonner quelques chose (Sixième Sens FD7).
- Les PJ n’ont pas joué « Les illusions du devoir ». Duval reconnaîtra le Magicien. Il expliquera qu’il
s’agit d’un faussaire qu’il a déjà rencontré au cours d’une mission à Shanghai. Il sait qu’il souffre
d’agoraphobie et s’étonnera qu’il ait pu quitter sa cachette souterraine. Il est probable qu’il a dû être
payé très cher.
Dans tous les cas, les PJ apercevront « Destiné » inscrit en gros sur un mur (Perception FD7). En
dessous le mot est marqué en arabe (Usage Locaux FD6). C’est le même style de caractère que sur la photo de
Dufresney que leur a montré Denise (Sixième Sens FD7). Ils pourront également apercevoir des gardes armés
faire des rondes (Perception FD5).
Pierson sait qu’un hélicoptère le survol, mais il ne bougera pas, pour ne pas attirer l’attention. Il a remis
la signature de M au Magicien qui s’est empressé de la copier sur l’accord. Le document était déjà prêt et
n’attendait plus que cette signature. La veille à 9h00, le faux accord a été déposé dans un bain de produits
chimiques qui vont vieillir le papier pour qu’il paraisse authentique. Après un traitement de 5h00 et un séchage
de 4h00, le document était prêt. Pierson a rédigé la lettre pour Dufresney dans la journée. A 18h00, il est allé
poster l’enveloppe contenant la lettre et l’accord. Ensuite, à 19h00 il a prévenu Lafarge que la phase 3 était
terminée. Les Anglais ont rendus publique la disparition de Pierson. Dufresney a été invité au journal de 20h00
à ce sujet. Il en a profité pour donner la phrase clé pour l’assassinat de Pierson.
Duval proposera de retourner à Oûjda poser l’hélicoptère, puis de revenir jeter un œil à la villa avec une
voiture en début d’après midi. Deux cas :
- Les PJ refusent, il posera l’hélicoptère à l’abri des regards. Il sortira un petit micro codeur de sa poche
et s’en servira sur le micro de la radio pour envoyé un message codé au navire français navigant 100 km
plus au nord. Les PJ et Duval partiront à l’exploration de la villa.
- Les PJ acceptent. Duval retournera à Oûjda. Il informera secrètement la DGSE de ses intentions, au cas
où il s’agirait d’un piège des anglais. Il louera une voiture puis, il partira avec les PJ à l’exploration de la
villa.

Musique : Aurics Factory (BO Goldfinger)

Duval partira explorer de son côté, quoi que disent les PJ. Il aimerait arrêter Pierson lui-même. En
entrant dans le hangar (Furtivité FD7) les PJ trouveront l’albatross. Un technicien fait le plein, sous la
surveillance d’un garde (Perception FD7).
Les PJ peuvent facilement sauter par dessus le petit mur qui mène à l’intérieur de la villa (Furtivité
FD7). Dans la villa, les PJ trouveront le laboratoire du magicien. La cuve utilisée pour vieillir le papier est
encore pleine (Science FD4/Champs d’expérience Chimie/Criminologie permet d’identifier un vieillisseur de
papier). Après être sortis du laboratoire, les PJ entendront une conversation en le Magicien et Pierson (Furtivité
FD7 puis Perception FD7) :
Pierson  : Vous avez fait du bon travail, mon associé est satisfait de votre rapidité et moi-même
j’admire une telle maîtrise dans votre art. Cela justifiait amplement votre million de dollars.
Perfide Albion Page 18
 Magicien  : Merci de le reconnaître c’était une somme raisonnable, compte tenu de la prouesse pour les
délais à ma disposition. Jusqu’à la fin je n’étais pas certain de pouvoir imiter l’original en si
peu de temps… J’apprécie vos compliments.
Pierson : Vous rentrez à Shanghai ce soir, n’est ce pas ?
Magicien : Oui, je prends le vol de 19h00 pour Shanghai via Le Caire et Bombay.
Pierson : A votre arrivée, vous assisterez à la phase 4 du plan par la télévision.
Magicien : Bien entendu. Ce seront des jours Historiques….
Les deux hommes partiront, en rigolant en chœur. Les PJ peuvent continuer d’explorer la villa. Ils
finiront par trouver le bureau de Pierson (Furtivité FD6). A l’intérieur les PJ pourront trouver :
- Un carnet de vol avec un plan de vol complet pour un vol Maroc-Angleterre (Dans un blouson
suspendu à une patère/Perception FD5)
- Un fusil à lunette et sa mallette dans une armoire (Perception FD5)
- Le brouillon de la lettre à Dufresney (sans la mention de Dufresney). Il est déchiré en plusieurs petits
morceaux dans la poubelle (Perception FD4). La lettre s’interrompt au milieu d’une phrase.
Manifestement Pierson n’était pas satisfait de sa prose (Intelligence FD7). Ce qui est écrit explique que
Pierson a volé un exemplaire de l’accord anglo américain avant de s’enfuir. Il a peur pour sa vie….
Les PJ pourront voir la voiture du magicien partir (Perception FD7).

Durant l’exploration tirer 3 fois sur cette table de rencontre :

1 - Rien
2 - Garde faisant une ronde (Furtivité FD7). Il pourra être assommé avant de donner l’alerte.
3 - Duval explorant la villa. Il n’a rien découvert et repartira seul.
4 - Serviteur marocain avec les bagages du magicien. Il les emmène à la voiture (Furtivité FD8)
5 - Garde faisant une ronde (Furtivité FD6). Il pourra être assommé avant de donner l’alerte.
6 - Une des cuisinières et un garde qui fleurtent (Furtivité FD7).

Musique : Murder At The Fair (BO The Living Day Light)

