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ANS
N° 294 MAI 2019 5,80 €
Qui es-tu
Abraham
LINCOLN ?
TON DOSSIER
Edmond
ALBIUS
et la vanille
DES RÉCITS POUR VOYAGER DANS LE TEMPS TA GRANDE BD
TON ROMAN
Le premier tableau de
LÉONARD
DE VINCI
L 19409 - 294 - F: 5,80 € - RD
PRIX : 5,80 € - BEL./LUX./DOM : 6,80 € - SUISSE : 9,20 CHF - CANADA : 8,75 CAD -
TUNISIE : 8,40 TND - MAROC : 59 MAD - LIBAN : 16 500 LBP
Géniaux et audacieux !
nais-tu son
nai s san s do ute La Joc ond e, le célèbre tableau, mais con
Tu con dans un drôle
eur, d de Vin ci ? Ton roman te raconte ses débuts
aut Léo nar
de sa mort,
Flo ren ce, en Ital ie, au XV e
siècle... À l’occasion des 500 ans
d’atelier de dans tous les domaines !
ani ma tio ns et des exp os te feront découvrir son génie
des coln, qui a
nag e te pré sen te, lui, un aut re grand homme, Abraham Lin
Ton dossier Per son dans la plantation
vag e dan s son pay s, l’Am érique. Enfin, ta BD t’emmène
combattu l’es cla des plantes trouva
esc lav e, à La Ré union en 1841. Ce petit génie
ant tin
e tes desser ts préférés ! Son des
d’Edmon d, un enf
fru it de la van ille , qui par fum
comment faire naître le durant quatre siècles.
a sévi par tout dans le monde
nous rappelle que l’esclavage ir...
ur en parler et pour se souven
Le 10 mai sera une journée po
L’équip e d ’Histoire s vra ies
L’atelier du maître
LE PREMIER TABLEAU
DE LÉONARD
Couverture : Marie-Noëlle Pichard
© DR - DP Viva Leonardo
2
Un enfant dans l’histoire
56
Et aussi
38 TES JEUX
42 TA BD LÉONARD
64 LE ROI
DES MENTEURS
3
Ton roman historique
LE PREMIER TABLEAU
DE LÉONARD
Un récit de Frédéric Niel Illustrations de Marie-Noëlle Pichard
Les personnages
VERS VERS
1452 1469 1472 1482
Naissance Léonard devient Le maître de Léonard Léonard va
de Léonard dans élève de l’atelier le laisse peindre une travailler pour
le village de Vinci, de Verrocchio, partie du Baptême le duc Sforza,
en Toscane. à Florence. du Christ. à Milan.
AU TEMPS DE LÉONARD
29 MAI
1453 1455 1461 1492 1494
© Shutterstock - DR - Éric Meurice
4
E
n 1472 à Florence, en Italie, dans l’atelier du grand peintre
Verrocchio, un jeune élève étonne son maître par son talent.
Il n’est pas encore célèbre, mais il le deviendra quelques
années plus tard… Il s’appelle Léonard de Vinci.
VERS
1499 1503- 1516 1519
1506
Retour Il peint La Joconde. Invité par le roi Mort de Léonard
à Florence. Son modèle est Lisa, la femme François Ier, de Vinci,
de Francesco del Giocondo, il part pour la France. à Amboise.
un riche marchand.
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1
UN ÉTRANGE JEUNE HOMME
D
u sang sur les mains ! C’est bien du sang séché
que ce jeune homme tente de cacher. Il est
sorti de ce bâtiment en vérifiant que personne
ne le voyait, avant de se diriger vers la fontaine pour
se nettoyer en pleine rue. Aurait-il tué quelqu’un ?
Il égoutte ses mains et se tourne dans ma direction.
Je me jette dans un recoin pour ne pas être vu.
Je devrais fuir. Mais la curiosité est plus forte que
la peur.
Je viens à peine d’arriver à Florence, ville de Toscane
aussi réputée pour sa violence que pour sa beauté, et je
tremble déjà d’excitation ! Depuis ce matin, je cherche
l’atelier où je dois être engagé comme apprenti. J’ai douze
ans et il est temps de me mettre à travailler.
Mais ce jeune homme m’intrigue. Tant pis pour l’atelier !
Pour l’heure, je préfère suivre l’inconnu…
Arrivé au marché, il saisit la cage d’un oiseleur, ouvre
la porte et laisse s’envoler l’oiseau, qu’il suit des yeux
un moment.
7
– Eh, qu’est-ce que vous faites ? crie le marchand.
– Tenez, prenez ces florins1. Je vous l’achète, dit le jeune
inconnu.
– Il est fou ! souffle l’oiseleur en empochant les pièces.
Bizarre. Le visage du jeune homme est si doux qu’on
dirait celui d’un ange. Mais c’est avec un regard d’aigle
qu’il repère dans la foule un homme richement vêtu. Il se
met à marcher derrière ce bourgeois à l’énorme mâchoire.
Veut-il lui voler sa bourse ?
