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Chapitre 1
Sommaire
1.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.1 Lois de compositions internes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.1.2 Propriétés des lois de composition internes . . . . . . . . . . . 7
1.2 Groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.1 Définitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.2.2 Sous-groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
1.2.3 Homomorphismes de groupes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1.2.4 Ordre d’un groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
1.2.5 Groupe-quotient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1.2.6 Groupes symétriques : Sn . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
1.3 Anneaux -Corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.3.1 Définitions et exemples . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
1.3.2 Eléments particuliers d’un anneau . . . . . . . . . . . . . . . 23
1.3.3 Anneaux intègres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
1.3.4 Sous-anneaux et idéaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
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1.3.5 Homomorphismes d’anneaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
1.3.6 Corps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
1.1 Généralités
Notation 1.1.1
• : E × E −→ E
(x, y) 7−→ x • y
? : E × E −→ E
(x, y) 7−→ x ? y
⊥: E × E −→ E
(x, y) 7−→ x ⊥ y
Exemple 1.1.1 1. Dans N, le pgcd et le ppcm sont des lois de composition internes.
En effet,
pgcd : N × N −→ N
(m, n) 7−→ pgcd(m, n)
ppcm : N × N −→ N
(m, n) 7−→ ppcm(m, n)
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1.1. GÉNÉRALITÉS
+ : Z × Z −→ Z
(m, n) 7−→ m + n
× : Z × Z −→ Z
(m, n) 7−→ m × n
∪ : P × P −→ P
(A, B) 7−→ A ∪ B
∩ : P × P −→ P
(A, B) 7−→ A ∩ B
◦ : E × E −→ E
(f, g) 7−→ g ◦ f
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
3.1.2.2 Commutativité
La loi ∗ est commutative si et seulement si x ? y = y ? x, ∀(x, y) ∈ E 2 .
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1.2. GROUPES
3.1.2.5 Distributivité
Soient ? et ⊥ deux lois de composition internes sur E. On dit que la loi ? est distributive
par rapport à la loi ⊥, si pour tous (x, y, z) ∈ E 3 , on a :
x ? (y ⊥ z) = (x ? y) ⊥ (x ⊥ z) et (y ⊥ z) ? x = (y ? x) ⊥ (z ? x)
1.2 Groupes
Remarque 1.2.1 1. Si + est la loi du groupe G, lélément neutre est noté 0. Dans
ce cas, l’élément symétrique x’ est noté -x, pour tout x ∈ G.
2. Si × est la loi de G, alors l’élément neutre est noté 1, et l’élément symétrique
d’un élément x, est noté x−1 .
3. Si (G, ·) est un groupe, on notera le symétrique d’un élément x de G par x−1 .
Exemple 1.2.1 1. (Z, +), (Q, +), (R, +), (C, +), (Z/nZ, +) sont des groupes abéliens
pour l’addition.
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
2. (Q∗ , ×), (R∗ , ×), (C∗ , ×), ({−1, 1}, ×) sont des groupes abéliens.
3. Soit E une ensemble quelconque. (S(E), ◦) est un groupe, non nécessairement
commutatif. En particulier, si E = {1, 2, ..., n}. Dans ce cas, S(E) se note Sn ,
soit (Sn , ◦), et s’appelle le groupe des permutations d’ordre n.
Sn a n! éléments. Pour n = 3, S3 a 6 éléments. S3 = {Id, σ1 , σ2 , σ3 , σ4 , σ5 }
! !
1 2 3 1 2 3
Id = σ1 =
1 2 3 2 1 3
! !
1 2 3 1 2 3
σ2 = σ3 =
1 3 2 3 2 1
! !
1 2 3 1 2 3
σ4 = σ5 =
2 3 1 3 1 2
Le lecteur pourra compléter le tableau suivant :
y
◦ Id σ1 σ2 σ3 σ4 σ5
Id Id σ1 σ2 σ3 σ4 σ5
σ1
σ2
σ3
σ4
σ5
4. (Rn , +) est un groupe abélien.
1.2.2 Sous-groupes
Définition 1.2.2 Soit (G, ?) un groupe et H une partie de G. On dit que H est un
sous-groupe de G si :
1. ∀(x, y) ∈ H 2 , x ∗ y ∈ H. On dit que H est stable par la loi ∗.
2. ∀x ∈ H, x−1 ∈ H.