Après que les PJ aient tout découvert, ils entendront des rafales de mitraillette (Sixième Sens FD7 pour
penser à Duval). Ils peuvent se diriger vers l’endroit d’où viennent les tirs (Perception FD7). Ils arriveront à la
cours principale (Furtivité FD6). Duval est à genoux, mains attachées derrière le dos, entouré de gardes. Pierson
braque un automatique sur sa tête. Il l’interroge (Perception FD6) :
Pierson  : Où sont vos équipiers ?
Duval  : Je suis seul !
Pierson  : Allons, allons, il est évident que ce n’est pas le cas. On ne peut pas piloter un hélicoptère et
scruter l’horizon ! De plus, un agent aussi peu discret que vous doit être aidé s’il veut survivre.
Duval : Pierson, faites ce que vous avez à faire, je ne dirais rien de plus !
Pierson : Soyez sûr que le ferais avec grand plaisir. Mais avant, je dois m’assurer que vous dites vrai.
Pierson maintiendra son arme sur la tête de Duval et lancera à l’unisson :
- Qui que vous soyez, si vous ne vous livrez pas sur-le-champ, j’abats votre collègue ! Ensuite
je vous trouverais et ce sera votre tour !
Des gardes continuent de rechercher les PJ pendant la scène (Perception FD5). Leur voiture a été
trouvée et est très bien gardée, il leur sera impossible de s’enfuir. Quelle que soit la décision des PJ concernant
Duval (le sauver ou non), ils seront capturés par les gardes, désarmés et amenés devant Pierson. Il regardera
Duval et dira :
- Vous voyez, il était inutile de me mentir.
Il abattra Duval d’une balle dans la tête. Enfin il dira aux PJ :
- Ne soyez pas peinés, il connaissait les risques du métier (il rira). Vous aussi d’ailleurs.
Si les PJ ont affronté Pierson dans « Ondes à la mer » il dira :
- Décidément vous êtes toujours sur mon chemin. Je dois reconnaître que vous êtes compétents, nous
aurions presque pu être amis, si M ne m’avait pas stupidement refusé le permis de tuer.
Dans tous les cas, il dira :
Perfide Albion Page 19
 - Avant de vous tuer, la moindre des choses que je puisse faire est de satisfaire votre curiosité.
- Mon associé et moi allons provoquer un événement historique. Je suis particulièrement fier de mon
plan.
- J’ai volé un document portant la signature de M. Avec l’aide du magicien cette signature s’est
retrouvée au bas de l’accord anglo-américain que j’ai déjà mentionné aux français.
- Il parviendra bientôt à mon associé qui en fera un excellent usage. Quant à moi j’aurais le plaisir de
tuer M… (Sixième Sens FD7 pour comprendre Pierson prévoyait de retourner en Angleterre avec
l’hydravion et d’abattre M).
Une balle viendra se loger en plein milieu du front de Pierson. Il s’écroulera sur le sol, mort (Perception
FD5 pour localiser la source du tir, une des terrasses du toit). Les gardes seront pris de panique. Les PJ
devraient pouvoir en profiter pour en désarmer quelques-uns. Ils pourront se lancer à la poursuite du
tueur :

Musique : 007 take the lektor (BO Bon Baiser de Russie)

Obstacles :
- Gardes qui tirent sur les PJ avant de s’enfuir (Agilité FD5)
- Serviteurs paniqués (Agilité FD5)

En arrivant sur le toit, les PJ trouveront un fusil à lunette avec silencieux et un garde abattu. Un petit
fragment de papier est resté accroché sur les feuilles d’un petit arbuste autour de la terrasse (Perception FD6).
Dessus est inscrit :
- victimes (OK)
- complot (Cible 1)
- espoir (Cible 2)
Les PJ peuvent se rappeler qu’ils ont entendu les deux premiers mots dans les interviews de Dufresney
(Sixième Sens FD6). Ils devraient comprendre que le premier confirmait le contrat et le deuxième indiquait que
la cible 1 (Pierson) devait être abattu (Sixième Sens FD7). Ils peuvent supposer que la cible 2 est le Magicien
(Sixième Sens FD7).
Les PJ entendront un bruit en contre bas derrière eux (Perception FD6). C’est une jolie femme au bas du
mur. Elle est étendue sur le sol, un sac à dos sur les épaules. Lorsque les PJ seront redescendus pour l’aider, ils
constateront que c’est une américaine. Elle dira :
- Qu’est ce qui s’est passé ?
- Je fais de la randonnée touristique et j’espérais trouver un gîte et un couvert dans cette villa pour la
nuit.
- J’ai vu ce type sauter depuis la terrasse. Il s’est jeté sur moi et m’a assommée.
Le tueur restera introuvable. La jeune femme, Lydia Clemens, a des papiers en règle et paraît être
effectivement une touriste.
Sur Pierson les PJ trouveront le document volé au MI6 avec la signature de M (Perception FD7). Ils
pourront comprendre que l’associé de Pierson l’a fait assassiner (Sixième Sens FD8). Les PJ devraient
soupçonner Dufresney. Le Magicien pourrait peut-être le confirmer (si les PJ soupçonnent Dufresney) ou
identifier l’associé (si les PJ n’ont pas de soupçons). Il faudrait le faire arrêter quand il prendra l’avion ou
pendant une escale (Sixième Sens FD7). Les PJ savent que les Anglais n’ont aucun pouvoir au Maroc
(Intelligence FD9). Mais, le magicien a dit qu’il ferait escale au Caire et à Bombay, ces deux villes seraient
l’endroit idéal pour le faire arrêter (Sixième Sens FD8). Ils devraient retourner à l’ambassade britannique de
Casablanca (Intelligence FD8) et prévenir M. Ils y arriveront à 20h00. Ils pourront rendre compte à M. Il dira :
- J’ai informé les Français de la mort de leur agent, ainsi que de celle de Pierson.
- Nous avons conjointement décidé, avec les Français, de rendre publique la mort de Pierson. Il faut que
son associé sache que son plan à réussi.
Si les PJ ont indiqué leurs soupçons sur Dufresney, M dira :
- La question de Dufresney a été débattue avec les Français.

Perfide Albion Page 20

 - Les éléments en notre possession ne permettent pas de prouver indiscutablement qu’il s’agit de
l’associé de Pierson.
- Toutefois, les français ont reconnu qu’il était suspect, mais nous ont demandé d’attendre l’apparition
du faux accord pour agir. Ils ne veulent pas de nouveau scandale.
Dans tous les cas M dira :
- Pierson a affirmé que son associé doit utiliser l’accord. La personne qui le rendra public aura donc de
forte chance d’être celui que nous recherchons.
- Nous ferons arrêter le magicien au Caire. Les Français et moi-même espèrent que le Magicien pourra
nous donner son identité.
- Son vol se pose au Caire dans 3h30. Vous serez informés dès qu’il aura été appréhendé.
Les PJ pourront se reposer. Dans la nuit, on les informera que M désire leur parler. Il dira :
- Le Magicien a été arrêté.
- Il n’a opposé qu’une résistance symbolique.
- Selon ses dires, il ne connaissait pas l’associé de Pierson.
- C’est Pierson qui l’a engagé.
- L’assassinat de Pierson l’a terrorisé et il a accepté de témoigner qu’il a fabriqué le faux accord en
échange de notre protection.
Si Dufresney est soupçonné, M dira :
- Le nom de Dufresney lui était inconnu.
Dans tous les cas M dira :
- Nous ignorons toujours l’identité de cet associé. Nous n’avons donc pas d’autre choix que d’attendre
l’apparition au grand jour du faux accord.
- Le Magicien est rapatrié sur Londres en ce moment. Je vous demande de revenir également à Londres
en attendant la suite des événements.
Les PJ pourront prendre un vol régulier dès le lendemain matin.