Méfiant, je le suis de loin. Après un moment, il dépasse
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le bourgeois, le dévisage sans un mot et disparaît dans une
ruelle. Il doit préparer un mauvais coup ! Mais je n’ai pas
le temps de le suivre, car me voilà Via dell’Agnolo ! C’est
là que m’attend maître Verrocchio. Très ému, je respire
un grand coup avant d’entrer dans la bottega2 la plus
renommée de Florence.
Mais à peine ai-je fait un pas que je reconnais, me tournant
le dos, l’étrange jeune homme de tout à l’heure ! Je tremble
comme une feuille. Et soudain, une lourde main s’abat
sur mon épaule…
2. Atelier.
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10
2
L’ATELIER
T
u es Piero, sans doute, le fils de mon ami Federico ?
demande l’homme que je n’ai pas vu arriver derrière
moi. Je suis ton maître, Andrea Verrocchio. Eh bien,
as-tu perdu ta langue ?
Incapable de parler, je regarde son visage rond comme
celui d’un bébé mais au regard sévère. Et je frissonne
quand le jeune homme se tourne vers moi. Dans sa main,
il tient une feuille de papier où je reconnais… le visage
du bourgeois qu’il espionnait tout à l’heure. En dessous,
il a griffonné quelques lignes illisibles. Sans doute un code
pour des complices chargés de dévaliser le pauvre vieux !
Il faut prévenir maître Verrocchio…
– Maître, dis-je en montrant l’autre, c’est, c’est…
– C’est mon meilleur élève : Léonard. À vingt ans, il est déjà
presque un maître, répond Verrocchio en souriant.
Il s’approche alors du jeune homme, regarde ses dessins,
et lui dit :
– Alors, Léonard, tu nous rapportes encore des têtes
extraordinaires trouvées dans la rue. Oh, oh, celui-là est
vraiment laid ! Et tu n’as pas perdu ta détestable habitude
d’écrire de droite à gauche. On ne comprend rien !
11
– Je suis gaucher, maître, et personne ne m’a appris
à écrire autrement, répond doucement Léonard.
– Alors, comment s’est passée la dissection1 ?
– Très bien, maître. Je comprends mieux maintenant
comment fonctionnent les muscles.
– Personne ne t’a vu sortir de l’hôpital ? Tu sais que
certains n’aiment pas que l’on découpe les morts, même
pour la science.
– Non, personne.
Ce n’est pas vrai. Moi, je l’ai vu ! Mais je ne vais pas lui dire
que je l’ai pris pour un assassin et un voleur, alors qu’il est
simplement soucieux de parfaire ses connaissances.
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Maître Verrocchio se tourne vers moi en disant à Léonard :
– Je te le confie. Montre-lui son travail.
Le jeune homme me prend gentiment par l’épaule et me
guide au milieu de statues ébauchées, de moulages de pieds
ou de mains, de peintures inachevées, de cartons à dessin
et d’outils d’orfèvre.
– Voici Lorenzo et Pietro, élèves et déjà bons peintres. Toi,
pour commencer, tu balaieras, tu rangeras, tu laveras. Ta
récompense, ce sera… de broyer les poudres de pigments2
colorés dans ces mortiers, avec ces pilons. Tu nettoieras
les pinceaux, tu ponceras et lisseras les planches de bois
avant d’y étendre de l’enduit…
14
3
LE DRAGON
À
l’aube, je me réveille en pleine forme. J’ai une
faim de loup, et surtout une soif d’apprendre qui
semble infinie. Je dévale l’escalier et trouve Léonard
et Lorenzo en train de faire leurs portraits respectifs tout
en se racontant des blagues.
Léonard me remarque enfin. En lançant un drôle de regard
à son ami Lorenzo, il me dit :
– Piero, va nous chercher la miche de pain qui est dans
le coffre.
Je vais à la cuisine, j’ouvre le coffre en bois. Et je hurle de
terreur ! Perché sur le pain, il y a… un dragon. Un vrai !
Vivant ! Il est petit mais c’est bien un dragon échappé des
enfers : la gueule de reptile, les ailes, les cornes… Je cours
comme un fou vers l’atelier en appelant à l’aide. Je bute
contre les étagères et renverse des pots de poudres colorées
sur moi. Je tremble de tous mes membres, souillé de la tête
aux pieds. Au lieu de venir à mon secours, Léonard
et Lorenzo hurlent de rire. Ils sont fous ou quoi ?
– Ça marche à tous les coups, ton dragon, s’esclaffe Lorenzo.
– Ah, ah ! excuse-moi, Piero, dit Léonard en s’approchant
enfin. C’est une blague. Des vignerons m’ont donné ce gros
15
lézard. Je lui ai collé des ailes de libellule, des cornes et une
petite barbe pour faire peur à mes amis.
C’est malin ! Il m’aide à me nettoyer mais je suis vexé
comme un pou.
– Allez, calme-toi. Pour te consoler, je vais te raconter un
tour que j’ai joué à mon propre père, maître Piero da Vinci…
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4
LE BOUCLIER
I
ntrigué, j’oublie ma frayeur et, tout en m’essuyant
avec un linge, j’écoute Léonard.
