Introduction aux bases de données

Mme Ba Aminata Ngom

Université Cheikh Anta Diop

(U. C.A.D)
Faculté des Sciences et Techniques
(F. S. T.)
Département de Mathématiques et Informatique
(D. M. I.)
Laboratoire d’Algèbre de Cryptologie de Géométrie Algèbrique et Applications
(L. A. C. G. A. A.)

January 19, 2021

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 Table des matières

1 Introduction
2 Présentation générale
3 Modéle de données
4 Le modèle entité-association (E/A)
5 Typologie des associations
6 Association réflexive / n-aire
7 Entités fortes / faibles
8 Généralisation, spécialisation
9 Conclusion

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 Introduction

Un système de gestion de base de données (SGBD) est un ensemble

de programmes permettant à plusieurs utilisateurs d’accéder à un
ensemble de données volumineux.

Il doit être efficace et assurer la sécurité des données. Il doit aussi

permettre aux utilisateurs de développer des applications manipulant
ces données, mais aussi d’interroger ces dernières de manière ad hoc
(non prédéfinie) et si possible déclarative.

Ils sont utilisés pour de nombreuses applications informatiques,

notamment les guichets automatiques bancaires, les logiciels de
réservation, les bibliothèques numériques, les logiciels d’inventaire, les
blogs et sites web.

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 Présentation générale

Motivation du SGBD ?
Le développement d’une application sans SGBD pose de nombreux
problèmes car les programmes d’application sont directement écrits au
dessus du système de gestion de fichiers ce qui entrainerai:

1 Redondance: même données stockées sur plusieurs fichiers

2 Difficulté d’accés aux données

3 Manque de sécurité: données publique

4 Gestion de l’intégrité: absence de contrôle des données

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 Présentation générale

Définitions
1 Données: Représentation d’une information dans un programme.
2 Fichier: Une collection, un ensemble de données numériques
réunies sous un même nom, enregistrées sur un support de
stockage permanent, appelé mémoire de masse ( disque
dur,cédérom etc) et manipulées comme une unité.
3 Base de données: Une base de données est un conteneur
stockant des données telles que des chiffres, des dates ou des
mots, pouvant être retraités par des moyens informatiques pour
produire une information.

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 Présentation générale

Niveaux de données
On distingue trois niveaux à un SGBD:
1 Le niveau physique (le système de gestion de fichier) qui
correspond à l’organisation et le stockage physique des données,
2 Le niveau conceptuel (SGBD interne) qui gère les données
stockées dans les fichiers, les liens existants entre ces données.
C’est un niveau conceptuel qui permet de décrire les données,
leurs propriétés et comment y accéder.
3 Le niveau vue (SGBD externe) qui définit la mise en forme et la
présentation des données aux programmes et aux utilisateurs
ayant accès à la base de données.

NB: Cette décomposition en couche permet d’avoir une indépendance

entre les données et les traitements.

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 Présentation générale

Propriétes
De manière générale, un SGBD doit avoir les caractéristiques
suivantes :
1 Indépendance physique
2 Indépendance logique
3 Maniabilité
4 Rapidité des accès
5 Limiter les redondances
6 Vérification de l’intégrité
7 partageabilité des données
8 Sécurité des données

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Architecture

Figure: Architecture SGBD

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 Modéle de données

Modéle de données
C’est un concept qui permet de décrire les données, les liens entre les
données, la sémantique et les contrainte d’intégrité sur ces dernières.
On distingue :
1 Le modèle conceptuel: qui permet de décrire de façon formelle
les données qui seront utilisées par le système d’information
(Conception).
2 Le Modèle logique: qui permet de décrire la structure de
données utilisée sans faire référence à un langage de
programmation (conception et du développement).
3 Modèle physique: qui consiste à implanter une base de données
dans un SGBDR.

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 Le modèle entité-association (E/A)

Plus connu sous le nom de modèle conceptuel, il sert de base à de

nombreux méthodes de conception. on distingue trois concepts:

1 Entité
2 Association
3 Attribut

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 Le modèle entité-association (E/A)

Entité
Une entité : est un objet, un événement, un lieu, une personne, une
chose, identifiable sans ambiguïté.

Exemple: le cours de mathématiques de L3 est une entité décrit par

les propriétés matière = mathématiques, niveau = L3

Classe d’entités : c’est un regroupement d’entités de même nature.

Elle est identifiée par un nom et par une liste de propriétés.

Exemple: le cours de mathématiques de L3 et le cours de physique

de L1 sont deux entités appartenant à la classe d’entités cours ayant
pour propriétés matière et niveau.