ETAPE 4
Lieu  : Campagne de Londres
Arrivée  : Lundi 28 juillet

Les PJ rejoignent le Quartier Général de secours du MI6. C’est une petite propriété à la campagne. Le
Magicien y a été transféré. Il est terrorisé par la mort de Pierson et craint pour sa vie. Il est disposé à coopérer,
tant qu’on le protège. Il dira :
- L’associé de Pierson l’a fait tuer.
- Je témoignerais que j’ai fabriqué le faux accord, si vous me protégez.
- Pierson m’a engagé, début juin (Sixième Sens FD6 pour se souvenir que c’est l’époque à laquelle
Dufresney a commencé ses voyages au Maroc)
Les PJ passeront 2 jours à surveiller les alentours, c’est la routine. Le 30 juillet, à 14h00, alors qu’ils
s’ennuient, ils sont convoqués chez M. Il dira :
- J’ai été informé, il y a 4 heures que Dufresney a remis au parlement européen le contenu d’une lettre
qu’il a reçu. A l’intérieur, il y avait un mot de Pierson et le faux accord.
Un écran de télévision s’allumera et diffusera une interview traduite de Dufresney (Perception FD6 pour
entendre les paroles en français de Dufresney) :
Journaliste  : Donc, cette lettre confirme l’existence de l’accord ?
Dufresney  : Gardons-nous de tout jugement hâtif.
Journaliste : La commission d’enquête, que vous avez suggéré de créer, pourra t elle éclaircir cette
affaire ?
Dufresney : Si elle voit le jour, je l’espère. Il faudrait interroger les signataires de l’accord. Les
Américains et les Anglais ont très bien pu faire disparaître les documents originaux. Le
signataire américain, Lewis Bayton est décédé, il y a quelques années. C’est donc du côté
anglais qu’il faut chercher la vérité. L’amiral Messervy est notre seul espoir (Sixième Sens
Perfide Albion Page 21
 FD7 pour se rappeler qu'espoir correspond à cible2 et Intelligence FD4 pour comprendre
que M est la cible 2).
M éteindra la télévision. Si les PJ lui font part de leurs soupçons sur son assassinat, il dira :
- C’est une éventualité à ne pas négliger. Je ne quitterais pas mon bureau et je suis entouré d’un service
de sécurité compétent. Toutefois je vais faire doubler la garde.
Dans tous les cas il dira :
- Dans sa lettre, Pierson expliquait qu’il avait dérobé l’accord dans nos archives. Il prétend que
l’incendie de nos locaux n’est qu’un moyen de faire disparaître cet accord.
- Il ajoute qu’il s’est enfui parce que sa vie était menacée.
- Bien sûr le fait qu’on l’ait retrouvé mort confirme cette thèse…
- Dufresney a demandé la création d’une commission d’enquête pour déterminer l’authenticité de
l’accord.
- Le Premier Ministre veut que cette polémique cesse au plus vite. Je me suis entretenu avec les
Français.
- Il ne sera pas dur de prouver que le document est un faux. Nous avons ma signature originale qui a été
copiée par le Magicien. Le faux accord porte donc une signature identique. Il est impossible qu’une
personne signe deux fois exactement de la même façon.
- Les Français ont écouté attentivement mes arguments. Ils reconnaissent que Dufresney est suspect. La
lettre de Pierson a été postée directement du Maroc pour Dufresney. Mais Pierson peut aussi avoir fait
cela sciemment pour qu’il soit suspecté.
- De plus, le Magicien reconnaît que l’accord est un faux, mais n’a jamais dit que Dufresney l’avait
engagé. Au contraire il répète qu’il ne le connaît pas.
- Les français m’ont autorisé à ouvrir une enquête, discrète. Le Président français souhaite lui aussi que
toute cette mascarade cesse rapidement.
- Je vous envois à Chartres. Essayez d’en apprendre le plus possible sur Dufresney.
- Un jet privé vous attend sur l’aéroport de Londres. Bonne chance.
Les PJ iront au garage prendre leur voiture. En entrant dans le garage, ils entendront une fenêtre battre
au vent. Lorqu’ils s’approcheront, ils constateront qu’un des verres a été découpé (Perception FD9). En ouvrant
la vitre, ils peuvent voir une silhouette s’enfuir vers les buissons (Perception FD8). Les PJ devraient engager
une poursuite :

Musique : In Flight Fight (BO The Living Day Light)

Obstacles :
- Petite marre derrière un buisson (Agilité FD4)
- Boue (Agilité FD4)

L’aigle tuera (au silencieux) un garde à cheval et s’emparera de sa monture (Perception FD8). Un
groupe de cavaliers gardes rentrent de leur ronde, ils sont à pieds à côtés de leurs chevaux. Il manque un cheval
pour un des PJ, il faut qu’il monte avec un autre PJ. La poursuite continue :

Obstacles :
- Haie qu’il faut sauter (Equitation FD4)
- Branches d’arbre qu’il faut éviter (Equitation FD4)

L’aigle passera sur un petit pont qui enjambe un cours d’eau. Lydia sautera de son cheval dans l’eau
(Perception FD6). Les PJ arriveront au niveau du pont. S’ils n’ont pas repéré le saut, ils peuvent remarquer que
le cheval ralenti et qu’il n’a plus de cavalier (Perception FD7). Ils devraient comprendre que le cavalier a sauté
à l’eau (Sixième Sens FD7). Ils peuvent descendre la berge. L’aigle, caché sous le pont (Perception FD5), tirera
sur eux (Equitation FD6). Une des montures des PJ sera tuée (Dextérité FD5 pour ne pas être écrasé par le
cheval). L’aigle tentera de s’enfuir à la nage dans la rivière, mais à contre courant. Les PJ devraient pouvoir le
rattraper (Natation FD7). Ils découvriront qu’il s’agit de Lydia Clemens, la touriste qu’ils avaient aidé à la villa
Perfide Albion Page 22
de Pierson. Elle tentera de dégainer son arme (Dextérité FD7) pour la désarmer. Elle essaiera de se battre à
main nue, mais les PJ devraient parvenir à la maîtriser rapidement. Finalement elle se rendra.
Des gardes à cheval arriveront alors et retourneront au QG avec l’aigle et les PJ. Lydia sera enfermée
pour interrogatoire pendant qu’on procède à son identification. M différera leur départ jusqu’à la fin de
l’interrogatoire. Les PJ peuvent penser à examiner les véhicules du garage (Sixième Sens FD7). Ils trouveront
une bombe dans la voiture officielle de M (Perception FD6). Interrogée, Lydia dira :
- J’ai été engagée par un français.
- L’homme s’appelait Lafarge.
- Il m’a demandé de tuer Pierson et Messervy (Sixième Sens FD7 pour penser à fouiller le garage, une
bombe sera trouvée dans la voiture de M).
- Pour m’indiquer qu’il était temps d’agir, je devais regarder les interviews de Dufresney.
- Une série de phrase m’indiquait la prochaine cible. Les voici :
- Mes pensées vont aux victimes (Tout est OK)
- Cela confirme un complot (Pierson)
- L’amiral Messervy est notre seul espoir (Messervy)
- Je n’ai jamais rencontré Dufresney en personne.
Le service fichier indique que Lydia Clemens pourrait être un tueur à gage connu sous le nom de code
« aigle ». Ce nom de code semblait indiquer un homme, c’est probablement ce qui explique qu’elle n’ait jamais
été prise jusqu’à maintenant. Des informateurs avaient récemment indiqué que l’aigle était sur un contrat pour
un Européen. Les propos de Lydia pourrait confirmer qu’elle serait l’aigle. Elle sera emprisonnée au QG en
attendant éclaircissement.
Le soir, vers 21h00, M convoquera les PJ. Il dira :
- Avant toute chose, je tiens à vous remercier de m’avoir sauvé la vie.
- A présent, étudions les nouveaux éléments à notre disposition.
- L’aigle a été engagé par Lafarge.
- Bien entendu, j’ai communiqué l’information aux français. J’ai obtenu le dossier de Lafarge.
- C’est un ancien agent de la DGSE. Il a été démissionné pour divergence d’opinion avec ses chefs. Il a
alors rejoint Dufresney.
- Nous ignorons exactement le motif de désaccord entre lui et la DGSE. Lafarge pourrait être l’associé
de Pierson. Il avait peut être un désir de vengeance contre ses anciens chefs. Il aurait alors pu manipuler
Dufresney et organiser cette machination avec Pierson.
- Toutefois, j’ai fait remarquer aux français que le fait que Lafarge ait engagé l’Aigle ne lève pas le
doute sur Dufresney.
- Nous avons convenu ensemble qu’il serait judicieux de laisser croire à ma mort. Officiellement, j’aurai
été victime d’une bombe dans ma voiture. Un attentat non revendiqué.
- Celui qui a tout organisé pensera que son opération a réussi et sera peut être moins prudent.
- Vous irez en personne annoncer la nouvelle à Dufresney.
- Une fois sur place, déterminez lequel de Dufresney ou de Lafarge est l’associé de Pierson.
- La DGSE m’a assuré qu’une de leur équipe vous suivra et vous aidera si nécessaire.
Les PJ doivent partir le lendemain par jet privé. Dufresney a été prévenu de leur arrivée.