– Un fermier avait taillé dans un tronc une sorte
de bouclier rond, qu’il voulait décorer. Il demande alors à
mon père s’il connaît un peintre. Et me voilà avec ce bout
de bois entre les mains. Je le polis, et je me dis : un bouclier
doit effrayer l’ennemi. Plutôt que d’inventer un dragon de
légende auquel plus personne ne croit – sauf toi, excuse-
moi –, je rassemble des chauves-souris, des sauterelles, des
serpents, des lézards, toutes sortes d’animaux morts pour
construire un monstre très effrayant car très réaliste. Je le
peins avec des flammes dans les yeux, soufflant une vapeur
empoisonnée par les naseaux. J’y passe des jours dans
ma chambre.
– Ça puait la pourriture là-dedans, dit Lorenzo. Mais
Léonard s’était tellement pris au jeu qu’il ne s’en apercevait
même pas !
– Quand la peinture est terminée, je fais venir mon père.
Il entre dans ma chambre, plongée dans l’obscurité. Par un
volet entrouvert, je laisse juste un rayon de lumière éclairer
le bouclier. En voyant le monstre, mon père a fait un de ces
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bonds en arrière ! Ah, j’étais bien content de l’impressionner
à ce point !
– Oui, mais tu sais ce qu’est devenu ton bouclier ? intervient
Lorenzo.
– Mon père l’a donné au fermier, je suppose.
– Pas du tout. J’ai appris qu’il avait acheté un autre bouclier,
tout simple, avec un cœur percé d’une flèche, pour son
fermier. Le tien, il l’a vendu à des marchands pour cent
ducats1. Et ils viennent de le revendre au duc de Milan
pour trois cents !
– Mon père ne m’en a pas averti, dit Léonard, soudain
troublé.
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Un silence gêné s’installe. Léonard se lève au bout d’un
moment, prétextant une course.
Lorenzo, embarrassé, me prend à part.
– Je n’aurais peut-être pas dû lui raconter ça. Surtout
quand on sait que son père…
Il veut partir à son tour, mais je l’arrête. Je sais que c’est
mal d’être indiscret, mais j’ai trop envie de savoir ce qui a
provoqué ce brusque accès de mélancolie chez Léonard.
Lorenzo accepte de m’expliquer.
– Quand il habitait à Vinci, maître Piero était amoureux
d’une belle fille du village, Caterina, je crois. Un enfant est
1. Ancienne monnaie d’or des ducs de Venise.
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né de cet amour : Léonard. Mais Piero, qui est un riche
notaire, ne voulait pas épouser cette pauvre paysanne, et il
a fait sa vie ailleurs.
– Léonard a été abandonné par son père ?
– Un peu, au début. Ensuite, maître Piero l’a aidé à entrer
comme apprenti chez maître Verrocchio. Une chance
fantastique pour Léonard, qui adorait dessiner. Mais si son
père s’en était vraiment occupé, il aurait pu étudier et faire
une brillante carrière : médecin, apothicaire2, voire notaire,
comme lui. Alors que nous, les peintres et sculpteurs, nous
ne sommes pas toujours très respectés, ni très bien payés…
Lorenzo s’éloigne, me laissant songeur. Quand je pense
que Léonard, qui passe son temps à observer les nuages, les
ruisseaux et les oiseaux quand il ne peint pas des anges,
aurait pu moisir dans un bureau poussiéreux de notaire…
Il est quand même bien plus heureux avec un pinceau
à la main !
2. Pharmacien de l’époque.
20
21
22
5
LA COMMANDE
L
’été est déjà là. Je commence à savoir bien dessiner.
Il faut dire que, dans ma campagne, j’ai gribouillé
pendant des années mes chèvres et mes moutons,
avec des craies et du charbon de bois, sur des pierres plates.
Je partage cet amour de la nature avec Léonard. Mais l’art
des couleurs m’échappe encore.
Je suis en train de mélanger de la poudre et de l’huile pour
Verrocchio quand on frappe à la porte. J’ouvre. Trois moines,
vêtus de noir, m’ordonnent durement :
– Va chercher ton maître !
Verrocchio les fait entrer et les écoute.
– Nous voudrions vous commander une image du Christ
baptisé par saint Jean pour le couvent de San Salvi.
– C’est un honneur pour notre atelier, répond mon maître au
père prieur. Allons à côté pour discuter du prix et des détails.
Pendant que les deux moines les plus âgés le suivent,
le troisième inspecte l’atelier, l’air hautain.
– Tout de même, je ne comprends pas pourquoi le père
supérieur est prêt à payer le prix fort pour un vulgaire travail
manuel, alors que la gloire de Dieu est mieux servie par des
chants et des poèmes, comme ceux que je compose…
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Ce moine arrogant nous provoque. Léonard réagit aussitôt.
Mon ami est lui-même poète et excellent musicien, mais
il place la peinture au-dessus de tout. Sans perdre son calme,
il répond par une tirade dont il a le secret :
– Toi, poète, tu racontes une histoire avec ta plume. Mais
le peintre, avec son pinceau, la racontera de manière
moins ennuyeuse. Qui préférerait être aveugle plutôt que
sourd ou muet ? L’œil est la fenêtre de l’âme. Il est le
principal moyen pour l’homme d’admirer la nature, créée
par Dieu. La peinture est la fille légitime de la Nature,
et parente de Dieu.
