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Ministère de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique
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Université d’Abomey-Calavi
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Ecole Polytechnique d’Abomey-Calavi
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4ème année du Secteur Industriel (GIT)
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Matière : Conception des Systèmes d’Informations
THEME : MERISE
Modèle logique
Groupe n° 3
Membres du groupe: Sous la supervision de :
1-ABALLO Josiane Dr. ABALLO Théophile
2-AHOUDOU Ismaaïl
3-DOSSOU-YOVO Moles
4-HOUNTONGBE Elfrid
5-TOMENOU Wilfrid
6-YEGO Nadège
7-ZINZINDOHOUE Yasmine
8-ZOGO Rodsone
B- Caractéristiques
La méthode MERISE :
- fait partie méthodes systémiques (2ème génération) ;
- utilise le modèle tridimensionnel comme cycle de développement ;
- a modélisation du SI se fait selon deux axes : la modélisation de
données et la modélisation de traitements.
- est utilisée essentiellement pour la conception de bases de données.
MERISE est une méthode française née dans les années 70, développée initialement par Hubert
Tardieu. Elle fut ensuite mise en avant dans les années 80, à la demande du ministère de
l'Industrie qui souhaitait une méthode de conception des SI.
MERISE est donc une méthode d'analyse et de conception des SI basée sur le principe de la
séparation des données et des traitements. Elle possède un certain nombre
de modèles (ou schémas) qui sont répartis sur trois niveaux :
Le niveau conceptuel ;
Le niveau logique ou organisationnel ;
Le niveau physique.
Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée sans
faire référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de
données utilisées lors des traitements. L'étape logique de données est une étape qui permet
de présenter la structure statique du système d'information sous forme d'un modèle de
données relationnelles. Elle permet de modéliser la structure selon laquelle les données
seront stockées dans la future base de données. Elle se base sur des systèmes de gestion de
base de données(SGBD), ici la famille de système de base de gestion utilisé est celle des
SGBD relationnels ou Modèle logique de données relationnel.
Relation : Appelée aussi table, est un ensemble d'attribut significativement associés. Une
relation est composée d'attributs. Ces attributs sont des données élémentaires issues des
propriétés des différentes entités, mais aussi des identifiants et des données portées par certaines
associations.
Attribut : C’est un petit élément (information) manipulable par le concepteur, il est décrit par
un nom.
Clé : est le plus petit élément (information) d'une table qui fait une référence clé de table.
Schéma d'une table : c'est l'ensemble des lignes et de colonnes qui constituent une table.
Schéma d'une base de données : C'est l'ensemble des schémas des relations qui la
composent.
Entité : Elle représente un objet défini au sein du système d'information et au sujet duquel
vous voulez conserver des informations. Par exemple, dans un modèle concernant les salariés
et les divisions, les entités sont Salarié et Division.
Occurrence : Une occurrence d'une entité est un élément individuel qui appartient à l'entité.
Par exemple, le salarié Martin est une occurrence de l'entité Salarié.
Cardinalité d’une relation : La cardinalité indique le nombre d'occurrences (aucune, une
ou plusieurs) d'une entité par rapport à une autre entité.
La cardinalité d'un lien peut avoir les valeurs suivantes :
Le Modèle Logique des Données (MLD) est la suite normale du processus Merise. Il est aussi
appelé modèle relationnel (lorsqu’on travaille avec une base de données relationnelle. On
emploie souvent l’abréviation suivante : MLD : Modèle logique des données Et quelquefois,
les abréviations suivantes sont employées :
Le MCD (Modèle Conceptuel de Données) ne peut pas être implanté dans une base de données
sans modification. Il est obligatoire de transformer ce modèle. On dit qu’on effectue un passage
du modèle conceptuel de données vers le modèle logique de données. Le MLD pourra être
implanté dans une base de données relationnelle. Son but est de nous rapprocher au plus près
du modèle physique. En effet , le modèle logique de données (MLD) est composé uniquement
de ce que l'on appelle des relations. Ces relations sont à la fois issues des entités du MCD, mais
aussi d'associations, dans certains cas. Ces relations nous permettront par la suite de créer nos
tables au niveau physique. Pour cela, nous partons du Modèle Conceptuel des Données et nous
lui enlevons les relations, mais pas n’importe comment, il faut en effet respecter certaines
règles. Le MLD s’obtient donc en rajoutant la définition de l’organisation logique des données
et en l’optimisant compte tenu des traitements à appliquer aux données. Elle a pour but la
traduction du modèle conceptuel de données en fonction du SGBD à utiliser lors du
développement de l'application. Le modèle logique est dépendant du type de base de
données utilisé. Les relations du MLD sont issues des entités du MCD et de certaines
associations. Les règles de passage du modèle conceptuel au modèle logique sont :
Règle 1 :
a) Une entité du MCD devient une relation, c’est à dire une table.
Dans un SGBD (Système de Gestion de base de données) de type relationnel, une table
est une structure tabulaire dont chaque ligne correspond aux données d'un objet
enregistré (d'où le terme enregistrement) et où chaque colonne correspond à une
propriété de cet objet. Une table contiendra donc un ensemble d’enregistrements. Une
ligne correspond à un enregistrement. Une colonne correspond à un champ. La valeur
prise par un champ pour un enregistrement donné est située à l’intersection ligne-
colonne correspondant à enregistrement-champ. Il n’y a pas de limite théorique au
nombre d’enregistrements que peut contenir une table. Par contre, la limite est liée à
l’espace de stockage.
b) Son identifiant devient la clé primaire de la relation. La clé primaire permet d’identifier
de façon unique un enregistrement dans la table. Les valeurs de la clé primaire sont donc
uniques. Les valeurs de la clé primaire sont obligatoirement non nulles. Dans la plupart
des SGBDR (Système de Gestion de Base de Données Relationnelle), le fait de définir
une clé primaire donne lieu automatiquement à la création d’un index. Un index est un
fichier interne au SGBD. L’utilisateur standard n’a pas besoin d’y accéder. L’index a
pour but d’accélérer les traitements de recherche, de tri, de filtre et notamment sur les
tables avec de nombreux enregistrements. La contrepartie est que l’index nécessite de
l’espace mémoire et surtout, les temps d’insertion, de suppression d’enregistrements
sont plus importants car il faut mettre à jour à la fois la table et l’index. c) Les autres
propriétés deviennent les attributs de la relation.
c) Les autres propriétés deviennent les attributs de la relation.
Règle 2 :
Une association de type 1:N (c’est à dire qui a les cardinalités maximales positionnées à « 1 »
d’une côté de l’association et à « n » de l’autre côté) se traduit par la création d’une clé étrangère
dans la relation correspondante à l’entité côté « 1 ». Cette clé étrangère référence la clé primaire
de la relation correspondant à l’autre entité.
Règle 3 :
Une association de type N :N (c’est à dire qui a les cardinalités maximales positionnées à « N
» des 2 côtés de l’association) se traduit par la création d’une table dont la clé primaire est
composée des clés étrangères référençant les relations correspondant aux entités liées par
l’association. Les éventuelles propriétés de l’association deviennent des attributs de la relation.
Architecture logicielle
Elle précise :
- L’architecture client-serveur.
- Les serveurs utilisés (SGBD, etc.)
- Les IHM (interfaces homme-machine)
- Les algorithmes de traitement, en s’intéressant à la question de la
réutilisabilité (procédurale ou objet).