ETAPE 5
Lieu  : Chartres
Arrivée  : Jeudi 31 juillet 10h00

A leur arrivée, les PJ seront à nouveau accueillis par Denise. Elle dira :
- Monsieur Dufresney vous attend.
- Il a été nommé membre de la commission d’enquête sur l’accord.
- Je pense qu’il a commencé à rédiger son discours, mais il a hâte de savoir ce que vous avez à lui dire
pour le terminer (Sixième Sens FD5 pour réaliser que les phrases pour l’aigle sont l’œuvre de
Dufresney).
Perfide Albion Page 23
 Si les PJ l’interrogent sur Lafarge, elle dira :
- Monsieur Lafarge travaille pour Monsieur Dufresney depuis quelques années déjà.
- Il a déjà prouvé qu’il était compétent et loyal.
Si les PJ lui font part de leurs soupçons à l’égard de Lafarge elle dira :
- Lafarge et Duvivier parlaient souvent ensemble.
- Mais il ne me semblait pas être des amis.
Si les PJ soupçonnent Dufresney et le lui disent, elle dira :
- Monsieur Dufresney n’aime pas votre pays, mais pas au point de créer un incident diplomatique !
Elle en parlera à Dufresney, en l’absence des PJ.
Sur la route, les PJ remarqueront qu’une voiture les suit (Perception FD7). C’est Mory, de la DGSE qui
les couvre en cas de problème (Sixième Sens FD7). A leur arrivée au domaine Chenay, les PJ pourront penser à
prendre le micro du baladeur MP3 (Sixième Sens FD7 puis Furtivité FD7). Lafarge conduira les PJ dans le
bureau de Dufresney. Ce dernier les invitera à s’asseoir. Les PJ peuvent coller le micro sous un siège (Furtivité
FD6). Dufresney dira :
- Je suis étonné, j’attendais l’Amiral Messervy ?
- Est ce une manœuvre de votre gouvernement pour retarder l’enquête ? Ce serait bien typique des
anglais !
Lorsque les PJ lui auront appris le décès de M, il dira :
- D’ordinaire, le décès d’un anglais m’aurait laissé froid, mais cette fois ci c’est différent.
- Vous comprenez certainement que je sois troublé par la coïncidence avec le témoignage qu’il aurait pu
faire.
- Je me vois dans l’obligation de rendre la chose publique.
- J’ai besoin de vous pour effectuer la liaison avec votre gouvernement.
- Vous déjeunerez ici, mais bien sûr dans les cuisines. Je n’ai pas l’intention de me couper l’appétit.
Il congédiera les PJ et Lafarge les conduira à la cuisine. Quelques minutes plus tard, les PJ entendront,
via le micro, Lafarge entrer dans le Bureau de Dufresney. Ils pourront enregistrer la conservation (Sixième Sens
FD7) :
Dufresney  : Lafarge, vérifiez les micros (Une minute s’écoulera).
Lafarge : Le détecteur indique que la pièce est sure, Monsieur.
Dufresney : Parfait ! (Dufresney éclatera de rire). Je suis particulièrement satisfait de mon plan.
Lafarge : Oui, Monsieur, c’est un plan génial.
Dufresney : L’aigle a bien rempli son contrat en tuant cet idiot de Pierson et leur Amiral.
Lafarge : Personne ne pourra imaginer que vous avez tout organisé.
Dufresney : Exactement, comme chaque fois que j’ai manipulé l’opinion.
PAUSE
Dufresney : Maintenant, laissez-moi, je dois écrire un discours.
La porte se refermera.
Deux situations :
1 - Si les PJ ont parlé à Denise de leurs soupçons sur Dufresney, elle l’en aura informé pendant le repas.
Dufresney demandera à Lafarge de la faire prisonnière et d’aller chercher les PJ. Ils seront désarmés et
conduits dans son bureau. Il récupérera Denise en y allant.
2 - Lafarge aura surpris Denise s’enfuyant rapidement lorsqu’il a ouvert la porte du bureau. Elle écoutait
à la porte et courra avertir les PJ. Lafarge et des gardes les désarmeront et conduiront Denise et les PJ au
bureau de Dufresney...
A l’intérieur du Bureau, Denise sera maintenue entre deux gardes. Il y a trop de gardes pour tenter
quelque chose. Lafarge fermera la porte du bureau derrière eux. Dufresney dira :
- C’est un grand jour pour moi.
- Je vais enfin pouvoir me venger des meurtrissures que je dois à votre infâme pays.
- Depuis toujours, vous les Anglais êtes l’ennemi héréditaire de la France ! L’Histoire est pleine
d’exemples de votre perfidie. La dernière est l’attaque du port du Mers El Kebir le 23 octobre 1940. Ce
jour là, Armand Taluvier, mon véritable Père est mort sous les obus britanniques. Ma mère, Eugénie
Chenay, était enceinte de 4 mois, sans être mariée.
Perfide Albion Page 24
 - Hubert Dufresney, un riche propriétaire terrien de la région a profité de la situation. Il savait que ma
mère était fille unique. Il proposa à mes grands-parents de marier son fils, Gustave avec elle. Bien
entendu, il endosserait la paternité du bébé. L’affaire fut conclue, sans l’avis de ma mère et Dufresney
mit la main « légalement » sur les terres de ma mère.
- Gustave n’a jamais montré le moindre égard pour moi, ni pour ma mère. Elle lui donna, mes deux
« frères » Emile et Paul. Mais jamais elle ne put oublier mon père. Elle m’en parlait chaque fois que je
revenais du pensonniat où on m’avait consigné durant l’année scolaire.
- Mais, l’année de mes 10 ans, on me fit chercher en catastrophe au pensionnat. En rentrant à la
propriété, j’appris que ma mère s’était suicidée. Elle avait écrit une lettre pour moi. Elle m’y expliquait
qu’elle ne pouvait plus vivre ainsi, que mon père lui manquait trop et qu’elle le rejoignait.
- Votre pays m’avait privé d’abord de mon père, puis d’une enfance normale, et enfin du seul être cher à
mes yeux !
- Depuis cet instant je n’ai qu’un but, me venger de votre ignoble nation, insulte à la face du monde.
- C’est bien moi qui ai organisé toute cette affaire.
- Je me suis engagé en politique avec l’unique but de nuire à votre pays. C’est pour cela que je me suis
présenté à la Présidence. Mais être député européen m’a été bien plus utile.
- Mon plan remonte à environ un an. Je venais d’être nommé à la commission Euro. A ce titre, je
connaissais la provenance des encres et du papier à billet. J’étais certain qu’il était possible d’imprimer
des vrais faux billets Euros et d’imputer cela à votre pays.
- J’ai donc organisé un trafic de faux papiers à la mairie de Chartres. Ceci m’a permis de justifier mon
expérience pilote de documents sécurisés et d’acheter légalement l’encre spéciale. A cette époque je ne
connaissais pas Pierson. J’avoue que je ne voyais pas comment me procurer le papier à billet. Pour ce
qui était de l’accord, j’ignorais comment impliquer votre gouvernement.
- Début mai, au cours d’un dîner avec un ami de la DGSE, j’appris l’existence de Pierson. Il pensait
certainement que j’apprécierais de connaître l’existence d’un traître chez les Anglais. Même s’il était
présumé mort.
- Je ne pouvais laisser passer l’occasion. J’ai demandé à Lafarge de le rechercher, s’il était toujours
vivant. Pierson était l’outil idéal pour impliquer votre gouvernement. Je ne doutais pas de pouvoir le
manipuler et obtenir de lui ce que je souhaitais. Vous êtes si stupide vous les english.
- Quelques jours plus tard, les hommes de Lafarge l’avaient retrouvé. Nous nous sommes rencontrés au
Maroc. J’ai agi de manière à ce que Pierson soit convaincu d’être l’auteur de ce plan et certain de me
m’utiliser pour se venger.
- C’est Pierson qui a résolu le problème du papier. Durant son séjour au Maroc, au cours de sa
précédente mission, il avait découvert que le papier des billets marocains était le même que celui de
l’Euro.
- Sous le couvert de Week End au Maroc, j’ai transféré l’encre dans quelques-uns des réservoirs de mon
avion privé. Chaque semaine je revenais avec les billets imprimés cachés dans une cache spéciale.
- Il ne restait plus qu’à engager Pierson sous une identité de couverture, à envenimer les relations franco
anglaises et à organiser une conciliation.
- Pierson se ferait capturer, révélerait l’existence de l’accord à la DST. Vous connaissez la suite.
- En s’échappant, Pierson a volé la signature de votre Amiral et elle s’est retrouvée sur l’accord.
- Pierson pensait qu’il rejoindrait l’Angleterre pour assassiner votre Amiral. L’idée qu’un anglais tue un
autre anglais ne me déplaisait pas, mais je ne pouvais risquer qu’il soit pris.
- Si je le laissais agir, la thèse de l’accord anglo-américain contre l’Europe ne tenait plus. Tout le monde
penserait que Pierson avait monté l’affaire pour ternir l’image du MI6 et se venger.
- J’ai donc engagé un tueur à gage nommé l’Aigle. Bien sûr par l’intermédiaire de Lafarge.
- Ce tueur m’a débarrassé de Pierson, devenu inutile et de Messervy qui aurait pu nier avoir signé
l’accord.
- Il ne me sera pas dur de convaincre la commission d’enquête et l’opinion que Messervy a été tué pour
l’empêcher de parler. D’ailleurs Pierson aussi a été tué pour la même raison. Dans sa lettre il affirmait
que sa vie était menacée.