Touché, le moine riposte. Mais en latin. Il nous jette sa haute
éducation à la figure. Le doigt levé, comme un professeur
grondant de mauvais élèves, il débite de longues phrases que
je ne comprends pas. Et je vois que Léonard n’en saisit pas
le sens non plus. Son éducation de fils illégitime, de « bâtard »
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comme disent les imbéciles, est restée limitée. Ce qu’il sait,
il l’a appris seul, ou presque. Je le vois bouillir mais, alors
qu’il ne comprend pas la langue de son contradicteur,
comment peut-il répondre ?
Le moine continue à parler avec de grands gestes en
arpentant l’atelier. Il s’approche des étagères. Cela me
donne une idée. En adressant un clin d’œil à Léonard,
j’avance mon tabouret pour obliger le moine à faire un
écart. Sa main, au plus fort de son discours, renverse un pot
de couleur sur son habit ! Tout l’atelier éclate de rire. Sauf
lui, rouge de honte et de colère. Furieux, il s’en va sans
attendre les autres moines. Peu après, ceux-ci sortent avec
le contrat en main et le sourire aux lèvres. Maître Verrocchio
s’avance vers Léonard :
– Pour cette peinture, je compte sur ton aide plus que jamais.
Je sais que tu en es capable, déclare-t-il.
Dans l’œil de Léonard, brille une étrange lueur, un mélange
de bonheur et de désir de revanche. Il va montrer de quoi
il est capable…
25
26
6
LE BAPTÊME
Q
uelques mois plus tard, le tableau est terminé.
Ou plutôt, le maître a décidé qu’il était terminé.
Sinon, on pourrait passer une vie à retoucher
et améliorer une peinture ! Tout l’atelier est réuni devant
le chevalet pour l’admirer avant de la livrer au couvent.
Car tout le monde a participé à ce chef-d’œuvre. Même
moi ! Ce n’est pas si facile de préparer les bons mélanges
de pigments ! Et on m’a même laissé peindre une petite
partie des fonds.
– Vous avez tous très bien travaillé, bravo ! dit maître
Verrocchio.
Il a fait lui-même le plus important, bien sûr : le Christ
debout en prière, et saint Jean Baptiste qui lui verse un peu
d’eau sur la tête1. Le maître félicite tous les élèves : celui qui
a aidé à dessiner les vêtements, celui qui a donné un coup
de main pour les rochers ou commencé l’ange de droite…
Il marque un temps d’arrêt quand vient le tour de Léonard.
Mon ami a peint l’ange de gauche, celui qui, à genoux,
porte les vêtements du Christ.
L’ange tourne le dos au spectateur et regarde Jésus avec un
tel amour… Les grandes figures du Christ et de saint Jean
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provoquent l’admiration. Le simple visage de cet ange fait
naître en nous quelque chose de bien plus fort : l’émotion.
Léonard a trouvé comment conquérir les cœurs et les esprits.
Un éclair d’orgueil passe dans ses yeux. Verrocchio le voit,
comme tout le monde. Comment va-t-il réagir ?
– Léonard, dit-il enfin, c’est difficile à admettre, mais je dois
le dire : l’élève a dépassé le maître. Ton ange a une grâce que
je n’ai vue nulle part ailleurs !
Regardant son propre travail, il fait la grimace.
– J’ai presque envie de ranger mes pinceaux pour me
consacrer uniquement à la sculpture…
– Maître, merci pour vos compliments, répond Léonard.
Mais vous avez encore tant de choses à nous apprendre !
– Tais-toi, Léonard, tu sais que j’ai raison. Et pour te punir
d’avoir dépassé ton maître…
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Je tressaille : Verrocchio est-il si humilié qu’il cherche à se
débarrasser de ce rival ?
– … tu vas prendre ton luth et nous improviser une ode à la
beauté de la peinture. Lorenzo, prends ton tambourin !
Piero, va chercher le vin ! Nous allons baptiser cette peinture,
et la naissance de la gloire de Léonard ! Musique !
NOTE DE L’AUTEUR
Ch ers l ecteu rs,
A y ant g rand i à A mbo ise, j’a i souvent vis ité l e Cl os Lu cé, l e man o i r où est m o rt Léonard de V i n ci .
Pour mieux le comprendre, j’ai lu plusieurs biographies sur lui : Les Vies des peintres , du peintre-histo rien
de la Rena issan ce Gi o rg i o Vasari, ou l e m ervei l l eux Léonard de V i n ci , de Serg e Bram l y
(éd . Jean - Claude Lattès).
Ma is, pou r l es beso i ns de cette histo i re, j’a i i n venté l e person nag e de Piero, qu i peut ressembl er
à n’i mpo rte quel a pp renti d ’u n atel ier f l o renti n, et l e m o i n e, i nspi ré par l es p rétentieu x qu i i rrita ient
tant Léonard. Les anecdotes sont authentiques, même si elles ne se sont pas toutes produites au moment
de n otre récit. O n s’i mag i n e souvent Léonard en vieu x barbu don n eu r de l eçons ! E n fa it, ce sag e
(sans barbe p resque toute sa vie) sava it ri re et s’am u ser, et i l a m ené u n e vie très m ouvem entée.
