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Introduction
Aminata Ngom
UCAD/FST/DMI/LACGAA
19 mai 2020
La table est une forme simple et parlante pour rassembler des données ou
représenter des informations. Une table ou relation (table, relation, en
anglais) est un ensemble de tuples représenté sous la forme tabulaire et
ayant les propriétés suivantes :
1 Chaque table porte un nom unique.
2 À l’intérieur de la table, le nom de chaque attribut est unique et
désigne une colonne avec des propriétés spécifiques.
3 Une table peut contenir un nombre quelconque d’attributs, l’ordre des
colonnes dans la table est indifférent.
4 L’un des attributs ou une combinaison d’attributs identifie de façon
unique chaque tuple dans la table et sera la clé primaire.
5 Une table peut contenir un nombre quelconque de tuples, l’ordre des
tuples dans la table est indifférent.
exemple
Une table contient donc des informations similaires sur une population
d’entités ou de faits. Certaines colonnes ont pour but d’identifier les lignes
(identifiants), d’autres sont des références vers d’autres lignes (colonnes de
référence et contraintes référentielles).
Exemple
Une ligne regroupe des informations sur une entité ou un fait du monde
réel. Dans cette optique, la valeur d’une colonne représente une propriété
de cette entité. Cependant, toutes les colonnes ne jouent pas le même rôle
vis-à-vis des entités représentées par les lignes d’une table.
Une colonne de ce type est une copie de l’identifiant d’une autre table.
Chacune de ses valeurs joue le rôle d’une référence à une ligne de cette
table. On l’appellera colonne de référence, ou selon la terminologie
standard, clé étrangère (foreign key).
La table OFFRE contient deux clés étrangères : NUMFL, qui constitue une
référence à une entité fournisseur (et donc aussi à une ligne de
FOURNISSEUR),et NUMPL, qui est une référence à une pièce (et aussi à
une ligne de PIECE).
C’est par des clés étrangères qu’on peut mettre en relation des lignes dans
des tables distinctes. Pour chaque offre, représentée par une ligne de
OFFRE, il est possible de connaître les informations concernant le
fournisseur (via NUMFL) et celles qui concernent la pièce (via NUMPL).
Il est possible d’avoir plus d’un identifiant à une table. Par exemple, une
table qui reprend les informations signalétiques d’une population dotée
d’une couverture sociale pourrait inclure, entre autres, une colonne
NUMERO-INSCRIPTION et une colonne
NUMERO-CARTE-IDENTITE, chacune constituant un identifiant.
Parmi les identifiants d’une table, l’un est choisi comme le plus
représentatif. Il sera déclaré identifiant primaire, les autres étant les
identifiants secondaires de la table.
On distingue deux parties distinctes dans une base de données : son schéma
et son contenu. Le schéma d’une base de données en définit la structure en
termes de tables, de colonnes (avec le type de valeurs et le caractère
obligatoire ou facultatif de chacune), d’identifiants primaires et secondaires,
et de clés étrangères. Son contenu à un instant déterminé est l’ensemble
des lignes. En supprimant les lignes de notre figure ci dessus nous obtenons
le schéma (encore partiel à ce stade) représenté ci dessous :
Exemple
Figure – Exemple
Etape 1
Etape 2 Etape 3
Le modèle entité-association
Une entité (entity, en anglais) est un objet spécifique (c’est-à-dire qui peut
être identifié distinctement parmi d’autres objets) dans le monde réel ou
dans notre pensée.
Exemple
On distingue 4 types :
0,1 : une occurrence de E peut être reliée à 0 ou 1 occurrence de F
(fonction partielle)
1,1 : une occurrence de E est reliée à 1 seule occurrence de F
(fonction totale)
0,N : une occurrence de E peut être reliée à 0 ou N occurrences de F
(relation)
1,N : une occurrence de E est reliée à 1 ou N occurrences de F
(relation)