Perfide Albion Page 25

 - Je proposerais l’expulsion provisoire de l’Angleterre de l’Union Européenne durant l’enquête
approfondie nécessaire
- Bien sûr, ce sera accepté. Les autres pays de l’Union Européenne s’apercevront que l’absence de votre
peuple de fourbes facilite grandement les décisions et les négociations. Ils finiront par décider que la
présence de l’Angleterre au sein de l’Europe n’est plus nécessaire. Ce sera le couronnement de ma vie.
- Suprême récompense, je vais savourer l’effroi sur vos visages, au moment de votre mort.
Les PJ seront assommés et conduits dans la ferme de Dufresney. Ils y seront réveillés brutalement par
les gardes de Dufresney. Chacun des PJ est tenu par deux gardes. Denise est à côté d’eux, maintenue, elle aussi,
par deux gardes. Les PJ s’aperçoivent qu’ils sont sur la passerelle supérieure d’un petit silo à grain. Il y a trop
de garde pour tenter quelque chose. Lafarge et Dufresney sont là. Dufresney dira :
- Je prends un plaisir non dissimulé à savoir que vous allez finir ensevelis sous le grain.
- Votre disparition mystérieuse ne fera que confirmer un complot. Je prétendrais ne jamais vous avoir
vu.
Il regardera Denise et dira :
- Désolé, ma chère, mais vous avez été trop curieuse et vous auriez pu témoigner avoir vu les Anglais.
Il s’adressera aux PJ :
- Je dois vous laisser, j’ai un avion à prendre. Dans deux heures je prononcerais mon discours devant la
commission d’enquête.
Dufresney et Lafarge descendent l’échelle. Lorsqu’ils sont partis, les gardes pousseront les PJ et Denise
au fond du silo (Dextérité FD6 pour éviter une blessure légère). Denise se foulera la cheville. Ils ont atterri sur
des grains de blé. Du blé commencera à tomber depuis le sommet (Dextérité FD7 pour l’éviter). Denise
demandera de l’aide (Dextérité FD6 pour la sauver). La poussière se soulèvera (Volonté FD8 pour résister à la
suffocation). Les gardes sont descendus (Perception FD6). Maintenant, les PJ peuvent utiliser leur ceinture à
grappin sans être repérés (Sixième Sens FD7).