C’e st ce Léonard que je vou la is vou s p résenter. Mêm e s’i l n’a pas reçu u n e édu cati on su périeu re,
i l a réu ss i à su rm onter l es d iffi cu ltés g râce à son tal ent et à son trava i l . Fr é d é r i c N i e l
29
LÉONARD DE VINCI
ARTISTE ET SAVANT
Peintre, mais aussi sculpteur, poète,
musicien, architecte, ingénieur,
scientifique… il s’intéressait à tout !
© De Agostini/Leemage
Un petit génie
Léonard est le fils d’une paysanne et d’un
riche notaire italien. Comme ceux-ci ne
vivaient pas ensemble, il fut élevé par ses
grands-parents. Il était très curieux mais
n’a pas fait de longues études. Il s’est
instruit tout seul et pensait que c’était par
l’expérience que l’on apprenait le mieux.
Il aimait dessiner la nature, en plein air.
Pour comprendre comment fonctionnait
le corps humain, il a même disséqué des
cadavres ! Il voulait voir « de l’intérieur »
comment était constitué un homme
Statue afin de mieux le représenter.
de David
par Andrea
del Verrocchio.
Léonard de Vinci
Info dingo
aurait servi
ue r
de modèle à son Un ba nq uet à cr oq
aux
maître pour cette Léonard aimait dessiner des visages
invité
scène biblique où exp ressions orig inales. Un jou r, il a
les a fait
David vient de des paysans à un banquet et
pou r
tuer le géant rire tout au lon g du repas, juste
Goliath.
pouvoi r fai re des croquis !
30
Tes docume nts
« leMédiocre est
disciple qui
ne dépasse pas
son maître. »
31
.
L’ATELIER
Léonard de Vinci
par Lattanzio Querena.
DU MAÎTRE
© De Agostini/Leemage
32
Tes docume nts
Peintre
mystère...
On a du mal à
savoir qui a peint
certains tableaux
de la Renaissance.
En effet, comme
il s’agissait
d’œuvres
de commande,
réalisées
à plusieurs en
atelier, les artistes
ne les signaient
pas de leur nom !
LETTRE DE MOTIVATION !
La « tortue », dessinée par Léonard, est l’ancêtre
du char d’assaut, inventé bien plus tard !
Pour trouver un protecteur,
Léonard de Vinci n’a pas hésité
à écrire au duc Sforza de Milan.
33
LES SECRETS
D’UNE ŒUVRE D’ART
Peint entre 1501 et 1519, le tableau La Vierge à l’enfant avec
Sainte Anne est exposé au Louvre, à Paris. Léonard de Vinci y a
représenté trois générations : la mère, la fille et le petit-fils.
La composition
Pour ce tableau, Léonard a repris la composition
en pyramide qui l’a rendu célèbre : les figures
du tableau sont inscrites dans un triangle.
Cela donne une impression de stabilité.
Les bras des personnages tendus vers la droite
y ajoutent un mouvement dynamique.
Le petit enfant
Au Moyen Âge, les peintres représentaient les enfants
comme des adultes en miniature. Ici, on voit le talent
de dessinateur de Léonard : l’Enfant Jésus a bien l’air
d’un vrai bébé, potelé et joufflu...
34
Tes docume nts
Le sfumato, sa « marque de
fabrique », est une brume qui
apporte une grande douceur
aux visages et au paysage.
La Vierge à l’enfant
avec Sainte Anne.
Avant de peindre cette
toile, Léonard a réalisé
plusieurs esquisses afin de
rendre la transparence
et les plis des vêtements.
Le paysage
© DR - DP Viva Leonardo - Flat icon
35
Actu
Le génie de la Renaissance est mort il y a 500 ans, le 2 mai
1519, au château du Clos Lucé, à Amboise. On y célèbre
cet anniversaire, ainsi que dans tout le Val de Loire.
© DR - DP
Balades avec Léonard
Bienvenue au Clos Lucé
L’esprit de Léonard de Vinci, que tu vois ci-dessus à la fin
de sa vie tel qu’il s’est représenté, souffle toujours dans
le château où il a fini ses jours. Tu peux même le rencontrer
dans sa bibliothèque, sous forme d’hologramme, en train
de parler de son célèbre tableau, La Joconde...
En te promenant dans le parc, tu verras que ce savant était
très en avance sur son temps. Des maquettes géantes de
ses inventions t’y attendent, telle la vis aérienne, l’ancêtre
de l’hélicoptère ! Petit plus, le carnet de l’inventeur te lance
un défi : aider Léonard à construire une machine ! M. G.
Plus d’infos sur : www.vinci-closluce.com
On dit que la région Centre- Ils veulent rendre leurs œuvres de Vinci ou Raphaël. François Ier
Val de Loire est le « berceau » plus réalistes et cherchent aimait beaucoup l’art et il fit
de la Renaissance. Ce mouvement la beauté idéale. La Renaissance édifier de superbes châteaux
intellectuel et artistique est arrive en France grâce aux rois à l’architecture nouvelle, comme
apparu en Italie au XIVe siècle. Charles VIII et François Ier. Après à Chambord ou Blois, des églises
De nouvelles idées se répandent les guerres de conquête en Italie, et des parcs. Il installa Léonard
et les artistes changent leur les souverains français reviennent au Clos Lucé et l’appréciait tant
manière de représenter l’homme. avec des artistes comme Léonard qu’il l’appelait « mon père » !