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 Le modèle entité-association (E/A)

association
Une association: C’est un lien entre 2 ou plusieurs entités
Exemple: Le professeur Albert Dupont donne le cours de
mathématique du jeudi après midi. L’entité professeur Albert Dupont
est donc associée à l’entité cours de mathématique du jeudi matin

Classe d’association: C’est un lien entre 2 ou plusieurs classes

d’entités. Elle est identifiée par nom (qui correspond souvent à un
verbe) et possède une liste de propriétés.
Exemple: Jouer (entre FILMS et ACTEURS), Affiche(entre CINEMA et
FILMS),REALISE (entre REALISATEURS et FILMS)

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 Le modèle entité-association (E/A)

Figure: Association vs classe d’association

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 Le modèle entité-association (E/A)

Attributs = Propriétés
Propriété: C’est une donnée élémentaire que l’on perçoit sur une
entité ou une association.
Exemple: Nom, prénom pour l’entité ACTEURS ,Titre et Metteur en
scène pour FILMS, Nom et Adresse pour CINEMA.

Figure: classe avec attributs

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 Le modèle entité-association (E/A)

Identificateur
Identificateur: un identificateur est un attribut ou un ensemble
d’attributs permettant de distinguer deux entités appartenant à la
même classe d’entités.
Exemple : nom et prénom sont les identificateurs de la classe
d’entités professeur . De même on pourrait imaginer que cours a un
numéro lui permettant de l’identifier.
NB: Par abus de langage, on appelle entité une classe d’entités. De la
même façon, on appelle association une classe d’associations.

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 Le modèle entité-association (E/A)

Schéma global
Une classe d’entités est représentée par un rectangle avec son nom
à l’intérieur.

Une classe d’associations est représentée par un losange avec son

nom à l’intérieur et est relié à chaque classe d’entités qu’elle relie.

Les attributssont eux représentés par des cercles contenant leurs

noms et sont reliés à la classe d’entité ou la classe d’association qu’ils
décrivent. Le ou les attributs identificateurs sont soulignés.

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 Le modèle entité-association (E/A)
Schéma global

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 Typologie des associations
Typologie des associations: cardinalités
Une association permet de relier, une ou plusieurs entités.
Le rôle détermine la façon dont les entités sont reliées.
On distingue 3 types d’associations:

0,1 : une entité de A peut être reliée à aucune ou à une seule entité de
B

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 Typologie des associations

Typologie des associations: cardinalités

1,1 : une entité de A est reliée à une seule entité de B

Figure: Association 1,1

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 Typologie des associations

Typologie des associations: cardinalités

0,N : une entité de A peut être reliée à aucune ou à plusieurs entités
de B

Figure: Association 0,N

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 Typologie des associations

Typologie des associations: cardinalités

1,N: une entité de A peut être reliée à une ou plusieurs entités de B

Figure: Association 1,N

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 Typologie des associations

Résumé
Le rôle d’une association est défini par deux nombres (min,max)
représentant le nombre de fois minimum et le nombre de fois
maximum qu’une entité participe à une association.
Les valeurs possibles sont : (0,1), (1,1); (0,N), (1,N)

Figure: Exemple

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 Association réflexive / ternaire

Association réflexive
Une association réflexive (ou unaire) est une association qui relie une
entité à elle même. Elle peut être peut être de type [n,n], [1,n], ou [1,1].

Figure: Association réflexive de type [1,1]

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 Association réflexive / n-aire

Association ternaire
Un modèle conceptuel peut donc contenir des associations de
dimension supérieure à deux.

Figure: Association ternaire

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 Entités fortes / faibles

Entités fortes / faibles

Une entité faible est une entité dont les occurrences ne peuvent exister
que si les occurrences d’une autre entité existent (contrainte
d’identification).
Par exemple : prenons le cas d’un immeuble et d’appartement. Un
appartement a un n◦ dans l’immeuble, si l’immeuble n’existe pas,
l’appartement n’existe pas aussi.

Figure: Entités fortes / faibles

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 Généralisation, spécialisation
Généralisation, spécialisation
La généralisation est le procédé par lequel on factorise les attributs
communs d’entités de même nature.
Dans le même ordre d’idée, la spécialisation est le procédé inverse
permettant de préciser des caractéristiques particulières à des entités
similaires mais différentes.
Ces deux procédés sont à la base de la notion d’héritage

Figure: Généralisation, spécialisation

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 Généralisation, spécialisation

Differences entre la généralisation et la spécialisation en SGBD

La généralisation est le processus de combinaison d’entité de niveau
inférieur pour produire l’entité de niveau supérieur: c’est une approche
ascendante.

La Spécialisation est le processus consistant à diviser l’entité de

niveau supérieur en entité de niveau inférieur: c’est une approche
descendante.

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 Conclusion

conclusion
Langages SGBD :
1 Langage de définition de données (DDL): CREATE, ALTER,
DROP, RENAME
2 Langage de manipulation de données (DML): SELECT, INSERT,
DELETE, UPDATE
3 Langage de contrôle de données (DCL): GRANT, REVOKE
4 Langue de contrôle des transactions (TCL): SET TRANSACTION,
COMMIT, ROLLBACK

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