Musique : James Bond Theme

Le piton ira se fixer dans le toit du silo. Les PJ pourront remonter la corde (Alpinisme FD6). Un des PJ
devra prendre Denise sur son dos (Alpinisme FD5). Une fois sur la passerelle, Denise leur dira qu’elle restera
cachée ici et leur demandera d’arrêter Dufresney. Les PJ verront la voiture de Dufresney sortir de la ferme
(Perception FD7). Ils peuvent descendre l’échelle (Furtivité FD5). Une fois en bas, ils passeront à côté du
chenil et tous les chiens aboieront. Les gardes seront avertis. Ils accourront en tirant sur eux. Les PJ n’ont pas
d’autre choix que de courir vers un bosquet d’arbre pour sauter par-dessus le mur (Intelligence FD8).

Obstacles :
- Groupe de poulet dans la cours (Agilité FD5)

Lorsque les PJ seront à mi-chemin du bosquet, un des gardes ouvre le chenil et lâche les chiens.

Obstacles :
- Corde dans l’herbe (Agilité FD5 pour ne pas se prendre le pied dedans et tomber)

Les PJ arriveront au bosquet d’arbre et pourront y grimper (Alpinisme FD7)

Obstacles :
- Chat sur une branche, il est surpris et saute au visage des PJ (Dextérité FD5)

Les PJ sauteront de branche en branche, sous les tirs des gardes (Alpinismes FD5). Ils arriveront
finalement sur le mur et sauteront en bas (Agilité FD6). Ils se retrouveront dans un champ de blé. Mais ils
entendront un bruit tout près (Perception FD8). La fourche d’une moissonneuse batteuse approche pour couper
le blé où ils sont. Une série de batteuses couvre toute la largeur du champ. Les PJ doivent courir le long du mur
pour échapper à la fourche.
Perfide Albion Page 26
 Obstacles :
- Grosse pierre (Agilité FD5 pour ne pas trébucher)
- Racine de mauvaise herbe (Agilité FD4 pour ne pas tomber)

Finalement, les PJ arriveront au bout du mur et pourront échapper à la fourche. Au bout du champ, ils
apercevront plusieurs voitures (Perception FD7). Ils peuvent en emprunter une (Furtivité FD6). Leur
propriétaire sont en train de prendre un encas tout près. Ils monteront tous dans la même voiture pour les
poursuivre. Bien entendu, ils auront pris soin de prendre leurs fusils et tireront sur les PJ. Les PJ trouveront un
fusil de chasse et des munitions dans la voiture qu’ils ont pris. Les gardes de Lafarge se joindront à la poursuite
en tirant :

Obstacles :
- Tracteur avec une remorque de grain (Conduite FD5)
- Chien qui traverse la route (Conduite FD4)

Les PJ arriveront sur la route qu’a pris Dufresney. Ils peuvent voir sa voiture (Perception FD7).
Dufresney ordonnera à Lafarge de tirer sur les PJ. Mory a entendu les coups de feu. Il a fait investir la ferme.
Denise est sauvée. Il rejoint la poursuite et a appelé du renfort, dont un hélicoptère pour stopper Dufresney. Les
PJ poursuivent Dufresney :

Obstacles :
- Bus scolaire à la sortie d’un virage (Conduite FD5)
- Voiture qui grille une priorité à un croisement (Conduite FD4)

Les PJ peuvent tenter de faire sortir de la route la voiture de Dufresney. Ils pourront tirer sur Lafarge et
le tuer. L’hélicoptère arrivera et tirera dans les pneus de Dufresney. La voiture partira dans le fossé.
Mory arrivera alors. Dufresney sera arrêté en présence des PJ.
Dufresney perdra tous ses mandats et sera jugé par un tribunal Européen. Les Français s’excuseront et
reconnaîtront l’innocence de l’Angleterre. Le magicien sera condamné à 5 ans de prison dans une prison grand
luxe. Lydia Clemens fera 15 ans de prison.
Denise invitera les PJ pour les remercier de l’avoir sauvée.

Perfide Albion Page 27

 Aide de jeu

Dossier Jonathan Pierson

Jonathan Pierson est issu d’un milieu bourgeois. Il fit de brillantes études secondaires et fut classé parmi
les dix meilleurs élèves de sa promotion. Il est entré à l’école navale. Il en sortit avec le grade de lieutenant. Il
servit pendant quelques années au sein de la marine royale britannique. Ses qualités tant physiques
qu’intellectuelles lui valurent une promotion rapide. Il fut l’un des plus jeunes Commandants de la Royal Navy.
A cette époque il fut recruté par le MI6 et entra à son service sous le matricule 1102. Durant quatre ans, toutes
ses missions furent couronnées de succès. Cependant, à plusieurs reprises, il fut soupçonné de meurtres
injustifiés. Sa promotion au rang d’agent fut âprement discutée. La commission des psychologues lui reprochait
son impulsivité et sa tendance au meurtre gratuit. M trancha en sa faveur et lui attribua le matricule 0711 et une
promotion au grade de colonel. Pierson continua à remplir ses missions avec son brio habituel, mais aussi avec
son lot de victimes gratuites. Chaque nouveau briefing était l’occasion de lui reprocher sa tendance à
« achever » ses adversaires. Mais il n’y eut aucune amélioration notoire. C’est pourquoi M le fit suspendre de
ses fonctions pendant 1 an. Il suivit une cure de repos et s’adonna à des taches administratives. Satisfaite de son
comportement, la commission psychologique acceptera finalement son retour au service actif
Après deux ans, le bilan semble moins positif que prévu. Pierson sème toujours autant de cadavre au
cours de ses missions. Lorsqu’un poste s'est retrouvé vacant dans la section 00, le chef d’état major proposa
deux candidats. Pierson était l’un d’eux. Logiquement le poste lui revenait puisqu’il était le plus ancien dans les
rangs des agents. Mais la commission psychologique mit son veto et cette décision fut approuvé par M. C’est
donc un autre agent qui obtint le permis de tuer.
L’ancienneté du Colonel Pierson ne pouvait être ignorée et M l’affecta comme chef de station à Nassau.
Nous ignorions que Pierson désapprouvait cette décision. Il s’ingénia à organiser l’assassinat de l’agent qui lui
avait volé SON permis de tuer. Il s’allia à Miss Handsome dont le but était de priver le monde de
télécommunication. Pierson avait l’intention de faire échouer nos agents chargés de la stopper et ainsi de
ridiculiser notre service. Fort heureusement, il avait sous estimé la valeur de nos hommes et il fut tué à l’issu
d’une poursuite en mer. Son riva2000 s’écrasa contre un cargo.