36
© Château du Clos Lucé - Léonard de Serres © M. Ginot- DP
Bientôt…
Léonard au Louvre
Tu peux déjà y admirer La Joconde, son
œuvre la plus célèbre, que Léonard avait
© Château du Clos Lucé - Léonard de Serres/ D. Darrault
38
Le sais-tu ?
La Joconde est le tablea
u le plus célèbre
au monde. Le modèle peint
est Lisa del Giocondo.
Son nom signifie « heure
ux » en italien ! Tu peux
l’admirer au musée du Lou
vre, à Paris.
Solutions p. 67 39
La BD jeunesse à la découv
Réponds aux questions suivantes pour en savoir plus sur le Louvre !
La bande dessinée Les Tableaux de l’ombre met en avant les tableaux réalisés
par Anthonie Palamedes.
1. Quels thèmes sont abordés dans ces peintures ?
A : La musique, la peinture, la poésie, le chant et le théâtre
B : Le goût, l’ouïe, le toucher, la vue et l’odorat
C : L’ennui, l’attente, la patience, la lassitude et la mélancolie
Réponse : B
Coloriage !
Redonne des couleurs aux personnages des Souris du Louvre
© 2019, Groupe Delcourt / Musée du Louvre Éditions
38
erte du musée du Louvre !
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Mots mêlés !
Aide Gaspard à retrouver les noms des albums dans cette grille !
C N Q F P Z O M B R E S • CHEVAL
H U Z I Z Y O M X U I I • MALEDICTION
• SOURIS
E N Ç C Q N Ç U F A A R • TABLEAU
V B U V P K M S Y E R U • OMBRE
• MUSEE
A O K B C I F E I L S O
• LOUVRE
L T P R I N C E R B C S • PRINCE
N O I T C I D E L A M Ç • FANTOME
C W H Y Y C S S S T J Z
N D L C X N W Q X P N B
Y Ç E R V U O L A X E N
B K P I V L L C M Q K W
Z X E H F A N T O M E Z
39
42
Turk, De Groot © Le Lombard (Dargaud-Lombard s.a.), 2019
Turk, De Groot © Le Lombard (Dargaud-Lombard s.a.), 2019
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POUR LES
8-12 ANS
57 €
PAR AN
... avec
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XVC18
45
Tes actus Des livres, des films, des BD...
à découvrir ce printemps !
Stubby,
des tableaux les plus célèbres au
monde. Cet ouvrage documentaire
t’explique aussi la période de la
arabes : Les Mille et Une Nuits. Il y a vingt-sept ans, les studios Disney
en ont fait un dessin animé. Redécouvre Aladdin et sa belle Jasmine
dans un film plein de magie avec, cette fois, de vrais acteurs. L. B.
Aladdin, de Guy Ritchie, sortie le 22 mai.
46
ALBUM
Rendez-vous
japonais
A u printemps, as-tu déjà
remarqué les jolies fleurs de
cerisier qui font leur apparition ?
Au Japon, Hanami est une
coutume qui consiste à admirer
ces fleurs nouvelles. À Tokyo,
© Les Jours heureux © 2019 Antoine Dole, Seng Soun Ratanavanh / Nobi Nobi !
la capitale, on pique-nique
en famille sous les arbres des
grands parcs. Ce bel album te
parle avec douceur du temps qui
passe, de la disparition d’un être
cher et du renouveau. Son texte,
écrit par un Français (l’auteur de
la BD Mortelle Adèle), est inspiré
des haïkus, de courts poèmes
de trois lignes. Laisse ces
sublimes images t’emporter…
tu es presque au Japon ! C. C.
Les Jours heureux, d’Antoine Dole
et Seng Soun Ratanavanh, Éd. Nobi Nobi.
raconte-moi l’Europe
Entre le 23 et le 26 mai vont se dérouler les élections européennes
dans les vingt-sept États membres de l’Union. En France, le dimanche
26 mai, les citoyens français de plus de 18 ans participeront à l’élection
des députés qui siégeront au Parlement européen, à Strasbourg,
BD dans l’est de la France, et qui les représenteront. Mais, c’est quoi
exactement l’Union européenne ? À quoi ça sert ? En quoi consiste
le travail de ces députés ? Et surtout, en quoi cela te concerne-t-il ?
Cette BD bien pratique va tout t’expliquer, et tu pourras même
accompagner tes parents au bureau de vote ! C. C.
L’Europe en BD, de Nathalie Loiseau et Nathalie Desforges,
Éd. Casterman.