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1.2. GROUPES
2. Si (G, ?) est un groupe d’élément neutre e ; alors une partie H de G est un sous-
groupe si et seulement si e ∈ H et ∀(x, y) ∈ H 2 , x ∗ y −1 ∈ H.
Exemple 1.2.2 1. Soit (G, ?) un groupe d’élément neutre e. Alors, {e} et G sont
des sous-groupes de G.
2. Z et Q sont des sous-groupes de (R, +).
3. H = {z ∈ C∗ /|z| = 1} est un sous-groupe de (C∗ , ?).
En effet, on a : 1 ∈ H, H 6= ∅. Soient z, z 0 ∈ H.z · z 0−1 ∈ H. Car |z| = 1, |z 0 | = 1,
|z · z 0−1 | = |z| · |z 0−1 | = |z| × 1
|z 0 |
= 1.
4. Un = {z ∈ C∗ : z n = 1} est un sous-groupe de (C∗ , ?).
5. Les sous-groupes de (Z, +) sont de la forme nZ, n ∈ N.
Proposition 1.2.1 Soit (G, ?) un groupe d’élément neutre e, et soit (Hi )i∈I une famille
T
quelconque de sous-groupe, alors i∈I Hi est un sous-groupe de G.
T
Preuve. Posons H = i∈I Hi .
T
On a e ∈ Hi , ∀i ∈ I, car Hi est un sous-groupe de G. Comme e ∈ Hi , e ∈ i∈I Hi , donc
e ∈ H. Soit (x, y) ∈ H 2 , x ∈ H ⇒ ∀i ∈ I, x ∈ HI , y ∈ H ⇒ ∀i ∈ I, y ∈ HI . Donc,
x ∗ y −1 ∈ HI , ∀i ∈ I. Ainsi, x ∗ y −1 ∈ H. D’où le résultat : H est une sous-groupe de G.
Preuve.
1. Il suffit de prendre H1 = 8Z et H2 = 3Z, deux sous-groupes de (Z, +). H1 ∪ H2 =
8Z ∪ 3Z n’est pas un sous-groupe de (Z, +). En effet, 8 ∈ 8Z et 3 ∈ 3Z ; mais
8 + 3 = 11 6∈ 8Z ∪ 3Z .
2. Laisser au soin de l’étudiant.
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
Définition 1.2.3 Soit A une partie non vide de G, un groupe muni de la loi ?. On
appelle sous-groupe engendré par A le plus petit sous-groupe de G contenant A. On le
note < A >.
1. H1 ? H1 = H1 .
Preuve. (Homework).
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1.2. GROUPES
f : (G, ?) −→ (G0 , ⊥)
x 7−→ f (x)
Exemple 1.2.4 1.
f : (C, +) −→ (C, ×)
z 7−→ f (z) = ez
g : (R∗+ , ×) −→ (R, +)
x 7−→ g(x) = lnx
est un homomorphisme (i(σ) est le nombre d’inversion de σ). h(σ) est la signature
de σ .
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
Exemple 1.2.5 1. (R, +) est un groupe abélien. De même, (R, ?) est un groupe
p
abélien avec x ? y = 3 x3 + y 3 Vérifions que (R, +) et (R, ?) sont isomorphes.
Soit
g : (R, ?) −→ (R, +)
t 7−→ g(x) = t3
√
Soient (a, b) ∈ R2 . f (a ? b) = ( 3 a3 + b3 )3 = a3 + b3 = f (a) + f (b). Donc f est
homomorphisme de groupe. D’où le résultat.
Soit y ∈ R tel que
f (x) = y ⇒ x3 = y
√
⇒ x = 3 y.
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1.2. GROUPES
Preuve.
1. On a : f (e) = f (e ? e) = f (e)⊥f (e). En composant par (f (e))−1 à droite, on
a f (e)⊥(f (e))−1 = f (e)⊥(f (e)⊥(f (e))−1 ), qui implique e0 = f (e)⊥e0 , d’où le
résultat : e0 = f (e), donc e ∈ Ker(f ) ; Montrons que x ? y −1 ∈ Ker(f ), ∀x, y ∈
Ker(f ).
f (x ? y −1 ) = f (x)⊥f (y −1 )
= f (x)⊥[f (y)]−1
= e0 ⊥e−1 (car f (x) = e0 = f (y))
= e0 (car e0−1 = e)
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
Remarque 1.2.5 L’ordre d’un groupe G est le plus petit entier n tel que ∀x ∈ G, xn =
e, avec xn = x ? x ? ... ? x, (si la loi du groupe est notée ?).
