Prolongement possible
a, d, m et M sont quatre entiers naturels non nuls donnés et tels que d < a et m < M.
Déterminer toutes les valeurs possibles que peut prendre un entier naturel b ∈ Jm, M K et tel
que P GCD(a, b) = d
Commentaires : Face à un exercice pareil, on (enseignant ou élève) est tenté de s’aider
d’une calculatrice ou d’un logiciel approprié au calcul.
Parmi les idées de résolution possibles, on peut citer :
1
Nous avons évité de donner à cet exercice un habillage particulier pour ne pas faire perdre de vue notre
objectif essentiel (vulgarisation de l’utilisation de certains logiciels et les T.I.C.E en général) au lecteur
1
D’autre part on a :
400 ≤ b ≤ 500
100 125
≤ bp ≤ =⇒ bp ∈ J34, 41K et bp ∧ 20 = 1
3 3
34 ≤ bp ≤ 41
http://mongeogebra.com/ggbg/2019/02/23/exercicearithboitoutils/
Introduction
Au cours de son travail quotidien (préparation d’une leçon, d’une activité d’évaluation, . . . ),
un enseignant, et même un élève, peut éprouver le besoin de vérifier un calcul ou trouver
des valeurs numériques qui conviennent le mieux possible à ses objectifs.
Les outils utilisés en mathématiques varient d’un thème à un autre. Dans ce document et en
rapport avec le thème ”Arithmétique”, nous proposons des commandes propres au logiciel
GeoGebra et des programmes que nous avons réalisés avec ce logiciel et nous illustrons le
mode d’emploi de ces outils via des exemples.
Il est à noter que ces outils peuvent aider à traiter la partie ”Arithmétique” des pro-
grammes de tous les niveaux (collège et lycée).
2
1.1 N.B :
• Pour pour les figures animées, le lecteur est mené vers notre blog personnel
GeoGebra à Gabès :http://mongeogebra.com/ggbg/. Ces fichiers sont télé versés
dans GeoGebraTube : https://www.geogebra.org/u/hedi.
2 Division euclidienne
3
2.2 À l’ère actuelle
Effectuer la division euclidienne de 74 par 8, c’est écrire que 74 = 8 × 9 + 2 après s’être
assuré que 2 < 8.
Plus généralement, Effectuer la division euclidienne de a par b 6= 0, c’est trouver deux entiers
q et r tels que a = b.q + r après avoir vérifié que r < b.
3 4
Résultat visé Commande Exemple et Résultat
Nombre de diviseurs Diviseurs(<Nombre>) Diviseurs(35)
5
de n
Liste des diviseurs ListeDiviseurs( <Nombre>) ListeDiviseurs(12)
de n
Liste des diviseurs Inter(<Liste>,<Liste>)6 Inter(a,b)
communs à m et n
Quotient d’une division Quotient(<Dividende>,<Diviseur>) q=Quotient( 4578, 173)
euclidienne
Reste d’une division Reste(<Dividende>,<Diviseur>)7 r=Reste(4578, 173)
euclidienne
Quotient et reste d’une Division(<Dividende>,<Diviseur>) Division(35,8)
5
n ∈ N∗
6
cette même commande peut être utilisée pour déterminer les premiers multiples communs à 2 entiers
7
On peut déterminer le reste d’une division euclidienne avec la commande
”Elément[Division(<Dividende>, <Diviseur>),Position]” qu’il faut faire appel.
4
Table 1: Liste des commandes utiles(suite).
division euclidienne
8
PGCD de 2 nombres PGCD( <Nombre>,<Nombre> )9 g=PGCD(574,1230)
m modulo n
12
Liste de k + 1 premiers Séquence(n.i, i, 0, k) Séquence(7i, i, 0, 5)
5
3.1 Remarques
Remarque 1 : Dans le tableau ci-dessus, n désigne un entier strictement positif
Remarque 2 : Les commandes sont à écrire dans la zone ”Saisie”
Remarque 3 : Les résultats s’affichent dans la fenêtre ”Algèbre”
Remarque 4 : Pour déterminer le PGCD de plus que deux nombres, c’est plutôt à la
commande ”PGCD(<Liste Nombres>)” qu’il faut faire appel.
Remarque 5 : D’autres méthodes de calcul du PGCD sont présentées dans la suite de ce
document
Remarque 6 : la commande ”Facteurs(<Nombre>)” retourne une matrice de 2 colonnes.