47
Tes actus
Chez les Gaulois
avec Alix
Tu connais peut-être Alix, célèbre
héros de BD. Les aventures de ce
Gaulois, ami de Jules César, ont
déjà fait l’objet de trente-sept
albums ! Jusqu’à présent, on ne
BD
savait rien de son enfance. Cette
nouvelle série nous le présente
à 10 ans, en 58 av. J. C. Il est fils
d’un chef éduen (de l’actuelle
Bourgogne) et montre un grand
courage quand un complot
se trame contre son père. Cette
BD géniale te dévoile la civilisation
gauloise, telle que les récentes
découvertes archéologiques
15/02/2019 13:55
EXPO
Comment naît un dessin animé ?
« Traits animés », au musée de l’Illustration jeunesse de Moulins (03), jusqu’au 16 juin. Infos : musees.allier.fr
48
BD
Bon anniversaire !
PUBLI-COMMUNIQUÉ
AU CINÉMA LE 22 MAI
@STUBBYMOVIE
Le destin incroyable de Stubby, chien errant qui rejoignit les alliés lors de
la Grande Guerre. Par sa loyauté et sa bravoure, il conquit tous ceux qui
le côtoyaient, civils comme soldats. À son retour aux États-Unis, il reçut
plusieurs médailles et le titre de sergent.
JEU-CONCOURS
5X2 PLACES DE CINÉMA À GAGNER
Eurozoom te propose de gagner des places de cinéma. Pour cela, réponds à cette question :
Quel grade militaire Stubby a-t-il gagné pour son courage ?
DE
A Lieutenant B Sergent C Caporal L A VOIX
AVEC
RD
Envoie ta réponse avec ton nom, ton âge et tes coordonnées complètes à l’adresse GERA EU
DI
DEPAR
community@eurozoom.fr - Les 5 gagnants seront tirés au sort.
Actu
Le 10 mai est la Journée nationale des mémoires
de la traite, de l’esclavage et de leurs abolitions.
Histoires Vraies t’explique ce dont il est question.
50
Ton dossier personnage
ABRAHAM LINCOLN
LE COMBATTANT DE L’ESCLAVAGE
En 1863, ce grand président américain abolit l’esclavage
dans son pays. C’est une révolution !
Illustration : Erwan Fagès
1. Les représentants sont les personnes qui votent les lois. 2. Parlement composé des représentants et des sénateurs.
Son rôle est d’élaborer et de voter les lois. 3. Guerre qui oppose les habitants d’un même pays.
52
Chaîne et menottes « En donnant la liberté aux esclaves,
utilisées à l’époque
pour attacher
nous assurons celle des hommes libres. »
les esclaves. Abraham Lincoln, décembre 1862
L’esclavage,
c’est fini !
La victoire des
anti-esclavagistes
La guerre de Sécession dure quatre
ans et fait plus de 620 000 morts !
Elle se termine en 1865 par la victoire
des États du Nord. Ceux du Sud,
qui avaient fait sécession (déclaré
leur indépendance), sont forcés de
réintégrer le pays. Réélu président
le 8 novembre 1864, Lincoln rédige
et fait voter par la Chambre des
représentants une loi qui abolit
l’esclavage et donne le droit de vote Le travail des esclaves sur une plantation de canne
aux Noirs. C’est le 13e amendement4
AMB-MD Photography / Shutterstock
par exemple, les premières banques. pas vivant. John Wilkes Booth, un acteur
Il a rendu le service militaire obligatoire, et militant sudiste6, lui tire dessus dans
instauré l’impôt sur le revenu et permis sa loge. Lincoln meurt le lendemain. Il est
aux fermiers d’acheter leurs terres. le premier président américain assassiné…
4. Modification d’un texte de loi, approuvée par un vote des représentants du peuple. 5. Textes fondamentaux qui déterminent
la forme d’un gouvernement. 6. Personne favorable aux États du Sud durant la guerre de Sécession.
53
UnKenfant dans l’Histoire
Ta BD EDMOND ALBIUS
ET LA VANILLE BOURBON
Scénario : Pascale Poirier Illustrations : Emmanuel Cerisier
T
u connais le goût de la XVIIe siècle quand la France prend
vanille qui parfume nos possession de cette île volcanique
glaces et nos yaourts... inhabitée de l’océan Indien.
Sais-tu que c’est grâce à L’esclavage1 est mis en place. Les
un enfant nommé Edmond, que l’on colons français développent la
cultive la vanille en France, sur l’île culture du café et celle de la canne à
de la Réunion, anciennement « île sucre. Edmond naît en 1829, esclave
Bourbon » ? Tout commence au sur une plantation dans l’est de l’île...
1840 Océan
Indien
Emmanuel Cerisier, l’illustrateur de cette BD, a également illustré la BD « Oldaric à la Cour des Miracles » (Histoires
56 vraies n° 290), qui avait été créditée par erreur du nom de Laurent Colonnier. Nous nous en excusons auprès d’eux.
1. Voir page 63. 2. Champ de 1,3 hectare. 3. La pollinisation est le mode de reproduction des plantes
par le transfert du pollen. 4. Petit oiseau tropical. 5. Science qui étudie les végétaux. 57
6. C’est l’abeille mélipone, vivant au Mexique. 7. Polliniser, féconder une fleur pour qu’elle donne un fruit.
58
59
8. Organe reproducteur femelle, situé au centre de la fleur. Après la fécondation, il faudra environ huit mois
à la gousse de vanille pour pousser.