Perfide Albion Page 28

Jonathan Pierson

FOR : 12 DEX : 14 VOL : 11 PER : 12 INT : 12

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Agilité (10/23), Combat à distance (12/25), Combat Corps à Corps (8/20),
Conduite Auto (11/24), Equitation (5/16), Furtivité (14/25), Interrogation (7/19),
Nautisme (11/24), Pilotage (10/23), Plongée (9/22), Sixième Sens (12/24),
Alpinisme (10/21), Charisme (11/22), Crochetage Serrures/Coffres (9/23),
Cryptographie (8/20), Déguisement (12/24), Démolition (7/19), Electronique (6/18),
Jeu (5/17), Pickpocket (7/21), Science (11/23), Séduction (9/20), Torture (4/15),
Usage Locaux (9/21).
Talents : Premier soins, Photographie, Connaisseur.
Taille : 1,85 m Poids : 87 kg
Age : 42 ans Apparence : Séduisante
Points de Célébrité : 150 Points de survie : 5
Vitesse : 3 Endurance : 30 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : B Cap. Charge : 71-95 kg
Cap. Course/Nage : 40 min Armes : Luger Parabellum P-08
Champs d'Expérience : Science Militaire, Economie/Affaires, Ski, Tennis, Ski nautique, Golf,
Droit international, Microphotographie, Criminologie.
Signe particulier : Mèche blonde sur le front gauche.
Faiblesses : Néant.
Background : Un an et demi plus tôt, M désirait affecter un nouvel agent à la section 00. Le
Chef d'Etat Major proposa deux noms, Le colonel Jonathan Pierson et le commandant Léonard
Sorens (ou un PJ 00). M étudia longuement les dossiers des deux agents pour opter finalement
sur Sorens qui reçu le matricule 005.
Ce choix découlait de deux faits. Premièrement, les psychologues du service affirmaient
que le caractère impulsif et coléreux de Pierson ne convenait pas à l'autorisation du permis de
tuer. Selon eux, il serait susceptible de semer, de manière chronique, les cadavres sur son
chemin. Deuxièmement, M avait maintes fois rappelé à l'ordre Pierson après ses missions un
peu trop "sanglantes". C’était un excellent agent, mais il avait tendance à donner le « coup de
grâce », même sans nécessité. La conclusion des psychologues l’avaient également renforcé
dans son opinion, ¨Pierson prend du plaisir à tuer. M choisit donc Sorens (ou un PJ) pour ce
poste. Mais, il n'oublia pas la promotion de Pierson. Il jugea sage de l’écarter de l'action et en
fit un chef de station.
Malheureusement, ce choix était loin d'être approuvé par l'intéressé. Il demanda en vain
son maintien dans le service Investigation/Intervention. A partir de ce moment là, Pierson
n'aura de cesse d'échafauder un plan de vengeance contre M et l'Angleterre qui l'ont rejeté après
qu'il ait risqué sa vie plus d'une fois pour eux. Sa première cible serait Sorens (ou un PJ 00)
puis, dans la mesure du possible, M.
Après l’echec de Miss Handsome, il parvint à s’enfuir, poursuivis par le MI6. La
poursuite se solda par l’explosion de son riva2000 contre un cargo. Officiellement, il était
présumé mort. En réalité il a échappé à la mort en sautant juste à temps.

Perfide Albion Page 29

Richard Duval

FOR : 9 DEX : 8 VOL : 10 PER : 12 INT : 9

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Agilité (5/13), Combat à distance (6/16), Combat Corps à Corps (6/14),
Conduite Auto (7/17), Furtivité (4/14), Interrogation (3/12), Nautisme (5/15),
Pilotage (4/14), Plongée (5/13), Sixième Sens (4/14), Charisme (6/16),
Crochetage Serrures/Coffres (7/15), Cryptographie (2/11), Electronique (3/12),
Séduction (6/14), Usage Locaux (5/16).
Talents : Premier soins, Photographie, Connaisseur.
Taille : 1,84 m Poids : 75 kg
Age : 32 ans Apparence : Normale
Points de Célébrité : 50 Points d’héroisme : 3
Vitesse : 2 Endurance : 28 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : B Cap. Charge : 46-70 kg
Cap. Course/Nage : 25 min Armes : Walter P38K
Champs d'Expérience : Science Militaire, Economie/Affaires, Droit international,
Criminologie.
Faiblesses : Néant.
Background : Issu d’une famille de militaire parmi lequel quelques héros de la résistance, il a
émis très tôt le désir de faire carrière dans l’armée. Après une école militaire, il est entré dans
l’armée française comme sous officier. Son sens du devoir et sa discipline le firent remarquer
par ses supérieurs. La DGSE enquêta sur lui et sa famille. Le passé glorieux de sa famille joua
en sa faveur. Il fut recruté par les services de renseignement. Très discipliné, il s’efforce de
remplir ses missions selon les ordres reçus. Même s’il n’a pas toujours réussi en opération, ses
chefs lui témoignent une grande confiance. Par ailleurs il sera toujours respectueux d’un
adversaire pour autant que ce dernier combatte loyalement.

Perfide Albion Page 30

André Dufresney

FOR : 8 DEX : 8 VOL : 14 PER : 9 INT : 15

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Agilité (2/10), Combat à distance (4/12), Conduite Auto (7/15), Equitation (5/16),
Interrogation (11/26), Sixième Sens (12/24), Charisme (14/28), Electronique (1/16),
Jeu (10/19), Séduction (12/26), Usage Locaux (8/17).
Talents : Premier soins, Connaisseur.
Taille : 1,78 m Poids : 80 kg
Age : 62 ans Apparence : Normale
Points de Célébrité : 170 Points de survie : 5
Vitesse : 2 Endurance : 32 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : A Cap. Charge : 46-70 kg
Cap. Course/Nage : 45 min Armes : Néant
Champs d'Expérience : Droit, Economie/Affaires, Jeux de réflexion, Droit international,
Science politique.
Idiosyncrasie : Joue avec ses moustaches lorsqu’il est content de lui.
Faiblesses : Néant.

Perfide Albion Page 31

Eric Lafarge

FOR : 11 DEX : 9 VOL : 10 PER : 12 INT : 11

Agilité (10/20), Combat à distance (12/22), Combat Corps à Corps (8/18),

Conduite Auto (11/21), Furtivité (13/23), Interrogation (10/21), Nautisme (11/24),
Pilotage (10/20), Plongée (11/21), Sixième Sens (14/25), Charisme (8/18),
Crochetage Serrures/Coffres (8/17), Electronique (5/16), Pickpocket (8/17),
Séduction (10/19), Usage Locaux (7/19).
Talents : Premier soins, Photographie.
Taille : 1,84 m Poids : 79 kg
Age : 41 ans Apparence : Séduisante
Points de Célébrité : 50 Points de survie : 3
Vitesse : 2 Endurance : 28 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : B Cap. Charge : 71-95 kg
Cap. Course/Nage : 25 min Armes : Walther P-38K
Champs d'Expérience : Science Militaire, Economie/Affaires, Droit international,
Criminologie.
Faiblesses : Néant.
Background : Ancien agent de la DGSE, il a toujours rempli ses missions consciencieusement.
Il y a 5 ans, un changement de direction au sein de la DGSE a entraîné une modification des
consignes de missions. L’initiative, même si elle n’était pas réprimandée, était beaucoup moins
encouragée. Lafarge n’appréciait guère que des « ronds de cuirs » lui dictent sa manière d’agir.
Au bout de quelque mois, il comprend que la DGSE n’est plus la même que celle qu’il
connaissait autrefois. Il fit vivement savoir à ses supérieurs qu’il n’appréciait pas leur nouvelles
directives. Il remplit plusieurs des missions suivantes avec succès, mais sans tenir compte des
consignes. Ses supérieurs ne peuvent tolérer qu’on remette en cause leur autorité et lui
ordonnent de démissionner. Lafarge quitte donc la DGSE, un peu déçu, mais cependant content
d’avoir retrouvé un peu de liberté. Il ne cherchera pas longtemps un emploi, Dufresney a appris
par ses connaissances qu’un excellent agent a démissionné. Lafarge accepte l’offre d’emploi de
Dufresney et devient son « détective » et chef de la sécurité. Il comprend rapidement que
Dufresney lui laisse carte blanche pour obtenir des résultats, à condition que cela ne ternisse pas
son image. Lafarge est satisfait de la confiance de Dufresney et va rapidement devenir son bras
droit dans toutes ses opérations (légales et illégales).