La première est la liste des facteurs premiers et la deuxième est la liste de leurs exposants
Remarque 7 : la commande ”EstPremier(n)” retourne ”true” si n est premier et ”false”
si n ne l’est pas (variable booléenne)
Remarque 8 : la commande ”Séquence(nxi, i, 0, k)” retourne tous les multiples de n :
nxi où i varir de de 0 à k
Remarque 9 : la commande ”Inter(<Liste>,<Liste>)” peut aussi être utilisée pour
déterminer les premiers multiples communs à 2 entiers
Remarque 10 : On peut déterminer le reste d’une division euclidienne avec la commande
”Elément[Division(<Dividende>, <Diviseur>),Position] et où on remplacera ”Position” par
le nombre ”2”
Remarque 11 : D’autres méthodes de calcul du PPCM sont présentées dans la suite de
ce document
Remarque 12 : Pour déterminer le PPCM de plus que deux nombres, c’est plutôt à la
commande ”PPCM(<Liste Nombres>)” qu’il faut faire appel.
6
L’algorithme décompose ce rectangle en carrés, de plus en plus petits, par divisions eucli-
diennes successives, de la longueur par la largeur, puis de la largeur par le reste, jusqu’à
un reste nul. Par exemple, Dans le rectangle de dimensions L = 44 par l = 12 représenté
ci-dessous, on prend un carré de côté 12 mais il reste un rectangle de côtés 32 et 12, dans
lequel on peut encore considérer deux carrés de côté 12 mais il reste un rectangle de côtés
12 et 8, duquel on prend un carré de côté 8 mais il reste un rectangle de côtés 8 et 4, que
l’on peut carreler entièrement de 2 carrés de côté 4. Les carrés précédents de côté 12 ou 8
peuvent aussi se carreler en carrés de côté 4.
Ainsi, le rectangle de départ (44 × 12) peut se carreler en carrés de côté 4. Il n’existe pas de
carré plus grand permettant un tel carrelage.
7
4.4.2 Méthode 2 : le plus grand élément de l’intersection des ensembles des
diviseurs
Étapes à suivre
(c) La commande ”Inter( <Liste>, <Liste>)” pour déterminer la Liste de diviseurs com-
muns de 574 et 1230 : Dc
(d) La commande ”Max(<Liste>)” pour déterminer le plus grand élément d’une liste
numérique. Dans notre cas, M ax(Dc ) donne le plus grand commun diviseur de 574 et
1230 : 82
Cette méthode consiste à reprendre les étapes (a), (b) et (c) de la méthode 2 précédente
et à remplacer dans son étape (d) la commande ”Max(<Liste>)” par la commande
”Liste(-1)” qui donne le dernier élément d’une liste. En appliquant cette commande
à la liste ordonnée (dans le sens croissant) de diviseurs communs à 2 entiers elle nous
retournera leur PGCD. Exemple : Si Dc est la liste ordonnée de diviseurs communs à
574 et 1230, et d = Dc (−1), GeoGebra affichera d = 82
Étapes à suivre
8
(c) On calculera le produit des facteurs communs aux deux décompositions chacun d’eux
étant affecté de son plus petit exposant
Étapes à suivre
(b) La commande ”Reste(1230 , 574)” pour déterminer le reste r de cette même division
(c) réitérer les deux étapes précédentes en prenant pour k ème dividende le (k−1)ème diviseur
et pour k ème diviseur le (k − 1)ème reste jusqu’à l’obtention d’un reste nul.
(d) Le PGCD cherché est le dernier reste non nul dans cette suite de divisions euclidiennes.