60
9. Bourbon est l’ancien nom de l’île de la Réunion. C’est le nom de la famille qui « régnait » lorsque les Français
en prirent possession en 1642.
61
10. Rendus libres. 11. Du latin alba, qui signifie de couleur blanche.
Fin
62
Edmond Albius vécut sur l’île de La Réunion. Pour mieux comprendre
Aujourd’hui, une statue le représente
et des écoles portent son nom...
Océan
Indien
10 M
JOU AI
CO RNÉE
QU’EST-CE QUE L’ESCLAVAGE ? MMÉMORAT
DE L’ABOLITI IVE
C’est un système de soumission et d’exploitation, basé sur le Code noir, DE L’ESCLAVAGON
EN FRANCE E
qui réduit l’homme à l’état de « meuble », propriété de son maître. VOIR P. 50
63
Le roi des menteurs
Merci pour vos mensonges
du printemps !
le a frappé
« Ce matin, une hirondel
…
à ma fenêtre et m’a dit
LE ROI
MARTIN … une formule magique me
permettant
ec elle
hirondelle pour partir av
de devenir moi aussi une
Bravo Martin ! faire le tour du monde. »
ci n (42)
Tu gagnes Léonard de Vin Martin, 9 ans, Montbriso
, qu i te rac onte
vu par une ado
s drô le)
la vie géniale (et trè
ant.
de ce grand artiste et sav
tion s
Ce livre est paru aux édi
Poulpe Fictions.
Globe -trotte r
Pratique Bavarde
Lucie, 7 ans, Saint-Brieuc (22)
64
… ‘‘Ici, j’ai vraiment très froid, l’Afrique, c’est trop chaud
pour moi. Aide-moi, trouvons un endroit, un joli nid
sous un toit. »
Noémie, 7 ans, Sigoyer (05)
Invente la suite
de ce mensonge !
« Ba rb e- N oi re
le p ir a te es t
ve n u en cl a ss e
et .. . »
Chanceuse
… ‘‘Je reviens demain et je t’apporte une machine
à voyager dans le temps !’’ »
Anouk, 7 ans, Moutiers-Saint-Jean (21)
Rockeuse
métropolitaine où nous pourrons t’envoyer
ton cadeau dans un délai de deux mois.
65
Solutions des jeux
Le mois prochain PAGES 38-39
L’atelier de Léonard
Les inventions (à lire
dans un miroir) : l’arbalète,
la bicyclette, la catapulte,
la bouée de sauvetage.
Les rébus
Un enfant dans l’Histoire Léonard : « Souriez » (souris/
haie) Le modèle : « Ça fait
Illustration : Claude Cachin
PRISONNIERS DE
BARBE-NOIRE !
Illustration : Patrick Deubelbeiss
Histoires vraies est édité par FLEURUS PRESSE SAS, société par actions simplifiée au capital de 500 000 € – 2, Villa de Lourcine, 75014 Paris. Actionnaire : UNIQUE HERITAGE MEDIA. Comité de
direction : Emmanuel Mounier (Président et directeur de la publication), Alexandrine de Charon (Directrice administrative et financière), Julien Beytout (Directeur commercial et Business development),
Juliette Salin (Directrice des rédactions). Gestion des ventes au numéro (réservé aux dépositaires et aux marchands de journaux) : Destination Média, tél. : 01 56 82 12 06. Distribution : MLP.
www.fleuruspresse.fr – Rédaction : Rédactrice en chef : Valérie Chevereau (v.chevereau@fleuruspresse.com ) – Rédactrice graphiste : Séverine Soury (s.soury@fleuruspresse.com) – e-mail Histoires
vraies : courrier.hv@fleuruspresse.com – Ont collaboré à ce numéro : Vincent Béclin (secrétaire de rédaction) – Béatrice Bon (iconographe) – Frédéric Niel (Roman historique) – Vanessa Rubio
(pages docs) – Marie-Noëlle Pichard (Illustrations Roman historique et couverture) – Éric Meurice (Illustrations pages docs) – Fabienne Moreau (Illustrations jeux) – Laurène Bertelle,
Charline Cœuillas, Sonia Déchamps, Mathilde Giard, Laurent Mélikian, Louise Pluyaud, Laure Salamon (Actus) – Pascale Poirier (Scénario BD “Un enfant dans l’Histoire”) – Emmanuel
Cerisier (Illustrations BD “Un enfant dans l’Histoire”) – Florence Pierron (texte Dossier Personnage) – Erwan Fagès (illustration Dossier Personnage P. 51) – Philippe Malausséna
(Illustrations humour et BD P. 54). Publicité : UNIQUE HERITAGE MEDIA. Directrice de publicité : Nathalie Demougeot, 01 56 79 36 53 (n.demougeot@fleuruspresse.com) –
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0 %. Certification : PEFC 100 %. « Eutrophisation » ou « Impact sur l’eau » : Ptot 0,018 kg/tonne. Conditionnement : BRC, ZI du Bois de l’épine, 10 avenue du Front-Populaire, 91130
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APPRENDS DES LANGUES
TOUT EN T’AMUSANT !