Perfide Albion Page 32

Denise Farget

FOR : 7 DEX : 8 VOL : 9 PER : 7 INT : 9

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Conduite Auto (7/14), Charisme (10/19), Electronique (11/20), Jeu (5/12),
Séduction (9/18), Usage Locaux (7/14).
Talents : Premier soins.
Taille : 1,70 m Poids : 61 kg
Age : 31 ans Apparence : Sensationnelle
Points de Célébrité : 00 Points d’héroisme : 1
Vitesse : 2 Endurance : 28 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : A Cap. Charge : 46-70 kg
Cap. Course/Nage : 25 min Armes : Néant
Champs d'Expérience : Economie/Affaires, Droit international, Science Politique.
Faiblesses : Attirance pour les membres du sexe opposé.
Background : Militante dans le parti de Dufresney, Denise a rapidement gravi les échelons.
Elle n’avait pas d’ambition politique propre. Son seul intérêt était de servir la cause défendue
par Dufresney. Ses qualifications lui permirent de devenir la secrétaire de Dufresney. Elle
remplie cette fonction avec enthousiasme et dévotion. Elle est convaincu que Dufresney est le
seul homme politique français réellement intègre et digne de confiance. Elle ignore totalement
ses activités illégales.

Perfide Albion Page 33

Stéphane Mory

FOR : 10 DEX : 11 VOL : 12 PER : 9 INT : 11

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Agilité (10/20), Combat à distance (11/21), Combat Corps à Corps (9/19),
Conduite Auto (10/20), Furtivité (14/26), Interrogation (11/22), Nautisme (11/21),
Plongée (8/18), Sixième Sens (14/24), Charisme (12/24), Crochetage Serrures/Coffres (7/18),
Cryptographie (9/20), Electronique (7/18), Usage Locaux (10/19).
Talents : Premier soins, Photographie, Connaisseur.
Taille : 1,78 m Poids : 70 kg
Age : 39 ans Apparence : Normale
Points de Célébrité : 75 Points d’héroisme : 2
Vitesse : 2 Endurance : 30 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : B Cap. Charge : 46-70 kg
Cap. Course/Nage : 40 min Armes : Walter P38-K
Champs d'Expérience : Science Militaire, Economie/Affaires, Droit international,
Microphotographie, Criminologie.
Faiblesses : Néant.
Background : Agent de la DST, Mory a démontré qu’il savait être efficace. Dans ses missions,
il garde toujours la tête froide et fait passer l’intérêt de la mission avant tout. Ses qualités l’ont
fait remarquer auprès de ses supérieurs. Il a obtenu assez vite de la promotion. Il est maintenant
souvent chargé d’encadrer d’autres agents au cours des missions. Jusqu’à présent, les hommes
sous son commandement n’ont jamais eut à se plaindre. Il sait être amical tout en faisant
respecter la hiérarchie. S’il doit punir l’un d’eux, il le fera de manière à ce que le coupable
comprenne pourquoi il est puni et qu’il n’y a rien de personnel. Ses supérieurs n’ont jusqu’à
présent jamais regretté de lui avoir fait confiance.

Perfide Albion Page 34

Lydia Clemens (AIGLE)

FOR : 8 DEX : 10 VOL : 11 PER : 12 INT : 9

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Agilité (10/19), Combat à distance (15/26), Combat Corps à Corps (9/17),
Conduite Auto (10/21), Equitation (9/20), Furtivité (15/26), Alpinisme (8/17),
Charisme (11/22), Déguisement (14/23), Démolition (11/20), Electronique (7/16),
Usage Locaux (8/20).
Talents : Premier soins.
Taille : 1,71 m Poids : 65 kg
Age : 35 ans Apparence : Séduisante
Points de Célébrité : -15 Points de survie : 2
Vitesse : 2 Endurance : 30 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : A Cap. Charge : 25-45 kg
Cap. Course/Nage : 40 min Armes : Beretta 6.35mm
Champs d'Expérience : Science Militaire, Criminologie, Ski.
Faiblesses : Néant.
Background : Inconnu

Perfide Albion Page 35

Le Magicien

FOR : 9 DEX : 8 VOL : 7 PER : 10 INT : 11

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Combat à distance (5/14), Interrogation (5/16), Charisme (6/13), Science (10/21),
Crochetage Serrures/Coffres (6/14), Cryptographie (10/21), Electronique (13/24),
Talents : Premier soins, Photographie.
Taille : 1,00 m Poids : 60 kg
Age : 42 ans Apparence : Strict
Points de Célébrité : 60 Points de survie : 2
Vitesse : 2 Endurance : 28 heures
Classe de Dégâts à Mains Nues : B Cap. Charge : 46-70 kg
Cap. Course/Nage : 25 min Armes : Beretta 6.35 mm
Champs d'Expérience : Beaux arts, Chimie, Collections rares, Informatique, Joaillerie,
Microphotographie.
Faiblesses : Cupidité, Agoraphobie.
Signes Particuliers : Handicapé moteur
Background : Ancien soldat de la guerre du Vietnam, il a perdu ses jambes sur une mine alors
qu’il effectuait une patrouille dans une rizière. Depuis, il souffre d’une phobie des grands
espaces. Après avoir été soigné, il manifesta le désir de continuer la guerre. Il fut affecté au
chiffre américain. Rapidement il manifesta des dons naturels. Ils travailla également au service
contre façon pour la réalisation de faux papiers et autres faux. A la fin de la guerre, il rejoignit
une base militaire américaine en Asie. Mais il jugeait que ses capacités n’étaient pas
suffisamment rémunérées. Il quitta l’armée et entama une carrière de faussaire. Il ne fallut que
quelques années pour qu’il acquière une grande réputation dans la profession sous le nom de
« Magicien ». Depuis plusieurs années, il a élu domicile à Shangaï où il vit retiré dans un
appartement sous terrain.

Perfide Albion Page 36

Garde/CRS

FOR : 7 DEX : 9 VOL : 8 PER : 8 INT : 6

Compétences (Niveau/Chance de Base) :

Agilité (4/12), Combat à distance (4/13), Combat Corps-à-corps (3/10), Conduite Auto (4/12),
Nautisme (4/12).

Perfide Albion Page 37