Exemple 1.2.6 1. Soit (G, ×) un groupe, avec G = {−1; 1}, on a : o(G) = 2, i.e ,
∀x ∈ G, x2 = 1.
2. (Sn , ◦) le groupe des permutations, on a o(Sn ) = n!.
3. Soit (K, · ) le groupe d’ordre 4 appelé groupe de Klein. K = {e, a, b, c}. On a :
a2 = e; b2 = e; c2 = e; a· b = b· a = c; a· c = c· a = b; b· c = c· b = a.
y
◦ e a b c
e e a b c
a a e c b
b b c e a
c c b a e
Remarque 1.2.6 On dit qu’un groupe G est fini si son cardinal est fini.
1.2.5 Groupe-quotient
Soit (G, · ) un groupe d’élément neutre.
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1.2. GROUPES
Preuve.
1. Montrons que R est une relation d’équivalence sur G.
(a) Réflexibilité
Soit x ∈ G, on a x−1 · x = e ∈ H, i.e x−1 · x ∈ H, d’où xRx. Donc < est
réflexive.
(b) Symétrie
Soient (x, y) ∈ G : xRy
xRy ⇒ x−1 · y ∈ H
⇒ (x−1 · y)−1 ∈ H
⇒ y −1 · (x−1 )−1 ∈ H
⇒ y −1 · x ∈ H
⇒ yRx
⇒ R est symtrique.
(c) Transitivité
Soient (x, y, z) ∈ G3 : xRy et yRz. xRy ⇐⇒ x−1 · y ∈ H et yRz ⇐⇒
y −1 · z ∈ H.
Par conséquent, R est une relation d’équivalence, d’après tout ce qui précède.
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
x = {y ∈ G/xRy}
= {y ∈ G/x−1 · y ∈ H}
= {y ∈ G/x· x−1 · y ∈ x· H}
= {y ∈ G/y ∈ x· H}
= x· H
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1.2. GROUPES
Exemple 1.2.7 1. Dans un groupe abélien, tous les sous-groupes sont invariants.
2. Dans (Z, +), tous les sous-groupes sont invariants (on rappelle que tous les sous-
groupes ici sont de la forme pZ : p > 0.
Exemple 1.2.8 1. (Z, +) est un groupe abélien. Soit p > 0, H = pZ est un sous-
groupe de Z. xRy ⇐⇒ x + y −1 ∈ H ⇐⇒ x − y ∈ pZ R est une relation d’équiva-
lence sur Z. Z/R = Z/pZ = {0̄, 1̄, 2̄, ..., p − 1} (Z/pZ, +) est un groupe abélien.
Cas particulier de Z/6Z = {0̄, 1̄, 2̄, 3̄, 4̄, 5̄}.
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
y
+ 0̄ 1̄ 2̄ 3̄ 4̄ 5̄
0̄ 0̄ 1̄ 2̄ 3̄ 4̄ 5̄
1̄ 1̄ 2̄ 3̄ 4̄ 5̄ 0̄
2̄ 2̄ 3̄ 4̄ 5̄ 0̄ 1̄
3̄ 3̄ 4̄ 5̄ 0̄ 1̄ 2̄
4̄ 4̄ 5̄ 0̄ 1̄ 2̄ 3̄
5̄ 5̄ 0̄ 1̄ 2̄ 3̄ 4̄
2. An , l’ensemble des permutations paires est un sous-groupe invariant de Sn . En
effet,
ε : Sn −→ {−1; 1}
σ 7−→ ε(σ) = (−1)i(σ)
Ker(ε) = {σ ∈ Sn : ε(σ) = 1} = An . (Sn /An , ◦) est un groupe appelé groupe-
quotient de Sn par An , avec Sn /An = {σ̄/σ ∈ Sn }. Si σ est une permutation
paire, et σ 0 une permutation impaire, on a : Sn /An = {σ̄, σ̄ 0 }, o(Sn /An ) = 2
o(Sn ) n!
et o(An ) = 2
= 2
. D’où l’ordre de l’ensemble des permutations paires est
n!
2
= Card(An ).