https://youtu.be/ErYmtH3xl7Q
http://mongeogebra.com/ggbg/2019/01/27/euclideavectableurpgcd/
https://www.youtube.com/watch?v=kuVWfzD7F00
9
6.2 Méthode 2 : le 2ème élément de l’intersection des ensembles
des multiples inférieurs (au sens large) au produit de 2 nom-
bres concernés
Étapes à suivre
(c) La commande ”Inter( M74 , M56 )” pour déterminer la Liste des multiples communs à
74 et 56 : Mc
(d) La commande ”Elément(< Liste >, < Position >)” pour déterminer l’élément d’une
liste donnée qui se trouve à la position dont on fixera le numéro. Dans notre cas,
”Elément(Mc , 2) donne le 2ème élément de la ”liste ” des multiples communs à nos 2
nombres, c’est le plus petit commun multiple de 74 et 56 : 2072
Cette méthode consiste à reprendre les étapes (a), (b) et (c) de la méthode 2 précédente
et à remplacer dans son étape (d) la commande ”Max(<Liste>)” par la commande
”Liste(2)” qui donne le 2ème élément d’une liste. En appliquant cette commande à
la liste ordonnée (dans le sens croissant) des multiples communs à 2 entiers elle nous
retournera leur PPCM. Exemple : Si Mc est la liste ordonnée des multiples communs
à 74 et 56, et m = Mc (2), GeoGebra affichera m = 2072
6.3.1 Méthode 4 : le produit des facteurs qui interviennent dans les décompositions
de 2 nombres en facteurs premiers
Étapes à suivre
10
(a) La commande ”Facteurs(74)” pour déterminer la décomposition de 74
(c) On calculera le produit de tous les facteurs de deux décompositions chacun d’eux étant
pris une seule fois affecté de son plus grand exposant (c’est à faire ”manuellement” dans
la zone de saisie)
6.3.2 Méthode 5
Étapes à suivre
7.1 Rappel
a et n étant deux entiers naturels donnés avec n ≥ 2. Si a et n sont premiers entre eux alors
il existe un seul entier u ∈ {0, 1, 2, . . . , n − 2, n − 1} tel que a × u = 1, u est appelé l’inverse
de a modulo n.
https://youtu.be/aKf9A-0bKeU
http://mongeogebra.com/ggbg/2019/02/05/tablcongrinversmodn/
11
• Un exemple : Résoudre dans Z, l’équation (E) : 43x ≡ 1 (13)
Ainsi la solution x0 ∈ {0, 1, 2, . . . , 11, 12} est l’inverse de 43 modulo 13. D’après le
fichier .ggb ce cette section, x0 = 10
alors SZ = 10 + 13k, k ∈ Z
• Une vidéo :
https://youtu.be/3NpVarLxC9o
http://mongeogebra.com/ggbg/2019/02/02/identbezoutsolutionpartic/
• Un exemple :
12
9 Solution particulière d’une équation diophantienne
On appelle équation diophantienne du 1er degré toute équation (E) du type : ax + by = c où
a, b et c sont trois entiers relatifs donnés et x et y sont les inconnues (sont aussi des relatifs).
Une telle équation possède au moins une solution si et seulement si P GCD(a, b) divise c.
Exemple : (E) : 44x + 12y = 20. On a P GCD(44, 12) = 4 divise 20 alors (E) possède au
moins une solution.
Méthode 1 : Une solution apparente Dans certaines situations, aucun calcul n’est
nécessaire, on peut trouver une solution mentalement.
Exemple : on vérifie que (3, −2) est une solution particulière de (E) : 5x + 7y = 1
13
Méthode 2 : Algorithme d’Euclide à écriture des restes pas à pas
44 = 12 × 3 + 8 =⇒ 8 = 44 − 12 × 3 (2)
12 = 8 × 1 + 4 =⇒ 4 = 12 − 8 × 1 (1)
8=4×2+0
d’après (1) : 4 = 12 − 8 (4 = 44 ∧ 12)
d’après (2) : 4 = 12 − [44 − 12 × 3]
4 = −44 + 12 × 4
20 = 44 × (−5) + 12 × 20 (on a multiplié les 2 membres par 5)
Par suite, le couple (−4, 20) est une solution particulière de (E) dans Z × Z
⇐⇒ (E 0 ) : 11x + 3y = 5
14
Voir le sous-paragraphe 8.2 ci-dessus avec a ∧ b = 1:
http://mongeogebra.com/ggbg/2019/02/02/identbezoutsolutionpartic/
⇐⇒ 11 × (−1) + 3 × 4 = 1
⇐⇒ 11 × (−5) + 3 × 20 = 5
alors le couple (−5, 20) vérifie (E’) par suite c’est une solution particulière de (E).
(E 0 ) ⇐⇒ 3y = 5 − 11x
⇐⇒ 3y ≡ 5 (11)
donc y = 11k + 9 avec k ∈ Z et par suite (en remplaçant dans (E’)), on aura x = −3k − 2
alors tout couple du type (−3k − 2, 11k + 9) où k ∈ Z est une solution particulière de (E’)
donc de (E).
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