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1.2. GROUPES
3.2.6.2 Support
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
Remarque 1.2.12 Si σ est une transposition, alors il existe α1 , α2 ∈ {1, 2, 3, ..., n} tels
que σ = (α1 , α2 ).
!
1 2 3
Exemple 1.2.13 Dans le groupe (S3 , ◦), σ1 = = (1, 3) est une transpo-
3 2 1
sition de longueur 2 .
Exemple 1.2.15
!
1 2 3 4 5 6
σ =
3 5 4 6 2 1
= (1, 3, 4, 6) ◦ (2, 5)
= (1, 3) ◦ (3, 4) ◦ (2, 5)
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1.3. ANNEAUX -CORPS
Définition 1.2.16 Soit σ ∈ Sn et (i, j) ∈ N. On dit que σ réalise une inversion entre
i et j si pour i ≤ j on a : σ(i) ≥ σ(j). On note i(σ) le nombre d’inversion de σ .
!
1 2 3 4 5 6 7 8 9
Exemple 1.2.16 On pose σ = = (1, 4, 7, 8) ◦ (2, 6, 5) ◦ (3, 9).
4 6 9 7 2 5 8 1 3 | {z } | {z } | {z }
σ1 σ2 σ3
o(σ) = ppcm(o(σ1 ), o(σ2 ), o(σ3 )) = ppcm(4, 3, 2) = 12.
Par ailleurs, 2012 = 12 × 167 + 8, donc
σ 2012 = σ 8
= (σ14 )2 ◦ (σ23 )2 ◦ σ22 ◦ (σ32 )4
= σ22
= (2, 5, 6)
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
Exemple 1.3.1 (Z, +, ×), (Q, +, ×), (R, +, ×), (C, +, ×), (Z/pZ, +, ×) sont des an-
neaux commutatifs unitaires.
1. ∀x ∈ A, x· 0A = 0A · x = 0A .
3. ∀x ∈ A, x0 = 1A , et , xn = x· xn−1 .
1. Elément inversible
Un élément a ∈ A est inversible s’il existe a0 ∈ A tel que a· a0 = a0 · a = 1A . Notons
a0 = a−1 est appelé inverse de a.
2. Elément nilpotent
Un élément a est dit nilpotent dans A s’il existe n ∈ N∗ tel que an = 0.
3
Exemple 1.3.2 Soit Z/8Z. 2 = 8 = 0, donc 2 et nilpotent d’indice 3 dans
(Z/8Z, +, · ).
3. Diviseur de zéro
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1.3. ANNEAUX -CORPS
Exemple 1.3.4 1. (Z, +, ×), (Q, +, ×), (R, +, ×), (C, +, ×), (Z/pZ, +, ×), p pre-
mier sont des anneaux intègres.
2. L’anneau (R2 , +, · ) avec : (x, y) + (x0 , y 0 ) = (x + x0 , y + y 0 )
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CHAPITRE 1. STRUCTURES ALGÉBRIQUES : GROUPES -ANNEAUX - CORPS
Exemple 1.3.7 Dans (Z, +, ×) tous les idéaux sont principaux, car ils sont de la forme
pZ =< p >.
Définition 1.3.7 Soit (A, +, · un anneau commutatif. Un idéal bilatère P de A est dit
premier si ∀a, b ∈ A, a· b ∈ P ⇒ a ∈ P ou b ∈ P .
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1.3. ANNEAUX -CORPS
Définition 1.3.8 Soit (A, +, · un anneau. Un idéal bilatère M est dit maximal si M 6=
A et pour J idéal de A, si M ⊂ J, alors J = M ou J = A.
1.3.6 Corps
Définition 1.3.9 Soit K un ensemble muni de deux lois de composition internes + et
·. On dit que (K, +, ×) est un corps si :
1. (K, +, ×) est un anneau unitaire ;
2. Tout élément non nul de K est inversible, i.e ∀x ∈ K∗ , ∃x0 ∈ K∗ tel que x· x0 =
x0 · x = 1K .
Si de plus, la loi · est commutative, alors (K, +, ×) est un corps commutatif.
Exemple 1.3.10 1. (Q, +, ×), (R, +, ×), (C, +, ×), (Z/pZ, +, ×), p premier sont
des corps commutatifs.
2. (Z, +, ×) n’est pas un corps commutatif car 2 n’est pas un élément inversible.
√ √
3. De même, Q[ 2] = {a + b 2 : a, b ∈ Q} est un corps commutatif.
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